Mis en œuvre dans les Communes d’Andranonahoatra, Anosizato-Andrefana et Bemasoandro-Itaosy. Les travaux de restructuration des quartiers précaires et l’amélioration des quartiers dans ces Communes seront priorisés dans la phase II du Projet de Développement Urbain Intégré et Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR), sur un financement de la Banque mondiale. « Cette phase comprendra la construction de 203 nouvelles infrastructures et ce en 6 mois. Certaines seront sur pied d’ici quelques semaines, selon l’ampleur des travaux urbains. Ces derniers s’avèrent d’une importance capitale puisqu’ils touchent directement les habitants des Fokontany en situation précaire », fait part Holder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers (MATSF). Son département ministériel s’assure, notons-le, de la mise en œuvre de ce projet d’envergure. Les infrastructures comprennent des ruelles, des voies carrossables, des escaliers, des bassins, des bibliothèques, des blocs sanitaires, etc. Ces aménagements impacteront directement plus de 400.000 personnes, notamment dans le 1er et le 4ème Arrondissement de la Commune urbaine d'Antananarivo ainsi que dans les Communes sus-mentionnées.
Défi relevé
PRODUIR vise à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, en renforçant les services de base, l'assainissement et la résilience face aux risques naturels. Un défi relevé durant la phase I du projet, avec la construction de 206 infrastructures indispensables pour le quotidien des habitants. Les retombées positives se sont déjà fait sentir, avec ces infrastructures communautaires et le renforcement des digues de l'Ikopa et de la Sisaony sur près de 5 km, ayant prouvé leur efficacité lors des derniers cyclones au début de l'année 2023.
28 infrastructures seront construites dans la Commune d’Anosizato-Andrefana, où a été lancée hier la phase II du projet. « Les travaux vont durer 5 mois, un délai à respecter malgré la saison des pluies et les éventuelles perturbations occasionnées », rassure la gérante de l’entreprise titulaire. « Les infrastructures construites répondent aux besoins des habitants des 7 Fokontany d’intervention. Nous n’en sommes que reconnaissants », ajoute Laurence Andriambololona, maire de ladite Commune d’Antananarivo-Atsimondrano. Notons que le lancement des travaux urbains a été marqué hier par la pose de la première pierre de la ruelle Sam Run, au profit de 2.000 personnes.
Recueillis par P.R.
Les 9 personnes impliquées dans l'affaire de soi-disant trafic de 50 kg d'héroîne, supposément importés de Maurice en février 2023, ont comparu devant la Cour criminelle ordinaire du tribunal d'Anosy hier. Mais finalement, il y avait une disqualification des peines pour les accusés. Nous y reviendrons encore. Si 8 d'entre eux sont des Mauriciens, un seul est Malagasy. Au terme de 7h de débats houleux qui se déroulaient en français, la présidente de la Cour a finalement prononcé la sentence : 3 accusés dont Joyce Daniel Victoire (45 ans), Jairo Jean Patrick Victoire (42 ans), et Espelanoo Naim Beharry (25 ans) ont écopé chacun de 7 ans de travaux forcés pour détention et usage de l'héroine mais aussi pour défaut de papiers et de visa de séjour à Madagascar, enfin de contravention aux conditions et dispositions légales relatives au séjour au pays. Ils n'ont ni papier d'identité, ni passeport, ni aucune autorisation leur permettant de séjourner à Madagascar, encore moins des papiers du bateau qui les a conduits jusqu'à Madagascar.
En revanche, les 6 autres accusés dans l'affaire ont bénéficié d'un renvoi de fin de poursuite, donc simplement acquittés.
Devant la barre, les trois principaux accusés ont nié l'accusation de trafic international de drogue dont on les incriminait, du moins au début de l'affaire. En revanche, ils ont reconnu être de "grands addictés" à l'héroine. D'ailleurs, les autorités malagasy leur ont trouvé 839,4g de cette drogue qui constituaient en réalité leur consommation journalière. Devant le juge, l'un des Mauriciens raconte avoir commencé à s'injecter de l'héroine à 9 ans, et un autre à 16 ans ! Et que leur malaise, au moment où les gardes côtes malagasy ont récupéré les 3 naufragés mauriciens ayant échoué au large de Vohémar, à la suite de la dérive de leur yacht, serait expliqué par cet état de manque. Joyce Daniel, se défendant d'être simple pêcheur, fut déjà condamné à 8 mois de prison pour vol à Maurice : "Il n'y avait pas de cette drogue dans l'embarcation et explique qu'ils dérivaient pendant 17 jours sans manger. J'ai du échanger mes bijoux pour me procurer de 839,4g d'héroïne". A une question du juge à propos de sa dépendance à l'héroine, il ne cacha pas d'en consommer 3 g par jour.
Pour sa défense, Jairo Jean Patrick a avoué venir à Madagascar pour consommer de l'héroine. "J'ai été malade à cause du manque et du mal de mer", se défendait-il. Et il a nié connaître son co-accusé mauricien, un résidant dans la Capitale, et qui fut pointé du doigt d'avoir aidé et hébergé ses trois compatriotes naufragés. Mais la justice accuse J.J.Patrick d'entrer illégalement puis rester dans la Grande île sans papiers.
Espelanoo Naïm Beharry, lui, se déclare être tour opérateur. Mais la justice mauricienne l'avait déjà mis aussi en prison pour une semaine pour vol. A la question du juge de savoir s'il y avait ce grand bateau pour avoir repéré le yacht, Beharry répondait par le négatif. En revanche, il a reconnu avoir appelé son père au téléphone pour lui informer de leur naufrage. De leur côté, les avocats de la défense ont argué qu'il y avait une extorsion d'aveux lors de l'enquête préliminaire. Ces aveux extorqués auraient donc poussé l'un des accusés à expliquer aux enquêteurs malagasy qu'ils auraient quitté l'île Maurice sur un bateau envoyé par un certain Sébastien pour aller récupérer de la drogue au large des côtes nord-est de Madagascar. Même type de pression pour que les accusés soient amenés à dire qu'ils étaient en contact avec des Srilankais, qui étaient arrivés en bateau de pêche et qui leur auraient remis un colis de 25 kg d'héroine.Puis, ils seraient repartis rejoindre l'ile Maurice, mais leur bateau était tombé en panne sèche et qu'ils ont fini par s'échouer sur cette ile située au large de Vohémar. Notons que les Forces de l'ordre malagasy les ont arrêtés alors que les accusés expliquaient qu'ils ne faisaient que passer leurs vacances au pays. Tous ont été placés sous MD à Tsiafahy, le 17 mars 2023.
Rappelons brièvement les faits. Vers février 2023, un bateau de pêche Zodiac monocoque immatriculé PC6938-UL à bord duquel se trouvaient les trois Mauriciens en cause, était tombé en panne au large de l'océan Indien. Puis, ils dérivaient au large de la côte nord-est de Madagascar, précisément sur une île de Vohémar. Les naufragés y étaient restés pendant deux jours avant qu'un ressortissant mauricien résidant dans la Grande île ne vienne les y récupérer. Le même homme aurait ensuite hébergé ses trois compatriotes dans un hôtel sis à Ambohimangakely, puis finalement chez l'accusé malagasy que la justice a acquitté. Ce dernier a reçu les Mauriciens à Faliarivo-Ambanidia. Là, une perquisition par le service central de la lutte contre les abus de stupéfiants et de substances psychotropes chez l’hôte des Mauriciens avait permis d'y découvrir 839, 4 g d'héroine.
Franck R.
Conseil du Fampihavanana malagasy - Le nombre des membres revu à la baisse
Le nombre des membres du Conseil du Fampihavanana malagasy (CFM) sera réduit à 11. Ils sont répartis comme suit : 6 par province et 5 désignés par le Président de la République. Cela a été voté lors du dernier jour de la deuxième session ordinaire du Sénat cette année. En effet, les parlementaires ont adopté sans amendement le projet de loi modifiant certaines dispositions du CFM. Avant, selon la loi 2016-037, le conseil comprend trente-trois membres, dont un par Région et onze désignés par le Président de la République à raison de leur compétence particulière et issus de province différentes et dans le respect de l’approche genre.
Parmi les autres modifications notables, le nombre des membres du bureau permanent a été ramené à quatre au lieu de neuf. Il n’y a plus que le président, les deux vice-présidents et le rapporteur général. Il y a également le raccourcissement du mandat du CFM qui sera désormais de 4 ans au lieu de 5 ans. Les structures du CFM au niveau des collectivités décentralisées seront intégrées dans un système national unifié.
En outre, dans ce projet de loi voté par le Sénat, la participation « active » des membres du CFM dans la préservation de la paix sociale a été réitérée. Cela rejoint ainsi l’avant-projet de loi qui a été adopté en Conseil des ministres mardi.
Abus de confiance - Une récompense pour ceux qui ont une information sur Gynah ou Maman'i Lucas
Actuellement, Mino Rakotomandimbisoa ou Gynah, alias Maman'i Lucas (46 ans) est activement recherchée par la Gendarmerie pour abus de confiance et arnaque. Une récompense sera attribuée à tous ceux qui ont une information sur la fugitive. Détentrice de la carte d'identité 111 252 201033, cette dernière aurait affirmé être en cours de route après qu'elle a dédouané des marchandises au port de Toamasina. C'est là qu'on l'avait entendue pour la dernière fois, le 4 décembre dernier. Puis, plus rien. C'est le plaignant dans l'affaire qui promet cette récompense.
Infrastructure routière - RN13 : 25 % des travaux achevés
Les travaux sur la route nationale N°13 reliant Ambovombe et Taolagnaro avancent bien. Actuellement, un quart des tâches a été effectué. « Une grande étape a été franchie cette année. Environ 51 km de tronçon faisait l’objet d’élargissement et 28 km ont été déjà aménagés », indiqua le ministre des Travaux publics, Ndriamihaja Livah Andrianatrehina. Sans attendre le terrassement complet, plusieurs secteurs ont été déjà bitumés. En plus de cela, le système d’évacuation d’eau est prêt avec l’installation des dalots et des buses sous la route.
Cela a été rapporté après une visite sur le site, le 12 décembre dernier. En effet, une équipe des Directions régionales du MTP Androy et Anosy a fait une descente sur les lieux. Et ce, accompagnée par les représentants du projet RN13, de l’Agence routière, de la société Colas et d’une mission de contrôle.
Il est à rappeler que la réhabilitation de cette route et celle de la RN6 est financée par la Banque européenne d’investissement (BEI). Un décaissement de 73,6 millions d’euros a été déjà effectué en 2022, dont 50,4 millions d’euros de prêt de la BEI, et une subvention de 23,2 millions d’euros de l’Union européenne.
Parlement - Rideau sur la session budgétaire
Les deux chambres du Parlement ont officiellement clôturé la session budgétaire qui a pris fin hier. L’Assemblée nationale et le Sénat ont accueilli tour à tour les cérémonies de clôture. A Tsimbazaza, la présidente du perchoir a rappelé que les députés se sont penchés sur quatre projets de loi et en ont adopté trois, quatre sur les six propositions de loi mises à l’ordre du jour ont également obtenu leur validation. La PAN a également félicité le Président de la République pour sa réélection.
Du côté d’Anosikely, le président du Sénat a axé son discours sur l’étape importante que le pays vient de franchir par la voie des urnes. Les parlementaires de la Chambre haute ont également réitéré leur engagement et leur soutien indéfectible au processus de développement.
Jour J pour les fervents partisans du parti Orange. Le grand stade de Mahamasina désormais baptisé stade Barea accueillera ce jour, la cérémonie de prestation de serment du Président nouvellement réélu, Andry Rajoelina. Le Chef de l’Etat est habitué à cet exercice solennel puisque ce sera la troisième fois qu’il s’y prête.
Andry Rajoelina a fait une prestation de serment pour la première fois le samedi 21 mars 2009, en tant que Président de la Transition à Madagascar. Il n’avait alors que 34 ans mais avait pourtant l’avenir de tout un peuple sur les épaules. Une intronisation qui fut le dénouement d’un mouvement populaire ayant conduit à la chute de l’ancien Président Marc Ravalomanana.
Le 19 janvier 2019, à 44 ans, le leader de la révolution Orange prête de nouveau serment mais cette fois – ci en tant que Président élu. Rajoelina remporte alors une nouvelle bataille contre Ravalomanana, son adversaire politique de toujours, en remportant le second tour du scrutin présidentiel le 17 novembre 2018. La cérémonie d’investiture de ce jour marque ainsi sa troisième prestation de serment à Mahamasina et le début d’un second quinquennat en tant que Président élu, à 49 ans.
Un discours très attendu
Outre la cérémonie d’investiture proprement dite qui suivra la prestation de serment, le moment clé de cette journée sera, sans aucun doute, le discours du Président Andry Rajoelina. La présence probablement massive des partisans du régime Orange à cette cérémonie en dit long sur les attentes du peuple vis-à-vis du Président réélu. L’assistance qui sera également composée des membres du corps diplomatique et des invités de marque venus de plusieurs pays amis de Madagascar donne une double importance à ce premier discours de 2ème mandat.
Ce sera, avant tout, une occasion pour le Président réélu de réitérer ses engagements pour le développement de Madagascar mais également d’annoncer des nouveaux défis pour les cinq prochaines années. La continuité des chantiers entamés pendant le premier mandat présidentiel a, d’ailleurs, été le message fort lors de la campagne présidentielle qu’il a menée dernièrement. A cela s’ajoute l’accent particulier sur l’amélioration des conditions sociales de la population.
Enfin, il pourrait également passer un message d’ouverture à toutes les forces vives de la Nation sans oublier une déclaration à l’endroit de ses détracteurs politiques, dont les membres du désormais collectif des ex – candidats à la présidentielle.
Sandra R.
Deux équipes vont s’affronter dans un choc au sommet de la Coupe de Madagascar de rugby ce dimanche 17 décembre à 15h, au stade Maki Andohatapenaka. Il s’agit du Cosfa et de l’Uscar. Un match qui se jouera sûrement à guichet fermé.
Les militaires du Club omnisport des Forces armées restent favoris sur le papier. Mais l’Union Sportive de la Commune Antananarivo-Renivohitra n’est pas parvenue à ce stade par hasard. Effectivement, les militaires ne sont pas à l’abri. La formation de la Commune est une équipe capable de tout. Donc le suspense reste entier sur le vainqueur de la Coupe de Madagascar 2023. Rappelons que la formation de la CUA est l’une des équipes demi-finalistes du championnat de Madagascar.
« L’équipe est prête. Il nous reste à rectifier les derniers détails pour mieux affûter nos armes de défense et offensive face aux militaires. C’est ne sera pas une mince affaire face à une équipe qui vient de remporter trois fois consécutive le titre de Madagascar. Quant à nous, cela fait des années qu’on n’a pas disputé une finale dans une compétition nationale. Mais les jeunes sont prêts à défendre notre couleur jusqu’au bout. Que le meilleur gagne », avance un membre du staff de l’Uscar.
Lors de leur premier match respectivement, l’Uscar a pris le dessus face au TAM Anosibe sur le score de 25-22 tandis que le Cosfa a battu Manjakaray 22-20 en demi-finale. La formation de « Dakar » se contentera de disputer la médaille de bronze avec une prime de deux millions d’ariary comme enjeu au terme du match contre le TAM Anosibe.
Avant ces deux matchs chocs, les férus seront gâtés. Car, au programme de ce dimanche, il y aura aussi la finale U18 qui opposera USA Ankadifotsy et UAs Cheminot en match inaugural à 8heures du matin suivi par la finale D2 Dames qui opposera Uas Cheminot à l’équipe de l’Université d’Antananarivo ASUT à 9heures et la finale D1 Dames entre FTFA Antohomadinika et SCB Besarety.
Elias Fanomezantsoa
L’attente aura été longue. Quinze ans après leur dernier album « Topimaso », les infatigables membres du groupe « Iraimbilanja » ont annoncé hier qu’ils travaillent actuellement sur un nouveau disque. Sans donner de détail sur le contenu de ce nouveau disque, ils ont juste dévoilé que l’opus possèdera dix titres et contiendrait des compositions inédites et d’anciens morceaux. « Pour clôturer la célébration de notre 40e anniversaire, on concocte un rendez-vous qui se tiendra avant la fête de Noël. On a aussi le plaisir de vous dire qu’actuellement, le groupe travaille sur un nouveau disque. « Iray fo, iray mozika » tel est l’intitulé de ce nouvel album en gestation, qui devrait sortir dans quelques semaines », explique Niry, chanteur du groupe. Ce sera ainsi le 10ème album du groupe après la sortie du « Mpangataka-Fiainana » - un disque 45 tour produit par Discomad en 1985, « Iraimbilanja » en K7 en 1985, « Tsy minday pasazy » version K7 en 1985, « Vohitsara » en version K7 en 1996, « Tambavy » et « Hira no fanatitra » en 1998, « Aza avela » en version CD en 2004, « Topimaso » - également en version CD en 2008.
Chose inouïe chez ce grand groupe, c’est le fait qu’il arrive à briser toutes les barrières et les frontières qui séparent les générations. Après quarante ans de carrière, les « ’Raimbl » poursuivent leur route à un rythme effréné. « La célébration de ce jubilé prendra fin cette année. Cependant, le groupe - toujours en collaboration avec Movie.com - réservera un grand concert pour l’année 2024 », ajoute-t-il. En clôturant ainsi la célébration de ce jubilé, les papys du rock donnent rendez-vous à leurs inconditionnels pour des retrouvailles conviviales, comme à l’accoutumée. Le 23 décembre à partir de 20h, ils feront un concert nocturne au Kudeta, Anosy, dans un cadre cossu. Un événement qui s’annonce déjà très rock.
Comme au bon vieux temps, les membres du groupe vont une nouvelle fois démontrer qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie et de leurs talents. Et le plus impressionnant, c’est que l’âge ne semble avoir aucun impact sur eux. Batata et sa bande savent bercer le public avec leurs chansons. Et comme ce sera la veille de la fête de Noël, ils vont entamer 3 heures de show, divisé en trois parties biens distinctes. Cette fois-ci, il y aura des chansons de Noël composées par le groupe, des titres d’antan venus du sud de la Grande île, et enfin des morceaux qui ont fait la renommée du groupe depuis ses 40 ans d’existence. Aussi, encore une fois, la nostalgie sera au rendez-vous, mais le plaisir de réécouter les « Tao an-tsekoly », « Tanin-dolo », « Mosoara » ou « Raosy jamba » sera renouvelé. Les fans et le public qui les ont accompagnés depuis les années 80 sont avertis !
Si.R
Pas de surprise. Toutes les équipes de l’OPL ont répondu présent à la phase finale du Grand tournoi de Tanà organisé par la ligue Analamanga. Un tournoi de pré-saison en guise de préparation des équipes participantes en vue de la prochaine saison. Le programme des quarts de finale a été dévoilé après le tirage au sort tenu au bureau de la Commune urbaine d’Andoharanofotsy. Mama FC et le Jet Kintana ratent le coche pour la prochaine étape de la compétition. Mama FC finit troisième de son groupe après deux matchs perdus sur autant de sorties avec zéro point sur son compteur. Quant à Jet Kintana, cette équipe finit la dernière de son groupe avec un match nul et deux matchs perdus.
Il n’est jamais trop tard pour passer devant le maire et officialiser son couple aux yeux de l’Administration. C’est ainsi que 12 couples ont bénéficié d’un mariage de masse organisé par la Commune urbaine de Mahajanga, hier. La cérémonie à l’hôtel de ville a été dirigée par les adjoints de la présidente de la Délégation spéciale. Le plus âgé de ces mariés a 64 ans et le benjamin a 19 ans. Certains couples ont déjà plus de 20 ans de vie commune.
« Nous avons décidé de passer à l’acte civil pour de nombreuses raisons. D’abord afin d’être mariés légalement suite aux recommandations de nos enfants, mais aussi à la suite des sensibilisations réalisées par la Commune. En plus, le mariage civil permet une facilitation de la paperasserie administrative concernant les héritages et autres. Notre vie de couple n’a plus rien à prouver en matière d’amour. Il a déjà duré de nombreuses années et avec des nombreux enfants à la clé. Se marier à la mairie n’était qu’un plus pour le parfaire », a indiqué l’un des couples.
Une tradition. La fête de Noël et celle de fin d'année sont pour les Malagasy inséparables avec les festins. Outre une tradition, c'est aussi la marque de la fraternité et des retrouvailles entre les familles. Comme d'habitude, les commerçants profitent de cette occasion pour en tirer plus de bénéfices.
Chaque année, les œufs et les volailles subissent une hausse de prix. Mais depuis le début de ce mois, les légumes, les viandes, les friandises ainsi que les pâtisseries ont emboîté leur pas. Une hausse de 2.000 à 3.000 ariary par kilo est constatée chez les boucheries, sans parler de l’irrégularité des balances. Le kilo du sucre et de la farine avoisine respectivement les 5.000 et 6.000 ariary.