30 % de la population malagasy vit aujourd’hui de la pêche. De ce fait, il est important que les petits pêcheurs puissent trouver un juste équilibre entre pêche économique et pêche responsable. L’objectif étant de renforcer la résilience des communautés de pêcheurs tout en préservant les ressources halieutiques. Mais cela reste encore un grand défi à relever pour le pays. Effectivement, jusque-là, l’intégration adéquate du rôle humain dans son environnement n’est pas encore évidente, plus particulièrement parce qu’ils pensent avant tout à leurs moyens de survie qu’à leur environnement.
Les investisseurs ne sont pas simplement venus à Madagascar par curiosité. En effet, dans le cadre du premier forum des investisseurs dédié aux domaines du tourisme et des transports, les premiers contrats ont déjà été signés hier au Centre de conférence internationale (CCI) situé à Ivato. Le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto, a donc procédé hier à la signature de la convention avec le docteur Faisal Ali Mousa, représentant de FAM Holding. Cette signature de convention marque la première collaboration entre Madagascar et Dubaï.
Les toutes prochaines élections risquent fort de porter l’estocade à un parti TIM déjà fortement affaibli par les deux dernières déconvenues électorales qu’il a subies de plein fouet. Outre les déclarations contestant ouvertement les décisions relatives à ses candidats aux communales, en coulisse, les élus de cette formation politique laisseraient également apparaître des signes de sédition.
C’est officiel ! Le mandat de Lalao Ravalomanana a pris fin cette semaine au même titre que celui des conseillers municipaux. L’heure du bilan de ses 4 années à la Mairie d’Antananarivo a donc sonné pour l’ancienne Première Dame. Un bilan sans surprise puisque largement négatif. Contrairement à l’obligation des élus en fin d’exercice de mandat, l’épouse de Marc Ravalomanana n’a pas pris la peine de faire un bilan officiel de ses 4 années de mandat.
Directeur technique nationale et sélectionneur des Barea « A ». Telles sont les fonctions que Nicolas Dupuis va occuper au sein du football malagasy pour les quatre années à venir. C'est le fruit de la rencontre entre le président de la fédération, Raoul Arizaka Rabekoto, et le technicien français, tenue hier à la Maison du football. Une bonne nouvelle qui efface les doutes de la majorité des amateurs du ballon rond malagasy, suite à l'ironie de Raoul Arizaka Rabekoto sur cet entraîneur des Barea, lors de son premier interview accordé à la presse malagasy.
Vers 9 heures le 13 septembre dernier, des dahalo armés de fusil de chasse s’étaient emparés de force de 30 bœufs appartenant à un éleveur nommé Velodira. Cette scène s’est produite à Milenaky Ankililaoka à Toliara. Les agresseurs ont ligoté le berger avant de procéder à cette razzia. En cours de chemin, ces dahalo ont croisé un couple en train de couper des herbes. Après avoir ligoté ce dernier, ils ont violé la femme. Puis, ils ont emmené l’époux avec eux et abandonné l’épouse dans une forêt.
Depuis 2017, l’aire protégée du « Menabe Antimena » a été affectée par une vague migratoire des habitants du Sud de la Grande île venus se ressourcer. L’année dernière, l’ONG Fanamby a fait état d’une perte de 738,5 hectares au sein du noyau dur, notamment des zones ravagées par le feu. Et cette situation demeure actuellement une atteinte à la biodiversité et surtout à la destruction de l’environnement. Selon Tiana Andriamanana, directeur exécutif de l’ONG Fanamby, gestionnaire de cette aire protégée qualifiée de paysage harmonieux, 44 634 des 210 312 hectares représentent des zones à vocation agricole. Et les principaux produits de récolte se reposent sur le maïs, matière première de la STAR.
La réelle volonté d’assainir le régime existe-t-elle vraiment ? La détermination du Président Rajoelina Andry de traduire en actes le Velirano (point XI) est-elle concrètement partagée avec toutes les autorités compétentes notamment celles chargées de traquer les auteurs de malversations financières ou autres ? On a la triste impression que la culture de l’impunité dans le « jardin » de la République serait, le conditionnel est de rigueur, encore et toujours florissante. Tout comme la culture du chanvre dans la grande forêt du Nord où les « cultivateurs » n’ont pas de souci à se faire. L’immunité dont bénéficient les hauts responsables ou les parlementaires du pays devient une sorte de bunker impénétrable.
La toute première start-up transformant les fruits tropicaux en poudre. Si la production de fruits séchés commence à prendre de l’ampleur dans le pays, Tropikaly a décidé d’exploiter les fruits d’une toute autre manière. L’idée principale étant de fournir un ingrédient de qualité pour les gâteaux et les smoothies à l’endroit des consommateurs ainsi que des restaurateurs du pays. « Dans la conception de nos produits, nous priorisons toujours la qualité. Nous voulons dévoiler le meilleur des fruits. Il ne faut pas oublier qu’en tant que pionnier de la filière, nous souhaitons devenir une marque de référence à Madagascar mais aussi dans tout l’océan Indien grâce à la qualité des nos produits » défend Tantely Rakotobe, founder manager de Tropikaly.