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Les inquiétudes sur le passage d’un cyclone se précisent actuellement avec l’existence d’une masse nuageuse dans le nord-est de Madagascar. Deux semaines, c’est la période prévue d’après les données recueillies par le programme de simulation météorologique « modèle européen » qui a été mis à jour lundi.
Dans les estimations produites par cette simulation, « cette dernière va dans le sens d’une tentative de reprise d’activité, notamment durant la deuxième quinzaine de janvier ». Mis à jour deux fois par semaine, le produit de probabilité d’une tempête tropicale à longue échéance persiste à présenter un signal d’activité des prochains jours dans le sud-ouest de l’océan Indien. Cette signature est généralement typique d’une reprise d’activité cyclonique future, selon les explications recueillies.
Pour l’instant, il existe ainsi une forte probabilité qu’un cyclone se développe et atteigne la Grande île. En météo, deux semaines sont encore une assez longue période pour avoir des prévisions exactes. Le reste appartient aux spéculations et aux estimations. Ainsi, ce sont encore les fortes pluies qui vont dominer la majeure partie de l’île. Il y aura encore beaucoup de précipitations sur la partie Nord et les hautes terres centrales. Cela va durer jusqu’au 13 janvier. De ce fait, les Régions de Sofia, Analanjirofo, Atsinanana, Alaotra-Mangoro et Analamanga sont encore en alerte « jaune ».
Néanmoins, le service météorologique malagasy suit de près les évolutions des conditions climatiques dans le bassin du sud-ouest de l’océan Indien. Si les modalités sont réunies pour que la zone de perturbation qui se déplace vers la Grande île se transforme en une tempête tropicale, les Districts touchés seront les suivants : Vohémar, Sambava, Antalaha, Maroantsetra, Toamasina, Vohibinany, Vatomandry, Antanambao-Manampotsy, Mahanoro, Nosy-Varika, Mananjary et Manakara.

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 12 janvier 2023

Vendredi 13 janvier
Jaojoby
Pour ce vendredi joli, la salle de cabaret Jao’s Pub accueille son prioritaire à partir de 21h. Et oui, Jaojoby - surnommé le roi du « salegy » - ouvrira sa saison de spectacles dans sa propre demeure à Ambohipo. Celui qui est considéré comme une artiste de renom au niveau international fera ses premiers pas de concert pour cette année sur une petite scène. Et comme d’habitude, et avec les fêtards et noctambules d’Ambohipo et alentours, la salle sera sûrement remplie comme un œuf. De plus, les fêtes continuent dans la Capitale puisque la nouvelle année vient de commencer, et c’est toujours le moment de se retrouver dans un concert. Avec son statut de grand artiste, Jaojoby fera à nouveau plaisir au public avec ses anciens titres. Bref, le quartier populaire d’Ambohipo réservera l’une des meilleures soirées du week-end.
Jazz MMC
Après avoir enflammé la salle du Djembe sise à Antaninarenina le week-end dernier, Jazz MMC, de son vrai nom Mohamed Ibrahim, fera un nouveau concert. Ainsi, le prince de l’ambiance et toute son équipe ont décidé de poursuivre leur périple dans la Capitale pour une autre soirée. Pour ce faire, Jazz MMC, la star du rythme africain réservera une soirée baptisée « Bonne Année maresaka 2023 » au Glacier, Analakely. Comme à l’accoutumée, ce sera dans une ambiance Mawazine électrique au tempo de l’énergie débordante de la jeunesse que le chanteur va enflammer la scène. Les réjouissances débuteront à partir de 21h.
Vendredi 13 avec Silo
Le fameux vendredi 13 de Silo arrive au bon moment. Effectivement, pour les superstitieux, cette date porte malheur. Mais pour Silo, le vendredi 13 lui convient parfaitement pour rencontrer ses fans dans un moment de musique.  Et avec lui, on s’attend toujours à beaucoup de surprises. Quand Silo se retrouve aux commandes, les tubes, même les plus connus, retrouvent toujours une nouvelle jeunesse et sont revisités de manière originale et singulière. Il fait, à travers sa prestation, voyager le public dans un monde musical inédit. Il va démontrer à nouveau son talent de musicien hors pair. Rendez-vous ce soir au Cercle franco-malgache (CFM) situé à Anosy. Le spectacle débutera à 20h 13.
Iraimbilanja
Les années passent, mais l’ambiance est toujours festive. Iraimbilanja, l’un des groupes les plus célèbres dans la Grande île, ne chôme pas. Les papys du rock sont de retour avec plus de ferveur et entameront leur premier concert de l’année en version cabaret. Pour Niry et sa bande, il est impossible de s’éloigner de la scène trop longtemps. Puisque que les fêtes continuent durant ce mois de janvier, les « Raimbl » reviennent aussi pour apporter leur cadeau de Nouvel an à leurs adeptes. Ainsi, le groupe a choisi de faire une descente au Piment Café de Behoririka ce soir pour ouvrir la saison de spectacles 2023. Les premiers riffs de guitare auront lieu à partir de 20h 30. Comme au bon vieux temps, les membres du groupe vont une nouvelle fois démontrer qu’ils ont rien perdu de leurs énergies et de leurs talents.
Lico Kininike
« Fety be 2023 » est le titre de ce cabaret-dancing animé par le digne héritier de la regrettée Rasoa Kininike, disparue en septembre 2014 dans un accident de la circulation à Antsalova. Affichant un parcours sans faute, Lice Kininike n'a pas attendu longtemps pour emboîter le pas à sa mère. Doté d'un style varié, il a rapidement agrandi la liste des grandes vedettes locales. Efficace en danse et débrouillard au micro, la carrière du jeune artiste est aujourd’hui propulsée vers le haut. Ce soir, avec lui à l’animation, les noctambules de la Capitale, surtout ceux qui résident aux alentours d’Ivato, seront bien servis. Ce soir, direction Hôtel les Cygnes, Ivato pour le show qui débutera à 21h.
« Joe » le film
De retour. Le long-métrage 100 % malagasy intitulé « Joe » regagne les salles de projection durant ce mois de janvier. Le réalisateur et producteur de ce film a ainsi décidé de continuer sa projection dans l’une des salles de cinéma les plus réputées de la Capitale. Les séances de diffusion auront lieu à partir d’aujourd’hui jusqu’au 19 janvier prochain dans la fameuse salle du CINEPAX Ambodivona. A mentionner que chaque projection sera suivie d’un échange avec des membres de l’équipe de production et des acteurs du film. Les locaux du CINEPAX Ambodivona sont ouverts à ceux qui veulent obtenir davantage d’informations.
Samedi 14 janvier
Café-histoire avec Michèle Rakotoson
Un rendez-vous pour les adeptes de la littérature et les dévoreurs de livres. La grande écrivaine Michèle Rakotoson présentera son livre intitulé « Ambatomanga, le silence et la douleur », ce samedi, lors d’un dynamique et engagé Café-histoire baptisé « Ambatomanga, récit autour de la guerre de 1895 ». Elle sera au Musée de la photographie de Madagascar, situé à Anjohy pour animer une rencontre et un échange littéraire fort intéressant à l’occasion de la promotion de son œuvre. Elle sera disponible pour répondre aux questions des lecteurs. L’évènement commencera à 10h.
Si.R

CHAN 2023 - Retrait officiel du Maroc

Publié le jeudi, 12 janvier 2023


C'est confirmé. Comme il fallait s'y attendre depuis quelques semaines, la fédération marocaine de football vient d’officialiser via un communiqué dans son site officiel, hier, le retrait de l’équipe marocain, tenant du titre de la dernière édition en Côte d’Ivoire du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Une compétition exclusivement réservée aux joueurs locaux qui se tiendra du 13 janvier au 04 février prochain en Algérie. Cela veut dire que cette 7e édition se jouera avec 17 sélections et que le groupe “C”, dans lequel les Marocains devaient évoluer, verra concourir seulement 3 équipes ( Ghana, Madagascar, Soudan).
La déclaration du forfait faite par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) intervient à la veille du début de la compétition. De ce fait, la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas le temps de revoir ses plans ou trouver un remplaçant à l’équipe « boycotteuse ».
Ainsi, le Soudan,  Madagascar et le Ghana se disputeront un ou deux billets de qualification en quarts. C’est la CAF qui devra trancher.
Concrètement, il y aura 2 poules de quatre prétendants et trois trios. Les deux premiers du quatuor se hisseront en quarts. Pour leur part, les leaders des “tierces” restants valident leur présence dans la phase à élimination directe. Quant au quatrième sésame, il irait au meilleur deuxième des trois “trios”. On attendra la confirmation de ce mode d’emploi dans les prochaines heures.
Depuis 2021 des tensions géopolitiques minaient les deux pays. L’Algérie interdit tout vol marocain sur son territoire.
« La sélection marocaine de football n'est pas en mesure de faire le déplacement à Constantine (Algérie) pour y disputer la 7e édition du Championnat d'Afrique des nations de football qui sera organisée en Algérie du 13 janvier au 4 février 2023 et défendre son titre dans la mesure où l'autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des sélections marocaines de football, de Rabat vers Constantine n'a pas été confirmée ».
Malgré la demande d’autorisation spéciale de la fédération du vol spécial Royal Air Maroc, transporteur officiel de l’équipe nationale marocaine, la demande a été refusée par les autorités algériennes.
Elias Fanomezantsoa












Rumeurs de trop !

Publié le jeudi, 12 janvier 2023

Jusqu’où les complotistes, monteurs de toutes pièces de fausses nouvelles ou propagateurs d’informations gratuites iront-ils ? Quand est-ce qu’ils vont s’arrêter ?
A la veille du grand rendez-vous national, l’élection du Président de la République, un moment propice pour émettre des rumeurs fantaisistes et dénuées de tout fondement tout juste pour ébranler les esprits fragiles et créer une atmosphère de psychose.
En cette année 2023, le pays est en train de négocier un des tournants les plus délicats de sa vie. Une année électorale effervescente et tumultueuse dont la moindre maladresse de la part des tenants du pouvoir, des acteurs politiques et des gens mal intentionnés, coûtera chère. Les détracteurs du régime cogitent par tous les moyens à déstabiliser le pays. Ils concoctent quelque part des circonstances critiques débouchant vers la mise en place d’une transition. 
Remaniement. Des bruits d’éventuel remaniement ou retouche de l’équipe gouvernementale s’échappent de nulle part. On laisse entendre que le numéro un du pays procéderait à quelques changements des membres du Gouvernement. De deux choses l’une, la rumeur vient de certains responsables en connaissance de cause de l’éventualité de nominations de nouveaux membres de l’Exécutif. On envoie expressément la fumée pour tester la température auprès de l’opinion sur le sujet. En effet, il y a lieu d’un besoin de nomination ne serait-ce que pour le portefeuille des Affaires étrangères dont le titulaire a remis sa démission pour des raisons que l’on connait déjà, et de un. Pour le reste, la nécessité de changer dépend du locataire d’Iavoloha en collaboration avec son Premier ministre. La rumeur tel un ballon de sonde provenant de quelque milieu politique sert à influencer les décideurs, et de deux.
Attaques en direct contre les Forces de la défense et de sécurité (FDS). On sème des fausses informations tendant à discréditer nos hommes et nos femmes en treillis. Des rumeurs sur certains écarts de conduite des soldats circulaient provoquant la colère de la population pour en arriver à des vindictes ayant coûté la vie à trois militaires. Le ministre de la Défense montait au créneau pour démentir et rejeter d’un seul bloc les accusations non fondées. Le Général ministre met en garde les fomenteurs de fausses nouvelles à l’encontre de l’Armée.
Forte rumeur sur le « marché d’enfants » à Toliary ou à Ikongo ou ailleurs. On balance des informations comme quoi on vend sur le marché des … enfants. Des nouvelles totalement erronées voire fantaisistes vivement contestées par les responsables locaux. Des rumeurs de trop !
On se rappelle de ces faux bruits qui faisaient état de l’existence des « bibi-olona » ou des « mpaka rà » à l’époque coloniale valable jusqu’à la Première République. Des faux bruits qui faisaient terriblement peur à certains. Mais des rumeurs de ce genre circulent librement toujours auprès de la masse populaire.
Au fait, à quoi riment ces folles rumeurs ? D’une part, pour rappeler aux tenants du régime qu’ils doivent changer de ministres. Et ce ne sont pas les ministrables qui manquent. De l’autre, les rumeurs de rapt d’enfants aux fins de les vendre comme de simples objets ont pour vocation de créer la panique chez les parents. Il fallait affoler l’opinion de sorte que les responsables soient aux abois afin d’apaiser les esprits.
Ndrianaivo



11 % des gens considérés comme les plus vulnérables ont bénéficié des filets sociaux de sécurité et du programme de protection sociale en 2022, soit 1.454.283 ménages. Tel est le bilan du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme et du Fonds d’intervention pour le développement (FID). Le chiffre ne cesse d’augmenter, puisqu’en 2016,  seulement 2 % de la population cible en ont bénéficié. Un taux de couverture qui est encore loin de l’objectif  2030 qui consiste à atteindre 50 % de la population, mais plus proche de la stratégie nationale de 2023 qui est de 15 %.
Ce programme, mis en œuvre depuis 2015, concerne 15 Districts du pays. A travers le projet « Filets sociaux de sécurité », les populations les plus vulnérables de Madagascar bénéficient des programmes de protection sociale pour renforcer leur capacité de résilience. Au-delà des enjeux sociaux, la protection sociale peut jouer un rôle dans la réponse à l’adaptation au changement climatique et à la préservation du milieu naturel.
Concernant le transfert monétaire pour le développement humain, plus précisément le « Vatsin’Ankohonana », 39.000 ménages vulnérables ayant des enfants âgés de 0 à 12 ans et des enfants au collège, âgés de moins de 18 ans ont bénéficié de ce programme. Ils sont issus de 8 Districts de 5 Régions, à savoir Toamasina II, Mahanoro, Ambohimahasoa, Faratsiho, Betafo, Vohipeno, Betioky-Atsimo et Toliara II. Il s’agit d’un programme de transfert monétaire conditionnel afin de fournir un supplément de revenu pour les ménages les plus vulnérables ayant des enfants de 0 à 12 ans, ainsi que de soutenir les adolescents qui sont au collège. Le transfert monétaire se fait tous les deux mois, suivi d’un d’accompagnement visant l’épanouissement et le bien-être des familles ainsi que leur autonomisation financière, de même qu’une adoption de l’approche communication pour le développement et la promotion des pratiques familiales essentielles.
Anatra R.


La journée des officiers a été célébrée hier dans les camps militaires et les institutions de la République. Le Président de la République, à cette occasion, invite les hauts gradés des forces armées à persévérer dans les efforts. « Il faut renforcer les efforts déjà entrepris jusqu’ici », indique Andry Rajoelina, s’exprimant en sa qualité de Chef suprême des armées.  Et ce, lors de la célébration qui s’est tenue au sein du régiment de la garde présidentielle au Palais d’Etat d’Iavoloha hier. « Personnellement, en tant que Chef suprême des armées, je suis prêt à prêter main forte, à soutenir ce qui doit l’être, que cela soit un soutien matériel ou formation, pour permettre de tenir nos missions », a affirmé le numéro Un d’Iavoloha dans son mot de circonstance, avant d’adresser ses encouragements à tous les officiers du pays, rappelant leur devise « Ho an’ny Tanindrazana » ou « Pour la patrie ». Le 12 janvier rappelle une date marquante de l’histoire de l’Académie militaire d’Antsirabe (ACMIL). Il marque la cohésion entre les officiers des forces armées. Outre la Présidence, des célébrations ont eu lieu, à l’ACMIL, à la Primature et au Sénat.
 En ce qui concerne en particulier la Présidence de la République, la journée a été marquée par une cérémonie militaire suivie d’activités physiques aux côtés du ministre de la Défense nationale, le Général de corps d’Armée, Rakotonirina Léon Jean Richard et le Secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Défense nationale en charge de la Gendarmerie nationale, le Général de corps d’armée, Serge Gellé ainsi que tous les officiers et sous-officiers de la garde présidentielle. Outre redoubler d’efforts, le Président a aussi rappelé que les forces armées et des officiers en particulier, sont « le symbole  de la solidarité, en ce sens qu’ils sont formés de jeunes issus du peuple (…) des quatre coins de l’île et de toutes les Régions (…) de pères et de mères malagasy ». Majoritairement formés par l’ACMIL, une fierté du pays, les officiers, dit-il  « se sont engagés à servir la patrie, pour protéger la population et ses biens, à faire régler la loi, à travailler de bon cœur, et ce, malgré les défis qui parfois se présentent à eux ».
Lalaina A.






Garante de la protection des enfants contre les maladies hydriques. L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène (EAH) réduit le retard de croissance et est essentiel à la qualité des soins. La surveillance de la qualité de l’eau s’avère ainsi indispensable pour assurer la potabilité. « Si la JIRAMA étant le concessionnaire de l’approvisionnement en eau dans 69 localités, des partenaires s’en chargent et construisent des infrastructures dans d’autres, surtout en milieu rural », précise Fidiniavo Ravokatra, ministre de tutelle. L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) vient d’être doté de 2 nouveaux équipements de surveillance de qualité de l’eau, dans la composante « WASH- Quality » du projet de recherche en santé publique « RISE ». Financé par l’USAID, l’objectif étant d’améliorer la sécurité sanitaire des eaux, notamment en milieu rural et enclavé. « L’un des équipements sert à être beaucoup plus réactif et à confirmer les analyses qui remontent sur terrain, notamment les polluants indésirables. L’autre sert à réaliser les analyses de métaux lourds au niveau des eaux », informe Alexandra Bastaraud, chef du service Laboratoire d'hygiène des aliments et de l'environnement (LHAE) auprès de l’IPM.
Des paramètres à considérer
Parmi les nouveaux équipements à la disposition de l’IPM, une machine portable facilitera les analyses bactériologiques, chimiques, etc., pour assurer la qualité et la potabilité de l’eau dans les zones enclavées. Elle sera utilisée notamment dans les Centres de santé de base (CSB). Aussi, un échantillonnage dans 500 points d’eau a été effectué, mais le laboratoire de recoupement se trouve à l’IPM dans la Capitale, selon les informations recueillies. Cela permettra de servir et mettre en place les mesures barrières nécessaires si besoin, afin d’améliorer l’accès à une eau potable et saine, notamment dans l’administration des soins au niveau des CSB, d’après la responsable du LHAE.
Pour sa part, le ministre de tutelle n’a pas manqué de répondre aux questions des journalistes sur la qualité de l’eau de la JIRAMA en ce moment, laquelle « laisse à désirer ». « Des paramètres peuvent changer la qualité de l’eau, dont la vétusté des tuyaux de canalisation. En fait, la forte pression après une coupure pourrait expliquer la couleur de l’eau du robinet qui vire au marron ou rougeâtre. Outre l’entretien des canalisations, ouvrir le robinet et faire la vidange sont recommandés jusqu’à ce que l’eau redevienne transparente », fait part le numéro un du MEAH. Dans tous les cas, l’entretien voire la rénovation des tuyaux de canalisation s’avère indispensable…
Patricia Ramavonirina
 



Actuellement, un homme qui aurait tenté de détourner sinon voler un taxi est entre les mains de la Police. Ce sont les hommes de la Compagnie d'intervention urbaine ou CIU 3 de la Police à Tsaralalàna qui l'ont mis dans leur filet. Les faits sont survenus vers 23h mercredi dernier à Ankadimbahoaka. De toute façon, le suspect a reconnu sa mauvaise intention au cours de son interrogatoire à la Police. Revoyons les faits. Le suspect a pris ce taxi du côté du By pass ce mercredi soir- là. Destination supposée : Namontana. Mais ce n’était seulement que le début d'une tromperie de la part de ce passager malintentionné. Car une fois qu'ils étaient en route, le client s'est ravisé pour annoncer au chauffeur un changement d'itinéraire dont la nouvelle destination était cette fois-ci au Fasan'ny Karana. Enfin, un autre et troisième changement de trajet au dernier moment pour Anosizato. Or, lorsque le taxi arrive en vue de sa destination, le suspect a expliqué qu'il est à court de liquidités. Du coup, le comportement de son passager a alarmé le taximan.
Il décide alors de s'arrêter momentanément à une station- service à Ankadimbahoaka. Puis il a informé immédiatement des agents de Police surveillant cette zone. Sans plus tarder, les Forces de l'ordre s'étaient rendues à cette station pour y surprendre le suspect resté à bord du taxi. Aussitôt après, la Police l'avait soumis à une fouille. C'était de cette manière qu'elle a décelé la présence d'un couteau sur le suspect, qui n'avait pas un sou. Et il fut arrêté sur place. Quant au taximan, il a eu la vie sauve grâce à l'intervention et l'efficacité de la Police.
Franck R.

Vieille tactique !

Publié le mercredi, 11 janvier 2023

Comment faire pour déboulonner Zandry Kely ? Quelle stratégie à adopter ? Toute la question est là !
S’il existe mille et une tactiques pour ce faire, il n’y a pas trente-six issues. Pas même deux pour y atteindre. Un seul et unique chemin : le vote. En dehors de la voie démocratique, il n’y a point de salut ! Seule l’alternance démocratique tient route. Le reste n’est que fantasme ! Pas non plus dans la rue, ni par un coup d’Etat, ni par un putsch !
L’ancien Chef d’Etat, supposé chef de l’Opposition, par RMDM interposé, impatient de revenir aux affaires, descend avant terme sur terrain et s’entraîne à bloc. Il se considère même déjà comme vainqueur. Il se caresse l’idée de « reprendre », au plus tôt, la direction des affaires de l’Etat. Apparemment, Ravalo  semble oublier qu’il doit d’abord et forcément passer par la voie du scrutin démocratique. Il faudrait qu’il abatte à plate-couture l’homme en place. Ce qu’il faudra démonter ou réussir. En tout état de cause, le locataire d’Iavoloha Rajoelina Andry Nirina tient d’une main de fer le pouvoir sans écraser personne et il ne sera pas facile de le déloger. Sa cote de popularité se trouve encore au beau fixe.
D’autres prétendants, car il en existe en pagaille, font leur apparition. Ils montent sans peur ni complexe, sur le ring et montrent les muscles. Ils se livrent à des gesticulations fortement médiatisées. Evidemment, pour impressionner et pour courtiser l’électorat. En cette année décisive pour l’avenir du pays, il appert que le peuple se trouve au cœur de multiples sollicitations. En effet, ce sont les Malagasy qui auront le dernier mot sur le choix du futur Premier magistrat du pays. La direction de la magistrature suprême de la Nation revient à celui qui mérite le prendre et cela en fonction des résultats du vote. La loi de la majorité est implacable. Nul ne peut se prévaloir le droit de se mettre en travers sinon s’y opposer.
Le camp d’en face, Opposition déclarée ou voilée, élabore depuis un certain temps, au moins depuis deux ans, des stratégies de manière à aboutir dans cette bataille sans merci. Le Président sortant se trouve logiquement dans la ligne de mire des adversaires et tous les moyens sont … bons pour le détrôner.
A lumière de ce qui se dévoile par hasard, une tactique semble être priorisée entre toutes à savoir l’émiettement ou la dispersion des voix. On opte pour le « vote régional » ou de proximité. Une personnalité se va se porter candidat dans la mesure où elle pourrait racoler le choix de la majorité dans une région donnée ou dans une ancienne province  quelconque. L’objectif étant de réduire la marge de manœuvre du candidat IRD à l’intérieur de ses régions ou provinces données. Donc, il y aurait une myriade de candidats tout juste pour limiter les  chances de réussite du locataire d’Iavoloha. En fait, il est et lui seul « l’homme à abattre ». Et en cas de deuxième tour, les candidats- écran porteraient leurs voix à celui qui parviendrait à s’aligner avec le candidat IRD, le super favori.
Un simple observateur notera qu’il s’agit là d’une vieille tactique qui n’a pas encore porté ses fruits. Qui vivra, verra ! 

 



Des informations faisant état de la vente d'enfants sur les marchés dans le District d'Ikongo, en raison des difficultés sociales, sont relayées par la presse et sur les réseaux sociaux actuellement. Des informations erronées et démenties de façon formelle par les autorités locales. " L'information sur le commerce d'enfants en bas âge en contrepartie de riz est totalement fausse", affirment dans une déclaration commune, plusieurs maires du District d’Ikongo, dans une information relayée par la dépêche informative Taratra. Le commandement de la Gendarmerie dudit District, le commissariat de police d'Ikongo, le délégué en charge de la population dans ce district, ont joint leur voix aux maires cités supra. Des descentes pour recouper les informations ont été menées conjointement par les autorités locales selon la Gendarmerie  dudit district. Il n'existe aucun rapport rendant à confirmer ces informations, ajoutent les sources locales. Toujours selon ces déclarations, les enfants en situation de sous alimentation bénéficient d'aide de la part des responsables étatiques dédiés et des partenaires techniques et financiers. Dans la déclaration, il a été dit que les récoltes de riz locaux sont en train de monter et que les étals des commerçants sont remplis des produits utiles et nécessaires à la population et non des enfants.
La Commission nationale indépendante des droits de l'homme dément également les informations autour d'une vente éventuelle d'enfants, après recoupements. Cette commission concède cependant que, en raison des difficultés économiques et alimentaires, notamment à la suite du cyclone Batsirai, certains parents ont été obligés de placer leurs enfants sous tutelle de membres de leur famille qu'ils pensaient avoir des possibilités de s'occuper de leurs enfants durant la période de soudure.  Une quinzaine d'enfants seraient concernés par cette situation. Des enfants qui feraient progressivement leur retour au sein de leurs familles actuellement.
Face à la situation en tout cas, l'Organe mixte de conception Fitovinany, après une réunion, a effectué une déclaration dans laquelle elle affirme que le renforcement des contrôles et de la communication ainsi que les échanges d'informations entre les responsables locaux pour éviter la propagation d'informations infondées. Il a aussi été annoncé le renforcement de la sensibilisation de la population à se rapprocher des autorités en cas de nécessité. La continuité du Tagnamaron'ny fandriampahalemana pour lutter contre les vols sur pied qui pourraient dégénérer en crime, a été annoncée.

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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