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Urgence prioritaire

Publié le jeudi, 06 juin 2019

Priorité absolue. Dans le code de la route, on cite des véhicules dits « prioritaires » tels que les ambulances en service, les trains ou encore le cortège officiel réservé aux chefs d'Institution (le Président de la République ou Premier ministre). En vertu de leur statut particulier, le code leur attribue le privilège de la priorité absolue. A travers le Velirano, Rajoelina Andry Nirina, le Chef de l'Etat, accorde une importance prioritaire à la lutte contre l'insécurité. Il s'agit selon lui d'une priorité absolue. Aucune autre activité ne pourra se faire sans un minimum de sécurité devant aboutir normalement vers un minimum de sérénité ou de paix sociale. Dans la campagne comme en ville, il est pratiquement impossible de se livrer à des activités productrices ou à d'autres activités professionnelles dans une ambiance de psychose aux attaques meurtrières des dahalo ou des bandits armés. Durant les cinq dernières années, le phénomène dahalo et celui voué au banditisme d'une atrocité barbare a pris une ampleur telle que les autorités civiles et militaires se sentent débordées. D'après certaines analyses d'observateurs avertis, cette situation malheureusement inédite découle de l'emprise sans précédent de la corruption au sein du système du pouvoir à l'époque du régime HVM.

 La qualité de l’air se dégrade de plus en plus. Aujourd’hui, ce phénomène est à l’origine de nombreuses maladies respiratoires. « Pour Madagascar, plus de 45 000 décès dus à la pollution ont été recensés en 2015, soit trois fois plus du taux de mortalité liée au VIH Sida. Et ces chiffres ne cessent d’augmenter chaque année. Ces décès résultent surtout des maladies respiratoires mais aussi cardiaques. Les mauvaises pratiques ne cessent de se multiplier au fil des années comme l’incinération à l’air libre des déchets ou encore l’utilisation des vieilles voitures, ce qui fait que la qualité de l’air laisse à désirer », déplore le représentant du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), hier, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement. Ces décès touchent particulièrement les enfants de moins de six mois étant donné que leur système immunitaire est plus fragile. « Auparavant, la principale cause des décès infantiles fut la diarrhée. Mais actuellement, ce sont les maladies respiratoires liées à l’air pollué », précise le directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).

Scène déplorable mardi soir dans le quartier de Soanierana Ankadimbahoaka. Une femme d’âge mûr mais connue comme étant mentalement déséquilibrée, est morte des suites de ses blessures liées à son agression, notamment au visage et au crâne. Des témoins affirment avoir vu qu’un inconnu lui avait assené de violents coups avant qu’il n’ait pris la fuite, une fois que la victime s’écroulait à terre. De vifs échanges verbaux, à propos de futilités entre l’agresseur et sa victime, auraient poussé le premier à la rouer de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ces témoins racontent que la présumée malade mentale aurait alors insulté copieusement son interlocuteur qui a vu rouge et ne put donc finalement  s’empêcher de porter la main sur elle. Mais d’autres s’étaient abstenus d’intervenir, ne sachant exactement quoi faire. Mais l’irréparable s’est finalement produit.  Sa dépouille repose actuellement à la morgue de l’HJRA Ampefiloha, attendant que ses proches

Vulnérable. C’est ce qui résume en un mot la situation de la population dans la Région du Sud de Madagascar. En effet, madame Ursulla Mueller, sous-secrétaire générale en charge des affaires humanitaires et secours d’urgence et monsieur Donald Brown, vice-président adjoint du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) sont dans nos murs durant  quatre jours. Lors de leur passage dans la Région du Sud, ils ont constaté l’impact du changement climatique sur la vie de la communauté locale. En effet, ce phénomène aggrave le niveau de vulnérabilité et de pauvreté de la population du Sud. « Pendant les trois jours que j’ai passé à Madagascar, j’ai été témoin de la réalité inacceptable du changement climatique sur les habitants les plus vulnérables. Les phénomènes météorologiques extrêmes  deviennent de plus en plus intenses et fréquents à Madagascar. Ils affectent la vie et les moyens de subsistance de la population.

Les listes Isika rehetra miaraka amin'ny prezida Andry Rajoelina (IRD) et celles d'indépendants d'obédience proche du pouvoir actuel ont remporté la bataille pour Tsimbazaza dans des circonscriptions qui n'ont pas voté pour l'actuel Président de la République lors du premier et du second tour de l'élection présidentielle. Tel est l'un des constats qui se dégagent des dernières tendances des résultats des élections législatives publiées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les Districts de la Région Vakinankaratra tels qu'Antanifotsy ou d'Antsirabe II, de la Région Alaotra Mangoro, à l'instar d'Ambatondrazaka et d'Amparafaravola, considérés comme des fiefs du finaliste malheureux de la dernière élection présidentielle sont passées du côté Orange  durant ces législatives. Dans cette catégorie, l'on peut également citer des Districts de la Région d'Itasy. 

Lors de sa récente descente à Mahajanga, le Président Andry Rajoelina a été interpellé par l'un des membres (une dame) de l'épargne mutuelle OTIV( Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola) du réseau Boeny. La dame en question a imploré le Président de la République de trouver la solution pour que les cotisants de cette mutuelle déclarée faillite en 2015 récupèrent leurs cotisations. A cette demande, le Président Rajoelina a promis aux membres de l'OTIV Boeny de se pencher sur ce dossier dès son retour de France. Chose promise, chose due.  Le locataire du Palais d'Ambohitsorohitra a convoqué mardi dans l'après-midi, les responsables du réseau de l'OTIV Boeny ainsi que des membres de la Commission de Supervision Bancaire et Financier (CSBF). Après avoir écouté l'explication de ses hôtes, le Président Rajoelina a émis  son souhait à ce que les dossiers avancent.

Bourré d'or !

Publié le mercredi, 05 juin 2019

Fracassante. A Paris, à l'occasion de la visite d'Etat, Rajoelina Andry Nirina, Président de la République de Madagasikara, fit une déclaration tonitruante sur l'existence exploitable de 100 tonnes d'or pas an dans les entrailles du sous-sol malagasy. Une révélation fracassante faisant l'effet d'une bombe !  En 1848, en Californie (USA), il s'était passé un évènement exceptionnel qui allait bouleverser la vie de la petite bourgade. Il s'agissait de la découverte d'or dans l'enceinte d'une scierie à Sutter'Mill le long de l'American River. En sept ans seulement, la population de la Californie passait de quelques milliers à des centaines d'âmes.  Le « rêve californien » fut une réalité et créa un boom  économique à travers l'Union. 

Belle performance pour les Barea de Madagascar. Lors de son premier match amical dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), l’équipe nationale malagasy a été rattrapée sur le fil (3-3) par le Luxembourg, dimanche au stade Josy Barthel. Contrairement à ce que beaucoup s’attendaient, les Barea ont tenu tête aux Luxembourgeois, qui ont fait match nul avec l’équipe de France, championne du monde. Malgré le premier but de l’adversaire, les Barea ont dominé le jeu et mené 3 à 1 lors de cette rencontre, avant de se faire rattraper par les Luxembourgeois.

 

Dans la Capitale comme dans les autres Régions, les produits contrefaits envahissent le marché. Téléphones mobiles, effets vestimentaires, produits alimentaires, cigarettes, produits cosmétiques, équipements électroménagers et même les articles pour bébé sont entre autres concernés par la contrefaçon. Et même les produits fabriqués localement sont également imités. Cependant, les consommateurs sont les principales victimes de ces produits qui causent des conséquences graves notamment sur la santé, mais également sur l'économie nationale. Effectivement, cela fait des années que les distributeurs exclusifs de produits dans la Grande île ainsi que les importateurs de produits authentiques se font entendre, puisque cette pratique entraîne une baisse considérable de leurs ventes. Les gens préfèrent acheter tout ce qui est moins cher sur le marché, sans savoir les effets négatifs en consommant les produits de contrefaçon. Et pire, certains médicaments sont également contrefaits et sont vendus illicitement un peu partout. Un réel danger sur la santé publique.

En effet, la contrefaçon est un phénomène mondial qui se généralise et touchant particulièrement les produits textiles. Et bien-sûr, Madagascar n'en est pas épargné. Que des « faux » sur le marché de Behoririka, et pourtant le business semble très bien marcher pour les vendeurs. Les nouveautés arrivent en premiers sur les lieux… des copies bien-sûr, mais l'essentiel pour les consommateurs est d'avoir le produit, qu'il soit vrai ou faux. Vêtements, chaussures… tous sont faux, alors qu'ils sont vendus légalement et librement. Et même les produits qui touchent directement la santé des consommateurs sont victimes de contrefaçon.

Manque de moyen

« J'ai acheté de l'eau de toilette Amor-Amor de Cacharel dans la rue. Les contrefacteurs ont fait beaucoup d'efforts au niveau du packaging. La reproduction est quasi parfaite pour le carton et le flacon. Les principales différences concernent les codes-barres et les petites inscriptions, notamment les étiquettes collées en-dessous du flacon. Inutile de dire que la senteur du parfum authentique est juste hallucinante. Pour le faux produit, c'est une toute autre histoire. On sent qu'ils ont fait quelques efforts pour garder le minimum du vrai parfum. Pour le reste, il y a une sorte d'odeur entêtante et persistante, idéale pour déclencher une crise de migraine », confie une personne. Pour un objet qui coûte presque la moitié de l'original, nul ne sait ce que contient le flacon. On ne parle plus des produits électroniques comme les téléphones, les téléviseurs, les ordinateurs dont la plupart des produits vendus à Madagascar sont des copies. Les Malagasy ont été depuis longtemps privés de produits authentiques.

Pour les produits consommables, les experts affirment que les composants des produits contrefaits peuvent être cancérigènes, pour ne citer que les pâtes de dentifrice. En plus, le ministère du Commerce ne dispose que d'un laboratoire de chimie et de microbiologie, lequel est accrédité pour détecter la contrefaçon. Sa capacité est d'ailleurs limitée en raison de l'insuffisance des équipements nécessaires. Tout le monde n'est donc pas à l'abri et peut tomber sur ces produits contrefaits puisque tous les produits mis en vente sur le marché ne sont pas soumis à un contrôle strict. Ceci malgré que les agents du ministère du Commerce aient déployé tant d'efforts pour lutter contre l'envahissement des produits contrefaits en effectuant des descentes inopinées sur le marché. En effet, il faut reconnaître que tous les ports de Madagascar constituent une porte d'entrée facile de ces produits falsifiés. Une coordination des actions de contrôle entre les deux parties s'impose ainsi. Quoi qu'il en soit, demain sera célébré la journée mondiale anti-contrefaçon. Une occasion pour revoir ce grand problème qui existe malheureusement à Madagascar depuis plusieurs années.

T.A.

L'application de la note de service publiée par la Commune urbaine d'Antananarivo, concernant la régulation de la circulation des charrettes et pousses-pousses dans les rues de la Capitale, est opérationnelle depuis lundi dernier. Cependant, rien ne change dans la ville. Les conducteurs de ces moyens de transport exercent encore leur métier comme si de rien n'était. Les agents de police les regardent seulement passer sous leurs yeux. Ainsi, ces moyens de transport continuent de circuler dans la ville à toute heure. « Nous nous contentons pour l'heure de donner des avertissements aux conducteurs », avance un policier à Ankazomanga. Or, la plupart d'entre eux ne savent pas encore l'existence de cette note de service.

 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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