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Madagascar totalise 7 médailles dont une en argent et six en bronze dans son escarcelle. Après trois jours de compétition à la 13e édition des Jeux africains d’Accra Ghana, Madagascar se positionne à la 9eme place provisoirement au classement de médailles devant l’île Maurice parmi les 19 pays médaillés.  Rappelons que 54 pays sont en course dans cette compétition. L’Egypte domine la compétition avec 43 médailles. Avec l’entrée en lice de l’haltérophilie, le nombre de médailles a grimpé rapidement pour Madagascar. Outre les trois médailles de bronze gagnées le vendredi 8 et le samedi 9 mars, la karatéka Fenosoa Rakotobe en karaté kumite moins de 50kg, Fy Antenaina Rakotomaharo et la jeune Aina Mahasambatra Tsinjoviniavo aux Jeux d’échec  en double mixte et Fabio Rakotoarimanana et Karen Raharimanana en double mixte tennis de table, ont été médaillés de bronze. Par ailleurs, les deux sœurs Sabrina Andriamintantsoa et Fabia Andriamitantsoa rajoutent quatre médailles pour Madagascar. C’est Sabrina qui offre la première médaille d’argent à son pays.
Chez les moins de 49kg dames, en haltérophilie, Sabrina Ny Hasina Andriamitantsoa décrochait la médaille d’argent  avec 140kg en total olympique après avoir soulevé 80kg. Elle est à égalité avec la Tunisienne Tasnim Ben Wada tandis que la Ghanéenne Winnifred Ntumi a gagné la médaille d’or avec 144kg en total olympique en soulevant 81kg. Sabrina a également gagné deux médailles de bronze à son compte.
Dans l’épreuve  « arraché », elle  s’est offerte la médaille de bronze avec la barre de 60kg et est devancée par la Ghanéenne avec 63kg  à la deuxième place et  la Mauricienne Sheridan Pasnin sur la plus haute marche du podium après avoir soulevé la barre de 64kg.
Pour sa première participation à cette joute africaine, Sabrina Andriamitantsoa peut être fière d’elle. Malgré le manque de préparation, la jeune haltérophile malagasy a réalisé un exploit. « On peut se mesurer avec des grands haltérophiles du continent mais le manque de temps de préparation nous a beaucoup pénalisés. Pour une grande première participation aux jeux africains, je suis tout de même satisfaite du résultat. Un grand merci à mes coachs, à la fédération et au ministère de la Jeunesse et des sports ainsi qu’à toute ma famille qui a été toujours présente derrière moi », annonce Sabrina Andriamintantsoa.
Sa sœur Tiavina Andriamitantsoa Fabia a gagné la médaille de bronze avec un total olympique de 114kg chez les moins de 49kg. Devancée d’un kilo par la Kenyane Esther Kavesa qui a soulevé 115kg et l’Egyptienne qui a survolé les débats avec 123kg au total olympique. Dans l’épreuve de l’arraché, Fabia a fini au pied du podium après avoir soulevé 47kg derrière l’Egyptienne Ramadan Abdlwahab basma, médaillée d’or après avoir soulevé 56kg, et l’Algérienne médaillée d’argent, Katbi Nadia (55kg) et la Kenyane Esther Kavesa (50kg).
Elias Fanomezantsoa





« Un grand artiste nous quitte », « on n’oubliera jamais ton talent», « repose en paix grand frère ». Une pluie d’hommages a déferlé sur les réseaux sociaux dimanche, après l’annonce de la disparition de « Mikakely bassiste ». La triste nouvelle n'a pas tardé à entraîner un torrent de réactions. Victime d’une attaque cérébrale, il a suivi des traitements pendant près d’un mois et demi, a confié son épouse. Mais hélas, le destin en a décidé autrement.
Ayant marqué plusieurs générations de mélomanes, « Mikakely bassiste », de son vrai nom Raoel Mika Brice Angelo, vient de rejoindre les étoiles. Un guitariste, bassiste et ami de plusieurs groupes et chanteurs tels que Samoëla, groupe ’Zay, Tovo J’Hay, Fa’meno Tarika, Princio, Nanie, Bodo, Mamy Gotso est décédé hier. Il vient d’être emporté par le sommeil éternel samedi dernier. Un véritable choc a traversé le monde artistique dans la Grande île, depuis hier soir.
Rappelons que Mikakely était dans un état critique depuis quelques semaines. Etant donné le coût des traitements qui l’ont maintenu à vie, ses proches et amis artistes ont sollicité la générosité du public à travers les réseaux sociaux, en particulier sur Facebook. Ainsi, une perfusion financière a été organisée par des fans et gens anonymes afin de le soutenir. Parallèlement à cela, des chanteurs, humoristes et musiciens ont programmé de nombreux  concerts dont les bénéfices ont été consacrés à ses traitements, mais cette pathologie neurologique a eu raison de lui.
En dehors de sa famille, ses amis artistes et fans ont été les premiers à lui rendre hommage. « Repose en paix Mikakely. On ne t’oubliera jamais. Nous allons continuer le show  pour te rendre hommage », annonce Samoela. Joint au téléphone, le chanteur Tovo J’hay a témoigné sa tristesse de dire adieu au musicien. « Il était parmi les meilleurs bassistes avec qui j’ai eu l’occasion de travailler. Son talent reste gravé dans la mémoire des groupes les plus marquants et influents de l’histoire de la musique à Madagascar », attriste Tovo J’Hay. « Repose en paix Mikakely ! Tu t’es battu jusqu’à la fin. Adieu mon frère. Adieu à jamais à ton sourire innocent. Je n’oublierai jamais tes "grooves" lorsque tu prenais la guitare, surtout quand tu jouais le morceau "SOS fanambadiana" de Samoëla. Mes sincères condoléances à toute sa famille et amis, mais surtout à sa famille », a posté Mamy Gotso. Par ailleurs, de nombreux chanteurs et ceux qui l’ont connu ont posté un message sobre « RIP mon ami », accompagné de clichés souvenirs. Des hommages, des souvenirs, et surtout des expressions de chagrin ont afflué sur le réseau social Facebook. En cette triste circonstance, la Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de sa femme, ses orphelins,  la famille et toute l’équipe de cet immense artiste à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Si.R



Pour Esther Rajohnson (91 ans), cette épouse d’un ex-officier militaire du pays,  il y a une grande différence dans la conception des droits féminins pendant la période de sa jeunesse dans les décennies 1950 et 1960 par rapport à celle des femmes d’aujourd’hui. « Dans les années 60, les femmes n’ont revendiqué que le droit de vote. Et à peine ont-elles osé revendiquer l’égalité des deux sexes dans le milieu du travail », déclare-t-elle. En revanche, cette mamie tranquille, solitaire, mais qui n’est jamais en retard des actus, se dit profondément dépassée par les revendications des femmes d’aujourd’hui quand il s’agit de leurs droits.
Face au vent de revendications des femmes dans les pays européens, elle  se positionne contre l’interruption volontaire de la grossesse ou IVG. Par ailleurs, elle voit d’un très bon œil la série de  nominations de femmes ministres par le Président Andry Rajoelina.
Nostalgie de la simplicité
Elle se dit nostalgique de son époque dans les années 50 et 60. Il n'y qu'à jeter un coup d’œil sur les passe-temps favoris des jeunes de l’époque des années 60, pour avoir une idée de cette simplicité dans les rapports hommes-femmes. Selon donc notre interlocutrice, les jeunes de Tananarive de la décade 60, étaient plutôt des garçons et des filles tranquilles. En dehors de leurs heures d’études, les « sixties » passaient bien sûr le reste de leur temps libre dans les loisirs, mais plutôt de manière plus saine, pour ne pas dire innocente. A l’époque dorée donc, les samedis après-midi étaient les moments sacrés pour les jeunes d’alors pour se divertir entre eux. Et là, le cinéma et la danse étaient les passe-temps favoris de ces jeunes.
Pour cette dernière, il n’y avait pas tellement encore les discothèques ou autres bals des jeunes comme on l’entend aujourd’hui dans la Capitale. Les jeunes s’invitaient alors par petits groupes de 5 à 10 âmes, et se donnaient rendez-vous chez l’un d’eux pour danser, et ce, sous les regards vigilants des parents hôtes. « On se retrouvait entre camarades de classe et autres voisins de quartier. Chez mes parents, il y avait un piano et un petit électrophone sur lequel on passe les disques de Dalida, entre-autres artistes préférés de nous, à l’époque. Le rock&roll était encore à ses premiers balbutiements et on prenait un plaisir fou à esquisser quelques pas de danse », se souvint Esther, qui déborde encore de dynamisme et de joie de vivre en évoquant ses souvenirs de jeunesse.
Loin de toute mauvaise influence
A l'époque où il n'y avait pas encore la télé, la sobriété chez les jeunes allait de soi. Car pour passer de bons moments ensemble, point n’était besoin chez les jeunes de 1960 de se défoncer, encore moins de recourir à toutes ces substances narcotiques, dangereuses sinon toxiques, encore moins d’alcool qu’ont la fâcheuse habitude de prendre leurs contemporains de 2023. « On faisait une cotisation pour acheter de la limonade et du sirop. Avec 10 francs, ma mère nous préparait et nous faisait régaler d’un bon gâteau fait maison », se remémore-t-elle. Et après avoir passé ainsi un excellent samedi après-midi, tout le monde devait finalement se séparer, souvent avec un léger pincement au cœur. « Avant même que le soleil ne se couchait, les parents pointaient alors dans la pièce où nous nous amusons pour nous annoncer : Ehooo ! Les enfants ! C’est fini pour aujourd’hui ! », raconte notre interlocutrice, tout sourire. Moment de légère nostalgie au fond de chaque jeune fêtard. Par contre, il y avait chez le participant à la fête cette joie intérieure liée à l’espoir et à la promesse d’une nouvelle rencontre tout aussi joyeux et savoureux de ce qu’il venait de vivre l’instant d’après, pour le samedi prochain.
Dans les années 60, aller au cinéma était aussi l’autre grande joie des jeunes. Et le week-end était également le moment consacré à la salle obscure. « Regarder des films western était un moment inédit pour tout jeune de la décennie 60 », se souvint-elle encore.
Franck R.

La une du 09 mars 2024

Publié le vendredi, 08 mars 2024

Premier servi !

Publié le vendredi, 08 mars 2024


Da-Willy risque gros. William Andrianambinintsoa, de son nom d’état civil, le triste célèbre violeur d’une mineure, Harena une fillette de 6 ans, suivi de sévices inhumains et barbare, est écroué à la Maison de force de Tsiafahy. Des brutalités inadmissibles qu’aucun être humain ne peut tolérer.
Selon les termes de la procureure Narindra Navalona Rakotoniaina, Da-Willy subira la peine nouvellement modifiée à savoir la castration accompagnée de la perpétuité si le juge le déclare coupable.
Bref rappel des faits, un jeune homme de 23 ans, receveur de taxi-be de son état, résidant à Imerimandroso Imerintsiatosika, aborda une fillette de 6 ans dénommée Harena voisine de quartier et l’envoya acheter une cigarette. Déjà, selon la loi en vigueur, il est interdit d’envoyer des mineurs  acheter des cigarettes ou des boissons alcoolisées. Au retour, il usa de tous les subterfuges pour abuser de la fillette. Il ne se limite pas à violer l’enfant de 6 ans, c’est déjà assez grave et irréparable, mais le jeune prédateur sexuel se permet de violenter cruellement sinon atrocement  sa cible. Un acte délibéré qui dépasse l’entendement !
A noter que l’acte sordide de Da – Willy se passait après l’officialisation de la peine modifiée contre le viol sur mineur. Par conséquent, William Andrianambinintsoa est en connaissance de cause de la nouvelle disposition. De toute façon, nul n’est censé ignorer la loi ! Il agit délibérément en commettant l’une des pires bêtises envers les concitoyens. Soulignons, les actes ignobles continuent de défrayer la chronique. Ce jeune homme qui a abusé d’une lycéenne de 18 ans à Boriziny mardi dernier le prouve.  Ce qui nous pousse à réfléchir, « la loi sur la castration » suffit-elle réellement à dissuader les voyous futurs violeurs ? En tout cas, il faut sans état d’âme appliquer loi ! Et en rajouter à d’autres peines plus dures comme les travaux forcés à perpétuité. Les autorités compétentes à commencer par le Chef de l’Etat suivi de près par le garde des Sceaux, ministre de la Justice ont affiché leur fermeté sur l’application de la loi en vigueur. Rajoelina Andry Président de la République réaffirme à Toamasina qu’il compte défendre par tous les moyens l’application de la nouvelle peine à l’encontre des violeurs. Un message de fermeté et de conviction que le Chef de l’Etat ainsi que la ministre de la Justice envoient à tous les réticents sinon aux opposants. L’on sait que l’ambassadrice de la Délégation de l’Union européenne et l’Amnesty International ou encore le Transparency International émettent des réserves sur la légalité de la nouvelle disposition pénale adoptée par Madagasikara contre les violeurs des mineurs vis-à-vis des fondamentaux des droits humains internationaux. Les autorités malagasy réitèrent qu’il ne faut pas ignorer le traumatisme physique et moral à portée « éternelle » causant des blessures durables sur les victimes. La castration et les peines à perpétuité suffisent-elles à réparer le mal ? Improbable !
Je pense qu’il faut oser aller plus et rouvrir le débat sur la peine capitale ! J’abonde à la position défendue par un confrère éditorialiste qui avance l’idée selon quoi il faudrait rétablir la peine de mort pour certains cas de délits comme le viol accompagnés d’agression physique jusqu’à la mort.
Da-Willy sera, espérons-le, le premier servi.
Ndrianaivo



Appel à l’action. Hier à Toamasina, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, le Président de Madagascar, Andry Rajoelina, a encouragé les femmes à se présenter en grand nombre aux futures échéances électorales, citant en particulier les législatives.
« La voix des femmes réclamant l'égalité des droits résonne dans le monde entier », a-t-il déclaré durant son discours en soulignant l'impact mondial de la lutte des femmes pour l'égalité des droits.  Toutefois, conscient des défis persistants, il a ajouté : « Des étapes importantes ont été franchies pour le développement des femmes, mais le chemin vers l'égalité totale n'est pas encore terminé ».
Issa Sanogo, coordonnateur du système des Nations Unies à Madagascar, qui a précédé le Chef de l’Etat à la tribune officielle, devait en effet préciser que « malgré les efforts déployés, il reste encore de nombreuses opportunités à saisir pour l'égalité des genres ». Il a insisté sur la nécessité d'une participation égale des femmes dans les activités politiques, sociales et économiques, ainsi que sur la lutte contre les violences basées sur le genre.
Rajoelina a ainsi appelé à faire bouger les choses, abordant spécifiquement les prochaines élections législatives. « J'encourage toutes les femmes et surtout les partis politiques », a-t-il lancé. « S'il est possible de présenter des candidates, choisissez une femme pour vous représenter à l'Assemblée nationale. ». Le Président a également profité de l'occasion pour exhorter tous les citoyens, notamment les femmes, à vérifier qu'ils sont inscrits ou non sur les listes électorales.
90% des directeurs à la Présidence sont des « femmes »
Les élections législatives dans le pays permettront d'accéder à l'Assemblée nationale, laquelle institution sera chargée notamment de présenter le prochain Premier ministre et in fine donc le nouveau Gouvernement. Ce qui constitue une manière de participer directement à la gestion des affaires nationales.  Une plus grande présence des femmes à Tsimbazaza renforcerait la diversité des perspectives. Cela peut conduire à des politiques plus inclusives et sensibles au genre, promouvant ainsi les droits des femmes et l’égalité entre les sexes. De plus, une représentation accrue des femmes à la Chambre basse peut influencer la formulation de lois et de politiques spécifiquement axées sur les questions qui touchent les femmes, telles que l’accès à l’éducation, la santé reproductive et l’égalité salariale.
Personnellement, le Président indique avoir clairement affiché son engagement en faveur de la participation des femmes en politique et dans le domaine de la gestion des affaires nationales, exprimant sa préférence pour leur nomination à des postes clés.   « Si j'ai un choix à faire pour la nomination à un poste, je préfère choisir une femme plutôt qu'un homme », a-t-il affirmé.
Pour étayer cette déclaration, il a souligné les résultats concrets au sein de la Présidence de la République, où 90% des directeurs sont des femmes. Cette déclaration a été accompagnée de l'annonce que le budget de l'État accorderait une priorité à l'aide et à l'équipement des associations de femmes.
Lalaina A.



« Je condamne les violences ! Je condamne les viols ! Je condamne les atrocités ! ». Les milliers de femmes ainsi que les autorités, représentants du Corps diplomatique, partenaires techniques et financiers, etc., présents à l’esplanade du MIAMI Toamasina ont uni leur voix avec celle de la Première dame Mialy Rajoelina, hier, lors de la célébration nationale de la Journée internationale des droits de la femme. Championne de lutte contre les violences basées sur le genre, y compris celles infligées aux enfants, l’épouse du Président de la République n’a pas manqué de lancer un appel aux parents, communautés, acteurs, défenseurs des droits humains ainsi que les autorités compétentes à agir ensemble pour protéger les enfants et renforcer la lutte contre les viols et violences. « J’exige aux autorités d’appliquer la tolérance zéro pour les auteurs de tels barbaries et de se référer aux lois en vigueur, avec les lourdes sanctions. Rien ne peut justifier ces actes cruels faits aux enfants », lance la Première dame. Elle n’a pas manqué de rappeler que le viol constitue un acte barbare qui piétine les droits humains. Le viol nuit à l’avenir de l’enfant qui en est victime.
Prise en charge des victimes
D’après la Première dame, les enfants victimes de viols sont anéantis, tant physiquement que mentalement. Certains en périssent vainement à cause des pulsions incontrôlées et c’est abominable. D’autres finissent avec des grossesses précoces et non désirées. Bon nombre enregistrent des séquelles psychologiques nuisant à la poursuite de leur scolarité et personne ne peut les effacer. « Je me lève pour porter la voix de ces innocents, ces enfants qui ne peuvent refuser ou se murent dans le silence. Ces enfants, adolescents et jeunes qui se taisent par peur ou à la suite des menaces (…) Je reste engagée dans la lutte et l’éradication des viols et animosités envers les enfants », déclare Mialy Rajoelina. « Je vais prendre en charge le traitement de ces enfants victimes de viols (…) », ajoute-t-elle.
Rappelons que les cas de viols d’enfants défraient la chronique ces derniers temps. Le cas de la fillette de 6 ans, violée par un homme de 23 ans à Imerintsiatosika, constitue celui le plus médiatisé, mais d’autres ne passent pas inaperçus. Dans la plupart des cas, les auteurs de viols étant, outre les voisins, des membres de la famille des victimes. Ces derniers étant des pères biologiques et beaux-pères, des oncles, des grands-pères, etc. Les lois restent strictes concernant les incestes et viols d’enfants, jusqu’à la castration des auteurs…
P.R.


 
Vers 2h du matin hier, la localité de Sabotsy-Namehana a été le théâtre d'un sanglant acte de banditisme, car il s'est très mal terminé. Côté assaillants, au nombre de trois, l'un d'eux meurt fauché sous les balles des éléments d'une patrouille de la Gendarmerie, et ce, lors d'un duel d'armes à feu entre les deux camps. Par ailleurs, un autre suspect fut capturé vivant, enfin un troisième est parvenu à prendre la fuite au milieu de tout ce chaos, ayant profité de l'obscurité. Ce dernier est activement recherché. D'après la Gendarmerie, les concernés venaient de cambrioler le garage d'un particulier pour dépouiller sa voiture garée à l'intérieur de ses accessoires.
Tout a démarré par un renseignement comme quoi un minibus qui roulait à cette heure indue de la matinée dans la localité d'Ambohinaorina, Commune de Sabotsy-Namehana, a éveillé le soupçon des témoins. De plus, aucune raison claire ne permettrait de justifier ni d'expliquer la circulation de ce véhicule à l'endroit. Tout cela ne faisait donc que renforcer le soupçons de ces témoins qui ont bien fait d'informer la Gendarmerie.
La patrouille de cette Force s'est alors rendue à l'endroit pour intercepter le minibus suspect. Lors d'un contrôle et une inspection sur le Mazda en question, les gendarmes découvrent à bord de celui-ci trois roues ainsi qu'une batterie de voiture. Interrogé sur la provenance de ces objets, le conducteur du minibus ne trouva quoi dire.
Surgi de nulle part
Mais pendant que les éléments des Forces de l'ordre ont parlé au chauffeur, espérant obtenir davantage de celui-ci un quelconque complément d'information,
trois inconnus ont brusquement surgi de nulle part pour s'approcher du minibus. Là, le chauffeur admet que les trois larrons l'accompagnaient. Voulant soumettre les nouveaux venus à un contrôle, la réaction de ces derniers étaient surprenante. L'un d'eux a dégainé son arme tandis que ses complices ont lancé des projectiles à la fois sur le véhicule et les gendarmes. Ce fut l'escalade. Bandits et ces derniers ont fait un face-à-face au cours duquel l'un, celui qui a tiré avec son revolver, a récolté une balle et dont la blessure allait lui être fatale tandis qu'un deuxième fut capturé vivant.
Peu après, le chauffeur de la Mazda, a de son côté reconnu que ces bandits l'auraient payé à 50 000 ariary pour transporter uniquement les accessoires automobiles volés. L'enquête suit son cours.
Enfin, les gendarmes, après vérification, ont confirmé que la voiture - appartenant à un particulier et dépouillée de ses accessoires - est bel et bien celle qui se trouvait dans ce garage à Imanga, Atsinanantsena, Commune de Sabotsy-Namehana.
Franck R.


Prometteuse. Les récentes discussions entre le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et une délégation de l'Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (AWEX), sous l'égide de l'ambassade de Belgique en Afrique du Sud, signalent un tournant significatif dans les relations commerciales entre Madagascar et la Belgique. La mission en cours à Antananarivo de la conseillère économique et commerciale, Catherine Bauwens, accompagnée de Jana De Graef, première secrétaire de l'ambassade de Belgique, reflète l'engagement mutuel à renforcer les liens économiques bilatéraux. D’ailleurs, au cours du dernier quinquennat, la Belgique s'est solidement positionnée en tant que 22ème fournisseur (42,66 millions d'euros) et 15ème client (24,69 millions d'euros) de Madagascar, selon les statistiques de l'AWEX.
Ces chiffres illustrent clairement la dynamique croissante des échanges économiques entre les deux Nations, ouvrant la voie à des opportunités de collaboration plus étroite. Les exportations malagasy vers la Belgique sont diversifiées, couvrant un large éventail de produits, notamment les fruits et noix (5,29 millions $), le poisson et la viande (3,61 millions $), ainsi que le nickel (3,25 millions $). En contrepartie, la Belgique exporte principalement des médicaments et produits pharmaceutiques (11,47 millions $), d'autres produits chimiques (7,35 millions $) et des céréales (6,72 millions $). Cette diversification témoigne de la complémentarité des économies des deux pays. L'AWEX souligne une tendance positive des échanges commerciaux entre Madagascar et la Belgique.

Potentiel inexploité
La Grande île figure parmi les principaux clients et fournisseurs de la Belgique, faisant partie du top 10 dans les deux catégories. Bien que la croissance soit constante, elle reste mesurée, ce qui souligne la stabilité des relations économiques entre les deux pays. Il convient de noter que, selon les données de l'AWEX, il y a quelques années, seulement 5 % des exportations malagasy étaient destinées à la Belgique. De manière réciproque, 2,2 % des exportations belges étaient dirigées vers Madagascar, totalisant 85,4 millions de dollars américains en une année.
Ces chiffres montrent la progression remarquable des échanges, suggérant un potentiel encore inexploité. La présence actuelle de la délégation de l'AWEX dans la Capitale revêt une importance stratégique, offrant une opportunité unique d'approfondir les relations commerciales, d'explorer de nouveaux secteurs de coopération et de stimuler davantage la croissance économique bilatérale. Madagascar et la Belgique semblent être à la veille d'un nouveau chapitre prospère dans leur partenariat commercial. En conclusion, les échanges commerciaux entre les deux pays témoignent non seulement de la diversité des produits échangés, mais aussi de la volonté des deux Nations de renforcer leur coopération économique. La stabilité des relations et la croissance constante laissent présager un avenir prometteur pour les partenariats commerciaux entre ces deux acteurs. L'heure est à l'exploration de nouvelles opportunités, à l'innovation et à la consolidation des liens qui promettent de redéfinir les contours d'une collaboration mutuellement bénéfique pour les années à venir.
Hary Rakoto

Un rendez-vous incontournable pour les passionnés du théâtre. Du 10 au 28 mars, l’Institut français de Madagascar (IFM) va se transformer en une véritable salle d’opéra et de théâtre. En effet, l’événement « Le Temps Fort Théâtre » proposera un programme riche et varié qui ravira les amateurs de scène dramatique. Cette première édition promet une célébration vibrante de la diversité et de la vitalité du théâtre à Madagascar, mettant en avant à la fois le théâtre traditionnel et contemporain avec la participation des compagnies locales, sans parler de la venue des compagnies françaises.
Cette année, l'IFM célèbre l'art du théâtre en organisant un événement dédié à ces formes d'expression audacieuses et captivantes. « Temps Fort Théâtre » aspire à devenir le rendez-vous incontournable des passionnés, amateurs et professionnels, réunissant des artistes et des compagnies de renom pour un festival riche en émotions et en créativité. Pour cette édition, l’événement accueillera donc des grands artistes et compagnies de renoms. Le public retrouvera entre autres  la « Tropy Jeannette » qui ouvrira les festivités à travers un gala de chants théâtraux baptisé « Fitia maro loko », ce dimanche à partir de 15h. Par la suite, la compagnie Nouvelle Scène Madagascar entrera en scène le jeudi 14 mars à 18h avec son spectacle intitulé « Mpitondra rano ». Le samedi 16 mars, la compagnie Mangano-Massip, une troupe d'arts scéniques à Paris (France), donnera une conférence axée sur le corps théâtral. Le même jour dans l’après-midi, la Compagnie Miangaly Théâtre présentera sur la terrasse de la médiathèque un spectacle d'improvisation, en rythme et en cadence. De nombreux programmes se poursuivront jusqu’au 28 mars prochain où l’événement se clôturera avec le spectacle « Sokitra », proposé par la Compagnie Nouvelle Scène Madagascar. Notons que le « Temps Fort Théâtre » vise à promouvoir le monde du théâtre à Madagascar, en offrant une plongée immersive dans diverses formes théâtrales.
Si.R

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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