3 jours de grève pour les pompiers de la ville du port. Les soldats du feu ont décidé de ne plus faire aucune intervention d’urgence dans la Commune urbaine de Toamasina. Selon eux, le non-paiement des arriérés de plus de 15 mois en est la cause. En effet, sur la banderole, brandie hier, on peut lire « nous revendiquons le paiement de 15 mois de prime et la restauration de la prime de risque et de salissure ». Ainsi, il n’y aura pas de véhicules mobilisés pour les interventions avant le dénouement de leur situation. Un ultimatum de 72 h lancé aux responsables. Malgré le court arrêt du service des pompiers, cette décision aura sûrement des répercussions sur le quotidien des tamataviens, surtout en cette saison des pluies pendant laquelle les chutes d’arbres, de poteaux électriques et les noyades sont fréquentes. La situation devrait être vite résolue car des vies sont en jeu.
3 containers de riz avarié découverts à Toamasina. L’affaire sur le riz pourri transformé à la vente de Mahajanga n’est pas encore résolue qu’un autre cas similaire a été révélé à Toamasina. En effet, la Gendarmerie, de par des informations anonymes, a découvert l’existence de 3 containers de riz avarié en passe d’être transformé sur place. Les Forces de l’ordre ont fait la saisie de la marchandise douteuse au sein de l’entrepôt de la société Sambatra, localisée à Antanandava. Une enquête a été ouverte. Les gendarmes ont assuré que toute la lumière sur les personnes impliquées, de près ou de loin, dans cette affaire sera faite.
Décès d’Alban Ramiandrisoa Ratsivalaka, le monde de la bande dessinée en deuil. Le talentueux illustrateur BD est décédé dimanche dernier. Parmi ses œuvres les plus connues du grand public figurent les mini histoires dans le magazine Vintsy narrant des aventures qui visent à respecter l’environnement et la nature. Le logo de l’émission pour enfants « Tsora-bitsika » porte aussi l’empreinte de son talent. Ancien membre du conseil d’administration de l’Office malgache des droits d’auteur (OMDA), Alban a aussi porté haut les couleurs de la bande dessinée malgache. Il était membre du jury pour le collectif "Aventures dans l’Océan Indien" et fonde l’association « Soimanga » à la fin des années 80, période de l’Age d’or du secteur. Le studio de dessin Soimanga publie plus tard de petits bijoux comme « Vato ambany rihana ».
De la sévérité absolue ! De la fermeté totale ! Bref, de la rigueur extrême ! En ce début du Nouvel an 2024, les mots manquent pour exprimer les vœux intimes que tout le monde ressent tout haut. Mais que certains craignent tout bas. Afin de moraliser la vie publique, plus précisément l’Administration, le rouleau compresseur de l’Etat démarre et sévit sans complaisance ni autre distinction ou autre forme de considération.
La directrice régionale du Commerce de Mahajanga et le préfet de Boeny ont été placés en mandat de dépôt à Antanimora. Une directrice centrale au sein du département de l’Aménagement du territoire et un cadre du parti au pouvoir aux arrêts à Antanimora. Une directrice à la Présidence mise à la porte. Et la liste risque de ne pas s’arrêter là ! Elle ne concerne pas uniquement la gent féminine, tout fauteur de crime y passe.
A Mahajanga, le scandale de détournement des produits avariés (riz) pour être reconditionnés et livrés à d’autres usages publics éclabousse le représentant régional du MICC. De même, le représentant de l’Etat au niveau de la Région à savoir le préfet. Deux hauts responsables régionaux reconnus coupables sinon retenus par les juges du Pôle anti-corruption (PAC) pour être responsables du scandale de détournement se voient mis en détention provisoire à Antanimora. Du riz avarié de 50 conteneurs, impropre à la consommation humaine ou animale, confisqué dans les locaux de l’ex-SOTEMA en 2017, au centre de la Ville des Fleurs, qu’ils ont en collusion avec des opérateurs malfamés, détourné pour être reconditionné évidemment et destiné à d’autres usages. Un acte formellement réprimé par la loi dans tous les sens.
A Isahafa (Anosy Avaratra), une directrice de ministère et un cadre du TGV, impétrés dans une affaire de vol de terrain, de trafic d’influence et de faux et d’usage de faux, désavoués publiquement par leurs instances supérieures respectives sont jetés en prison à Antanimora. Etant enclins à des pratiques frauduleuses suivies de corruption et croyant toujours à la faveur de l’impunité et protégés sous le parapluie du régime ou du parti au pouvoir, des individus de cet acabit se livrent à des actes archi-condamnables pour ne le dire abominables.
La Police britannique procédait à Londres à l’arrestation de la directrice de cabinet de la Présidence Mme Voos. Elle est accusée avec un autre de trafic d’influence, d’acte de corruption. Illico, Madame est virée de son poste et ce en attendant son procès. Elle, aussi désavouée par son patron, le Chef de l’Etat, connut le sort que les deux sus-mentionnées.
D’autres actions témoignant la détermination des dirigeants à lutter sans merci contre le laxisme et l’anarchie avec en toile de fond la corruption et l’impunité se mettent en route. La traque des auteurs de remblaiements illicites dans les plaines de Betsimitatatra, aux environs de By-pass par l’APIPA illustre la bataille sans complaisance contre toutes formes de délinquance ou de crimes organisés liés aux actes de détournements, de corruptions, …
Les hauts dirigeants du régime envoient de la sorte un message clair et net à ceux ou celles qui veulent l’entendre que le principe « tolérance zéro » entre en vigueur.
Toutefois, il convient de rappeler que la consigne relative à la rigueur extrême doit être appliquée à tous sans exception.
Ndrianaivo
Sur les 14 joueurs convoqués dans l’équipe nationale Ankoay de Madagascar en vue de la qualification à l’AfroBasket men 2025 qui se déroulera au Palais des sports de Mahamasina du 15 au 19 janvier prochain, 10 joueurs sont en conclave au complexe sportif de la CNaPS à Vontovorona depuis hier. Cette phase se disputera entre trois pays, à savoir le Djibouti, Madagascar et un pays qualifié de la zone 5 pour espérer accéder aux éliminatoires de l’AfroBasket 2025 et y rejoindre le groupe D où il y a la Côte d’Ivoire, l’Egypte et la République Centrafricaine.
Après quatre mois d'un semblant d'accalmie, de nombreux propriétaires de voiture et de moto se plaignent de dommages, parfois graves, sur le moteur à cause d'une utilisation d'essence frelatée et distribuée par un réseau de trafiquants à Toamasina, selon une source d'information locale. Les trafiquants font mélanger l'essence ordinaire à du pétrole, qui serait revendue à un prix habituel. Les ravages sur la mécanique sont probants : les injecteurs et autres carburateurs en souffrent et sont par la suite complètement devenus hors d'usage ! Les pertes sont énormes pour les victimes. Elles sont actuellement sorties de leurs gonds pour dénoncer les agissements de ce réseau. "Ma moto est perdue. Il ne faut plus que cette affaire soit passée sous silence. Et je n'admettrai pas que les préjudices restent impunis", déclare récemment un habitant de Toamasina.
Gênes et irritations au niveau des yeux. Beaucoup de Majungais sont actuellement atteints de la conjonctivite. Devant la propagation de ce fléau, le Gouvernorat de la Région de Boeny a décidé que les enfants malades doivent rester à la maison pour ne pas transmettre la maladie aux autres. Selon les médecins, il s’agit d’une maladie de type bactérien ou viral. En effet, la conjonctivite se transmet rapidement d’un individu à l’autre par un simple contact. Les symptômes varient d’un individu à l’autre. On peut avoir une hyperhémie conjonctivale, un larmoiement, des signes d'irritation. Dès fois, la maladie apparait dans un œil et s'étend rapidement à l'autre.
La propriété foncière est un droit acquis pour la population. Pour cette année, le projet de Croissance agricole et de sécurisation foncière (CASEF) à Madagascar, en collaboration avec le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Services fonciers, a placé comme objectif la distribution de 1.390.000 titres fonciers en six mois, dans le cadre des opérations massives de certification. Ce projet concerne 14 Régions de Madagascar. Il permet à la population de sécuriser ses propriétés. D'ailleurs, beaucoup de gens ne connaissent pas la procédure à suivre pour acquérir un titre foncier et en plus, le coût est très élevé.
Qu’en est-il du mouvement dit des « choux- fleurs », du « hetsika fotsy », du « Collectif des onze candidats » ? Du pareil au même !
Prévisible ! Une union dictée par la quête des intérêts de bas étage ne dure qu’un … seul été. Pas plus de trois mois ! Une importante réunion des membres du Collectif prévue se tenir le jeudi 4 janvier au siège du HVM à Andraharo est annulée au dernier moment. Jugée d’importance capitale dans la mesure où elle devait signer la « rentrée politique » du dit Collectif, cette rencontre n’a pas pu avoir lieu. Un triste signe qui n’augure point un avenir sérieux !
Le projet de Croissance agricole et de sécurisation foncière (CASEF) à Madagascar a marqué des progrès significatifs dans la délivrance de titres fonciers et la sécurisation des terres. Avec pour objectif de faciliter la délivrance de 1 390 000 titres fonciers dans 14 Régions administratives d’ici juin 2024, le CASEF a entrepris des opérations massives de certification sur le terrain, marquant ainsi une étape essentielle dans l'émancipation foncière du pays. Entre 2016 et 2023, le projet a été un soutien déterminant pour un quart des municipalités malgaches, contribuant à la délivrance de plus de 570 000 certificats fonciers. Notamment, 28% de ces certificats ont été attribués à des femmes, et des certificats conjoints ont été accordés aux deux époux.
Un évènement culturel qui mérite le détour. L’exposition « Lire donne des ailes » a débuté en fanfare le mois dernier dans les locaux de l’Institut français de Madagascar (IFM), sis à Analakely. Les visiteurs, composés majoritairement d’enfants et de jeunes, sont venus en masse pour répondre à l’appel de l’organisateur de l’évènement et des artistes. Des visiteurs curieux de connaître l'univers des artistes venus de loin.