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Opportunité. Madagascar se distingue en tant que pays partenaire au HOLIDAY & SPA international Tourism Fair, qui se déroule à Sofia en Bulgarie présentement. Cette participation est le fruit d'une collaboration entre le ministère du Tourisme et de l’Artisanat (MTA) ainsi que l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), soutenus par le Gouvernement malagasy à travers le projet Pôles intégrés de croissance. Cette présence remarquée à ce salon, qui est, cette année, à sa 40ème édition, renforce la visibilité de Madagascar sur la scène touristique internationale.

Une des richesses de la culture malagasy inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO  vient d’être représentée dignement à l’extérieur du pays.  En effet, lors de la 12e  édition de  « Guadeloupe poésie festival », en février  dernier, une invitation a été lancée à la Grande île pour participer à ce festival.  Cette année, c’est Rojo Fenotina Ranaivoarison qui a eu  l'opportunité de présenter ses poèmes et son talent à Guadeloupe. L’artiste fait cette année son entrée à l’international  grâce au festival avec l’appui de la compagnie d’opéra Hira Gasy Tarika Ramilison Besigara Zanany, membre de la fédération Fimpimamad, du parrainage d’Augustin Andriamananoro, ministre de la Communication et de la Culture, et  Arnaud Guillois, ambassadeur de France, qui a apporté son soutien.

A l'approche des élections législatives prévues pour le mois de mai prochain et alors qu’une faction de l’Opposition livre au compte-gouttes ses candidats, le processus de sélection des députés au sein de la coalition présidentielle suscite une attention particulière. Et que la période de dépôt de candidature s'ouvrira le 28 mars prochain pour se clôturer le 6 avril, les responsables, en l'occurrence les membres et surtout les présidents des partis au sein de la coalition présidentielle, se consacrent à une tâche ardue : identifier les candidats les plus aptes à représenter dignement le camp au pouvoir lors de ces scrutins cruciaux.

Du 8 au 10 mars 2024, le Symposium de la conférence épiscopale d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) a organisé un séminaire sur le thème « Les conflits en Afrique dans le contexte de l’exploitation des ressources naturelles et minières » qui s’est tenu à Accra, au Ghana. L’événement qui a réuni environ quarante participants, dont des évêques, des prêtres et des laïcs catholiques a été une occasion pour débattre du lien critique entre l’exploitation des ressources naturelles et les conflits sur le continent africain.

La une du 13 mars 2024

Publié le mardi, 12 mars 2024

Maudits réseaux

Publié le mardi, 12 mars 2024

La Grande île excellerait-elle en mauvaises réputations ? Parmi les cinq pays les plus pauvres du monde ! Situation sécuritaire préoccupante ! Capitale la plus sale du continent africain ! Taux inquiétant des violences basées sur le genre, viol sur mineures parfois suivi de brutalité barbare jusqu’à ce que mort s’ensuive ! Indice de perception de la corruption stagnant voire en recul. Corruption et impunité indétrônables ! Pratiques frauduleuses en tout genre entretenues par de puissants réseaux, etc.  Ne nous cachons pas le visage derrière le voile de l’hypocrisie, du mensonge et du faire semblant. Nous sommes plutôt forts en … échecs qu’en succès !
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, en déplacement dans l’Est du pays, dénonce entre autres l’existence de puissants et bien organisés réseaux d’accaparement et de ventes illicites de terrain à Toamasina et environs immédiats. En marge de la commémoration de la Journée internationale des droits de la femme, dont les cérémonies nationales se tenaient à Toamasina et présidées par la Première Dame Rajoelina Mialy, le Président de la République mit à profit sa présence dans la capitale économique du pays pour tirer publiquement la sonnette d’alarme.
En fait, soutenus par des gens haut placés et en collusion avec des étrangers sans foi ni loi, les réseaux d’accaparement et de ventes illicites de terrain prolifèrent dans l’Atsinanana. A Ambalamanasa, à Toamasina-ville, un Chinois se présente un beau matin sur un terrain où des familles habitent depuis des décennies et montre des « papiers », en bonne et due forme,  attestant que le terrain en question lui appartient. Impuissantes, les pauvres familles ont été chassées de leurs … terres ! Elles ont dû quitter le lieu ! Le Conseil des ministres en février a pris la décision restituant ledit terrain à ses … propriétaires. Le vol de terrains à travers ces pratiques perverses existe partout à Madagasikara. C’est un fléau national, dixit Rajoelina Andry. Le cas d’Ambalamanasa n’est guère isolé.  A Antananarivo et environs, dans les périphéries de la Capitale, les mafias d’accaparement et de ventes illicites de terrain pullulent. Les victimes se comptent par centaines voire par milliers. Le Président Rajoelina devait déplorer à Toamasina que la plupart des dossiers traités au Tribunal dans tout Madagasikara concernent des litiges fonciers. C’est tout juste légitime et judicieux si l’Etat part en guerre contre cet ennemi ! Nous ne manquons de souligner l’ironie du sort qui s’abat sur le pays. Le territoire national, avec ses 590. 000 km2 pour une population totale de 30 millions au max, souffre d’occupants. Les touristes qui font le voyage par avion ou par terre à travers l’île constateront facilement l’immensité des terres inoccupées. Mais voilà, les Malagasy s’entredéchirent sur un petit espace laissé par les ancêtres. Le jour où nous tous saurions dépasser cette contradiction, on pourrait espérer avancer !
A Toamasina I et II, le Chef de l’Etat devait interpeller aussi l’état déplorable des deux villes. Insalubrité des rues, dégradation des voies publiques et l’engorgement des eaux de pluie. Tout comme à la CUA, il enjoint les responsables à bouger les … !
La malédiction causée par les agissements contre-productifs des réseaux doivent cesser immédiatement. Tout n’est pas perdu. Les chances de réussite existent toujours. Il fallait oser.
Ndrianaivo                                          


Grande fut la surprise des uns et des autres en apercevant sur des photos de la presse, un Indien trafiquant notoire d'or, assis presque à côté du ministre des Mines de Madagascar. La photo prise a été datée de la semaine dernière durant le face- à- face du ministre des Mines avec les exportateurs d'or agréés. L'exportation de 300 kg en 100 jours demeure l'objectif fixé par le ministère. N. M. figure parmi ces exportateurs qui s'avèrent ainsi en odeur de sainteté avec les règles en vigueur pour avoir cet agrément. Auparavant, N. M. s'en contrefiche complètement des lois malagasy en matière d'exportation d'or. Il s'adonne avec des Indiens de même acabit que lui dans le trafic d'or. Ce qui l'a conduit en prison, à la maison de force de Tsiafahy, là où il ne restait que quelques heures. Dans une de ses affaires pas très catholiques, et pas du tout, N.M. avait écopé 7 ans de travaux forcés avec mandat d'arrêt mais la décision de la Justice n'a jamais été exécutée. Il avait maille à partir avec deux frères indiens dont l'un a été sauvagement assassiné à Alarobia et l'autre s'est "exilé" en France. Le nom de N.M. n'a pas été cité dans cette affaire d'assassinat dont les auteurs et les commanditaires courent toujours. Un homme connu et condamné par la Justice malagasy assis sur la même table que le ministre des Mines, plus d'uns s'interrogent comment ce N.M. s'est une fois de plus, purifié ?...
La Rédaction


Les membres de l’association caritative « Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana » (AFF), en collaboration avec leurs responsables, s'engagent à promouvoir le développement dans leur propre localité. L'association fournit un soutien, des aides et des formations dans des domaines tels que l'agriculture, l'élevage, la pêche, l'artisanat, ainsi que des initiatives visant à promouvoir la santé, l'éducation, le sport et les loisirs.
Il est à rappeler que l’AFF a été fondée en mai 2018 par Haingo Ravatomanga Rakotoniary. Louisette Razanakoto, coordinatrice de l’association, explique que le groupe vise à apporter un soutien, une aide et des formations axées sur le développement en général aux familles nécessiteuses et vulnérables dans la Région de Vakinankaratra. Depuis sa création, l’AFF opère dans les 7 Districts de cette Région grâce à ses 30 membres répartis dans chacun ces Districts, agissant en tant que chefs d'antenne sur place.
Soutien aux familles nécessiteuses
Dans le cadre de ses actions caritatives, l’AFF, sous la direction de sa coordinatrice, a récemment organisé une distribution de 6.000 poussins, de la provende, du riz et du maïs sur la Grande place, située devant la « Tranom-pokonolona » d’Antsirabe à Antsenakely. Les bénéficiaires ces dons sont des paysans éleveurs et des familles nécessiteuses issus des Fokontany du District d’Antsirabe I. Plus de vingt Fokontany parmi les 60 que compte la capitale du Vakinankaratra ont participé à cet événement. La coordinatrice de l’AFF a également promis que les autres Fokontany non inclus dans ces lieux de distribution recevront leur part ultérieurement.
Il convient de souligner que de nombreuses personnes âgées provenant des mêmes Fokontany ont également reçu des vêtements empaquetés dans des sachets, ce qui a suscité une grande joie parmi ces bénéficiaires. Ainsi, l'association AFF continue de jouer un rôle crucial en apportant un soutien significatif aux communautés dans le besoin, en particulier les paysans et les familles nécessiteuses résidant dans la Région de Vakinankaratra.
Jeannot Ratsimbazafy


Un coup de filet réussi pour la Gendarmerie de Moramanga et d’Ambatondrazaka. De fil en aiguille, les limiers de ce Corps militaire sont parvenus à épingler des membres d’une association de malfaiteurs qui ont écumé tout le District de Moramanga depuis février. Hier, la compagnie territoriale de Moramanga a déféré au Tribunal de première instance un groupe de treize personnes dont trois femmes.
Les présumés ont participé à des attaques perpétrées dans des Communes comme Morarano- Gare, Ambohibary, Mandialaza, Anjiro, Lakato, Ambohidronono, Beforona… Les Districts de Brickaville et d’Anosibe Anala sont aussi tombés dans leur zone d’influence. Une bande a récemment frappé la Commune d’Andekaleka, Brickaville. La Police nationale a pu mettre la main sur dix des assaillants, tous en détention préventive.
Pour le District de Moramanga, tout s’est accéléré après l’arrestation d’une femme par la Gendarmerie d’Ambatondrazaka. La suspecte a été en effet un agent de renseignement pour les auteurs des délits et des crimes. Elle a indiqué le cachot de l’un d’entre eux dans la ville de Moramanga. Armé d’un fusil de chasse, le recherché a été arrêté avec un compère. « J’ai dirigé moi-même l’opération », affirme le capitaine Fias Razafimangasoa, commandant de compagnie de Moramanga.
Les langues ont alors continué à se délier. Les deux individus, à leur tour, ont indiqué les identités de leurs amis alors que la recherche active de renseignements fiables a poursuivi son petit bonhomme de chemin. C’est de la sorte que d’autres truands dont deux femmes sont tombés dans le filet des gendarmes. De fait, tous ont agi en réseau. Les tombeurs d’Andekaleka sont de la même association criminelle. « Ils se reconnaissent tous comme appartenant à une même organisation. Ils sont passés aux aveux », dit l’officier.
La poursuite de l’enquête a permis de mettre la main sur d’autres délinquants dont un couple de transporteurs, propriétaires d’un véhicule de marque Sprinter de couleur blanche saisi à Beforona. Selon les révélations du chauffeur, sa responsabilité a été de conduire les « missionnaires » aux zones cibles. « Plusieurs pièces d’identité et des documents falsifiés ont été trouvés sur lui et sa femme », confirme le capitaine Fias Razafimangasoa.
A part le fusil de chasse, un pistolet de fabrication locale, un pistolet jouet, des armes blanches, des plaquettes d’antibiotique, des téléphones et plusieurs autres biens dérobés à des villageois ont été découverts chez les hors-la-loi. Les uns viennent d’Analamanga et d’Alaotra si d’autres sont des natifs du Mangoro. Quelques-uns jouent le rôle de donneurs d’ordre et les autres sont des exécutants. C’est une bande organisée de fait. Des complices sont sûrement en cavale.
Les membres de l’association de malfaiteurs, en cours de démantèlement, ont commencé à faire parler d’eux durant la première moitié de février où des groupes violents ont nuitamment visité plusieurs villages pour y commettre des délits et des crimes. Leurs agissements ont même coûté la vie à un garçon de 13 ans à Ambohidray- Morarano Gare, entre autres.
L’angoisse des populations locales a été telle qu’une vaste opération militaire et policière a été lancée le 19 février. Outre les autorités civiles, plusieurs hauts responsables militaires et policiers, dont le colonel Théodule Ranaivoarison, commandant de la circonscription de la Gendarmerie de Toamasina, en personne se sont déplacés à Morarano- Gare à cette occasion. L’action stratégique porte ses fruits maintenant. Mais la traque continue toujours.
M.R.


Drame vers la fin de la matinée hier à Amoronakona au By-pass. Un éboulement s'est produit dans un chantier, tuant ainsi 3 ouvriers qui travaillaient sur place. Depuis quelques heures, ils s'échinaient dans un fossé où se trouve le fondement d'un très profond mur de soutènement d'une propriété privée. Vers 13h hier, l'un d'eux a pu être finalement dégagé sous des tonnes de mottes de terre et évacué d'urgence à l'hôpital, avec le pronostic vital engagé. Malheureusement, la victime n'a pas tenu le coup avec son appareil respiratoire complètement en détresse. Elle a succombé quelques moments à peine après les tentatives des médecins de l'hôpital "manara-penitra" pour la ranimer.
Par ailleurs, la situation était plus compliquée pour les deux autres victimes. En réalité, il a fallu déployer tous les moyens, notamment matériels avec un recours à une pelleteuse, du moins pour déblayer, sans oublier la contribution des sapeurs-pompiers, avant que les deux corps déjà inanimés des deux autres tâcherons n'aient pu être sortis de terre. La montre indiquait déjà 4h lorsque l'opération de sauvetage et les recherches se terminaient finalement. Les trois victimes sont issues de trois localités différentes dont Ikianja- Ambohimangakely, Alatsinainy-Bakaro et le Vakinankaratra. "On ne sait pas exactement ce qui s’était passé. Nul ne sait si c'était l'effet de l'humidité ou d'une autre cause. Mais le talus qui dominait et qui allait subitement s'abattre sur les pauvres ouvriers est haut d'au moins d'une quinzaine de mètres. Imaginez l'ampleur du désastre", commente une source au niveau de la Gendarmerie.
Les camions d'une entreprise de construction et du bâtiment ainsi que ceux des sapeurs-pompiers ont été mobilisés dans l'opération de secours. Aussi, nul n'a songé un seul instant que le chantier, sur la construction de cet imposant mur en question, a viré au drame. Du coup, les responsables de la société de construction qui emploie les victimes s'étaient rendus sur les lieux. De même, on a pu y voir aussi des membres de la famille des victimes. La Gendarmerie a ouvert une enquête.


Franck R.



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Editorial

  • Quelle marge de manœuvre ?
    Dans sept jours francs à compter de ce jour se tiendra le second round de la négociation relative au sort réservé des cinq îles Eparses : Juan de Nova, Europa ou Ampela, les Glorieuses ou Sambatra, Bassas da India ou Bedimaky et Tromlin ou Loza. La première phase du dialogue se tenait en 2019 à Antananarivo. D’aucuns n’ignorent que la réunion se terminait en queue de poisson. Chacun campe sur sa position.

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