La première chance de médaille malagasy a échappé des mains de Fenosoa Rakotobe. Elle s’est inclinée face à l’Egyptienne Yasmin Nasr Abbas Mohammed Elgewily en kumité. Fenosoa échoue au pied du podium après avoir passé à côté de son combat pour la médaille de bronze ce vendredi 8 mars, à Accra théâtre des 13es Jeux africains. Et ce, après avoir battu la Malienne Sacko A. chez les moins de 50kg sur 10-1 au score. Elles étaient huit combattantes dans la catégorie des moins de 50 kg. Après les éliminatoires, les quatre vainqueurs s’affrontèrent directement pour les médailles de bronze et les vainqueurs de ces combats se qualifient pour la prochaine étape à savoir la médaille de bronze qui a mis aux prises l’Egyptienne, tombeuse de Fenosoa et une Algérienne, Cylia Ouikene. Cette dernière a éliminé la Botswanaise Amantle Leburu (8-0).
Rappelons que la 13ème édition des Jeux africains de Ghana a officiellement débuté hier. La délégation malagasy est composée de 92 membres dont 64 athlètes avec 11 disciplines. Quatre disciplines sont qualificatives aux Jeux olympiques 2024 de Paris entre autres, le badminton, le tennis de table, le tennis et le triathlon. A noter que Madagascar a pris part en tennis de tennis de table qui est éliminé en quart de finale dans la compétition par équipe par l’Algérie (0-3) si le pongiste le mieux placé a été éliminé en huitième de finale dans la compétition individuelle. Madagascar retrouvera la compétition ce samedi 9 mars en double mixte. En lice depuis le 4 mars dernier, la Grande île n’a pas encore débloqué le compteur de médailles. Les lutteurs malagasy et les joueurs d’échecs entreront en compétition ce jour.
L’Egypte domine la compétition avec 5 médailles d’or à son compte, suivi par les Marocains qui comptabilisent deux médailles d’or et enfin la Tunisie avec une breloque précieuse.
E.F.
8 mars ! Journée de la femme. Journée internationale des femmes africaines. Journée internationale des droits de la femme. A chacun sa perception de la chose. Sauf que tout se ramène en un point : la femme, les descendantes d’Eve !
D’après les croyances judéo-chrétiennes, Eve est le deuxième genre humain créé par l’Eternel Dieu. Une foi profonde, car il s’agit réellement d’une foi pour les chrétiens, dont votre humble serviteur fait partie, que n’importe quel homme de science n’arrive pas encore à démontrer jusqu’à présent ni à prouver le contraire et qui dépasse les frontières en parvenant à percer l’épaisse muraille des pays de tradition non judéo-chrétienne.
L’Organisation des Nations unies (ONU) par le truchement de l’organe suprême, l’assemblée générale, officialisa en 1977 la date du 8 mars « Journée internationale de la femme ». C’est l’aboutissement logique et laborieux d’un long et âpre processus de lutte menée par des militantistes, au féminin svp, pour la cause des femmes depuis le XIX ème siècle. En effet, le 8 mars 1857 se tenait dans les rues de New-York un long cortège de femmes en « lambeaux » réclamant leurs droits sur le plan du travail. En 1921, Vladimir Ilitch Lénine décréta le 8 mars « Journée des femmes » en guise de commémoration et de reconnaissance des droits de la femme. Il fut le premier Chef d’Etat, à l’époque, à franchir le Rubicon. Et l’idée faisait son bonhomme de chemin pour aboutir en 1977, dans l’auguste tribune des Nations unies, la reconnaissance mondiale des causes de la femme.
Les initiatrices, soutenues d’un moment à l’autre par des initiateurs, entendent par « Journée de la femme » une occasion d’interpeller les décideurs tant publics que privés sur la considération de certains droits fondamentaux de toutes les descendantes d’Eve où qu’elles soient et quelle catégorie qu’elles soient au travail, dans leur ménage et dans la société sinon la communauté à l’intérieur de laquelle elles vivent et surtout vis-à-vis des hommes ! Une journée de mobilisation et de conscientisation sur le respect de la femme en tant que telle partout où elle se trouve ou évolue.
Dans la Grande île, la célébration de 8 mars, Journée internationale de la femme, connut des hauts et des bas. En 1977, date de l’officialisation de cette emblématique, le pays se trouve en plein régime socialiste de l’Amiral Didier Ratsiraka. La « femme » étant un des piliers de la Révolution socialiste inscrits dans le « Boky Mena » a eu droit à une commémoration officielle. Seulement, il ne s’agissait que des fêtes mondaines sans impact direct sur la conscientisation des droits de la femme.
L’avènement du régime Orange apportera un dynamisme. A travers le point 8 du Velirano, le régime Orange reconnait l’égalité des femmes en droit et devoir vis-à-vis des hommes. La dynamisation du volet social dans les trois piliers de la PGE n’est pas en contradiction avec le Velirano. La Première Dame, Mialy Rajoelina, militante au premier rang n’entend point baisser les bras. Certaines entreprises privées, à l’image du groupe SODIAT, se trouvent à l’avant-garde du respect des droits de la femme notamment dans le milieu du travail. Mais, beaucoup reste à faire. D’où la nécessité de commémorer judicieusement la date du 8 mars.
Ndrianaivo
Afin de raffermir la lutte contre la corruption au niveau des Tribunaux malgaches, l’éradication des rabatteurs figure parmi les actions à entreprendre par le ministère de la Justice. Ainsi, il a été décidé que des caméras de surveillance seront installées dans les Tribunaux. Cela vise à surveiller les rabatteurs, qui sont impliqués dans des pratiques corrompues au sein de ces instances. Ces caméras ont été aussi mises en place dans le but de lutter contre la corruption et d'améliorer les services judiciaires. En effet, de nombreux arnaqueurs ne se privent pas de berner les gens qui ont des services à faire au niveau des Tribunaux. Certains d’entre eux ont également des contacts au sein même du Tribunal et poussent le citoyen à voir telle ou telle personne pour faciliter leur dossier. Le problème des rabatteurs ne date pas d’hier et touche presque tous les secteurs de l’administration, que ce soit au niveau de la délivrance des passeports ou du permis de conduire ou de la JIRAMA, etc.
Files d’attente
Les longues files d’attente, qui ont entrainé l’existence des rabatteurs, mènent inexorablement à la corruption. Ces derniers jouent sur l’empressement des citoyens à acquérir telles ou telles pièces administratives. « On se demande si on est voué à faire la queue partout où on va. Le service public et même le privé, comme au niveau des banques, n’est pas non plus épargné. Certes, il y a des services où on peut remarquer des problèmes de sous- effectifs et de manque de matériels, mais que les véritables solutions soient prises » selon Martin A. qui était en train de retirer de l’argent à un distributeur automatique du côté d’Analakely. Au Tribunal c’est encore pire, il y a toujours quelqu’un qui vous approche dans la file d’attente et prétend connaitre une voie rapide moyennant de l’argent, ajouta-t-il.
D’autres mesures complémentaires
En plus de l'installation de caméras, des carnets de suivi des dossiers traités au niveau des Tribunaux ont été distribués. Ces carnets sont disponibles dans les services de greffe des Tribunaux. Selon le compte rendu du Conseil des ministres, 2 500 carnets de suivi de dossiers ont été distribués dans quatre juridictions jusqu'à présent. Cette initiative vise à surveiller les rabatteurs et à renforcer la transparence dans le traitement des affaires judiciaires. Pour encourager la dénonciation d'éventuelles corruptions aux Tribunaux ou au niveau de l'administration pénitentiaire, un site web opérationnel, (fitsarana-valio-tarainako), est mis à disposition. Le ministère de la Justice souhaite traiter 70 plaintes dans les 100 jours à venir, démontrant ainsi son engagement à lutter activement contre la corruption.
En mettant en place ces différentes mesures, le ministère de la Justice de Madagascar montre sa détermination à renforcer l'intégrité et la transparence au sein du système judiciaire et pénitentiaire du pays. Voilà en ce qui concerne les rabatteurs, mais quand est- ce qu’on installera les cameras dans les différents bureaux où les véritables pots-de-vin s’opèrent ?
Nikki Razaf
Dans une démarche audacieuse, Madagascar a décidé de placer le secteur aurifère au cœur de son développement économique en lançant la création d'une raffinerie aurifère nationale. Cette initiative a été révélée dans le rapport du Conseil des ministres du 6 mars, détaillant une enquête préliminaire planifiée au cours des 100 prochains jours pour l'établissement de cette infrastructure cruciale. Le Gouvernement malagasy ne ménage pas ses efforts pour dynamiser l'industrie aurifère en intégrant les collectionneurs et les affineurs d'or au sein des "comptoirs de l'or". Pas moins de 2 500 affineurs et 60 collecteurs sont prévus pour être inclus dans ces installations, validées par le Conseil des ministres. L'objectif déclaré est d’exporter légalement 500 kg d'or dans les 100 jours afin de garantir un retour financier substantiel pour la Grande île.
Défis
Cependant, des nuages assombrissent l'horizon économique de Madagascar. Le secteur des exportations se heurte à des défis, notamment le prix élevé de l'or chez les raffineurs, surpassant même celui du marché international. Une source au sein du Gouvernement souligne la nécessité d'une coopération renforcée entre les responsables gouvernementaux concernés pour surmonter ces obstacles et réaliser les objectifs fixés. "Nous sommes conscients des défis auxquels nous sommes confrontés dans le secteur aurifère, mais nous sommes résolus à exploiter pleinement le potentiel de notre pays" a déclaré Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison ministre de l'Economie et des Finances, lors d'une récente conférence de presse. Elle a insisté sur la volonté du Gouvernement de travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes pour garantir le succès de cette entreprise économique. Les réactions des acteurs du marché sont mitigées. Certains saluent cette initiative, voyant en elle une opportunité de diversification économique, tandis que d'autres expriment des préoccupations quant à la compétitivité des exportations malagasy sur le marché mondial. Les prochains mois seront importants pour déterminer si cette initiative portera ses fruits et positionnera Madagascar en tant qu'acteur sur la scène aurifère mondiale.
Carinah Mamilalaina
Samedi dernier, l’association « Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana » (AFF) a organisé un tournoi amical et festif qui s’est déroulé à l’Espace Fenitra, By-Pass. Une rencontre sportive qui a vu la participation des membres du personnel du groupe SODIAT. En effet, il s’agissait d’un mini-tournoi de football à 7 durant lequel une dizaine d’équipes ont joué dont trois équipes issues de l’association organisatrice et sept autres pour le groupe SODIAT. Une centaine de joueurs seniors et vétérans, issus des Directions dudit groupe et membres de ladite association y ont participé dans une ambiance dynamique et conviviale. Cet évènement sportif, dont la gent féminine était l’invitée d’honneur, a toutefois fait réunir sur le terrain toute une génération de passionnés de foot. Par ailleurs, tous les matchs se sont disputés directement comme dans une phase finale.
L’équipe de la Polyclinique d’Ilafy a remporté le tournoi après avoir défait les agents de sécurité de Borosy sur un score de 3 buts à 1. Lors des demi-finales, les agents de sécurité de Borosy ont pris le dessus face au personnel de Villa Pradon, Antanimena après une séance des tirs au but (3-1). Les deux formations se sont quittées sur un score de parité à l’issue du temps réglementaire.
Signalons que la présidente de l’association AFF, Haingo Ravatomanga a honoré de sa présence ce tournoi sportif à la fois amical et festif. Elle est venue donner le coup d’envoi des jeux.
« Aucune équipe vainqueur ne devrait être acclamée, et aucune équipe vaincue ne devrait être huée. Vous êtes tous mes enfants », lance l’épouse du président-directeur général du groupe SODIAT lors de sa prise de parole en marge du coup d’envoi du tournoi.
C’est la troisième année consécutive que l’association AFF organise un tel tournoi sportif. Et c’est la toute première fois que le groupe SODIAT est invité y à prendre part. En tout cas, l’ambiance était bon enfant et les participants en redemandent déjà. L’association AFF annonce déjà la tenue d’un autre tournoi amical de basket-ball à 5, prévu se dérouler dans trois mois.
Elias Fanomezantsoa
« Ensemble, plus forte que l’endométriose ». La Journée mondiale contre l'endométriose est célébrée tous les 7 mars. Une maladie taboue qui touche de nombreuses femmes et filles. Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, Narindrasoa, une jeune fille âgée d’une trentaine d'années et qui souffre de l’endométriose, partage son témoignage sur les éventuels impacts dévastateurs de maladie sur la vie d’une femme.
« Aujourd’hui, je veux partager avec vous mon parcours avec l’endométriose que je combat de toutes mes forces. Cette maladie méconnue et incomprise a été un compagnon douloureux dans ma vie. Il s’agit d’une maladie incurable, laquelle pourrait affecter tous les aspects de la vie quotidienne, allant du travail aux relations personnelles, en passant par la santé mentale. Dans ces moments sombres, j’ai ressenti l’amour de Dieu m’envelopper, me donnant la force et l’espoir. De plus, le soutien indéfectible de ma famille et de mes amis a été une lumière dans l’obscurité. Leur affection inconditionnelle, leurs mots d’encouragement et leur présence constante ont été mes piliers, me soutenant à travers les hauts et les bas dans cette bataille de longue haleine ».
Cette femme a déjà subi trois opérations chirurgicales. « Chaque fois, au terme d’une intervention chirurgicale, j’ai toujours espéré que ce serait la dernière, et que je pourrais enfin trouver un soulagement durable. Mais l’endométriose est une adversaire coriace qui ne se laisse pas vaincre si facilement. Malgré tout, je refuse de me laisser abattre. Je suis déterminée à continuer ce combat, à chercher des traitements et des solutions qui pourraient m’apporter un soulagement, aussi petit soit-il. Les femmes atteintes d’endométriose ont besoin de plus de compréhension et davantage de soutien psychologique. Elles sollicitent également le Corps médical afin que ce dernier consacre plus de budget pour rechercher l’origine exacte de cette maladie », conclut-elle.
Recueillis par Anatra R.
En ce jour dédié aux droits de la femme, plongeons dans le parcours d'Andie Mialy Andriamalandy, une psychologue. Son parcours révèle une détermination inébranlable, une foi indéfectible et la capacité à conquérir les défis pour réaliser ses aspirations. Andie a généreusement accepté de partager son expérience avec nous en cette journée particulière, en dévoilant une vie marquée par des épreuves qu’elle préfère garder pour elle. Interview.
La Vérité (+) : Pouvez-vous nous raconter brièvement votre parcours ?
Andie M. (=) : Mon parcours a été plutôt atypique. J’ai initialement étudié jusqu’au dernier niveau dans la Faculté d’économie. Mais après une dizaine d'années de travail, j’ai ressenti le besoin de changer d’orientation. C’est ainsi que j’ai repris les cours de psychologie, un retour en première année en quelque sorte. Ma motivation découle de mon histoire personnelle, ayant élevé seule mon premier fils dès son jeune âge, tout en étudiant et travaillant. Je veux montrer aux autres qu’il est possible de surmonter les défis et de s’améliorer dans la vie.
(+) : Vous confiez avoir élevé seule votre enfant. Comment cela a-t-il influencé votre choix de devenir psychologue ?
(=) : Se battre seule a été une expérience difficile mais enrichissante. Cela m’a motivé à aider les autres, à montrer que la persévérance et la diligence peuvent mener à des changements positifs. Je veux inspirer les gens à croire en leur potentiel et à réaliser qu’ils peuvent s’épanouir malgré les obstacles.
(+) : Comment jonglez-vous entre la maternité, les études et le travail ?
(=) : Jongler entre la maternité, l’étude et le travail n’est pas facile. Mais quand on a un objectif clair dans la vie, la diligence et la persévérance viennent naturellement. J’ai toujours aimé étudier. Donc, même en allaitant, j'ai toujours eu le temps de me consacrer aux études. Maintenant que je suis maman de deux garçons dont je m'occupe quasiment seule, je fais des pas de danse entre mon rôle de mère, mon rôle de psy, mon rôle d'enseignant-chercheur et mon rôle de consultante auprès des organismes internationaux. Tout est question d’organisation et de priorité. Je puise ma force dans la contemplation.
(+) : En cette Journée internationale des droits de la femme, quelle est la perception d’une telle célébration et son impact sur les femmes à Madagascar, selon vous ?
(=) : Le 8 mars peut avoir des impacts différents selon les personnes. Certains peuvent profiter de l’occasion pour se déconnecter et prendre du temps pour eux, tandis que d’autres peuvent saisir l’opportunité pour réfléchir sur le vrai sens de la Journée mondiale consacrée à la femme. C’est aussi l’occasion d’éduquer et d’inspirer. Le temps et l’expérience aideront chacun à comprendre le message de cette journée.
(+) : Quel est votre point de vue sur l’égalité entre hommes et femmes, notamment en cette Journée internationale des droits de la femme ?
(=) : Les hommes et les femmes ont des rôles différents mais complémentaires dans la société. Il est important de respecter ces différences, tout en promouvant l’égalité des droits. Chacun a sa propre force et son style, et il est essentiel que les hommes et les femmes collaborent ensemble pour harmoniser la vie en société. Les droits doivent être les mêmes pour tous.
Carinah Mamilalaina
Toamasina en effervescence. La ville du grand port accueille depuis hier la célébration nationale de la Journée internationale des droits de la femme, avec de multiples activités au programme. La Première dame Mialy Rajoelina, également présidente fondatrice de l’association Fitia, honore de sa présence et participe à cette célébration.
La gent féminine à l’honneur. La formation professionnelle des femmes en situation de précarité constitue une activité spécifique pour la célébration nationale du 8 mars depuis l’année dernière. Pour cette année, ce sont 140 femmes vulnérables, mères célibataires, veuves ou survivantes de violences, qui ont été privilégiées à Toamasina. Elles ont bénéficié de 10 jours de formation de masse en coupe et couture, organisée par le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MEFTP), dirigé par la ministre Lalatiana Rakotondrazafy. « La formation professionnelle est non seulement une source de savoir-faire. Elle garantit également le développement du pays ainsi que l’indépendance des femmes afin de mieux s'épanouir et de jouir pleinement de leurs droits. En gagnant leur vie, elles deviennent autonomes », déclare la Première dame. L'épouse du Chef de l'Etat n'a pas manqué d'exprimer sa reconnaissance au METFP d'avoir organisé cette formation. Elle s'est aussi adressé à tout un chacun d'apporter son soutien aux femmes pour qu'elles se relèvent. C'était lors de la cérémonie de remise de certificats et de distribution de kits de démarrage pour les femmes formées, hier au « Port Academy Center Toamasina » (PACT). Chaque kit comprend une machine à coudre, ciseau, fils, mètre, etc., pour que les bénéficiaires puissent mener leurs activités génératrices de revenus.
Caravane spéciale de la santé
Plus de 10.000 personnes ciblées. La célébration nationale du 8 mars se démarque depuis quelques années par la tenue d'une Caravane spéciale de la santé. Cette fois-ci, la cinquième édition de « Sarobidy ny aiko » cible notamment les femmes et les enfants. Avant d'arriver à Toamasina, la Caravane médicale spéciale est passée à Moramanga, Brickaville et Fénérive-Est, où 5.000 personnes par site ont pu bénéficier de prestations sanitaires. Les consultations générales ainsi que les traitements y sont gratuits, que ce soient pour les vaccinations, les consultations prénatales, la santé bucco-dentaire, le planning familial, etc. A cela s'ajoutent les dépistages de la tension artérielle, du diabète, du VIH-Sida, du cancer du col de l'utérus et du sein ou encore la radiographie. La caravane constitue aussi une occasion d'enchaîner les sensibilisations contre les violences. Mialy Rajoelina n'a pas manqué de visiter la Caravane médicale. Celle-ci résulte du partenariat entre l'association Fitia, le ministère de la Santé publique ainsi que les partenaires comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), afin d'offrir des soins de proximité aux habitants.
Les 85 stands érigés à l'esplanade de l'hôtel de ville de Toamasina ne sont pas en reste lors de la visite d'une délégation de la Première dame. Les stands mettent en avant les savoir-faire des femmes issues de toutes les Régions de l'île, et ce, pendant 3 jours...
P.R.