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LA UNE DU 26/01/24

Publié le jeudi, 25 janvier 2024

Madagascar célébrait la journée mondiale du sport féminin le 24 janvier 2024 sur le terrain annexe du stade Barea. Cette  journée n'est pas seulement une célébration mais aussi un rappel de l'importance de l'égalité des genres dans le sport.

 L’objectif de l’évènement est de mettre en valeur le sport féminin à Madagascar à travers un tournoi de foot féminin. Un élément de plus a été ajouté à cette journée de célébration à Madagascar en l’occurrence la tenue d’un match où des joueuses valides et des joueuses atteintes d’handicap mental ont joué dans une même équipe.  Le plus important est le partage entre toutes les femmes. Chaque pas en avant dans ce domaine est un pas vers une société plus juste, inclusive et équilibrée.

Au cours du 15 au 21 janvier dernier, des cumuls de précipitations très abondantes ont été observés dans le District d’Antsohihy, tandis que les épisodes de fortes pluies ont été moins intenses dans les Districts d’Antsiranana, Nosy Be, Mahajanga, Besalampy, Sainte-Marie et Toamasina. Pour les deux semaines à venir, jusqu'au 4 février prochain, il n’y a pas de risque d’activité cyclonique à Madagascar, et ce malgré le développement de nouvelles perturbations cycloniques dans l’océan Indien. Cependant, jusqu'au 28 janvier, des cumuls de précipitations abondantes allant de 150 à 300 mm sont prévus pour les Districts d’Ambilobe, Nosy Be, Ambanja, Analalava, Bealanana, Antsohihy, Befandriana-Avaratra, Tsiroanomandidy, Miarinarivo, Soavinandriana, Faratsiho, Betafo, Mandoto et Ambatofinandrahana.

Un projet pharaonique d’approvisionnement en eau et d’assainissement est en gestation dans le grand Sud. En effet, les Régions d’Anôsy et d’Androy bénéficient du projet d’amélioration de l’accès à l'eau potable (PAAEP), financé par la Banque mondiale. Cette dernière a déboursé une bagatelle somme de 500 millions de dollars pour soutenir des moyens de subsistance résilients à travers l’accès en eau potable pour la population de ces Régions. Il s’agit de la construction d’un barrage de rétention et d’un bassin de conservation d’eau en amont du fleuve Mandrare dans trois Communes de la Région d’Anôsy, à savoir la Commune rurale de Mahaly, Ebelo et Ranobe, situées dans le District d’Amboasary-Sud.

La Conférence de l’Ordre national des infirmiers de Madagascar (ONIM) a exprimé sa volonté d'œuvrer ensemble au bénéfice de la santé publique.

La première conférence annuelle des membres de l’ONIM s’est tenue depuis hier et se poursuivra ce vendredi 26 janvier au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Une grande première depuis 15 ans durant lesquels le désordre a atteint son paroxysme au sein de ce métier. 

Ça tue !

Publié le jeudi, 25 janvier 2024

On vient d’apprendre qu’un jeune perd tragiquement la vie. A peine sorti de l’adolescence, la fleur de l’âge, à 17 ans, il succombe des suites d’un terrible accident au guidon de ses deux-roues sur la rocade de Tsarasaotra. Ces dernières années, les accidents mortels des deux-roues fendant le cœur se multiplient. Des moins jeunes, des jeunes souvent pères de famille laissant de jeunes veuves et brisant l’avenir des petits orphelins, finissent trop tôt leur parcours. Analystes et observateurs s’accordent à déplorer certains manquements qui, malheureusement, perdurent.

Stimuler l'économie malagasy. C’est sur cette ligne directrice que la mise en place du « smart scanning » a été effectuée, hier au port de Toamasina. L’installation du smart scanning est une initiative visant à accélérer le processus de libération des marchandises importées, réduisant ainsi les délais de 30 heures à seulement 3 heures. Le directeur général de la douane, Lainkana Zafivavona Ernest, a souligné que « ce projet débutera ses opérations dès le début du mois de février, promettant une liquidation des marchandises au port de Toamasina multipliée par 4 », hier lors de la Journée internationale de la douane. Cette avancée s'inscrit dans la politique générale de développement du Gouvernement, avec la construction simultanée d'une route reliant le port à la Capitale pour faciliter le transport des marchandises. 

La continuité du service public. Ce principe a été au centre des recommandations de la Haute Cour constitutionnelle. Cette haute juridiction a, en effet, rendu hier un avis attendu sur la situation des élus au niveau des Communes urbaines et rurales en fin de mandat. Suite à la demande de Christian Ntsay, Premier ministre, la Cour a formulé des recommandations, visant à assurer la continuité du service public tout en respectant les principes constitutionnels. 

Pour rappel, la demande d’avis du Chef du Gouvernement portait sur trois questions majeures : « Quelles dispositions les élus communaux peuvent-ils prendre pour le fonctionnement des Communes ? ; Les maires et les conseillers communaux ou municipaux peuvent-ils continuer à assurer leur fonction jusqu’à la publication des résultats des élections communales ? ; Dans l’affirmative, quelles limites doivent être prises en considération de la prorogation de leur mandat ? ». 

La Capitale malagasy est une ville accidentogène si l'on se réfère à sa superficie, moins vaste qu'on ne le pense.

L'année dernière, le nombre des victimes tuées dans des accidents de la circulation était assez élevé, selon une statistique officielle de la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna. En réalité, la route a tué plus qu'on ne le pense en 2023 à Antananarivo-ville avec 75 morts et 538 blessés. Ce qui fait que 6 personnes y ont trouvé la mort tous les mois, à cause des accidents de la circulation. A eux seuls, ceux qui ont été associés à l'alcool ont fait 5 morts et 90 blessés.


Après quelques jours d'attente et de suspense total, l'affaire concernant le meurtre de Mickaël, ce jeune scootériste de 18 ans et qui fut tué de façon particulièrement atroce par un taxi-be de la ligne 154, samedi dernier à Mahamasina, s'est finalement développé, hier. En effet, l'homme de 44 ans, qui conduisait le minibus Mercedes-Benz 307 de la ligne 154, a été alors déféré au Parquet d'Anosy, hier. Vers le début de l'après-midi et au terme de son audition, le procureur a alors décidé de placer le chauffeur en cause à la prison de Tsiafahy pour homicide volontaire et délit de fuite après un accident mortel. Et l'affaire ne devra plus traîner davantage car l'accusé sera fixé sur son sort le 6 février prochain où son procès est prévu.
Mais revenons sur l'ambiance qui prévalait au palais de la justice lors du déferrement du chauffeur en cause, hier. En effet, les proches et autres amis de la victime étaient venus nombreux à l'endroit, histoire de témoigner leur sympathie, prouver leur solidarité envers la famille, mais surtout également demander que justice soit faite. De son côté, B.Andrianavalona, le père de feu Mickaël s'est exprimé devant la presse et sur le parvis du tribunal, hier : "J'ai eu vent, nous n'obtiendrons jamais gain de cause parce que le taxi-be en question appartiendrait à un officier général. Nous nous remettons donc au Chef de l'Etat pour défendre notre cause car c'est nous qui sommes endeuillés et afin que justice soit faite devant la perte de notre fils", déclare le père de famille. Ce dernier a décidé de ne pas avoir d'avocat. Il était visiblement embarrassé. En cause, on lui interdisait de se rendre au Parquet pour suivre de près l'évolution du déferrement du conducteur concerné. Finalement, on lui a donné le feu vert après qu'il a livré ses impressions devant les médias. Pour sa part, un autre membre de la famille était monté au créneau :" Je démens totalement l'allégation avancée par certaines sources comme quoi Mickaël aurait bu avec les autres scootéristes puis cherché la bagarre avec le chauffeur du taxi-be à Ankadimbahoaka. Mickaël ne s'y rendait jamais et se trouvait à Mahamasina lorsqu'il a vu les tentatives de fuite chez le conducteur de taxi-be avec les autres scooters à ses trousses. Il ne faisait que raisonner le chauffeur à s'immobiliser en le dépassant. Mais le taxi-be l'a renversé avant de l'entrainer sur toute cette distance après la chute de Mikaël", explique le proche.
De son côté, ni l'avocat, ni les proches, encore moins l'employeur de ce chauffeur n'ont daigné s'exprimer sur l'affaire. Enfin, un inconnu qui prétendait être de la Gendarmerie a étonné tout le monde, presse incluse, par son comportement. Il les a pris tous en photo au tribunal, hier. Affaire à suivre.


Franck R.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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