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Plaisanterie de mauvais goût. Le nouveau président de la Fédération Malagasy de football (FMF), Raoul Arizaka Rabekoto, a très mal choisi le moment de faire de l’humour avec les journalistes. Du moins, si l’on tient pour vrai son explication selon laquelle c’était juste pour plaisanter qu’il avait feint de ne pas connaître le coach de l’équipe nationale, Nicolas Dupuis, lors de sa première rencontre avec la presse, avant-hier, après sa prise de fonction à la tête du football malagasy,.  Dans tous les cas, bon nombre de supporters des Barea  -  lesquels ne sont pas seulement constitués par des férus du ballon rond  -  n’ont pas du tout digéré cet humour mal placé sur un sujet qui leur tient à cœur au plus haut point. Beaucoup d’entre eux sont convaincus  que le nouveau locataire  d’Isoraka avait bel et bien fait semblant de ne pas connaître Nicolas Dupuis, mais c’était pour signifier le peu de considération qu’il accorde à celui-ci, comme le confirme d’ailleurs la réponse à la question qui a été posée. « …hoatry ny olona rehetra » (comme monsieur tout le monde, traduction libre), s’est exprimé Raoul Arizaka Rabekoto au sujet de celui qui fut élu meilleur coach de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN), après avoir été élevé Chevalier de l’Ordre  national malagasy par le  Président de la République en exercice.  Tout ceci pour dire que la reconduction du contrat de Nicolas Dupuis à la tête des Barea est loin d’être évidente, pour ne pas dire incertaine, contrairement  à ce qu’espéraient les  millions de citoyens qui avaient suivi le périple au pays des pyramides de leur équipe nationale. La nouvelle équipe de la FMF, son président en tête, est-elle consciente qu’en remettant en cause le sélectionneur de l’équipe nationale malagasy, version CAN 2019, elle risque de se mettre à dos tout un peuple encore subjugué par cette grande première dans l’histoire du football du pays ? D’aucuns estiment qu’il s’agit là, de la part du nouveau président de la FMF, d’une susceptibilité mal placée par rapport à l’annonce faite par Andry Rajoelina, dès juillet 2019, de la poursuite de la collaboration avec Nicolas Dupuis.

Pièces maîtresses

Publié le mercredi, 04 septembre 2019

L’Exécutif réuni en Conseil de Gouvernement, tard dans la soirée du 14 août 2019, a finalement tranché sur le sort des communales et les municipales. En effet, le Gouvernement exauçant les vœux de la CENI prit le décret de convocation des 10,3 millions d’électeurs pour le 27 novembre 2019 selon le chronogramme qui lui a été proposé (par la CENI). Trois importants décrets ont été pris : le premier décret porte sur la convocation pour le 27 novembre des électeurs des communales et des municipales, le second sur la fixation des modalités d’organisation des élections et le troisième décret concerne la fixation des montants à payer par chaque candidat et la liste des candidats admis à participer. Le décor est ainsi planté, il appartient désormais aux « intéressés » de prendre leurs dispositions. Ils ont jusqu’au 12 septembre pour déposer leur candidature. Les états-majors politiques peaufinent les stratégies. Il s’agit avant tout de trouver le ou les candidats crédibles et aptes à décrocher la … cagnotte. Ce n’est pas toujours évident! La formation présidentielle, l’IRD, prend très au sérieux l’affaire. L’établissement des listes de candidats passe par des critères stricts notamment dans les circonscriptions où les enjeux et les défis à relever prennent l’allure d’une affaire nationale. Les cas d’Antananarivo-Ville (la Capitale), d’Antsirabe et les 5 chefs-lieux des Faritany focalisent l’attention. En tout cas, les 1693 communes urbaines et rurales que compte le nouveau découpage de Madagasikara selon la loi 2015-392 représentent toutes des importances majeures pour le nouveau régime. Depuis 1958, à la naissance de la République Malagasy, les Collectivités  territoriales décentralisées (CTD) assuraient à  la base le bon fonctionnement administratif de l’Etat.

La première réunion des nouveaux membres de la Fédération malagasy de football s’est tenue hier. Raoul Arizaka Rabekoto et les dix comités exécutifs ont du pain sur la planche sachant que plusieurs dossiers urgents sont en attente. La tenue de la conférence nationale du football reste une grande  priorité pour cette nouvelle équipe footballistique malagasy. Et ce, avant la fin de l’année. L’établissement d’un nouveau calendrier de compétition  nationale et la préparation des Barea pour le troisième tour des éliminatoires des CHAN 2020 et les éliminatoires de la CAN 2021 seront également des dossiers brûlants qui attendent ce nouveau staff de la FMF.

 

Depuis quelques temps, les numéros « +375602605281, +37127913091, +37178565072, +56322553736, +37052529259, +255901130460 et d’autres chiffres commençant par +371, +375, +381 » émettent des appels suspects aux abonnés d’un opérateur téléphonique à Madagascar. Et ces appels viennent des pays ou villes étrangers dont la Biélorussie, la Lettonie, Valparaiso, Vilnius, la Tanzanie, l’Angola. Après les différents témoignages partagés sur  les réseaux sociaux, un autre message venant du soi-disant Corps d’assistance militaire a été également publié par les utilisateurs depuis dimanche dernier.

Un casse-tête pour les uns, une option pour les autres. Une fois le diplôme du CEPE (Certificat d’étude primaire élémentaire) en poche, bon nombre de parents s’angoissent à l’idée que leurs enfants ne soient pas admis en classe de 6ème. Ceci d’autant plus que l’admission aux Collèges d’enseignement général (CEG) se fait par voie de concours, en tenant compte de la capacité d’accueil de chaque établissement. A l’exemple du CEG d’Antanimena, 700 élèves sur les 1 500 demandes d’entrée ont pu être admis, soit moins de la moitié des candidats.

Clef du développement

Publié le mardi, 03 septembre 2019

Mot magique. Le terme « développement » focalise les attentions de tous les acteurs politiques et dirigeants des pays du monde. Une thématique difficile à cerner. Un mot magique traduit un état ou une situation sociale et économique d’un pays à partir des références universellement reconnues. Un tel pays peut être en dessous des critères imposés, dans ce cas on l’appelle communément « pays sous-développé » ou autrement pour ne pas choquer « pays en voie de développement » ou « en développement » tout court mais la situation reste la même, ce sont des pays pauvres, en manque de développement. Certains Etats du Tiers-Monde ont réussi à se hisser un peu au-dessus de la barre, on les appelle les « pays émergents ».

 

Toujours en marche vers l’excellence pendant 18 ans. La Banque malgache de l’océan Indien a reçu son attestation de renouvellement de certificat ISO 9001 :2015. L’évènement s’est tenu jeudi dernier à l’hôtel Colbert Antaninarenina. Cette certification recouvre l’ensemble des opérations bancaires à savoir le commerce international, la gestion des comptes, les moyens de paiement, la monétique et télématique ainsi que la mise en œuvre des financements. « Ce certificat valide le processus de pilotage de la qualité au sein de la BMOI.

Premier objectif. A Ambatovy, l’entreprise minière exploitant le nickel et le cobalt, le département environnemental occupe une grande place. Au sein de la société, ce département mobilise en effet des ressources humaines assez considérables, en comparaison aux autres du même genre bien évidemment. Pour cause, Ambatovy tend bien à réduire au maximum son impact sur l’environnement. « Effectivement, nous sommes une entreprise minière mais nous nous soucions de notre environnement. Chacune de nos actions tourne alors dans ce sens.

 

Juste milieu. La réaction des défenseurs des droits de l’homme ne s’est pas fait attendre à la suite de l’affaire concernant l’exécution d’un présumé criminel par un agent de la police à Ampefiloha. Dans un communiqué hier, la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) s’est exprimée sur le sujet. Ainsi, ladite commission se réjouit de la réaction du ministre de la Sécurité publique en date du 27 août dernier où il présentait ses excuses et ses condoléances à la famille du défunt tout en annonçant que l’inspecteur de police stagiaire  responsable de cette exécution avait été traduit en justice puis placé en détention préventive.

 

5 personnes suspectées de faits de corruption dans les ventes illicites de terrains communaux, ont été pris dans les mailles du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Déférés au parquet du Pôle anti-corruption hier, ils ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Il s’agirait notamment d’un ancien responsable au niveau des domaines, d’ex-membres du conseil municipal de la CUA et d’anciens membres de l’exécutif municipal, selon des sources concordantes. Les problèmes liés à la gestion inappropriée des terrains de la Commune sont un sujet favorable aux débats dans la société malagasy.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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