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Faute de moyens, la Fédération malagasy d'haltérophilie renonce à l'organisation du championnat d'Afrique Jeunes prévu se tenir à Antananarivo du 5 au 7 novembre prochains. Jusqu'à jeudi 31 octobre, à 5 jours de l'évènement, l'instance nationale n'a toujours reçu le moindre ariary venant du ministère de la Jeunesse et des Sports. Si le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina, ne badine pas sur les moyens pour faire du sport une de ses priorités, à travers le « Velirano » numéro 13, certaines personnes (appartenant à l'ex équipe du HVM), au sein du ministère ne manquent pas les occasions pour lui mettre les bâtons dans les roues. Même le ministre Tinoka Roberto est bluffé par les magouilles desdites personnes aux « cravates bleues ».

L’épisode de l’affaire Sourc’In Voyage, l’une des plus grandes arnaques incriminant une fois de plus, le Pdg de ladite société, actuellement introuvable,  semble n’être pas près de s’arrêter. Jeudi dernier, les victimes, une centaine, étaient montées encore au créneau et ont convoqué la presse à Antanimena. Beaucoup ont perdu leurs millions et estiment que l’enquête semble piétiner car les Forces de l’ordre tardent à mettre la main sur le fugitif.  

 

Libération immédiate ! 6 détenus dont 03 vieillards ont pu quitter la prison d’Antanimora hier à la  suite de la visite du Président de la République, Andry Rajoelina, jeudi dernier. Emprisonnés respectivement pendant 33, 27 et 28 ans, ils ont bénéficié d’une grâce présidentielle. Deux d’entre eux ont été condamnés à des peines de travaux forcés à perpétuité, tandis que l’un est condamné à 20 ans de travaux forcés. Il a fallu attendre la sortie du décret corroborant la déclaration du Président hier pour que les détenus en question quittent la prison de manière effective.

LA UNE DU 02 NOVEMBRE 2019

Publié le vendredi, 01 novembre 2019

La fournaise

Publié le vendredi, 01 novembre 2019

La canicule tape fort. Un moment, les températures ont grimpé pour atteindre les pics de 34° ou 35° sur les Hauts plateaux et 40° au Sud. L’atmosphère brûle ! Les gens supportent mal le réchauffement brutal. A Antsirabe, une femme d’une quarantaine d’années succomba. Madagasikara, de sa situation géographique, s’expose frontalement aux aléas climatiques. Les affres regrettables d’El Nino frappent de plein fouet le pays. La planète Terre subit durement les effets pervers du changement climatique. Il y a 17 ans de cela, en 2002, le Président français Jacques Chirac tirait la sonnette d’alarme en déclarant à Johannesburg  lors de l’ouverture du 4è  Sommet de la Terre, « la maison brûle et nous regardons ailleurs ». En effet, nous, les hommes habitants la Terre ainsi que nos dirigeants, sommes insouciants du danger réel qui guette notre planète. A en voir les hausses préoccupantes de température enregistrées ici ou ailleurs et les violents incendies qui se déclarent un peu partout aussi, une désolante impression  se dégage que la Terre brûle ! Au sens propre comme au figuré, le monde s’enflamme. Et on se trouve coincés dans la fournaise. En Afrique, des contestations populaires secouent certains régimes. En Ethiopie, le Premier ministre Abiy Ahmed qui vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix fait face à des manifestations violentes à caractère politico-ethno-religieux  ayant coûté à la vie d’au moins 67 personnes. En Guinée (Conakry), les manifestants ne décolèrent pas face à la tentative de Condé de vouloir traficoter la Constitution pour briguer un 3ème mandat. En Guinée-Bissau, le Président en place limoge son PM pour apaiser la tension. Au Tchad, l’atmosphère brûle en vue de l’élection présidentielle car la nouvelle Loi fondamentale interdit à tout candidat de moins de 42 ans de se présenter. Le jeune leader de l’opposition qui n’a que 35 printemps s’insurge. Une foule immense gagnée à sa cause descend dans la rue. Au Proche et Moyen-Orient, la surchauffe politique menace. Au Liban, le PM Saad Hariri fut contraint à démissionner de même en Irak et tout cela des suites des mouvements de contestation populaire sans précédent. L’épineux problème autour des Kurdes et la Turquie embrase de nouveau la région. En Amérique Latine, c’est également la surchauffe. Du Chili en Bolivie, la population monte au créneau et fustige la classe politique sinon le dirigeant en personne. En Europe, la question du « Brexit » continue de diviser et fait tache d’huile. Les attaques terroristes se multiplient. Ce ne sont que des exemples, rien que la partie visible de l’iceberg. En réalité, le monde brûle et vit dans la fournaise. Notre pays n’échappe pas au phénomène. Au propre comme au figuré, ça chauffe ! Les tensions socio-politiques bien entretenues attisent la volonté délibérée des détracteurs à déstabiliser. Ils jubilent  à « contempler » les nouveaux dirigeants, en particulier le numéro Un du pays, se démener au four et au moulin, pour mettre de l’ordre et apporter les solutions appropriées. Evidemment, à cause de la bévue de certains hauts responsables étatiques et en raison de la mauvaise foi de quelques opérateurs économiques, la température politique se chauffe. Le Chef de l’Etat ne rigole point. Non seulement, il tape sur la table mais il punit. Gare aux déclencheurs de la fournaise !

Assassinat, enlèvement, harcèlement, intimidation, arrestation illégale et détention arbitraire.  Telles sont les difficultés auxquelles les journalistes et les professionnels des médias payent au quotidien afin de garantir l’accès à l’information au grand public et  promouvoir la Démocratie dans le pays. Des agressions qui, selon les journalistes, sont  souvent perpétrées dans des situations non constitutionnelles par des groupes de criminels organisés, les personnels de sécurité et mêmes les Forces de l’ordre. Cependant, la sécurité, la liberté d’expression sont des droits fondamentaux de chaque citoyen dont les Forces de défense et de sécurité (FDS) détiennent une grande part de responsabilité.  Afin de faciliter la tâche des journalistes et d’assurer leur sécurité dans l’exercice de leur fonction au quotidien, une convention entre les Forces de défense et de sécurité ainsi que les journalistes a été signée, jeudi dernier, au siège du ministère de la Communication et de la Culture à Nanisana. Appuyé par les Nations Unies, ce protocole se résume sur la protection des journalistes sur terrain,  l’accès à l’information et la sensibilisation de l’entité concernée, sur leur responsabilité quant à la réussite de ce protocole.

Selon la définition donnée par Wikipédia, l’expropriation pour cause d’utilité publique est une disposition du droit qui permet à l’Etat de « forcer un possesseur à céder son bien contre son gré ». Cet instrument juridique à la disposition des pouvoirs publics serait désormais impossible à mettre en œuvre à Madagascar, du moins si l’on s’en tient aux considérations émises ici et là à l’encontre  du projet présidentiel « Tana- Masoandro ».L’on accuse en effet le pouvoir actuel de porter atteinte au droit de propriété des particuliers d’Ambohitrimanjaka concernés par le projet suscité. Pire, certains n’hésitent pas à parler de crime contre l’humanité en insistant sur le fait que les terrains en question sont des rizières et/ou des biens ancestraux. Or, il faut savoir que, dans la pratique, l’expropriation pour cause d’utilité publique porte sur des terrains, quels qu’ils soient (urbains, ruraux, bâtis, nus, agricoles) et elle entraîne dans la plupart des cas un changement de leur destination.Ce que certains ignorent, c’est que le principe de l’expropriation est consacré par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 elle-même, dont l'article 17 dispose que « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité ». Ce passage exige deux conditions pour justifier une expropriation : d’une part, une raison d’utilité publique et d’autre part, l’indemnisation de l’exproprié. C’est ce qui, en gros, a été incorporé dans le droit positif malagasy. On l’aura remarqué : à aucun moment, il n’est fait mention, ni de la nature, ni de la destination du bien en question, encore moins de la volonté du propriétaire.

Partenaires commerciaux depuis plusieurs années, Madagascar et la Malaisie souhaitent aujourd’hui renforcer cette collaboration, plus particulièrement entre les opérateurs économiques de chaque pays, d’où la création de la Madagascar Malaysia Business Council (MMBC). Cette dernière a notamment pour objectif de promouvoir les relations économiques et commerciales entre les deux pays. Ainsi, un Business Forum sera organisé à partir du 12 novembre prochain. « A travers cet événement, nous voulons surtout faire découvrir aux opérateurs malaisiens tout le potentiel du marché mais aussi du secteur privé malagasy. Ces découvertes pourront ensuite déboucher vers des possibilités de partenariat et de collaboration. Cette première délégation « test » sera composée d’acteurs en provenance de plusieurs secteurs d’activités. Toutefois, à partir de l’année prochaine, les délégations viendront par filière. Les secteurs les plus intéressés sont notamment la construction, mais surtout l’industrie. Effectivement, de nombreuses industries malaisiennes sont prêtes à se délocaliser dans le pays » avance Johary Rasoarahona, vice-président du MMBC, avant-hier, au Fred à Faravohitra, lors de la présentation de cette grande rencontre. Une industrie d’automobile envisage déjà son exportation dans le pays, mais elle essaie de voir encore sa faisabilité. La Malaisie dispose en effet actuellement de trois grandes marques d’automobile dont la célèbre SsangYong. « Tout le monde pense que ces marques viennent de la Chine et de la Corée. Seule la construction se fait dans ces pays, parce que la main d’œuvre y est moins chère. Mais le design et la manufacturing est Made in Malaysia », a tenu à préciser le responsable. Il en va de même pour une industrie de nouilles instantanées. « La délocalisation de l’usine de production à Madagascar serait très bénéfique surtout pour une exportation vers l’Afrique », remarque le vice-président de la MMBC.

60,40%. Tel est le taux de réussite à l’examen du baccalauréat technique pour Antananarivo. Après la délibération qui a duré quelques heures, hier à Ankatso, les résultats ont été affichés depuis la soirée. Trois candidats sur 5 ont ainsi été admis pour l’enseignement technique, contre 2 sur 5 pour l’enseignement général. D’ailleurs, le baccalauréat technique enregistre toujours un meilleur taux de réussite par rapport à celui général. En 2018, les séries technique et technologique ont enregistré respectivement un taux de réussite de plus de 65% et 80%. Ces taux étant de 64% et 73% cette année, ce qui donne une moyenne de 60,40%.  Comme durant les résultats du baccalauréat général et les détails de la session exceptionnelle pour les candidats recalés, la collecte d’informations auprès de l’Office du Bac et de l’université d’Antananarivo s’avère plus que difficile. La plupart des responsables ne veulent livrer des informations à la presse tandis que d’autres préfèrent rester comme des sources officieuses et anonymes. Cette situation pourrait s’expliquer par les poursuites et emprisonnement récents de certains responsables suite à la fuite de sujets et désorganisations lors de la session officielle, en début septembre dernier. Pour les autres provinces, le taux de réussite pour le bac technique s’élève à 52,18% pour Toamasina et 54,11% pour Mahajanga. Pour Toamasina, la délibération s’est tenue hier matin, avec une moyenne de 9,75%. Les résultats ont été affichés hier après-midi au lycée technique, outre leur publication sur le site web de l’université ou encore par SMS. Pour Mahajanga, la meilleure note enregistrée étant de 16/20, dans la mention Très bien. Dans tous les cas, la collecte d’informations y est plus facile, avec des responsables plus accessibles…
Recueillis par Patricia R.

Pour l’intérêt des opérateurs économiques. La ligne Antananarivo-Ambatondrazaka-Toamasina a été officiellement réouverte, hier. Après quatorze années d’inactivités, Tsaradia, la filiale domestique d’Air Madagascar, a repris les vols à destination de cette Région du pays.
« Ambatondrazaka, plus particulièrement la Région d’Alaotra Mangoro, est aujourd’hui considérée comme le grenier de Madagascar, et pas seulement dans le domaine du riz. De ce fait, de nombreux opérateurs n’ont cessé de demander la réouverture de cette ligne, mais aussi celles sur toute la zone des hautes terres centrales. Après une étude fructueuse de la faisabilité de ce projet, nous avons donc décidé de le concrétiser pour satisfaire les besoins des opérateurs mais aussi des touristes souhaitant accéder facilement à cette partie du pays » a expliqué Andriamamonjy Rafanomezantsoa, directeur général de Tsaradia, contacté hier au téléphone. Après le vol inaugural d’hier, la fréquence des vols sera assurée par les ATR de la compagnie et deux vols par semaine auront lieu, à savoir le mercredi et le dimanche. Le prix d’un billet en aller simple coûtera environ 373 500 ariary pour la ligne Antananarivo-Ambatondrazaka, et 271 500 ariary pour Ambatondrazaka-Toamasina. « Nous avons décidé de continuer cette nouvelle ligne vers Toamasina toujours dans l’objectif de soutenir nos entrepreneurs, plus particulièrement les exportateurs. En avion, ils pourront notamment gagner beaucoup de temps pour transporter leurs marchandises vers le grand port du pays. Cela nous permet également de développer la partie fret de la compagnie et de notre compagnie-mère », rajoute le responsable. Effectivement, la durée du vol Ambatondrazaka-Toamasina ne dure que 15 minutes. Et une durée de 35 mn pour la ligne Antananarivo-Ambatondrazaka, contre 9 à 10 heures de voiture.

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Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

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