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« Il est vrai qu’une hausse du prix du kilo du riz en général a été constatée depuis la semaine dernière » admet Andry Randriamiaramahefa, directeur du commerce intérieur au sein du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation. En effet, malgré les descentes et contrôle effectués par les autorités, de nombreux citoyens se plaignent de certaines augmentations de prix perpétrées par les commerçants et distributeurs au point de voir des prix de 1 000 ariary le « kapoaka » sur certains étals de la Capitale. Le fait que l’on soit en pleine période de soudure a été avancé par le directeur du commerce intérieur comme étant la principale raison de ce phénomène de hausse. « 140 000 tonnes de riz seront distribués dans tout Madagascar pour réguler les prix sur le marché. Il y a en effet une augmentation du prix du riz produit localement du fait de la diminution des stocks car les riziculteurs sont en train de préparer leurs rizières. A cela s'ajoute le mauvais état de la route dû à la pluie. Cependant, le MICC a déjà une stratégie pour tenter d’endiguer le phénomène », rajoute Andry Randriamiaramahefa. Ainsi, c’est à ce niveau que la société State Procurement of Madagascar (SPM) en collaboration avec certains opérateurs privés entre en scène. Pour endiguer l’inflation et surtout les phénomènes de spéculation en période de soudure, l’importation de produits de première nécessité comme le riz est encore inévitable.

SPM

Raison pour laquelle la SPM tente de constituer un stock raisonnable en prévision des périodes difficiles. En quelques semaines, des milliers de tonnes de riz ont pu débarquer à Toamasina dont une partie a été importée par la société d’Etat. Cependant, les responsables de cette dernière soulignent le rôle de régulateur de marché sans pour autant imposer un monopole sur le commerce local de riz. « La SPM n’accaparera pas la totalité du marché de l’importation de produits de première nécessité. Elle agira plutôt sur la régulation et le contrôle de ce marché », expliquaient les autorités à l’époque de la mise en place de cette société. Cette dernière n’importera du riz que lorsque les opérateurs habituels ne pourront pas suivre le rythme de consommation de la population. Cet organe étatique agit ainsi en complémentarité avec le rôle des importateurs tout en contrôlant les actions de ces derniers. Cette quantité de riz, destinée aux grossistes et distributeurs agréés, devait être distribuée dans 12 Régions réparties sur 6 zones. Pour ce qui est du sucre, et de la farine, la SPM ambitionne de prendre une grande partie des parts du flux d’importation de ces denrées dans la mesure où le pays consomme environ 200 000 t de sucre annuellement et autant de farine aussi. Un marché dans lequel la SPM projette d’acquérir près d’un quart de la totalité du flux.

Hary Rakoto





Dans la nuit du 26 décembre dernier, un assaut meurtrier de bandits survenait à Fitroafana, Commune de Talatamaty. Un couple de Chinois a été la cible. Le mari, un homme de 67 ans a payé de sa vie à la suite de cette agression tandis que sa femme de 52 ans a été blessée. Les malfrats qui ont perpétré l’acte se sont également emparés de la somme de 60 millions d’ariary appartenant aux victimes.
Depuis, des recherches ont été menées par la brigade territoriale de la Gendarmerie d’Ambohidratrimo. C’est dans ces circonstances que les gendarmes ont réussi à appréhender trois des agresseurs si deux autres ont été définitivement mis hors d’état de nuire. Ces derniers ont tenté de retourner leurs armes contre les éléments des Forces de l’ordre.
Au moment de leurs arrestations, les bandits rescapés aux tirs de la Gendarmerie ont encore conservé la somme de 3,59 millions d’ariary probablement prélevés sur la totalité. Outre l’argent liquide, ces bandits ont investi l’argent volé dans l’achat de quatre motos ainsi que des appareils électroménagers tels que les subwoofers.
La poursuite de l’enquête a permis de savoir que le gardien qui était au service des Chinois serait le commanditaire. Le gang aurait planifié l’attaque plusieurs semaines auparavant.  Mieux, certains ont déjà réussi à rejoindre les Régions où ils s’étaient fait arrêter. Si les uns le furent à Ambatondrazaka, d’autres le sont à Fianarantsoa et à Toamasina.
Franck R.



Hormis  les chaînes payantes ou TNT (Télé numérique terrestre) à l’instar de Canal+  Star Times et Parabole, la chaîne de télévision nationale(TVM) diffusera aussi tous les matchs de l’évènement continental, le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), compétition exclusivement réservée aux équipes nationales composées de joueurs locaux. Cette joute se déroulera en Algérie à partir du 13 janvier et ne prendra fin que le dimanche 4 février 2023. Les Barea de Madagascar seront en lice contre les Black Star du Ghana le 15 janvier à  20h (heure locale) et face aux Crocodiles du Nil Soudan, le 23 janvier à 20h pour le groupe C. Madagascar est censé disputer son deuxième match contre le Maroc, tenant du titre le 19 janvier mais ce dernier s’est déclaré forfait suite à une mésentente avec les autorités algériennes. Ces dernières n’ont pas accordé aux Marocains l’affrètement d’un avion spécial pour l’équipe.
En tout cas, les mordus du ballon rond malagasy peuvent souffler et suivre avec enthousiasme les aventures des Barea A’ durant leur parcours dans la compétition.
 Cette bonne nouvelle a été annoncée par La Télévision nationale malagasy (TVM) elle-même sur sa page Facebook mentionnant que  l’Etat malagasy a acheté les droits de diffusion de l'intégralité des matches des Barea de Madagascar durant le CHAN d’Algérie.  Tous les matchs seront ainsi retransmis en direct sur la TVM.
Dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale malagasy, une rencontre amicale contre Mena du Niger ,hier, s’est soldée sur un score nul et vierge (0-0).
Elias Fanomezantsoa




Le climat désertique de certaines régions de la pointe sud de Madagascar ne permet pas d’avoir les conditions nécessaires pour développer l’agriculture. Cela est aussi amplifié par l’avancée de la désertification à cause de la destruction de l’environnement qui ne permet pas l’autosuffisance alimentaire et l’existence de la famine ou « kere » de manière chronique. Cependant, une lueur d’espoir est en vue afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire pour les populations de ces zones arides avec l’application effective de l’agroécologie. Ce dernier  désigne l’ensemble des techniques visant à pratiquer une agriculture plus respectueuse de l’environnement et des spécificités écologiques.
Les verdures renaissent peu à peu grâce à ce système. Les champs produisent de quoi nourrir la population locale. Grace au Programme DEFIS, l’agroécologie a, cette année, permis la récolte d’arachide, de manioc, de patate douce de crotanaria, de bracharia, d’acacia, et de moringa. Ce sont toutes des plantes à haut apport énergétique et qui ne fatiguent pas le sol. Les autres, à l’instar de l’acacia, servent au bois de chauffe ou la cuisson. Le « cactus inerme » est aussi en phase de gagner du terrain. C’est une plante qui sert surtout à l’alimentation du bétail comme le zébu et les chèvres.
En outre, la pratique de l’agroécologie respecte l’environnement et permet d’atténuer les effets et impacts du changement climatique sur les cultures. En effet, l’agroécologie se caractérise par une conception globale des systèmes de production agro-alimentaire. Elle s’appuie sur les fonctionnalités naturelles des écosystèmes pour les amplifier, de manière à limiter au maximum les pressions sur l’environnement et à préserver sa capacité de renouvellement.
En replaçant l’humain au cœur des écosystèmes, l’agroécologie, selon Terre & Humanisme apporte, « un ensemble de clés pour réussir ensemble la transition. Son objet ne consiste pas uniquement à prendre soin du sol, de la plante, de l’animal ou de l’être humain, mais aussi à considérer l’ensemble des éléments de l’écosystème et des systèmes sociaux et à veiller à la qualité de leurs interrelations ».
Ce système sera adapté dans la plupart des régions qui ont des difficultés de production agricole à cause de la nature du sol et du climat local et permettra en partie d’éliminer progressivement la sous-production. Un pays qui vise un développement durable est un pays qui a une population autonome en matière d’alimentation et de nourriture.

Nikki Razaf



La une du 10 janvier 2022

Publié le lundi, 09 janvier 2023

A quoi bon !

Publié le lundi, 09 janvier 2023

Remaniement. Retouche. Nominations. A quoi bon !
A chaque tournant ou à chaque évènement majeur de la vie nationale ou bien en vue d’un important rendez-vous national, on remet sur table l’éventualité d’un changement d’un ou des membres du Gouvernement.
Au cours des deux premières Républiques, on nous avait habitués à un Gouvernement qui fonctionnait dans la durée (trois à cinq ans) parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne, dit-on ! Un ou des ministres pouvaient rester pendant cinq à dix au même poste sinon ils faisaient le tour des portefeuilles au sein du Gouvernement. On change rarement de Premier ministre, chef du Gouvernement. Le Général Rakotoarijaona Désiré dit Dezy Be fut le locataire de Mahazoarivo pendant au moins dix ans.
Depuis l’éclatement des crises cycliques notamment après 2002, remaniement  ou recadrage des membres du Gouvernement revient à chaque fois que le pays négocie un nouveau tournant ou autre. Le premier mandat du Président Rajoelina qui tire à sa fin, d’ailleurs, a connu de multiples changements ou remaniements des membres du Gouvernement et cela bien que le chef du Gouvernement reste le même. A l’exception de deux portefeuilles à savoir la Communication et de la Culture et la Défense nationale, tous les départements ministériels avaient connu au moins trois patrons sans que le pays évolue nettement. Il semble que le Chef de l’Etat soit à la recherche d’un « oiseau rare » ou plutôt en quête d’une aiguille dans un tas de foin. Il arrive plus d’une fois que Rajoelina se plaigne que certains membres du Gouvernement ne parviennent pas à suivre le rythme, son rythme. D’autres paraissent ne pas maîtriser leurs domaines respectifs.
En ce début de la nouvelle année et surtout après cette motion « ratée » et en vue du grand rendez-vous national vers la fin de l’année, l’idée de changement des membres de Gouvernement refait surface. Et les commentaires vont bon train ! Les rumeurs aussi.
Certains observateurs se demandent à quoi bon changer ! Sauf pour le cas du ministère des Affaires étrangères où le poste reste vacant après le départ fracassant du titulaire, il n’y a pas de raison majeure pour retoucher. Les quelques mois qui restent avant les échéances électorales ne peuvent pas se permettent d’avoir de nouveaux membres de Gouvernement qui demanderont au moins deux à trois mois pour le besoin d’installation ou de mise en place de nouvelles équipes ou staff avant d’être concrètement opérationnelles. Toujours est-il que s’il existe un cas où deux qui exigent un ou des remplacements, il faudra évidemment le faire. Jusque-là, on devra s’activer à un complément d’effectif. Et on travaille.
En tout cas, une bonne partie de l’opinion n’éprouve aucun souci sur la nécessité de changer ou non des membres de l’équipe gouvernementale. Le plus important qui vaille la peine de l’intéresser réside sur les problèmes d’insécurité qui se corse au fil du jour. On vole, on tue et on kidnappe chaque jour que le Bon Dieu fait. La recrudescence de la violence inquiète au plus haut point le  Vahoaka. La flambée des prix de première nécessité, PPN, crée une panique surtout en ce mois le plus « long » et le plus difficile.
Au final, le dernier mot échoit au Chef de l’Etat.




Un rendez-vous pour les adeptes de la littérature et les dévoreurs de livres. La grande écrivaine Michèle Rakotoson présentera son livre, ce samedi 14 janvier 2023, lors d’un  dynamique et engagé café-histoire intitulé « Ambatomanga, récit autour de la guerre de 1895 ». Elle sera au Musée de la photographie de Madagascar, situé à Anjohy,  pour animer une rencontre et un échange littéraire fort intéressant à l’occasion de la promotion de son livre « Ambatomanga, le silence et la douleur ».
Aussi, ce café-histoire s’articulera autour du domaine de la littérature, notamment le travail de cette auteure. A cette occasion, Michèle Rakotoson effectuera des échanges avec lecteurs. Ce sera une opportunité de plonger dans l’ensemble de ses œuvres, en suivant le cours de sa vie et son évolution dans le domaine littéraire pour les personnes qui la connaissent déjà, ainsi que ceux qui souhaitent la découvrir. Elle sera également disponible pour répondre aux questions à propos de son dernier livre intitulé « Ambatomanga, le silence et la douleur ». La rencontre débutera à 10 heures du matin. Pour les intéressés, ce sera également une autre occasion de rencontrer cette écrivaine pour une séance de dédicace.
Auparavant, l’exposition baptisée « Une femme de lettres » qui s’est tenue durant quatre semaines a été conçue pour permettre aux jeunes de mieux s’informer et de se familiariser avec cette auteure qui a marqué l’histoire de la littérature malagasy. Rappelons que son roman « Ambatomanga, le silence et la douleur » est inspiré de faits réels relatant la guerre de 1895. Ce livre raconte ainsi le tracas et les inquiétudes d’un peuple face à une guerre qui s’était soldée par la colonisation. Il conserve encore jusqu’à aujourd’hui toute sa force saisissante. Sorti au mois de mai 2022, ce roman relate les prémices d’une colonisation naissante par la France dans les années 1894, et ce via le regard de deux personnages, à savoir Félicien Le Guen, le soldat français et Tavao, esclave et porteur malagasy. Encore une fois, ce sujet mérite d’être relaté et commenté et comme il est toujours exquis de parler de littérature, ce livre sera en vente dans la boutique du Musée de la photographie de Madagascar à partir de la semaine prochaine.
Sitraka Rakotobe

Parlementaires - Silence complice

Publié le lundi, 09 janvier 2023


L’on entame la troisième semaine du premier mois de l’année. Plus de trois semaines après la fin de la dernière session ordinaire de l’année écoulée, l’on n’entend pas parler de parlementaires. Deux occurrences font quand même l’exception après les vacarmes à l’Assemblée nationale en décembre dernier.
Il y a d’un côté le show médiatique moyennent réussi du député de Madagascar élu à Toliara I et non moins président de la Fédération africaine du judo, Siteny Andrianasoloniaiko. Le politicien businessman, présidentiable selon certains, aurait désiré séduire l’opinion sans qu’il y soit parvenu comme il l’espérait.
D’un autre côté, le nom du président du Sénat Herimanana Razafimahefa est maintes fois associé au show évangélique à proximité des lieux historiques d’Ambohimanga Rova, dans l’Avaradrano, qui a viré au scandale sur les réseaux sociaux et dans les médias. De fervents adeptes des mouvements cultuels d’obédience chrétienne auraient profané des endroits sacrés sous le contrôle d’ardents traditionnalistes.
Devoir constitutionnel
A part ces deux événements qui ont eu chacun des échos nationaux, les parlementaires malagasy s’enferment derrière un mutime assourdissant. Le programme de présentation de vœux au niveau familial les aurait peut-être retenus dans un silence involontaire. En effet, des parlementaires de l’Opposition ont été vus à une cérémonie de présentation de vœux, la semaine passée.
Les parlementaires ont sur les épaules la vie de la nation tout entière. Les lois votées au Parlement et le contrôle des actions du Gouvernement ont un lien direct avec le destin de la nation. La loi de Finances initiale adoptée durant la session budgétaire revêt de toute sa vitalité pour l’ensemble de la population.
Les parlementaires ont le devoir constitutionnel d’en expliquer la teneur aux citoyens qui, au nom de la redevabilité, ont aussi le droit de l’exiger. Mais il est quand même assez surprenant de ne voir aucun député, ni sénateur prendre l’initiative de rapport. Pro-régime et opposants doivent le faire durant les intersessions surtout que des élections sont prévues cette année.
Des explications très attendues
Les parlementaires pro-régimes ont intérêt à rendre compte de ce qui s’est passé durant la dernière session ordinaire s’ils ont réellement à cœur les dirigeants actuels. Ceux de l’Opposition y trouvent aussi leur compte s’ils veulent faire réussir leur participation aux prochains scrutins. Mais, curieusement, pro-régime et les antis semblent se mettre d’accord sur le verbe pronominal « se taire ».
Il est quand même sûr que ces parlementaires feront une apparition publique aux côtés des candidats potentiels de leur choix à tous les déplacements de ceux-ci ou aux côtés des membres du Gouvernement qui mouillent leur chemise sur le terrain. Les parlementaires prendront la parole à cette occasion pour encenser les futurs candidats et non pour donner des explications sur des aspects des affaires politiques.
Les assises et les congrès aussi vont se multiplier. Ce seront autant d’occasions en or pour les parlementaires de se mettre en valeur sur le devant de la scène. A espérer que chacun d’entre eux fournisse de plus amples détails sur l’utilisation des ressources provenant du Crédit d’investissement destiné à l’appui au développement (CIAD) portées à 500 millions d’ariary pour chaque District ayant deux députés.
M.R.


En moyenne, 4 cyclones touchent les côtes malagasy à chaque saison cyclonique. Pour cette année, la prévision moyenne climatologique partagée par le Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a avancé que seulement deux cyclones pourraient atterrir à Madagascar. La saison cyclonique 2022-2023 serait ainsi moins catastrophique par  rapport à la précédente.
Depuis le début de l’été, le BNGRC, en collaboration avec la Commune urbaine d'Antananarivo, ont mis en place diverses stratégies pour diminuer les impacts des intempéries sur la population, autant que sur les infrastructures.
En décembre dernier, des hauts responsables au sein de la Municipalité de la ville ont organisé un exercice de simulation. Cet exercice concerne l’organisation et la répartition des tâches, la collecte et le stockage de toutes les informations en cas d'urgence causée par le passage d'un cyclone. 40 familles regroupant 200 personnes issues de huit Fokontany répartis dans le 1er et le 3ème Arrondissement de la Capitale y ont activement participé. La plupart d'entre eux ont été sélectionnés parmi les plus vulnérables, notamment les femmes enceintes et allaitantes, les enfants, les personnes âgées, celles ayant besoin de moyens de subsistance et également les personnes handicapées.
Effectivement, une grande attention de tous s’impose quant aux mesures à prendre à chaque fois que le niveau d’alerte évolue. Cela comprend l'évacuation temporaire des personnes à risques et le déplacement vers les sites d'hébergement temporaire.
En 2022, 6 cyclones, à savoir Anna, Batsirai, Dumako, Emnati, Gombe, Jasmine ont frappé Madagascar en l'espace de quelques semaines. Le bilan a été assez conséquent avec 211 décès et 466.187 sinistrés. 15.632 maisons ont été totalement détruites et 48.306 autres ont été endommagées.
Cette tragédie a permis au BNGRC de tirer des leçons et de renforcer ses actions essentielles de prédisposition et d’anticipation. Outre les exercices de simulation, ces préparatifs comprennent la mise en place des sites d'hébergement pour les sinistrés, la mise à disposition de matériels et d’équipements de secours comme les vedettes rapides, motos-pompes, équipements sanitaires et matériels conçus pour effectuer les premiers soins.
Anatra R.


Dans le but de diversifier les offres touristiques, le ministère du Tourisme appuie les opérateurs touristiques dans l'élaboration des catalogues de voyage. Ces documents à portée de main permettent aux voyageurs de mieux organiser leur voyage et trouver des idées de vacances. Pour les opérateurs, c’est un moyen pour obtenir plus de visibilité sur leurs offres. Pour la sélection du premier trimestre de cette année, diverses offres de séjour balnéaire sont disponibles et téléchargeables gratuitement sur le site bons-plan-tourisme-madagascar. Pour rappel, présenté vers la fin des périodes de confinement, le site web « www.bons-plans-tourisme-madagascar.com » ambitionne de monter une plateforme pour rassembler les offres à bas prix disponibles sur tout le territoire national. L’idée étant d’améliorer l’attrait des activités et sites habituellement prisés par les visiteurs internationaux, pour les touristes nationaux. « Pour ce faire, les opérateurs sont invités à développer des offres promotionnelles sur une période déterminée. L’offre doit porter sur l’octroi d’une remise sur la totalité ou sur une partie de leurs capacités ou de leurs services, et sur la base du tarif public le moins cher », expliquaient les concepteurs à l’époque. Ainsi, cette plateforme regroupe une base de données exhaustive d’établissements d’hébergement et de restauration, d’entreprises de voyages et de prestations touristiques, de guides touristiques, de transporteurs sur les lignes nationales et régionales, ou encore de parcs - que ce soient nationaux ou régionaux.
Revalorisation
« Nous disposons de ressources importantes et des atouts non négligeables. Il s’agit dorénavant de revaloriser le tourisme national dans la mesure où ce dernier représente l’alternative la plus avantageuse pour atténuer les impacts de la saisonnalité subis par le secteur lorsque la santé et la rentabilité de l’industrie touristique dépendent le plus souvent de l’affluence apportée par la venue des touristes étrangers », suggère l’Office national du tourisme. Avant l’arrivée de la Covid-19, la mauvaise répartition de ce marché national était pointée du doigt par les offices régionaux, à l’image de la Région de SAVA qui ne recensait que 3.000 touristes à l’année alors que de l’autre côté, l’Isalo dans la Région d’ Ihorombe en comptait environ 30.000, tout en ambitionnant d’améliorer ses performances.
Tout ce petit monde touristique est à présent sur le même pied d’égalité. D’ailleurs, de plus en plus de Malagasy voyagent à travers le pays actuellement. Et le nombre de visiteurs du Salon Bons Plans Tourisme Madagascar en est la preuve évidente. De la première édition à la dernière, l’effectif des visiteurs a notamment triplé en quelques éditions seulement. Les vacanciers malagasy augmentent de plus en plus. « La promotion du tourisme national commence ainsi à porter ses fruits. En dressant un bilan provisoire, nous avons enregistré une hausse de 20 % de touristes locaux en un an seulement. Des résultats complètement réjouissants, surtout que ces chiffres pourraient encore évoluer dans les prochains mois », détaillait Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme, en marge de la 4ème édition du Salon Bons Plans Tourisme Madagascar, organisé conjointement avec l’Office national du tourisme à Madagascar.
Hary Rakoto




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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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