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La une du 14 janvier 2022

Publié le vendredi, 13 janvier 2023


A qui reviendra la couronne de la cinquième édition du concours « Teen Beauty Fashion » (TBF) ?  Après de nombreuses primes, le concours de beauté « Miss et Mister Teen Beauty Fashion » arrive à son terme. Les candidats et le public pourront enfin savoir qui seront la plus belle jeune femme et le plus bel homme « TBF » à l’issue de la grande finale qui se déroulera le samedi 28 janvier prochain à partir de 14h 30 au centre culturel IKM Antsahavola. Parmi plus de 70 candidats sélectionnés depuis le début de l’aventure, il ne reste plus que 20 jeunes filles et 20 jeunes garçons qui sont encore en course pour être les heureux élus de ce concours. Ils sont originaires de Mahajanga, Antananarivo, Vakinankaratra, Fort-Dauphin, Fianarantsoa,…
Ces candidats se présenteront devant neuf membres du jury et le public durant trois heures et demie de spectacle. Leurs prestations se feront à travers quatre différents thèmes choisis par le jury. Il est bon de souligner que ce concours tient à valoriser les valeurs culturelles locales. « Comme lors des éditions précédents, l’objectif du concours est de valoriser la beauté des différentes ethnies qui s’exprime par les codes vestimentaires, le coiffage des cheveux ou encore le maquillage. Il s’agit de s’imprégner au mieux les valeurs culturelles propres à sa Région mais surtout celles de Madagascar », à expliqué le responsable de l’événement. Sous de bons auspices, l’objectif affiché par les organisateurs consiste à sensibiliser la jeunesse afin que celle-ci montre ses ambitions et sa capacité à communiquer, à être participative et parfaitement incluse dans le tissu social.
Charme
A rappeler que le concours « Teen Beauty Fashion » est un événement organisé par l’Agence de Mannequinat, Model Photo ainsi que l’agence évènementielle Ykyre Agency. Les candidates à la Miss TBF vont défiler consécutivement en tenue de ville, en habillement de tous les jours, ainsi qu’en tenue axée sur le thème « look de star ». Pour cette édition, les candidats seront habillés par Caméléon Madagascar et Kofitia Création. Les prétendants au titre de Miss et Mister « Teen Beauty Fashion » doivent également passer un test de culture générale. Ils vont également répondre à des dizaines de questions sur des thèmes très variés, mais essentiellement orientés sur la culture malagasy. Sur place, les spectateurs pourront se rafraîchir et se restaurer tout en se laissant se séduire par l’élégance, le charisme et les discours des candidat(e)s. Les heureux élus Miss et Mister s’offriront un voyage à l’île Maurice, tandis que le premier dauphin et la première dauphine gagneront un voyage à Nosy Be et Mahajanga. Bref, sans aucun doute, cette grande finale promet des étincelles.
Sitraka Rakotobe

Grève déplacée !

Publié le vendredi, 13 janvier 2023

Les transporteurs, gros usagers de la RN 2, menacent de débrailler. En cause, l‘état de dégradation avancée de cet axe national reliant la Capitale au grand port de l’Est. Surpris et souvent piégés par des nids … d’autruches, les routiers à même des habitués de cette route stratégique se font encore et toujours avoir.
Est-il nécessaire de rappeler l’importance vitale que tient la Route nationale 2 au sein de l’économie nationale. Toamasina, étant la porte d’entrée et sortie principales de la Grande île, l’axe qui le relie à la Capitale, le centre névralgique de toutes les activités économiques nationales, joue un rôle de premier ordre. Une desserte incontournable tant pour les déplacements des hommes que pour les marchandises et ce depuis la nuit des temps. Depuis l’époque royale en passant par la Première République jusqu’à nos jours, Toamasina fut et reste un point d’ancrage d’entrée et de sortie du pays. Le général Gallieni l’a bien compris. Il commença le chantier des chemins de fer, la future ligne TCE (Tananarive – Côte Est) où trains des voyageurs et trains de marchandises sillonnèrent quotidiennement à travers le paysage tropical de l’Est. La TCE faisait vivre des localités et des régions et des milliers de gens longeant l’axe. Ce fut la belle épopée du chemin de fer TCE qu’un certain Henri Ratsimbazafy (Dear Henri) l’a immortalisée à travers son fétiche chant « Ry fiaran-dalamby ». En 1990, avec l’aide des chinois, l’Amiral rouge Didier Ratsiraka refait à neuf l’axe routier Tanà-Toamasina, la RN 2. Ce fut l’arrêt de mort  de la TCE et avec elle agonisent les localités vivant de ses services ! Les mastodontes firent leur apparition et cela jusqu’à maintenant. En trois décennies, la RN 2 sert, de nuit et de jour, à transporter des hommes et des marchandises. Elle arrive à un point où tout doit s’arrêter sinon être réhabilité à fond ! Il n’y a pas d’autres alternatives. Fermeture ou réfection totale !
D’une part, on comprend l’attitude des transporteurs en envoyant un message net vers les autorités. Une menace de grève assortie d’ultimatum qui exprime réellement le ras-le-bol de subir, de nuit comme de jour, l’état délabré de la chaussée qu’ils doivent emprunter tous les jours. Il va falloir patienter deux à trois ans afin de voir naître un jour la grande route et jouir le plaisir de rouler sur un grand axe à quatre voies, l’ « Autoroute de l’unité nationale ». Les transporteurs de marchandises ne sont pas les seuls à vivre la galère de la RN 2, il y a aussi les taxi-brousse pour les voyageurs qui, à part la qualité à désirer de la route, doivent affronter également le risque de l’insécurité.
Mais de l’autre côté, il faut la part des choses et oser mettre le point sur les « i ». Il y a une nette part de responsabilités des transporteurs de marchandises à travers la décadence inouïe de cet important axe. L’anarchie qui règne, en parlant des poids à respecter, sur cette route nationale. Ces mastodontes n’ont laissé aucune chance aux chaussées de durer.
Au final, autorités, transporteurs propriétaires et leurs chauffeurs ont chacun leur part de responsabilité. Aussi faudrait-on, au lieu de brandir une menace de grève,  conjuguer les efforts.


Trouver un lieu adéquat pour entreposer les déchets enlevés lors du curage du canal C3 traversant la ville d’Antananarivo a été l’un des programmes du Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR). Actuellement, c’est chose faite.  Le site se trouve dans la Commune d’Iarinarivo, District d’Ambohidratrimo. La construction d’une fosse géante pour accueillir la boue, les détritus et le sable qui bouchent le canal, sera entamée bientôt.
Chaque année, 100.000 m3 de boue et de déchets sont enlevés du canal et le site d’Iarinarivo peut contenir pleinement ce volume. Auparavant, aucun endroit spécifique n’a été attribué pour entreposer les détritus. Cependant, après des études environnementales et depuis l’accord de la Commune rurale d’Iarinarivo, ce projet a enfin vu le jour.
La fosse en question respecte les normes environnementales et a également obtenu l’accord de la population. Les déchets ne seront pas simplement enfouis sous terre mais subiront des traitements.
« Les gens de la Capitale doivent être reconnaissants envers les habitants de cette Commune, car ils ont accepté la construction de cette fosse sur leur terrain pour garantir le bon fonctionnement des canaux d’évacuation comme le canal C3 », selon le ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers (MATSF), Pierre Holder Ramaholimasy.
« Si nous restons à ne rien faire, la Capitale sera tôt ou tard submergée par les eaux de pluie, et la situation sera encore pire qu’il ne l’est déjà actuellement. Parmi les sites étudiés, c’est la Commune d’Iarinarivo qui a été élue. En plus de cela, les habitants, malgré une réticence au début, craignant que c’est une arnaque pour prendre leur terre, ont finalement adhérer à ce programme de protection de la ville d’Antananarivo », a-t-il poursuivi.
En plus de cela, la localité a aussi bénéficié de plusieurs travaux permettant le développement social et économique de ses habitants, comme la réhabilitation d’une digue, la construction d’un bâtiment communautaire qui a été inaugurée l’année dernière, la construction d’une piste menant vers le Chef-lieu de la Commune ainsi que l’électrification de la Commune.
« Le bon déroulement des travaux à Iarinarivo fait également partie des points-clés du projet PRODUIR dans la mise en œuvre de sa mission de protection des agglomérations d’Antananarivo contre les inondations », a conclu le ministre.
Nikki Razaf


Depuis lundi matin dernier, on a perdu la trace d'une jeune étudiante en lettres de la faculté d'Ankatso, et qui loge à la cité universitaire du campus portant le même nom. La thèse d’un kidnapping semblait alors être la plus plausible. Mais alors que ses proches et ses amis ont commencé vraiment  à paniquer, pour ne pas dire perdre espoir, l’affaire a connu un rebondissement. C’est que la jeune femme a été finalement retrouvée. Vers 18h jeudi dernier, des informateurs ont alors signalé à sa famille que la victime a été repérée du côté du By-pass. Mais elle était dans un tel état qu’il a fallu immédiatement la transporter d’urgence à l’hôpital. En effet, le kidnapping est confirmé en ce sens que la victime, comme le cas des autres jeunes femmes enlevées dans la capitale, il y a quelques mois de cela, semblait avoir été droguée. « Elle n’allait pas bien du tout, du moins du point de vue psychique et moral. Elle paraît n’avoir toujours pas retrouvé ses esprits si bien qu’il était impossible de glaner le moindre renseignement sur ce qui lui était arrivé », a expliqué un cousin de la jeune femme.
Pour l’heure, rien n’a donc rien filtré de l’enquête pour tenter de savoir ce qui a pu bien se passer. Pourtant, il existe un brin d’espoir pour trouver la lumière sur cette affaire. De source auprès de la famille de la victime, la brigade criminelle serait déjà sur une piste. Ce qui laisse supposer que la vérité sur cette affaire sera connue d’ici quelques temps, et que les ravisseurs de l’étudiante seront bientôt démasqués.

En attendant, retraçons brièvement les faits. Lundi dernier, deux inconnus auraient pris un rendez-vous avec la jeune femme pour une affaire obscure.  Car il y a de quoi alarmer ses proches par le fait qu’ il n'est pas dans l'habitude de la victime de ne pas rentrer au campus, même pas pour une seule nuit.   En effet, les deux inconnus accusés de l'avoir kidnappée lui ont demandé 200 000 ariary. "Comme nous avions senti qu'il s'agissait d'une arnaque, nous n'avons pas payé", renchérit son cousin. 
 La soeur cadette de la victime a affirmé que son aînée aurait parlé de ce rendez-vous avec ses deux inconnus. Et que la victime a quitté son logement à la cité universitaire vers 10h du matin, lundi dernier. Ensuite, cette dernière était repartie vers 13h Et pas les mains vides. Elle a emporté son ordinateur et son téléphone. Une demi-heure plus tard, la victime a appelé sa cadette lui demandant 200 000 ariary sous prétexte pour ouvrir un compte. Mais le ton de la jeune femme était dur..Il trahissait une nervosité et une irritation non feinte. Lorsque sa soeur a voulu savoir où pouvait bien se trouver la concernée, cette dernière a affirmé se trouver à l'Assemblée nationale. Du coup, tout s'est compliqué. Car à la surprise de sa soeur cadette, c'était cette fois-ci l'inconnu qui est sorti avec l'étudiante qui était à l'appareil. L'homme a réitéré comme quoi il faut payer les 200 000 ar pour l'ouverture de ce compte car cela permettrait de l'augmenter jusqu'à 2 millions ariary. Puis, plus rien. A l'autre bout de la ligne, l'inconnu a simplement raccroché.  Ce sont les collègues de la cité universitaires de la victime, ont déclaré l'avoir vue sortir avec les deux inconnus. 
Franck R.


La Transparency International – Initiative Madagascar (TI-MG) et l’ONG Tolotsoa plaident en faveur de l’adoption par voie d’arrêté interministériel du Pacte d’intégrité corporelle dans l’éducation et l’enseignement supérieur (PICEES) afin de le rendre obligatoire dans tous les établissements scolaires et universitaires malgaches. C’est le moyen proposé par ces deux organisations de prévenir la corruption sexuelle en milieu scolaire et universitaire au pays.
Cette forme de déviance – car en marge ou en dehors de ce qui est permis – apparaît comme un fléau. En effet, la corruption sexuelle demeure prévalente en milieu scolaire et universitaire à Madagascar. En 2021, la TI-MG a réalisé une enquête sur l’état des lieux dans les Régions Analamanga, Diana et Atsinanana. L’organisation a complété vers la fin de 2022 cette étude avec de nouvelles données collectées dans les Régions Boeny et Atsimo-Andrefana.
Dans le rapport dont la copie est maintenant disponible en ligne, la TI-MG souligne que la corruption sexuelle n’est pas un phénomène nouveau à Madagascar. Selon elle, ce groupe de mots sous-entend l'utilisation du sexe comme monnaie d’échange dans la pratique de la corruption. L’expression ne s'éloigne pas vraiment de la "promotion-canapé" beaucoup plus connue dans le monde professionnel.
Recommandations
Elle rappelle aussi que, en 2018, le Bureau indépendant anticorruption avait élaboré une première étude diagnostique sur la question, assortie de la production d’outils de sensibilisation. La TI-MG a continué sur cette lancée à travers son projet de lutte contre la Corruption sexuelle (CORSEX) phase 1 en 2021 et la phase 2 (CORSEX-EDU) au cours de l’année 2022.
Le projet a été réalisé en collaboration avec l’ONG Tolotsoa et avec l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de la Coopération française. Les résultats de l’étude sur la situation de la corruption sexuelle dans les secteurs de l’éducation et de l’enseignement supérieur dans les Régions Analamanga, Atsinanana et Diana ont été présentés le 28 septembre 2021 à l’Hôtel Colbert Antaninarenina tandis que les résultats pour les Régions Atsimo-Andrefana et Boeny ont été présentés à l’Hôtel Radisson Blu le 11 novembre 2022. Des recommandations pour la sensibilisation et la prévention de cette forme de corruption ont été partagées lors de ces ateliers.
Valeur absolue
En 2021 et 2022, 8 501 personnes ont été interviewées lors des enquêtes menées par TI-MG, dont 2098 à Analamanga, 1 805 à Atsinanana, 1 550 à Diana, 1 174 à Boeny et 1 424 dans l’Atsimo-Andrefana. Principalement ciblées par ce projet, les femmes représentent 67% de l’échantillon des personnes enquêtées. Sur les 8 501 des répondants, 4 936 reconnaissent l’existence de la corruption sexuelle en milieu éducatif ou universitaire, soit 62% d’entre eux.
Les femmes perçoivent légèrement moins la corruption sexuelle par rapport aux hommes avec des pourcentages respectifs de 61% et 64%. Les victimes de corruption sexuelle sont plus nombreuses dans la Région Diana par rapport aux autres régions (9%, soit 146 personnes).
En valeur absolue, les étudiants sont les plus nombreux à rapporter un cas. Par contre, les enseignants sont les plus touchés en termes de proportion : 6% d’entre eux ont été victimes contre 4% des étudiants. Concernant les étudiants mineurs, ils commencent apparemment à subir le fléau à partir de la classe de sixième.
Témoignages poignants
Les bonnes notes sont les premières contreparties proposées par les instigateurs avec plus d’un cas sur trois de corruption sexuelle les impliquant (36%). L’argent sous forme d’aide financière est également souvent mis en cause (26%). L’admission à un examen ou à un concours intervient également à hauteur de 20%.
A l’université, la corruption sexuelle reste la monnaie d’échange en contrepartie de meilleures notes aux examens. Les investigations menées par le réseau Malina ont révélé des témoignages poignants à Atsimo Andrefana : des adolescentes obligées de quitter le collège pour fuir les pressions pour corruption sexuelle de leurs professeurs, des étudiantes contraintes d’offrir des faveurs sexuelles en contrepartie de meilleures notes aux examens ou de l’accès aux sujets d’examens, etc. L’Omerta constitue le point commun de ces cas : la peur des représailles, la honte, la pression sociale dissuadent les victimes de porter plainte.
Recueillis par M.R.



Amirodine Andrialemirovason Moez est sorti de son mutisme par rapport à la situation de la pétanque malagasy et ce, vis-à-vis de la Fédération internationale de Pétanque et Jeu provençal  (FIPJP), notamment le président de cette instance, Claude Azema.
Ce dernier dépasse les bornes. Car via une lettre, il a mentionné d’organiser la qualification à la Coupe du monde de pétanque à l’île de La Réunion à la même date que les Jeux des îles. Autrement dit, pour des raisons non explicitées, il veut que la discipline boycotte les Jeux des îles de l’océan Indien qui se tiendront au pays au mois d’août prochain.
Depuis la suspension de Madagascar par Claude Azema, suite aux impayés au mondial de Barcelone en 2021, c'est devenu plutôt une intimidation à l’encontre de la pétanque malagasy qu'une sanction.
« Car malgré le règlement de l’ardoise relatif aux dépenses de la délégation malagasy qui 8000 euros  à la FIPJP normalement notre suspension devrait être levée. Cette somme a été payée par l’ancien ministre Hawel Mamodali de sa poche mais pas du ministère. Il faut signaler aussi que cette lettre, qui a mentionné la suspension de Madagascar de toutes compétitions internationales n’était signée. A notre grande surprise le président de la conférence africaine de sport boules et le président de la fédération tunisienne de pétanque et non moins membre du comité exécutif du FIPJP n’étaient même pas au courant de notre suspension », dénonce le patron de la FSBM hier devant la presse.
« Les intimidations continuent mais on ne sait pas dans quel but ? », rajoute Amir Andrialemirovason. « D’autres sanctions sont promulguées par le président Azema Claude prétextant que la FSBM ne fait pas d’activité mais après avoir reçu notre rapport d’activité, d’autres dossiers sont aussi vite montés pour nous sanctionner. Dernièrement, j’étais convoqué devant le Conseil de discipline (Codis). La raison de cette convocation concerne le statut de l’article 62 FIPJP que ‘‘toute organisation qui coopère avec une personne sanctionnée est aussi sanctionnée’’ ». Précisant que durant l’open de Nosy Be qui a vu la participation des anciens champions du monde Fara N’Diaye et Frédéric Bauer ainsi que Jean Luc Rosticci, c’est la participation de ce dernier qui posait problème. Car selon la FIPJP, c’est un joueur sanctionné.  « Déjà c’est le Club Amical de Nosy Be qui a organisé le tournoi auquel ce joueur a participé mais avec l’aval de la Fédération. Et cette personne en question a participé à deux tournois internationaux à Saint-Paul à  l’île de La Réunion le 17 novembre et à  Saint Pierre le 26 novembre avant de venir à Madagascar. Il a fini vainqueur et finaliste à ces deux tournois. Mais la Fédération française de pétanque ne l’a pas sanctionné, contrairement à nous pour l’avoir autorisé à participer à l’Open de la zone Nord Nosy Be. Déjà, j’ai jamais été notifié sur une quelconque sanction qui va à l’encontre de ce joueur. Et ce joueur, Jean Luc Rosticci, est un président de Club en France et un joueur licencié à jour au sein de la FFP. La Fédération internationale a tous les droits de sanctionner si c’est le but mais il faut que ça soit dans les règles de l’art », dénonce le président du FSBM. Et non pas avec une certaine discrimination lors de sa convocation devant le Codis. Ce que déplore le plus le patron du FSBM,  c’est que le président de la FIPJP l’aurait soupçonné d’avoir un lien avec le décès de Dolis Andriamarohaja et incite Amir Andrialemirovason à faire tout son possible pour éjecter le directeur général de sport, Rosa Rakotozafy, de son poste pour des raisons non connues. Ce qui est sûr, un certain dénommé « Mahefa France », chargé autrefois des relations internationales de FSBM, joue le rôle de mauvais conseiller à Claude Azema est et à l’origine de tous ces « maux ».
Elias Fanomezantsoa






L’utilisation de la planche à billets par l’Etat, la faillite du pays, l’arrivée d’un cyclone dénommé « Balita », le report de l’élection présidentielle, la vente d’enfants sur des marchés dans le District d’Ikongo… Ce ne sont là que quelques-uns des exemples récents de la campagne de désinformation et d’intoxication menée par l’Opposition. Une campagne condamnée fermement par la porte-parole du Gouvernement Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, hier, dans l’émission hebdomadaire Tsy ho tompon-trano mihono.
Elle souligne que cette désinformation a pour seul et unique but de déstabiliser le pays et de créer un trouble au sein de l’opinion. Cette désinformation, dit-elle, est utilisée comme une véritable «  arme de guerre » par l’Opposition, ses satellites sur les réseaux sociaux et ceux qui se sont exilés dans d’autres pays qui, à défaut de critiques constructives et d’arguments fondés, se verse dans une pratique honteuse. Ces rumeurs créent des troubles dans les esprits de la population, déplore la ministre. Et elle de lancer un avertissement par ailleurs sur le danger que représente l’usage excessif de ces Fakenews ou fausses informations, surtout en période électorale, prenant comme exemple le cas des Etats-Unis.
Informations vagues
L’occasion de son passage sur les stations de radio et de télévision nationale a été choisie par la ministre pour débunker certaines de ces fausses informations véhiculées par l’Opposition. Des Fakenews qui touchent dorénavant des sujets sensibles et qui tiennent à cœur la population malagasy, déplore-t-elle.  Et elle de citer à titre d’exemple, les informations « vagues » et « non détaillées » autour de la vente d’enfants dans des marchés du District d’Ikongo. Les paroles d’un député ne sont pas paroles d’évangile, à entendre la ministre, qui remarque que l’information en question a été démentie par tous les autres allant d’autres élus à la société civile en passant par des hommes d’église.
La ministre démystifie également les fausses  informations autour d’une coupure des financements de la Banque mondiale pour un projet relatif à la lutte contre la malnutrition. L’information a été démentie par le ministère concerné à savoir le ministère de la Santé publique, rappelle le porte-parole du Gouvernement. Le Projet d’amélioration des résultats nutritionnels est en cours et ne doit arriver à son terme que le mois de juillet prochain. En outre, le Conseil des ministres et le Parlement ont approuvé le début de la deuxième phase du projet.
Aucune Transition en vue
Parmi ces informations fausses ou à tout le moins dénaturée, l’on note également celle relative à l’état d’avancement du chantier de la Route nationale 13, que d’aucuns affirment ne pas avancer. Ils mettent en avant comme preuve de photos de tronçons de la route au niveau de laquelle des travaux n’ont pas encore débuté. Alors qu’en réalité les travaux de terrassement ont déjà commencé en aval ou en amont, c’est selon. La porte-parole du Gouvernement rappelle d’ailleurs que le 19 décembre de l’année dernière, l’Union européenne a procédé au déblocage des fonds pour les travaux. Pareil, des travaux sont entrepris sur des tronçons de la RN6. Des travaux expressément mis en sourdine par les détracteurs du régime actuel, fait remarquer la ministre.
Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo réitère par ailleurs que l’élection présidentielle aura bel et bien lieu cette année. Et ce, contrairement aux affirmations d’une partie de l’Opposition qui laisse entendre une volonté des dirigeants de ne pas tenir d’élection et de prolonger leur mandat ou encore de mettre en œuvre une nouvelle Transition. Elle indique par ailleurs qu’un budget est consacré aux élections dans la loi de finances initiale et que la loi de finances rectificative peut permettre de rectifier à la hausse celui-ci. Les délais constitutionnels seront respectés, assure-t-elle.
Des politiciens irresponsables
De la même manière, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo donne l’assurance que l’Etat et le Président de la République n’accepteront jamais que les fonctionnaires ne perçoivent pas leur salaire. Ce sujet est martelé dans les discours de l’Opposition. Ceci étant dit, dans le contexte actuel marqué par un taux d’inflation qui s’envole et un taux de croissance économique en berne, et les prévisions des institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale) sont des plus pessimistes pour les pays à faible économie à cause de la crise économique mondiale pour cette nouvelle année, cette désinformation est d’autant plus condamnable.
La ministre remet ainsi en cause la responsabilité des politiciens qui participent à cette campagne de désinformation. La diffusion de ces informations non avérées contribue en tout cas à faire perdre en crédibilité ses auteurs, a souligné la ministre. La population est appelée à redoubler de vigilance face à ces Fakenews. D’autant qu’il est certain que cette campagne n’en est qu’à ses prémices et va aller crescendo au fur et à mesure que le pays va s’avancer vers la présidentielle, souligne-t-elle.
Lalaina A. 





Black-out ou presque. Un disjoncteur situé dans la centrale de la JIRAMA à Ambohimanambola, d’une capacité de 63 000 volts assurant la distribution électrique sur tout le réseau du sud d’Antananarivo, a subi une défaillance majeure hier. Entraînant le défaut d’approvisionnement de tout l’Atsimondrano durant presque toute la journée d’hier. « Il a fallu appliquer des mesures de délestage forcé dans plusieurs quartiers d’Antananarivo à cause de cette situation » déplore Manda Ny Aina Nomena, directeur en charge du RIA (Réseaux interconnectés d'Antananarivo) de la JIRAMA. La compagnie tente tant bien que mal de se stabiliser. La vétusté des infrastructures et des installations de la compagnie, en plus du mauvais temps, est souvent annoncée comme prétexte à ces défauts d’approvisionnement en électricité. Dans certains quartiers, le délestage a duré des heures, dans d’autres, les ampoules s’éteignent et s’allument, comme si quelqu’un joue avec l’interrupteur. Ailleurs, une chute de la tension électrique est constatée. Les abonnés de la JIRAMA en ont ras-le-bol. Les plaintes se succèdent d’un quartier à un autre et d’un jour à un autre. Programmé ou pas, les usagers affichent leur mécontentement ces derniers temps jusqu’à provoquer une émeute en pleine zone urbanisée comme le cas d’Itaosy et ses environs. « En tant que prestataire, nos clients ne veulent rien savoir des raisons du retard des livraisons des commandes ou d’accomplissement de tâches. Certes, il est vrai que la sécurisation de nos prestations doit être à notre charge mais là, les charges en question deviennent de plus en plus insoutenables », déplore un travailleur indépendant craignant de perdre ses clients européens dans la mesure où ces derniers ne considèrent nullement une coupure de courant comme un droit à l’incapacité de travailler. « En une demi-journée, mon fonds de commerce a été réduit presque à zéro. On comprend que l’approvisionnement en carburant des groupes de la compagnie nationale n’est pas simple. Cependant, il serait plus bénéfique que ces délestages respectent scrupuleusement des calendriers annoncés et qu’ils ne durent pas autant », explique la propriétaire d’une petite poissonnerie dans l’Atsimondrano.

Hary Rakoto

La une du 13 janvier 2022

Publié le jeudi, 12 janvier 2023

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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