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Toujours en cours. Pour asseoir une collaboration « gagnant-gagnant », le secteur public veut renouveler les négociations avec les compagnies pétrolières, en ce qui concerne la structure des prix. « Jusqu’à maintenant, les discussions sur la structure des prix sont restées en suspens, plus particulièrement à cause de la tension socio-politique traversée par le pays. Et aujourd’hui, nous voulons donc reprendre ces débats afin que tous les acteurs touchés par le secteur pétrolier en aval puissent en tirer des bénéfices » soutient Hajatiana Rasolomanana, directeur des hydrocarbures au sein du ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures. A titre de rappel, les négociations ont débuté à la fin de l’année 2017, après la coupure des subventions octroyées aux compagnies pétrolières pour maintenir le prix à la pompe. En ce moment, les pétroliers se plaignent donc des pertes qu’ils encourent avec le maintien des prix alors que le prix sur le marché international est instable, tout comme la valeur de l’ariary.  

C’était l’horreur qui a attendu des joueurs de football dans le quartier d’Ankadilalampotsy, à Ankaraobato, hier matin. Le corps en voie de putréfaction et mutilé de diverses façons d’un inconnu, probablement d’âge mûr, était retrouvé à un endroit. Les descriptions du cadavre par les témoins, photo à l’appui, dont nous refusons de publier, parlent d’une victime démembrée, les parties intimes enlevées, et enfin presque décharnée par endroits ! Là, l’hypothèse de l’action néfaste des rongeurs ou des chiens n’est pas à écarter. « Le constat du médecin parle d’un cadavre méconnaissable. Impossible donc, du moins pour le moment de savoir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Toutefois, il y a une certitude : le décès remonte depuis plusieurs jours », déclare une source policière. Cependant, le cadavre, malgré son état, ne semble nullement dégager d’odeur typique de celui en putréfaction. Le Commissariat de Tanjombato est saisi de cette affaire. Sitôt informé, il a lancé ses  propres investigations.  Pour le moment, la Police affirme n’avoir reçu aucune plainte pour disparition. Pour l’opinion, il y a de quoi à s’inquiéter avec toutes ces mauvaises nouvelles parlant de disparition inexpliquée de personnes, tout sexe confondu, dans la Capitale. Heureusement que dans la plupart des cas, comme la Police l’a d’ailleurs souligné, il s’agit de fugues mais très rarement d’homicide.
 F.R.

La valise pleine de promesses. Le nouveau Président de la République de Madagascar a regagné la Grande île après un bref, intense et fructueux séjour à Addis-Abeba. Pour sa première sortie internationale depuis son investiture, le Président a multiplié les rencontres et mené plusieurs plaidoiries pour financer les conventions de l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar traduite en projets présidentiels du pays. Ayant quitté Antananarivo samedi dernier, avec une délégation réduite, le Président Andry Rajoelina a d’abord assisté au 32e  Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine à Addis-Abeba en fin de semaine dernière. Sur le plan politique, ce séjour a permis à Madagascar d’asseoir encore plus sa place sur le plan international. Pour le nouveau Chef d’Etat, ce déplacement lui a permis d’entrer sur la scène continentale par la grande porte. Notons que durant cette visite, le Chef d’Etat malgache, a rencontré certains de ses homologues du Continent. Le Président Andry Rajoelina s’est ainsi entretenu  avec la présidente de l’Ethiopie Sahle-Work Zewde et le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Avec la première, il a surtout été question de transport aérien via « Ethiopian Airlines » tandis qu’avec le second, le domaine du cacao a été abordé. Des sujets qui portent surtout sur le domaine économique. Cette participation du Chef de l'Etat au sommet des Chefs d’Etat lui a permis d'avoir des entretiens fructueux avec des partenaires bilatérales de Madagascar.

L’opérateur économique Mbola Rajaonah a été arrêté vers 16h30 à la sortie de l’un de ses bureaux à Antsahabe par des éléments de la Brigade criminelle. Sous les yeux des riverains, cet homme réputé proche de l’ancien couple présidentiel Rajaonarimampianina a été embarqué par les Forces de l’ordre puis conduit à la Brigade criminelle. Il y subissait des enquêtes et selon son avocat, Mbola Rajaonah a été placé ensuite au violon. D’après les premières informations recueillies, c’est le Pôle anti-corruption(PAC) qui  aurait adressé un soit transmis à toutes les Forces de l’ordre pour enquête, arrestation et déferrement contre ce proche collaborateur des anciens dirigeants du pays.  Jusqu’à hier toutefois, les chefs d’inculpation contre cet ancien habitué d’Iavoloha restaient flous, du moins pour la presse. Les charges qui pèsent contre l’opérateur économique ne devraient cependant pas être éloignées des nombreuses affaires douteuses dans lesquelles le nom de ce chef d’entreprises a été cité ces derniers mois. Parmi ces  affaires,  la tentative d’exportation illicite de bois de rose en fin d’année dernière. L’année dernière, en effet, le nom du jeune multimilliardaire avait également été cité dans le cadre d’une affaire de fraudes et trafics douaniers à grande échelle. Plusieurs sociétés de transit appartenant à cet opérateur sont soupçonnées de se livrer à des déclarations suspectes de marchandises. Des quantités astronomiques de papier journal, un article dont les droits et taxes sont moindres, ce qui fait naître des doutes sur le contenu réel des containers déclarés. D’autant que les containers en question n’étaient que rarement voire jamais contrôlés à cause de l’omnipotence de Mbola Rajaonah dans le port à l’époque. En tout cas, ce serait dans le cadre de cette affaire que l’homme a été auditionné à de nombreuses reprises par le Bureau Indépendant anti-corruption (BIANCO) à l’époque. Le dossier avait été transmis au PAC, il y a près d’un mois, avait indiqué le DG de l’organe d’Ambohibao.

Entretenir la flamme !

Publié le mercredi, 13 février 2019

 Depuis la nuit des temps, dans la Grèce antique, pour le compte des Jeux Olympiques, le feu sacré brûlait en permanence au temple d’Héra. La flamme olympique symbolisait, depuis les origines, l’ardeur et la fraternité des peuples. Les Jeux Olympiques modernes gardent jalousement et hautement le principe de la flamme ou de la torche olympique. On le maintient et l’entretient  toujours allumée tandis qu’on le déplace vers le pays hôte pour chaque compétition.
Le feu sacré de l’amour de la Patrie, la Terre des  Ancêtres, brûlait sans cesse dans le cœur et l’âme des Malagasy. Toute tentative, de quelque nature que ce soit, d’occuper illégitimement le Tanindrazana par des étrangers, quelle que soit leur nationalité, se trouvait en  face d’un refus catégorique des Malagasy jaloux de leurs terres et dignes de leur identité. Toute tentative d’écraser la dignité du peuple, par n’importe quel dirigeant du pays, sera farouchement puni. Et tous ceux qui osaient verser le sang de leurs concitoyens, détenteurs du pouvoir ou simples bandits, ne resteront jamais impunis. Depuis la colonisation de Madagascar le 6 août 1896, jusqu’au retour de l’indépendance en 1960, les Malagasy n’ont jamais cessé de contester et de condamner cet acte odieux. Les dures et sauvages répressions pour mater le mouvement des Vy Vato Sakelika (VVS) n’avaient pas pu éteindre les feux de l’amour de la Patrie.

Le championnat de Madagascar de lutte s'est déroulé ce dimanche au gymnase couvert d'Ankorondrano. Quatre ligues régionales ont été représentées. Il s'agit de la ligue Ihorombe, Boeny, Atsinanana, Analamanga. 125 athlètes issus de dix clubs ont disputé les titres. Malgré une nette domination des lutteurs du club Omnisports de la police nationale (CosPN), les autres clubs n'ont pas démérité. La grand- messe de la discipline a été marquée par le combat de défi qui a opposé Elvis du club Cosfa et Ando de la ligue Atsinanana. C'est Elvis de la ligue Analamanga qui s'en sort du lot. Chez les dames, Malala du club CosPN a battu Elodie de la ligue Boeny. « Le niveau des athlètes s'est amélioré. Ce championnat nous a permis d’établir une liste de présélections pour les échéances internationales. Nous procédons prochainement au regroupement des présélectionnés pour le championnat d’Afrique cadet junior et senior à Tunisie fin mars. Et ne faisant pas partie des disciplines des deux derniers Jeux des îles, la lutte lorgne les jeux africains de Rabat, Maroc en août », avance Mamitiana Raveloson président de la fédération malagasy de lutte.  « Les prochaines activités  de la fédération seront le championnat national individuel prévu vers le début du deuxième semestre ». 

Elias Fanomezantsoa

L’affaire concernant le déménagement illicite de matériels survenu le  dimanche 27 janvier dernier au bureau des conseillers du Président de la République sis à Ambohitsorohitra, a été jugée au Tribunal d’Anosy, hier.  Ici, l’Etat malagasy s’est constitué  en partie civile  ( PC ) et sur le banc des accusés, l’ex-conseiller spécial du  Président sortant et Dg de l’association dite « Agence malagasy de développement économique et de la promotion d’entreprise » (ADMP), Hugues Ratsiferana et Tantely R., un consultant de ladite association et non moins bras droit du premier, pointé du doigt comme  étant un exécutant.   A la  question  de la présidente de la Cour pour demander  si l’accusé s’est accaparé clandestinement des ordinateurs et surtout des meubles de ce bureau du Palais, Hugues Ratsiferana a nié. Cependant, il a fini, après bien une question bien précise de la Justice sur son rôle dans cette affaire, par admettre avoir  bel et bien donné l’ordre à ses éléments pour faire effraction au bureau  à ce dessein. « Je reconnais  que mon comportement relève de l’infraction car je n’ai   eu aucune autorisation émanant  de la Présidence pour le faire », convient-il depuis son box. A noter que quelques jours avant ce déménagement, la nomination de Hugues Ratsiferana en tant que conseiller de l’ex-Président a été abrogée par la Présidence actuelle. Ce qui veut tout simplement dire qu’il n’a plus le droit de prendre les meubles qui se trouvent dans les bureaux du conseiller et de donner ordre à qui que ce soit.

Le jour de demain est décrété fête des amoureux. Ce n’est pourtant pas le cas à la Commune urbaine de Toamasina où il y a un risque de désamour ce jour entre le maire, Elysée Ratsiraka, et le conseil municipal. Les rumeurs injustifiées ou non ont fini par semer les doutes entre ces deux entités, censées être des partenaires pour la gestion et développement de la capitale de l’Est.  Tout est venu de la sortie médiatique effectuée par un ex- député qui accuse le maire d’avoir vendu des terrains communaux. Une accusation réfutée par Elysée Ratsiraka évidemment et ce malgré les divers documents exhibés par l’accusateur devant la presse. Celui-ci a affirmé lors du face- à- face avec les journalistes de Toamasina que des terrains communaux à l’instar de la rue Grand Didier, la rue Lt Berard et la surface où est implantée le croix rouge malagasy ont été cédés par le maire. Des espaces verts figureraient également sur la liste des biens communaux vendus. D’après l’ancien député, une partie de ces terrains est aujourd’hui titrée à un officier supérieur.

Le parlementaire compte interpeller le Pm Ntsay Christian de  ces ventes jugées illégales et réalisées par le maire de Toamasina et qui n’auraient pas reçu l’aval du conseil municipal. Face à cette polémique sans fin à travers la presse entre le maire et l’ancien député, le conseil municipal veut tirer l’affaire au clair. Ayant obtenu l’autorisation du préfet de Toamasina de tenir une réunion extraordinaire, le conseil municipal en organisera demain. A l’ordre du jour, selon un membre de cet organe, diverses demandes d’explications au bureau exécutif sur la gestion des affaires communales et notamment sur ces soi-disant ventes des terrains de la Commune. « Si les explications données ne nous satisfont pas, il se pourrait que cette réunion extraordinaire se termine par le dépôt d’un vote de confiance à l’endroit du maire et de son équipe ». Le 14 février 2019 risque ainsi d’être une sale journée pour le maire. A moins qu’il soit en mesure de lever les doutes installés dans la tête de la population locale et des conseillers municipaux. Si c’est le cas, c’est de nouveau le grand amour. Sinon…

 La rédaction

Les clients ainsi que les riverains ont assisté à une véritable scène de film policier hier en milieu d’après-midi sur le parking de La City Ivandry qui se trouve à quelques kilomètres au nord du centre ville d’Antananarivo.  Vers 16h, un véhicule de la Police nationale était apparu sur le parking de ce centre commercial. Personne ne pouvait deviner que c’était pour une mission très spéciale que ce pick-up de couleur verte se trouvait en ces lieux. D’ailleurs, personne n’y a prêté attention, jusqu’au moment où le tout-terrain s’est mis en travers de la route de deux 4x4 de couleur noire et que des éléments des Forces de l’ordre encagoulés et lourdement  armés en descendent,  puis  se ruent sur les portes du premier véhicule pour en faire descendre les occupants. Ces derniers ont rapidement été plaqués au sol. Maîtrisé, l’un des occupants de la première voiture, sans doute le suspect recherché, avait ensuite été embarqué dans le pick up vert de la Police nationale avant de repartir vers une destination inconnue.  Les autres occupants des deux véhicules ont été relâchés immédiatement après le départ du suspect. Celui-ci aurait été conduit directement à la maison de force de Tsiafahy où il est placé en garde à vue, selon une source policière, en attendant sa comparution devant le juge. Notre interlocuteur précise que les éléments de  l’Unité d’intervention rapide de la Police nationale issus du commissariat central d’Antananarivo ayant procédé à l’arrestation ont agi sur réquisition de la Cour spéciale contre le bois de rose et le bois d’ébène qui a délivré le mandat d’arrêt. L’homme arrêté était en fait Eddy Maminirina dit Eddy « Bois de rose », qui comme son surnom l’indique, est un opérateur dans le domaine du bois de rose. 

Le vent en poupe !

Publié le mardi, 12 février 2019

Maintenant que l’on sait le calendrier des législatives, les grandes formations politiques et les personnalités diverses lorgnant les sulfureux sièges au  Parlement, à l’Assemblée nationale, s’apprêtent à engager leur dévolu et se positionnent déjà au  starting-block. Le microcosme politique entre en ébullition. Certains élus de la première mandature comptent sérieusement « récidiver ». Quelques partis, anciennement au pouvoir, ont fait leur temps et risquent même de disparaitre de l’échiquier politique national. Ils doivent se rendre à l’évidence que  dorénavant, ils ne pourront pas éviter l’image des « has been » collée à leurs peaux. La CENI, l’organe principal chargé de toutes les opérations  électorales, avait déjà pris à temps le soin de publier le chronogramme et cela pour donner à tous les prétendants l’occasion d’affûter leurs armes. De ce fait, le scrutin pour l’élection des députés aura lieu lundi 27 mai 2019. Le registre pour le dépôt des dossiers de candidature s’ouvrira le  26 février 2019 auprès des bureaux régionaux de la CENI et les prétendants à Tsimbazaza doivent se munir d’une somme de 5 millions d’ariary au titre de caution. Tous les citoyens âgés de 21 ans et plus pourront s’aligner au départ de la course.

Fil infos

  • Modernisation du pays par les routes - L’heure de la nouvelle approche sonne
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Editorial

  • Et si Harilala … !
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, lâchait malgré lui lors de la cérémonie funéraire en hommage à l’ancien PDS de la CUA sur la place publique une information classée « top secret », hautement confidentielle, comme quoi Ramanambitana Barjohn Richard, nommé président de la délégation spéciale, serait le candidat naturel de l’IRMAR aux prochaines communales et municipales du 11 décembre à Antananarivo. La Capitale de Madagasikara lui avait été offerte sur le plateau d’argent. A 55 ans, Richard était sur le point de réussir son pari. Mais le sort en a voulu autrement et ce à la fleur de l’âge. Comme toujours, la mort happe au … mauvais moment. Elle fauche subitement et cruellement au moment où l’on s’attend le moins.

A bout portant

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