Nos archives web

En plus d’un travail débordant, les personnels de santé font également face aux angoisses des patients atteints du Covid-19, lesquelles se traduisent parfois par des réactions émotionnelles incontrôlables. Les personnes testées positives manifestent souvent des symptômes dépressifs  au cours du traitement à l’hôpital, pas seulement à cause du coronavirus mais pour diverses raisons. « Quelques-uns s’enferment dans leur chambre. Il existe ceux qui refusent même de se nourrir. A cela s’ajoutent les patients fondant en larmes, sans parler des violences verbales lancées à l’endroit des personnels médicaux. De telles situations se remarquent toujours à chaque fois que les résultats des tests PCR se révèlent positifs, même après des jours de prise de médicaments », avance un médecin traitant.

Vers 8h du matin hier, la localité d’Alakamisy- Fenoarivo dans le district d’Antananarivo Atsimondrano a été le théâtre d’un assaut de bandits. Quatre individus, dont l’un est armé, ont alors pris un commerçant de gros pour cible qui s’est fait déposséder d’une certaine somme d’argent. Mais grâce à l’intervention musclée de la Gendarmerie, trois assaillants ont été capturés vivants et ils croupissent actuellement dans les locaux de la brigade de gendarmerie d’Alakamisy-Fenoarivo pour le besoin de l’enquête. 

Une situation alarmante dans la ville de Toamasina. Face à la propagation extravagante du Covid-19 dans la Région d'Atsinanana, un Conseil du Gouvernement s'est tenu dimanche dernier à Antananarivo et à l'issue duquel, il a été décidé que les dispositifs sanitaires seront renforcés dans cette ville. Ils concernent en général l'équipement des personnels de santé et des hôpitaux, le dépistage et la prise en charge des malades du coronavirus. En effet, l'insuffisance du nombre des laboratoires mobiles réalisant les tests 

Une polémique de trop !

Publié le lundi, 25 mai 2020

Est-ce vraiment nécessaire ? Une querelle s’éclate entre prétendus farouches défenseurs de l’identité merina, en général, et du caractère sacré donc intouchable du Palais de la Reine, en particulier. Et la « bataille » fait rage. Mais, quand on se trouve en pleine guerre contre un ennemi redoutable, est-ce le moment de se livrer à des hostilités ? Alors que le Covid-19 gagne périlleusement du terrain, le camp d’en face perd son temps à se chamailler sur un sujet qui n’a rien à voir avec le mobile du combat, à savoir contenir la propagation du nouveau coronavirus. Un objet de dispute totalement à côté de la plaque vu l’urgence sanitaire nationale. En l’état actuel de la situation, le mal risque d’échapper à tout contrôle et menace même de « couvrir » tout le territoire national.

Plusieurs paramètres à considérer. Avec les impacts économiques générés par la pandémie de coronavirus à Madagascar, le secteur public mais aussi le secteur privé se préparent aujourd’hui pour affronter l’après-crise. Le redressement de l’économie ne sera pas une mince affaire, plus particulièrement pour la filière touristique. Cette dernière reste jusqu’à aujourd’hui le secteur le plus lésé par cette pandémie. Et sa reprise risque d’être encore difficile dans la mesure où les touristes, une fois cette crise terminée, pourront ne pas avoir  envie de voyager à l’étranger par manque de budget ou encore par peur, tout simplement.

Une bonification et une garantie de trésorerie. Telles sont les recommandations du secteur privé pour assurer le redémarrage des entreprises. Force est de constater que leur chiffre d’affaires a baissé de 50 % voire 90 % depuis le début de cette crise sanitaire. Une polémique autour du plan de mitigation a envénimé les débats depuis le début de ce mois. Le Gouvernement n’a donné aucun signe concernant les mesures de soutien au secteur privé alors que les chômages techniques s’enchaînent.  Face aux inquiétudes des opérateurs, le directeur général des Impôts (DGI) a annoncé qu’un allègement de la trésorerie des entreprises est déjà prévu.

C’est maintenant officiel ! Le défilé militaire organisé à l’occasion du 60ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar se tiendra sur l’avenue de l’Indépendance, à Analakely. Entre cette place mythique et le stade d’Arivonimamo, le choix est donc fait. A défaut d’exécution des travaux qui se poursuivent encore au stade Barea à Mahamasina, les organisateurs de cette célébration nationale ont opté pour cette place historique située au centre – ville. 

La solidarité africaine, qui pousse spontanément les hommes d'une même aire culturelle à s'entraider, est-elle une chimère? La question est posée actuellement. La semaine dernière, au moins une soixantaine de députés de Madagascar, issus du parti au pouvoir et des indépendants, ont effectué une déclaration solennelle au Centre de  conférence international d'Ivato pour appeler une médiation de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ou de l'Union africaine, dans le dossier des îles éparses dans lequel Madagascar et la France sont en litige.

Le gouvernement de Ntsay Christian ira à la rencontre des députés ce jour au Centre de conférence international d'Ivato. Tous les sujets y passeront et la rencontre risque de se prolonger jusqu'au petit matin.

 

LA UNE DU 26 MAI 2020

Publié le lundi, 25 mai 2020

Fil infos

  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence
  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance

La Une

Recherche par date

« November 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
Pub droite 1

Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

A bout portant

AutoDiff