Le rendez-vous consacré au cinéma à l’Alliance française d’Antananarivo (AFT), située à Andavamamba, s’annonce fort intéressant. En effet, cet évènement cinématographique en est à sa neuvième projection depuis son retour après 4 années d’absence. Auparavant, ceci portait le nom de « Ciné Junior ». Mais depuis le mois d’avril 2023, date de son retour, sa nouvelle appellation est « Ciném’Alliance ». Depuis exactement onze mois, « Ciném’Alliance » est devenu l’un des programmes que les jeunes cinéphiles ne manquent pas de noter dans leur agenda.
Les responsables au sein de l’AFT proposent ainsi aux cinéphiles une autre projection gratuite cet après-midi. Comme à l’accoutumée, la projection se tiendra sur les lieux à partir de 14h. Encore une fois, une fiction malagasy sera mise à l’honneur. Il s’agit d’un court métrage de 29 minutes, intitulé « Zanaka, ainsi parlait Félix », réalisé par Lova Nantenaina et sorti en salles le 1er janvier 2019. Un film qui relate la vie de Félix Robson, l’un des derniers survivants ayant participé́ à l’insurrection malagasy du 29 mars 1947 pour l’indépendance. La préparation de ses obsèques est une occasion de retracer sa lutte. Au-delà du travail de mémoire et du portrait singulier, ce film salue la détermination absolue qui permet aux hommes de garder espoir et leur dignité face à tout ce qui les écrase…
Notons que ce court-métrage a reçu le Poulain d’argent lors du dernier Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), édition 2019. Lors des Rencontres du film court (RFC), la fiction était récompensée du Zébu d’Or dans la catégorie « documentaire panafricain ». Avec cette affiche, les plus jeunes ne risquent pas de s’ennuyer pour ce mercredi après-midi. Ce sera une demi-journée de pause devant l’écran. Le plaisir de découvrir un film ensemble, assorti de l’expérience inégalable du grand écran, sera garanti. Et pour le plus grand plaisir du public, l’accès à la projection sera toujours gratuit. A noter que cette projection sera suivie d’une séance de partage avec Nantenaina Fifaliana, preneur de son et cadreur du film.
Si.R
Mitigé, le conseil d'administration de l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) a récemment évalué Madagascar, attribuant un score global relativement faible de 67 points en termes de mise en œuvre de l'ITIE. Bien que le pays ait maintenu une certaine transparence dans les secteurs minier, pétrolier et gazier, des défis subsistent, notamment en matière de transparence des contrats, d'identité des bénéficiaires effectifs et de contribution au débat public. Helen Clark, présidente du conseil d'administration de l'ITIE, a salué l'engagement renouvelé des parties prenantes malagasy dans la mise en œuvre de l'ITIE. Elle souligne l'importance des données de l'ITIE pour stimuler le débat public sur la contribution des industries extractives au développement économique et social. Toutefois, elle appelle Madagascar à tirer pleinement parti de l'ITIE pour résoudre des questions cruciales telles que l'exploitation minière artisanale et la transition énergétique. Malgré la richesse en ressources minérales, y compris l'une des plus grandes mines de nickel au monde, Madagascar a connu une baisse des exportations et des activités extractives. Les moratoires sur les licences minières et l'exploration pétrolière et gazière, récemment levés, ont introduit de nouvelles difficultés et opportunités en matière de gestion du secteur. Des problèmes de gouvernance au sein du groupe multipartite de l'ITIE, le financement limité et les impacts de la Covid-19 ont ralenti la mise en œuvre de l'ITIE. Cependant, les nouveaux leaders gouvernementaux et de l'ITIE Madagascar travaillent à redynamiser cette mise en œuvre. La transparence dans les industries extractives reste cruciale pour garantir que le secteur bénéficie aux citoyens.
Lents progrès
Malgré la pandémie et les contraintes financières, Madagascar a continué à divulguer des informations sur le secteur extractif, bien que les progrès en matière de transparence aient été lents. Les licences et les systèmes de cadastre sont accessibles au public, mais les contrats pétroliers, gaziers et miniers restent non divulgués, tout comme la propriété effective. L'ITIE Madagascar a contribué à renforcer la transparence des transferts infranationaux liés à des grands projets miniers, mais il reste des possibilités d'amélioration, notamment en ce qui concerne la qualité des données et la couverture des activités de production et d'exportation. La réouverture des licences minières offre une chance de stimuler l'activité dans les secteurs industriel et artisanal, soulignant la nécessité de redynamiser les mécanismes de supervision. Les déficits de financement ont été un obstacle, mais les nouveaux leaders gouvernementaux et de l'ITIE Madagascar cherchent à obtenir des financements stables et à revitaliser le groupe multipartite. La société civile espère un suivi plus solide de l'évolution de l'espace civique pour faciliter la résolution rapide des contraintes alléguées. En fin de compte, l'ITIE Madagascar a le potentiel de renforcer son rôle dans le débat public sur des questions cruciales telles que les impacts environnementaux et la gestion des entreprises d'Etat. La désignation de l'ITIE par le Gouvernement pour conduire les consultations sur le nouveau Code minier offre une opportunité précieuse d'influencer les politiques du secteur extractif malagasy. Madagascar se trouve à un moment critique où la transparence et l'engagement sont essentiels pour assurer une gestion responsable de ses ressources extractives.
Hary Rakoto
Grâce à l’Haltérophilie, la Grande île se hisse dans le classement avec 10 médailles dans son escarcelle dont trois médailles d’or, deux médailles d’argent et 6 de bronze. Devancée par l’Ile Maurice avec 7 médailles dont 3 en or, trois d’argent et une de bronze et devant la Tunisie qui compte 18 médailles avec 2 or, 6 d’argent et 16 de bronze.
Championne de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). La Première dame Mialy Rajoelina confirme son engagement dans ce combat de longue haleine. Elle confirme sa détermination à mettre fin aux violences et aux pratiques néfastes, y compris le mariage des enfants. Elle réitère son appel au Gouvernement, partenaires techniques et financiers, bailleurs de fonds et sociétés civiles de considérer comme priorités, dans leur programmation stratégique, la problématique des VBG et d’investir davantage pour la promotion de l’autonomisation des femmes. Ceci dans le cadre de la finalité de mettre fin aux violences et autres pratiques néfastes. Cet appel a été lancé hier au Carlton Anosy, lors du dialogue de haut niveau sur l’égalité de genre et la lutte contre les VBG. Cet évènement, initié par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), a réuni des acteurs clés, des hauts fonctionnaires malagasy et ceux venant des autres pays de l’Océan Indien. Des donateurs, partenaires, agences onusiennes et organisations de la société civile étaient également au rendez-vous.
Redorer l’image de la ville d’Antananarivo. Dans le cadre de l'objectif de faire d'Antananarivo une ville propre d'ici 10 jours, une opération de nettoyage sur l'Avenue de l'indépendance et ses environs a été menée le week-end dernier par les éléments du Corps des sapeurs-pompiers œuvrant dans la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) ainsi que le personnel de la Direction de l'urbanisme. A cette occasion, le chef de corps de la Polices municipale, le commissaire Ostrom Whenss, a rappelé les dispositions du Code municipal d'hygiène (CMH) sanctionnant les personnes qui ne respectent pas les règles relatives à la propreté publique. D’ailleurs, la CUA a déjà multiplié le nombre des urinoirs et poubelles dans la ville des mille afin de lutter contre la défécation à l’air libre, ainsi que de lutter contre l’insalubrité qui mine la Capitale depuis plusieurs années.
Blocage. La Grande île se trouve toujours confrontée à des défis majeurs dans la commercialisation de sa production rizicole, selon un récent rapport présenté par la Banque mondiale. Selon les données présentées, une grande partie de la récolte nationale de riz, soit 80 %, est destinée à l'autoconsommation, mettant en lumière les obstacles considérables auxquels les agriculteurs malagasy sont confrontés pour accéder aux marchés. Un opérateur en agribusiness, préférant rester anonyme, explique que cette tendance découle en grande partie du niveau élevé de pauvreté, soulignant que le riz cultivé par les plus démunis est principalement destiné à la consommation directe. Pendant ce temps, les opérateurs dans les grandes exploitations, responsables des 20 % restants de la production, se tournent davantage vers l'exportation.
Reconnaissance, Ravinala Airports vient d’annoncer que l'Aéroport international d’Antananarivo a été désigné en tant que « Meilleur aéroport destiné à moins de 2 millions de passagers en Afrique » pour l'année 2023, un titre décerné par l’Airport Council International (« ACI World »). Ce titre atteste des efforts continus déployés par la communauté aéroportuaire en vue d'améliorer la qualité des services à l'Aéroport international d'Antananarivo, élevant ainsi Madagascar au rang d'une destination respectant les normes internationales en matière de qualité de service et d'hospitalité.
La fête du Nouvel an malagasy a été célébrée en fanfare. Cette année, depuis que la communauté royale a trouvé un consensus sur la date de célébration de cet évènement, bon nombre de passionnés mais également de simples citoyens ont remis le « Taom-baovao malagasy » au goût du jour. Effectivement, pour cette année, les festivités se sont déroulées les 10 et 11 mars du calendrier grégorien. Si l’on se réfère au nombre de gens qui sont venu à Mahamasina ou encore au Colisée du Rovan’i Madagasikara à cette occasion, on pourrait affirmer que cette fête commence à ne plus être intime.
Depuis sa nomination en tant que ministre des Affaires étrangères de Madagascarn le 14 janvier dernier, Rasata Rafaravavitafika s'est distinguée par son engagement à renforcer les relations internationales de son pays. Son parcours dynamique au cours de ses deux mois ou presque à la tête du département à Anosy a dépeint le portrait d'une diplomate active et déterminée qui parcourt le globe pour promouvoir les intérêts de Madagascar. En à peine quelques semaines, la toute nouvelle numéro une de la diplomatie malgache a vu l'Europe, l'Afrique, l'Asie et l'Océanie.