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Enfin, la fameuse voiture du souverain pontife  a été dévoilée ! A une semaine de la venue du Pape François à Madagascar, les organisateurs peaufinent les derniers détails. Hier, la Nonciature ainsi que la Conférence épiscopale de Madagascar (CEM) et l’entreprise Le Relais, constructeur de la gamme « Karenjy » ont donc présenté à Ivandry, la papamobile qui transportera le Pape, lors de ses différents déplacements dans la Capitale. Ce sera alors une « Karenjy » de type Mazana II, mais l’arrière a été modifié pour lui permettre de s’y asseoir confortablement. En tout cas, la papamobile ne sera pas blindée. « C’est une demande exprès du Pape. En effet, un cahier des charges définissant les points à respecter dans la construction de la papamobile nous a été envoyé.  Nous nous sommes donc conformé à ce cahier des charges envoyé par l’équipe de sécurité du Vatican. Mais ce qui est sûr, c’est que le Pape François aime être en contact avec les gens. De ce fait, être confiné dans un espace ne lui convient pas du tout », a soutenu Henri Roussel, responsable commercial au sein de l’entreprise Le Relais, lors de la présentation de la voiture. En dehors du pare-brise, seul le toit sera donc vitré. Tout le monde pourra voir le Pape en direct et non par l’intermédiaire d’une vitre.

Fin de l’épisode. Le Conseil d’Etat vient de trancher sur la requête déposée par les nouveaux actionnaires d’AMETIS. Ces derniers ont demandé l’annulation et le sursis à exécution de la décision de résiliation du contrat de Délégation de service public (DSP) sur le projet « e-visa » (délivrance de visas électroniques), en novembre 2018. Le Conseil d’Etat étant la seule entité compétente à annuler une décision gouvernementale. Avec le verdict sorti le 27 août dernier, aucune voie de recours n’est plus possible pour la société AMETIS. Ces conflits internes des sociétés et actionnaires du projet  « e-visa » n’ont toutefois pas impacté la délivrance de visas électroniques. Les activités quotidiennes se sont poursuivies normalement auprès de 8 aéroports malagasy. Ce système permet, rappelons-le, la délivrance de visas électroniques aux étrangers non-immigrants de passage à Madagascar. Ce moyen de contrôle contribue non seulement à augmenter le nombre de touristes venus visiter le pays, mais il contribue également au renforcement de la sécurité et à la traçabilité des recettes de l’Etat.

Chaque année, Madagascar perd environ 1 milliard de dollars à cause du pillage de ses ressources halieutiques. En 15 ans, presque 4000 marins de différentes nationalités ont été pris en otage avec des rançons estimées à 385 millions de dollars. Ce sont des constats avancés par le  Président Andry Rajoelina, dans son discours, lors de la Conférence Spéciale sur la promotion de la coopération dans la région  occidentale de l’Océan Indien. Un évènement qui s’inscrit toujours dans le cadre du 7ème sommet  de la TICAD au Japon. En tant qu’orateur principal, le Chef de l’Etat malagasy  a choisi de parler du  problème de la piraterie maritime. Sur cette lancée, il souligne que le coût  économique de la lutte contre la piraterie maritime de 2010 à 2016 s’est élevé  à plus de 25 milliards  de dollars. Un fléau qui, selon lui, nuit aux  échanges économiques et à la sécurité des biens et des personnes.
« Face à ce constat, nous devons réagir ! Nous ne pouvons tolérer qu’autant de ressources qui pourraient contribuer à l’essor économique soient pillées par des actes de criminalité », a insisté le Président de la République. Il met l’accent sur la sécurisation maritime nationale et régionale pour permettre au développement d’une véritable économie bleue. La « Charte Africaine sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique », dite « Charte de Lomé » ainsi que la « Stratégie Africaine Intégrée pour les Mers et les océans-horizon 2050 » sont les principales initiatives rentrant dans la sécurisation maritime. Des initiatives qui manquent visiblement de concrétisation.

Rivalités. Les employés de la société d’Etat Fanalamanga sont dans l’expectative. Depuis mercredi soir, deux cadres moyens sont placés sous mandat de dépôt à Moramanga à l’issue d’un double déferrement. La principale charge retenue contre eux s’assimile aux faux et usage des faux au sujet de planches de pin chargées dans trois conteneurs. Le procès des prévenus est prévu pour le 6 septembre prochain. Deux autres cadres auraient aussi écopé d’un emprisonnement ferme de 5 ans assorti d’une amende de 300 millions d’ariary pour cause de détournement. En même temps, un des bras droits de l’ancien directeur général (DG) Augustin Rakotonirina, actuellement devenu député élu à Moramanga, serait mouillé dans une affaire de corruption active. Les instances de lutte anti-corruption ont entre les mains le dossier le concernant, selon des sources concordantes.
Deux camps rivaux
Toutes ces intrigues mettent la puce à l’oreille des employés. « Nous ne sommes pas sûrs de pouvoir percevoir le salaire du mois en cours », s’inquiète une mère de famille à Antsirinala, là où se trouve le siège social de la société Fanalamanga. En effet, les cadres de cette dernière s’engagent dans une guerre fratricide sur fond de conflit d’intérêts.
Une guerre froide a couvé entre eux depuis quelque temps déjà. Deux camps rivaux se sont formés. Les dirigeants d’hier s’érigent en adversaires de ceux en place. Cette semaine, l’une des deux parties belligérantes a saisi la compagnie territoriale de la Gendarmerie de Moramanga. Inversement, celle-ci a adressé une plainte auprès du commissariat de police de la ville contre le camp adverse. La rivalité latente a ainsi empesté le climat. Le traitement de l’affaire a donné des maux de tête aux officiers de police judiciaire. Les deux entités, chacune de son côté, ont transmis les résultats de leur enquête préliminaire respective au tribunal de première instance de la capitale du Mangoro mercredi. Plus d’une trentaine d’individus y ont été entendus. Tous sont des employés de la société mise en cause, y compris le directeur administratif et financier (DAF) qui assure l’intérimaire du DG. Tous les deux ont des liens de parenté, selon plusieurs sources.

Haro aux abus

Publié le vendredi, 30 août 2019

Un agent de la police municipale déchire publiquement les papiers de véhicule d’un particulier. Un agent de la police nationale abat froidement, à bout portant, un citoyen au vu et au su de tout le monde. Un commandant de Brigade de la gendarmerie mouille sa barbe à des rapts. Des militaires dépêchés dans le sud pour sécuriser la population tirent sans sommation sur des personnes sans armes, etc. Des cas d’exactions gratuites,  loin d’êtres isolés à l’échelle nationale, sèment la terreur dans le pays. Des abus qui doivent être anéantis un beau jour. A Behoririka, il y a quelques jours, à l’issue d’une banale altercation, un agent de la police municipale émietta les papiers d’un chauffeur pris en flagrant délit d’insubordination au Code de circulation à Tanà, avance-t-on. Les curieux et les témoins de la circonstance ont failli passer à tabac l’agent indélicat. Heureusement pour sa vie, les renforts arrivèrent à temps. Quelques années de cela, les agents de la Commune malmenèrent une femme âgée à Analakely qui succomba de ses blessures. A Ampefiloha, un Inspecteur de Police chargea sans autre forme de procès un citoyen. Sinistre disciple de la gâchette facile, l’agent inconscient de ses actes, tua bêtement un homme. Evidemment, la Justice le reconnut coupable et le jeta en prison à … Tsiafahy. La mémoire des pires exactions commises par les 40 agents de police sur les pauvres habitants  d’Antasakabary, dans le District de Befandriana Avaratra reste encore ancrée dans les souvenirs. Cette terrible affaire qui demeure non élucidée jusqu’à ce jour hante toujours les esprits. A Tsaratanana, des rapts terrorisent les gens. Des chefs de gangs qui restent introuvables firent planer la terreur. Au final,

La une du 31 août 2019

Publié le vendredi, 30 août 2019

A nouveau, la localité d’Ankazobe a été le théâtre d’une série d’accidents meurtriers, tous survenus dans la seule nuit du mercredi. Deux personnes dont un enfant en bas-âge, ont perdu la vie au cours de ces drames et 17 autres sont grièvement blessées. A commencer justement par ce dernier fait survenu vers 23h à Fihaonana dans le même District. Un minicar Mercedes-Benz 508 d’une coopérative de transport assurant la liaison entre Mahajanga et la Capitale y a fait une embardée, provoquant ainsi la mort de cet enfant et les graves blessures sur 17 autres passagers du véhicule. Selon des témoins, l’accident s’est produit juste à un moment où le chauffeur du car a voulu dépasser un camion semi-remorque. Malheureusement, la manœuvre du conducteur a échoué au dernier moment. Une voiture a surgi en face de lui. Face à cette situation imprévue, le conducteur, ne sachant plus quoi faire, a complètement perdu le contrôle de son bus. Le véhicule  a fait aussitôt une embardée à la suite d’une série de coups de volant impromptus. Une partie des victimes a été évacuée à l’hôpital de Bejofo à Mahitsy tandis qu’une autre le fut à l’hôpital d’Ampefiloha, dans la Capitale. Puisqu’il y eut mort d’homme, le chauffeur du car devrait être placé en garde à vue, situation qui préludera donc à son prochain déferrement. Mais il devra, lui aussi, être soigné car figurant dans la liste des victimes. « Une fois qu’il sera rétabli, il devra être soumis à une enquête », a assuré le commandant de Brigade de gendarmerie locale.

Deux rencontres coïncidant aux 2 domaines d'activités de l'association Fitia. Mialy Rajoelina, Première Dame de Madagascar et non moins présidente- fondatrice de ladite association caritative, a eu des rendez-vous avec des personnalités japonaises pour s'échanger sur l'éducation et la protection de l'environnement. Le premier tête- à -tête s'est tenu mercredi dernier avec le président de l'association caritative baptisée « Ashinaga ». Celle-ci prend en charge des orphelins pour qu'ils puissent poursuivre leurs études. Le fondateur de l'association étant lui-même orphelin, ayant perdu sa mère très tôt.

Une nouvelle somme dans la caisse de l’Etat. Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato ainsi que le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) Lantosoa Rakotomalala ont procédé à la signature de deux conventions de financement hier à Antaninarenina. L’Union Européenne subventionne le pays de 85 milliards d’ariary pour une durée de 5 ans. Le Gouvernement investira cette somme dans deux secteurs stratégiques notamment l’agriculture et l’exportation. Deux programmes seront ainsi mis en œuvre à savoir le programme AFAFI CENTRE et le programme PADEIR pour une durée de cinq ans. « Le programme AFAFI CENTRE  vise à améliorer durablement les revenus des ménages ruraux dans leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, en particulier celle des femmes et des enfants, dans un souci de préservation de l’environnement naturel dans la zone préurbaine d’Analamanga, et notamment sur 105 Communes des Régions d’Analamanga et Itasy. Le Programme PADEIR, de son côté, améliore la compétitivité des filières exportatrices notamment le textile, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication vers les marchés de l’Union Européenne et les marchés régionaux » ,  explique le ministre Richard Randriamandrato.

Promotion de l'Esprit Nelson Mandela à l'université. Dans le cadre de la Journée internationale de ce militant de la cause anti-apartheid et premier Président noir d'Afrique du Sud, la fondation Telma avec  l'ambassade de l'Afrique du Sud  à Madagascar ont choisi trois axes d'intervention dont l'assainissement et la gestion des déchets. Cette année, le grand nettoyage de l'université d'Antananarivo et de ses alentours a mobilisé l'attention et  les intérêts de tous les acteurs . « Un grand  problème de gestion de déchets  est constaté sur le campus universitaire.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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