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Les séries d’accidents se multiplient ces derniers temps sur la RN 2 reliant Toamasina et Antananarivo. Les pannes techniques, la surcharge des poids lourds et le mauvais état de la route ont été désignés comme facteurs de cette recrudescence des accidents de la route. Cependant, le non respect des codes de conduite et de la morale sont aussi parmi les problèmes.
A cet effet, en ce qui concerne les taxis-brousse, les contrôles au niveau des gares routières seront maintenus et renforcés. L’Agence des transports terrestres (ATT), avec l’appui de la Gendarmerie, des coopératives de transport et des riverains de la RN2, a entrepris une démarche collective afin de trouver des solutions pérennes à la sécurisation des passagers et des marchandises circulant sur cet axe.
La vérification systématique de l’état des voitures au départ de la gare routière fait partie des mesures prises. Le nombre de passagers, le poids et le gabarit des bagages, l’état de santé du conducteur, les papiers d’assurance, la visite technique,… font également partie des points focus. Toute situation non-conforme au cahier des charges entraînera une convocation du propriétaire du véhicule auprès des responsables de l’ATT et une probable immobilisation du véhicule.

Les camions, sources d’embouteillage et d’accidents
Au sujet des camions, une sensibilisation a été menée à l’endroit des chauffeurs. Cela concerne surtout le « stationnement sauvage » au bord des routes. Cette pratique est souvent une source d’accidents et engendre des embouteillages monstres sur la RN 2 comme c’était le cas cette semaine. Les poids lourds ne sont pas épargnés par des pannes fréquentes. Ils bloquent la route et coupent la circulation. Pourtant, les moyens pour les dégager requièrent des gros engins et du temps, ce qui entraîne des pertes considérables pour les autres usagers de la route. Désormais, les vérifications techniques sur ce type de véhicule vont être intensifiées.
Les camions sont d’ailleurs pointés du doigt par les utilisateurs, non seulement sur la RN 2, mais partout ailleurs. Destruction des ponts, surcharge, non-respect des autres véhicules, ralentissement volontaire, vitesse excessive sont parmi les faits relatés par les témoins.
« Quand vous avez un camion devant vous sur les routes, il faudra patienter. C’est au bon vouloir du chauffeur que vous arriverez à le dépasser », selon un autre chauffeur. Il a ajouté que « si vous essayez de le dépasser quand même, il faudra faire gaffe à une queue de poisson ou des insultes de la part du camionneur ».
Amélioration de la capacité de réaction des vigiles
En ce qui concerne la sécurité routière face aux bandits, les vigiles, composés d’habitants des Communes et villages sur la RN 2, ont été dotés de gilets rétro-réfléchissants. Cela va aider à les distinguer. Ils ont également été sensibilisés à donner les informations à temps afin d’attraper les bandits à temps, mais aussi pour que les Forces de l’ordre localisent le lieu de l’attaque avec précision. Les numéros pour contacter la Gendarmerie et les autres autorités chargées de la sécurité routière ont été donnés aux membres de ces vigiles.
Cette sensibilisation des communautés villageoises assurant la sécurité a été effectuée mercredi et jeudi derniers dans la Commune d’Antsampanana, District de Brickaville.
Nikki Razaf

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 07 septembre 2023


Vendredi 8 septembre
KIAKA
Nini et ses amis de scène sont de retour dans la Capitale. Après avoir enflammé Antsahamanitra et la ville d’eaux, toujours dans le cadre de la célébration de ses 37 années de scène, le groupe Kiaka ne chôme pas. Avec cette passion pour la musique rock, Nini et ses musiciens sont toujours prêts à satisfaire les fans. Ainsi, la scène du vieux carré à Behoririka réservera pour ce vendredi une soirée métallique et de look assez engagé pour la circonstance. Comme au bon vieux temps, la formation sera sur scène pour combler de bonheur les métalleux de la ville des mille. L’événement s’annonce déjà très chaud. Ce sera le premier concert de rock qui se tiendra au Piment Café en ce mois de septembre. Le groupe Kiaka va reprendre ses morceaux épiques des années 80, 90 et 2000. Les premiers riffs de guitare retentiront à 20h 30.
BIG MJ
A l’heure actuelle, Big MJ est l’un des artistes les plus suivis sur les réseaux sociaux et dans la société, et ce grâce à sa générosité et son talent d’ambianceur. Après avoir officialisé sa collaboration avec Orange Madagascar en tant qu’ambassadeur dudit opérateur, le chanteur est attendu de pied ferme par le public. Ce soir, il propose une nouvelle soirée dénommée « Bye Bye vacances ». Le show aura lieu au Glacier Analakely à partir de 21h. Promettant une chaude ambiance aux fidèles fans, le chanteur et son groupe vont partager le meilleur d'eux-mêmes par le biais d'un répertoire et de genres musicaux variés, allant du « salegy » au sega, en passant par la biguine, le slow, l'« antosy », le « malesa », le « bawejy »,... Rejoignez la piste de danse pour vous éclater avec les morceaux populaires comme « Atero amin’ny babany », « Tsy mila », « Aminao foty niany »,…
MR SAYDA
L’interprète du tube « Voay » continue d’arpenter les différentes scènes de la Grande île et dans d’autres pays. Après avoir effectué un concert à l’île Maurice et enflammé le stade de Barea lors des clôtures des JIOI 2023 à Mahamasina, Mr Sayda est à l’affiche de la discothèque Djembe, sise à Antaninarenina, ce soir. Cette fois-ci, Mr Sayda sera la seule vedette du show baptisé « Festivibe ».  Un rendez-vous à ne pas rater sous aucun prétexte pour ceux qui ne l’ont jamais vu à l’œuvre, surtout les fans qui se trouvent dans cette zone. Au programme, les morceaux tels que « Tia anao aho », « Vokatry ny foko », « Tara loatra », ou encore son nouveau titre « Fitia efa nomeko » seront à fredonner à haute voix dans la salle à partir de 22h.
Samedi 9 septembre   
TGC
Le public a longtemps attendu ce moment de louange, et surtout la nouveauté promise par le groupe Tana Gospel Choir (TGC). Le centre commercial La City Ivandry sera ainsi le lieu de rendez-vous. Ce show marquera sans doute les esprits pour les fans de la musique évangélique, plus particulièrement les férus du chant gospel. Et pour cause, le groupe Tana Gospel Choir y sera en « live » à partir de 9h de matin. Un concert évangélique qui sera accompagné de la sortie officielle de son quatrième album « Misandrata ianao ». Le leader du groupe, Fidy Rabearisoa, a également mentionné qu’un album intitulé « Best of TGC », contenant les tubes phares du groupe et muni de quelques touches de modernité, sera mis en vente à cette occasion. En outre, il y aura des ventes de CD, des dédicaces et une séance photos durant ce concert. Ce rendez-vous est réservé à tout le monde, et non pas uniquement pour les chrétiens.
NUI RAZA
La chanteuse malagasy résidant aux Etats-Unis est fin prête pour un grand concert au pays.  Après avoir fait sensation à Toamasina le week-end dernier, Nui Raza propose un spectacle à guichet fermé pour son premier rendez-vous dans la Capitale. Le show se déroulera au CCEsca Antanimena demain à partir de 15h. Un bel après-midi en perspective, tant du côté des spectateurs que celui de cette chanteuse qui savoure déjà le plaisir de se produire à Madagascar. A cette occasion, Nui Raza promet un concert digne et à la hauteur de l’attente du public malagasy. D’ailleurs, elle préparait ce retour depuis longtemps, en affirmant qu’elle a hâte de retrouver le public de la terre de ses ancêtres. 
OLO BLAKY & MASHMANANJAKA
Un après-midi de samedi qui s’annonce chaud avec deux groupes réputés de la musique urbaine. Le groupe Olo Balky, à la fois inspiré par la musique urbaine et la musique traditionnelle, affiche une nette percée dans son parcours. Son chanteur, Naty Kaly, fait la différence à travers son talent et son dynamisme. Les mélomanes adorent les tubes « Tsy afa-bela », « Tsy fantatro », « Hatsarana », « Mailaka ».... Mashmanjaka, quant à lui, est un rappeur forgé par la collaboration avec d’autres rappeurs classés « Old school ». Cet artiste continue à conquérir le cœur des fans de la musique hip-hop grâce à son style, son flow et surtout ses textes engagés. Rendez-vous demain à 16h dans les locaux de la Teinturerie d’Ampasanimalo pour ceux qui aiment la bonne musique et la culture urbaine. Tous les tubes qui ont fait la renommée de ces deux groupes vont être fredonnés à coup sûr.
Dimanche 10 septembre
MAGE 4
Un grand rendez-vous programmé tous les ans au Palais des sports à Mahamasina. Ce dimanche, les membres du groupe Mage 4 ont bien décidé de partager le meilleur d'eux-mêmes. Le lead vocal Ken et ses musiciens sont impatients d'affronter le public tananarivien lors de ce rendez-vous dominical prometteur. Avec le groupe Mage 4 sur scène, une ambiance romantique avec de la musique rock est sans doute garantie. Comme dans les précédentes célébrations de ses anniversaires, Mage 4 a encore choisi de collaborer avec l’agence événementielle Ivenco afin de satisfaire les fans. Beaucoup de décibels et de l’émotion seront attendus à cette occasion. Rendez-vous au Palais des sports ce dimanche à partir de 15h.
Si.R


Après Andry Rajoelina, Lalatiana Rakotondrazafy. Alors que le premier va quitter la Présidence de la République de Madagascar en fin de semaine, en vertu des textes en vigueur, car il est candidat pour briguer un second mandat, la ministre de la Communication et de la Communication et non moins porte-parole du Gouvernement va aussi démissionner. Avec comme objectif,  la campagne électorale pour la présidentielle.
« Nous mettrons toutes nos forces dans la bataille, pour le soutenir, et nous nous sommes confiants quant à sa réélection pour un second mandat. Nous, au sein du Freedom, allons démissionner avant la campagne électorale, pour respecter la législation en vigueur », a en effet annoncé Lalatiana Rakotondrazafy, hier durant un meeting de son parti politique Freedom au PK0 à Antanimena, au lendemain de l’annonce par le Président Andry Rajoelina de sa candidature à un second mandat.
La ministre fait sans doute référence à l’article 39 de la Constitution qui dispose que « l’Etat garantit la neutralité politique de l’administration, des forces armées, de la justice, de l’enseignement et de l’éducation », la loi organique sur le régime général des élections et des référendums et son décret d’application qui précise que les ministres ne peuvent pas participer aux campagnes électorales. Elle fait sans doute aussi référence à un avis de la HCC sur la participation des ministres à la campagne électorale, lors de la précédente élection présidentielle. Ambohidahy avait souligné que « les ministres, membres du Gouvernement, ne peuvent pas participer à la campagne électorale ». Des textes qui visent à éviter toute utilisation des moyens de l’Etat dans la campagne électorale.
En tout cas, la démission de la ministre et de son équipe ne devrait ainsi pas intervenir dans les jours à venir. Elle devrait avoir lieu quelques jours avant le 10 octobre 2023, date à laquelle la campagne électorale pour le premier tour sera ouverte selon le calendrier de la présidentielle. Une campagne qui prendra fin le 08 novembre 2023, la veille du premier tour de l’élection présidentielle. Pour rappel, Lalatiana Rakotondrazafy est la seule ministre ayant été présente et n’ayant jamais changé de départements ministériels, durant tous les Gouvernements de l’actuel mandat de Rajoelina.
Durant ce meeting, le Freedom a réitéré son soutien indéfectible au Chef de l’Etat et la volonté du parti de faire campagne pour lui. L’initiatrice du Tagnamaro reprend des termes du Président Rajoelina pour affirmer que le pays ne peut plus se permettre de faire marche arrière. De nombreuses étapes ont été franchies en 4 ans et 8 mois, réitère aussi la présidente du Freedom, grâce à l’apaisement et la stabilité politique. Il serait dommageable de tout remettre à zéro. Tout n’a cependant pas été rose durant ce premier mandat, consent à affirmer le numéro Un du Freedom qui consent toutefois à affirmer que des défaillances ont été constatées durant ce premier mandat.
La rédaction



Les élèves et étudiants sont confrontés à des difficultés tout au long de leur parcours. Effectivement, le milieu scolaire et les universités sont devenus le théâtre de violation des droits humains, en particulier plusieurs formes de violences basées sur le genre (VBG) incluant la corruption sexuelle. Certains cas sont liés à des atteintes à leur intégrité physique et des violations de leurs droits fondamentaux. D’après une enquête menée par l'ONG Tolotsoa, au moins une personne sur 3 parmi celles qui ont été enquêtées affirme avoir eu connaissance des faits de corruption sexuelle au sein de son établissement. 33 % des faits ont eu lieu dans le milieu universitaire, contre 64 % au sein des lycées et collèges. Les instigateurs sont constitués à 35 % par des enseignants.
Le phénomène de la corruption sexuelle prend une proportion non négligeable dans les milieux scolaires et universitaires. Dans le secteur public, l'enquête a permis de déterminer que 56 % des victimes ou témoins fréquentent les écoles publiques et 74 % de ceux du niveau universitaire sont inscrits dans des universités publiques. Cependant, les victimes n'osent pas faire une dénonciation. Or, ce problème pourrait être résolu en cas de prise de mesures de la part des autorités.
Le silence et le mutisme sont les premiers obstacles à surmonter pour traiter les cas de violences basées sur le genre et de corruption sexuelle. A travers un document intitulé « Livret de mesures de prévention de la corruption sexuelle et d'autres formes de VBG dans les milieux scolaires et universitaires à Madagascar », l'ONG Tolotsoa propose des solutions pour libérer les établissements d’enseignement de ces violences dont l'éducation aux droits, l’éducation affective et sexuelle, l'amélioration de la protection juridique et de la répression, ainsi que la mise en place d’un dispositif anti-harcèlement et d’un code de conduite prévenant les VBG et la corruption sexuelle.
Madagascar dispose de textes concernant la corruption sexuelle. Selon l'article 333, alinéa 2, « quiconque aura usé d’une menace de sanctions, de sanctions effectives ou de pressions graves pour amener une personne placée sous son autorité à lui consentir des faveurs de nature sexuelle ou pour se venger de celle qui aura refusé de telles faveurs, sera puni de deux à cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 2 millions à 10 millions d'ariary ».
Anatra R.

Mission délicate

Publié le jeudi, 07 septembre 2023

Le scrutin de novembre se rapproche à grands pas. Le processus, conduisant vers les urnes, a franchi le point de non-retour, la phase décisive à savoir la clôture des dépôts de candidature. Il reste à attendre, en toute tranquillité le verdict des hauts conseillers d’Ambohidahy relatif à la liste officielle et définitive des candidats admis à la course d’Iavoloha. Comme on le sait, toute décision de la HCC est irrévocable, n’admet aucun recours. Les préparatifs au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) vont bon train. Une chose est certaine, l’élection présidentielle du 09 novembre se tiendra comme prévu pour le premier tour. Et le 20 décembre pour le second tour au cas où.
Désormais, le regard se tourne vers l’Armée, les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la mesure où elles garantissent le déroulement du scrutin dans le calme, la sérénité et la concordance nationale, gages de la reconnaissance des résultats du vote. Une élection qui se passe dans une ambiance de trouble, de violence et de menace perd sa crédibilité. Un gagnant élu dans le chaos n’inspire guère confiance. Ainsi, le rôle crucial sinon délicat des FDS dans le processus électoral jusqu’à la proclamation des résultats du vote ne se discute point. Il ne fait, en aucun cas, l’ombre du doute.
Personne n’est plus sans savoir que contester les résultats des urnes, pour des raisons diverses, fait mouche en ces temps-ci. En Afrique, il ne se passe presque aucune élection sans qu’on ne rejette pas  les résultats proclamés officiellement. En effet, il y a presque systématiquement des troubles avant, pendant et après le vote. Les candidats de l’opposition contestent le verdict des commissions chargées de gérer les élections ou même la Haute Cour habilitée à trancher. En fait, le cas récent du Gabon n’est pas du tout isolé ! En réalité, le rejet des résultats n’est pas tellement gratuit ni infondé. Souvent, en Afrique, les membres de la Commission électorale, à la solde du régime en place, tripotent les chiffres. Ce qui provoque un tollé général qui déboucherait vers la chute du régime.
A Madagasikara, toutes les mesures ont été mises en considération pour que le scrutin se passe dans les meilleures conditions. La Communauté internationale veille au grain. Le FFKM entre aussi dans le … bal. Le Chef de l’Etat, lui-même, candidat à sa propre succession, émet son souhait de voir l’implication des observateurs étrangers ou nationaux dans le déroulement des votes de ce mois de novembre.
Evidemment, les membres influents de l’Opposition doutent de la crédibilité du vote. Les travaux de la CENI ne leur inspirent pas confiance. Ils arrivent même jusqu’à contester la candidature du Président Rajoelina. A la guerre comme à la guerre !
Au milieu de tout ce branle- bas de combat et de défi, les FDS jouent le rôle de tampon. Il appartient aux hommes en treillis de veiller à ce qu’aucun débordement ne parvienne pas à assombrir ni à alourdir l’ambiance électorale. Chaque concitoyen doit accomplir dans le calme et la sérénité, sans menace ni contrainte, son devoir de citoyen. Une élection libre, transparente et acceptée de tous, tel est l’objectif à atteindre ! A chacun de tenir honnêtement son rôle !
Ndrianaivo

« Désemparée et n’ayant plus trouvé d’autres alternatives, il y a quelques jours de cela, une personne est venue à mon bureau pour demander directement des explications. Dans ses mains, il tenait tous les documents nécessaires aux procédures d’immatriculation de véhicule récemment importé. A première vue, tout était en ordre après avoir examiné la paperasserie. Cependant, en regardant le cachet de la douane sur le certificat du modèle numéro 1, il s’avère que le cachet n’était pas conforme. En somme, le document était une contrefaçon. La personne s’est donc fait arnaquer par le vendeur du véhicule. Comme lui, des centaines de cas similaires sont enregistrés constamment », a déploré Lainkana Zafivanona, directeur général des douanes hier à Ambodivona, à l’occasion du lancement du programme de dématérialisation des modèles de certificat. En effet, dans le cadre de sa stratégie de modernisation et de simplification des procédures douanières, l'administration des douanes de Madagascar a récemment mis en place un programme de dématérialisation des modèles de certificat d'immatriculation des véhicules importés. Cette initiative vise à accélérer et à sécuriser le processus de délivrance de ces certificats, tout en renforçant la traçabilité des véhicules importés. Auparavant, lors du dédouanement à l'importation d'un véhicule, un certificat d'immatriculation était établi manuellement par le bureau des douanes en fonction du régime douanier attribué. Ce document, rempli à la machine à écrire et visé manuellement par le responsable du bureau des douanes après la liquidation et le paiement de la déclaration d'importation, était ensuite utilisé pour l'immatriculation du véhicule auprès des Centres immatriculateurs de Madagascar (CIM).
Vérification en ligne
Il existait neuf modèles de certificat, chacun ayant ses spécificités. Désormais, à partir du 1er octobre prochain, grâce à la mise en place du programme de dématérialisation, les certificats d'immatriculation sont générés automatiquement par le système dès que la déclaration en douane est liquidée et payée. Les spécificités des véhicules sont collectées à travers deux processus distincts dont le "Contrôle d'identification des véhicules importés d'occasion" (CIVIO) et le "Dossier d'importation de véhicule" (DIV), selon les cas. Les numéros de CIVIO et DIV doivent être référencés dans les déclarations en douane pour que le système puisse générer le certificat approprié. Ce programme de dématérialisation a été réalisé en collaboration avec la société GasyNet et a pour objectif premier d'accélérer et de sécuriser les procédures de délivrance des certificats d'immatriculation pour les véhicules importés. Il présente également l'avantage de permettre la vérification en ligne et hors ligne de l'authenticité des certificats, renforçant ainsi la lutte contre la fraude. A terme, cette initiative vise à constituer une base de données fiable en matière d'importation de véhicules, tout en garantissant une plus grande fluidité dans le processus d'immatriculation des véhicules importés. Ainsi, la dématérialisation des certificats d'immatriculation des véhicules importés marque une avancée significative dans la modernisation des procédures douanières de Madagascar. Elle témoigne de l'engagement de l'administration des douanes à simplifier les démarches pour les importateurs tout en renforçant le contrôle et la transparence dans le domaine de l'immatriculation des véhicules importés.
Hary Rakoto



Rideaux sur la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2023 qui aura lieu en Côte d’Ivoire dans quelques mois, plus précisément du 9 janvier au 6 février 2024. Dans le groupe E, le Ghana et l’Angola sont qualifiés. Pour leur dernier match, les Barea de Madagascar ont tenu en échec l’équipe angolaise par un score vierge et nul au stade national de Tundavala Lubango.  Mais le contrat est rempli pour le Palancas Negras. L’Angola a réussi son pari avec le match nul et fête sa qualification. 

Grâce à la victoire du Ghana  (2 buts à 1) face à la République Centrafrique et aux Jeux de calcul, l’Angola rejoindra donc les Ghanéens en Côte d’Ivoire pour la CAN. Grâce à cette victoire, le Ghana termine 9 points et l’Angola à 8 points et 7 points pour les Centrafricains qui ont laissé leur qualification filer entre les mains après avoir mené 1 but à zéro au score.
Madagascar termine la compétition avec trois points après trois matchs nuls et trois défaites durant cette campagne.  L’équipe malagasy a encaissé 9 buts sur un seul marqué.
Pour revenir au dernier match de Madagascar,  la rencontre était très équilibrée. Les Malagasy ont donné beaucoup de difficultés aux Angolais.
Si les « Palancas Negras »  pensaient prendre le dessus rapidement sur les Barea , ce sont plutôt les hommes de Romuald Rakotondrabe qui ont légèrement dominé. Durant la première période, les Angolais n'ont réussi aucun tir cadré sur huit tirs. C’était le mal de la soirée. 
Par ailleurs, les deux équipes ont été sauvées chacune une fois par le poteau.
A la seconde période,  les Angolais voulaient  à tout prix se mettre à l’abri. A la 85e, Melvin était de nouveau sauvé par la barre transversale sur un tir de Mabululu à 25m de la cage malagasy.
Elias Fanomezantsoa


La boutique de matériel informatique du centre commercial dénommé Victoria Plaza avait été le théâtre d'un cambriolage, il y a dix jours de cela.
Or, jusqu'à présent, cette affaire n'a pu être toujours élucidée. Certes, la Police a pris l'affaire en main. Mais d'après nos informations, rien n'a encore filtré de cette enquête, sûrement en cours. Il n'y eut aucune arrestation de suspects, encore moins une quelconque mise en détention provisoire. "Nous avons choisi pour un silence radio total. Laissons la Police faire son travail et on verra la suite. De toute façon, nous avons déposé une plainte", a expliqué un responsable de cette boutique, hier.
Ce qui nous amène à poser une question : pourquoi l'investigation tarde-t-elle à déboucher sur un résultat alors que les ingrédients de celle-ci sont réunis, donc susceptibles d'apporter des éléments de réponse : il y avait des agents de sécurité à l'endroit la nuit des faits, sans oublier surtout que le local est truffé de video surveillance. Les enquêteurs ont sollicité l'aide d'un chien pisteur pour au moins déceler une piste. Enfin, le box théâtre du vol est situé, non au rez-de-chaussée mais plutôt au premier étage du bâtiment. Ce qui sous-entend que la tâche des malfaiteurs devrait être compliquée.
De plus, l'on se demande des tenants et aboutissants de l'interrogatoire dont les membres du service de sécurité du centre commercial ont fait l'objet, le jour suivant le cambriolage.
En attendant, des bribes ont fuité comme celles avançant que certaines de ces caméras installées tout au long du couloir longeant le box dévalisé, seraient hors service la nuit du vol.
De plus, les données fournies par ces matériels hi tech, seraient loin d'être fiables, du moins selon une source. Car si lors de notre premier recoupement, on a avancé que deux suspects dont une femme avaient été filmés, le plus récent certifie qu'il y en a trois suspects, voire plus.
Mais il y a un dénominateur commun à ces supputations : les cambrioleurs auraient dû se retrancher quelque part dans le bâtiment, et attendu à ce que la nuit vienne, pour commettre finalement leur forfait.
En marge de tout cela, peut-on dire que les bandits auraient tout planifié ? Seule l'enquête, actuellement en cours, permettra d'apporter des éléments de réponse à cette question. Cependant, on peut confirmer un acte prémédité. Car il ne devra avoir aucune explication sur le fait que les voleurs ont par la suite réussi à se frayer un chemin par l'une des portes d'accès principales donnant sur la rue située au sud du bâtiment de Victoria Plaza.
En attendant que tout soit tiré au clair, le magasin tourne comme à l'ordinaire, le matériel de vente ayant été complètement renouvellé.
Franck R.


C’est officiel ! Andry Rajoelina briguera un second et dernier mandat à la Présidence du pays. Il a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle hier devant un parterre de partisans et des élus venus massivement au Palais des Sports Mahamasina. Une manière de réitérer son amour pour le peuple malagasy et de confirmer son attachement véritable pour la patrie.  « En tant que Malagasy et pour la continuité des travaux entrepris jusqu’ici, je déclare officiellement que je suis candidat à la Présidentielle », a – t – il proclamé. Une annonce solennelle accueillie par des cris de joie et des « Merci prezida » scandés par ses partisans tous d’orange vêtus.
Le numéro un du parti TGV  ne manque pas de souligner les manœuvres de sabotage dont il est victime.  « Nombreux sont ceux qui ont tenté de me mettre des bâtons dans les roues. Nombreux sont les critiques, les sabotages à mon encontre, mais cela ne m’a pas empêché d’avancer. Au contraire, cela m’a encouragé à travailler encore plus », a – t – il encore affirmé. Il semble faire allusion à la dernière manœuvre de certains candidats qui se sont ouvertement opposés à sa candidature en invoquant le motif de sa double nationalité. Selon toujours ses propos, la Constitution est l’unique référence qui l’autorise à briguer un deuxième et dernier mandat. Et lui d’insister que « seul le peuple malagasy peut décider et faire son choix pour désigner la personne qu’il souhaite mettre à la tête du pays.
Clin d’œil affectueux à sa famille
Dans son discours, Andry Rajoelina a adressé un message particulièrement touchant aux membres de sa famille. Il a remercié tendrement son épouse, Mialy Rajoelina pour son soutien au cours de son premier mandat présidentiel tout en lui déclarant son amour. Il n’a pas manqué de remercier ses enfants pour les sacrifices qu’ils ont dû faire dans cet engagement de leur père pour la Nation.
Pour cette nouvelle course à la magistrature suprême du pays, le Chef de l’Etat compte sur le soutien indéfectible de ses partisans ainsi que ses multiples réalisations au cours de son premier mandat. Des réalisations dans différents domaines, notamment la mise en place de nombreuses infrastructures hospitalières, scolaires, universitaires, routières ou encore sportives. D’ailleurs, il a évoqué la dernière grande victoire de la Grande île lors des derniers Jeux des îles de l’océan Indien qui se sont récemment déroulés dans le pays. Des jeux durant lesquels les athlètes malagasy ont récolté un nombre record de médailles. Une fois de plus, Andry Rajoelina a martelé que l’unité du peuple malagasy conduit à la victoire.
En parallèle à cette cérémonie d’annonce de candidature d’Andry Rajoelina au Palais des sports, son mandataire a déposé son dossier auprès de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy. Le Chef de l’Etat devra normalement démissionner de son poste dans les prochains jours, soit 60 jours avant la date du scrutin du 9 novembre selon la Constitution.
La Rédaction




Place aux choses sérieuses !

Publié le mercredi, 06 septembre 2023

Les dés sont jetés, le point de non-retour acté ! La clôture de la date de dépôt de candidature est effective depuis hier 6 septembre. Elle est irrévocable ! Aucune dérogation ni faveur spéciale accordée à qui que ce soit. Eventuellement, la HCC pourrait accepter de recevoir un complément de dossier dans un délai impératif préalablement fixé.
Le processus de l’élection présidentielle de novembre entre dans une phase décisive. Les choses sérieuses commencent. Il n’y a plus de place à la fantaisie. On n’a plus qu’à attendre le verdict des neuf Hauts Conseillers d’Ambohidahy relatif à la publication de la liste officielle et définitive des candidats admis à concourir pour le poste de Président de la République de Madagasikara. La course vers le Palais d’Iavoloha sera, ce jour-là, ouverte. Et que le meilleur gagne !
A peine une vingtaine de candidats a déposé leurs dossiers jusqu’à hier, date limite. Apparemment, la fixation de la caution à deux cent millions d’ariary (un milliard de FMG) a eu son impact. Par les temps qui courent, il n’est donné à tout le monde de se procurer de cette somme qui pour le commun des mortels reste inaccessible durant toute sa vie à moins que l’on use des modes opératoires illicites formellement réprimés par la loi.
Sollicitée de partout en particulier par son propre parti, Tanora MalaGasy Vonona (TGV), la candidature se précise. En effet, les membres du TGV, réunis en Congrès au CCI Ivato, du moins ce qui en reste, qui n’est pas des moindres d’ailleurs, sollicitent haut la main la candidature de leur président fondateur pour un second  mandat à la prochaine élection présidentielle de novembre. A souligner que, après certains abandons, le gros de la troupe reste fidèle derrière son leader. La rencontre de deux jours d’Ivato leur a permis de consolider l’union.
La sollicitation adressée à Rajoelina pour un second mandat s’inscrit dans la ligne droite de la logique et de la  légitime. Le porte- parole du parti lors de la publication de la résolution du Congrès l’a bien signifié. Beaucoup ont été faits. Pour ne citer entre autres,  les infrastructures scolaires, sanitaires et routières à travers le pays. Des constructions ou des réfections sinon des réhabilitations qui correspondent aux normes universellement requises. Les problèmes de sous-alimentation et malnutritions chroniques dans le Sud s’améliorent. Mais, il reste beaucoup  à faire. La pauvreté et l’insécurité demeurent des  problématiques à résoudre. La lutte contre la corruption et celle contre l’impunité ont encore de long chemin à faire. Tout un ensemble de défis et des enjeux auxquels il faudra relever. Ce qui implique la nécessité de continuer. S’arrêter à mi-chemin se traduit par un manque de sérieux flagrant. Une fuite en avant que quelqu’un de la trempe de Rajoelina ne fera jamais.
La question relative la naturalisation ou de la nationalité étrangère du Chef de l’Etat, candidat potentiel à sa succession ne devait se poser car il s’agit d’un faux problème, d’un faux débat. C’est un Malagasy de père et de mère. Né à Madagasikara et marié à une Malagasy de père et de mère ! Il ne peut ne pas être Malagasy. Un gasy pur-sang ! Le débat est clos !
D’ores et déjà, il va falloir affûter les armes !
Ndrianaivo

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Editorial

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    Diplomatie tous azimuts ! Madagasikara inaugure en grande pompe sa première ambassade au royaume chérifien du Maroc. Le rétablissement des relations entre les deux pays datait de 15 août 1994 après que les nouveaux dirigeants de la Grande île se démarquaient de la position de la République démocratique du régime Ratsiraka de l’époque et optaient pour le camp du Maroc dans le conflit opposant le Maroc et le Sahara occidental. Depuis, les relations entre les deux peuples se renforcent. En 2006, le Maroc ouvre son ambassade à Antananarivo. Dix ans après, en 2016, le roi Mohamed VI effectuait une visite officielle à Madagasikara que les observateurs qualifient « d’historique ».

A bout portant

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