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Badminton - Championnats Jeunes

Publié le lundi, 15 janvier 2024

Le championnat de Madagascar de badminton jeunes 2023 s’est tenu, en fin de semaine dernière, au gymnase de l’Académie nationale de sport (ANS) Ampefiloha. Le sommet national pour les seniors est prévu samedi et dimanche prochains.

Rappelons que ce rendez-vous national a dû avoir lieu au mois de décembre de l’année dernière. Mais faute de disponibilité des infrastructures, la compétition a été ajournée au mois de janvier pour clôturer la saison comme chaque année.

Trois ligues régionales ont été représentées par 45 badistes dont celles d’Atsinanana, de Vakinankaratra et d’Analamanga. La ligue  Alaotra-Mangoro dernière-née des instances régionales de la discipline travaille encore sur sa vulgarisation. Aucun joueur compétitif n’a encore pu représenter cette circonscription. Toutefois, grâce au programme de la Fédération, le « Badminton in School » commence à porter ses fruits. Hormis le club Saint-Joseph Mahamasina ou de Saint-Michel Itaosy qui dominent déjà les joutes nationales, des nouveaux établissements commencent à marquer aussi leur présence dans la discipline.

Le cyclone tropical Belal n’a provoqué aucun impact à Madagascar, tandis que les dégâts sont très importants dans les îles sœurs, notamment La Réunion et Maurice. Hier à 17h, heure de Madagascar, le mur de l'œil et l'œil du cyclone ont passé sur le Nord-est et l'Est de La Réunion. Elle continue sa trajectoire vers l'île Maurice. Bien qu’il se soit affaibli, le système génère encore des vents violents sur cette île, et même jusqu’à Madagascar.

« Nous sommes tous convaincus que l’environnement ne se limite pas seulement aux activités de reboisement, mais touche de plus près la population (…) Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) joue un rôle crucial dans les actions sociales y afférentes ». Max Fontaine Andonirina, nouveau ministre à la tête du MEDD, l’a souligné hier lors de la cérémonie de passation de service à Antsahavola. Il n’a pas manqué de s’adresser aux employés du département ainsi qu’à tous les acteurs de l’environnement. « Nous allons travailler ensemble pour avoir des résultats tangibles et rapides. J’ai besoin de vous et de votre soutien pour y arriver », a-t-il lancé. Le ministre entrant a aussi exprimé sa reconnaissance avec la ministre sortante, Marie-Orléa Vina. « Je tiens à vous remercier pour toutes les étapes franchies et les efforts déployés dans ce département. Nous avons déjà collaboré à plusieurs reprises, que ce soit à Madagascar ou à l’étranger, comme durant la COP 28 à Dubaï. C’était un honneur pour moi de collaborer avec vous. Je vous fais la promesse de poursuivre vos efforts », s’est-il exprimé.

Au travail !

Publié le lundi, 15 janvier 2024

Les membres du Gouvernement nommés, au travail ! Sans tarder, il va falloir passer aux procédures d’usage, les passations de service. Et après, chacun et chacune retroussent les manches et mettent en chantier. On n’a pas de temps à perdre, tout est urgent !

Mise à part la compétence, l’un des critères déterminant le choix d’un tel ou d’une telle au poste de membre de Gouvernement réside sur l’opérationnalité immédiate  du postulant ou postulante. Le pays, vu l’urgence de la situation, ne peut pas se payer le luxe d’admettre le fait que le ou la ministre nouvellement nommé(e) doit passer par le stade d’un stage professionnel avant d’être opérationnel(le) sur terrain. Evidemment, on accorde un moment de mise au fait de la nouvelle fonction mais cela ne devra pas prendre trop de temps.

Les importateurs de produits de première nécessité (PPN) ont exprimé leur mécontentement face aux récentes actions des Forces de l'ordre dans une lettre de protestation adressée au ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation. La cause de cette contestation est le déversement d'un conteneur de riz moisi à Toamasina, ce qui a entraîné des mesures jugées « inutiles » par les importateurs. Dans leur lettre, les importateurs ont mis en avant les défis liés aux attaques de la mer Rouge, qui ont entraîné des retards dans les expéditions de conteneurs. Cela a conduit à l'humidité à l'intérieur des conteneurs, affectant certains sacs de riz. Ils ont toutefois souligné que bien que le riz soit périssable et ne puisse être stocké indéfiniment, cela ne signifie pas nécessairement qu'ils importent du riz endommagé. Les importateurs ont exprimé leur préoccupation quant aux actions des Forces de l'ordre, en déplorant que certains d'entre eux soient arrêtés et mis en avant dans les médias sans une enquête approfondie. Les entrepôts sont également scellés en raison de la présence de seulement quelques sacs de riz moisi, selon les importateurs, qui estiment que ces mesures excessives risquent de compromettre la sécurité alimentaire nationale. 

Alternatives 

Dans un avertissement fort, les importateurs ont déclaré que si de telles actions persistent, ils seront contraints d'informer leurs fournisseurs de riz d'acheminer les expéditions vers des destinations alternatives. La lettre de protestation appelle à des mesures immédiates pour protéger les importateurs et garantir la sécurité alimentaire du pays. Les importateurs soulignent la nécessité pour les autorités de suivre les procédures normales pour le traitement du riz moisi, au lieu de prendre des mesures radicales telles que l'arrestation des importateurs et la saisie complète des marchandises stockées dans les entrepôts. 

Dans leur plaidoyer, les importateurs de PPN demandent instamment aux autorités judiciaires de ne pas traiter ces professionnels comme des criminels, mais plutôt de mener des enquêtes appropriées avant de prendre des mesures sévères. Ils insistent sur la nécessité de préserver la réputation des importateurs, tout en assurant la stabilité de l'approvisionnement alimentaire pour la population malagasy. Cette controverse souligne les tensions croissantes entre les importateurs de PPN et les autorités, mettant en lumière la nécessité de trouver un équilibre entre la protection des intérêts commerciaux et la garantie de la sécurité alimentaire nationale. Les prochaines actions des autorités seront scrutées de près alors que la Nation insulaire cherche à éviter toute crise alimentaire potentielle.

 

Hary Rakoto

Avis aux élèves en classe de première fascinés par l’art oratoire. La 7ème édition du concours sur l’art de convaincre avec les paroles signe son retour. Par le biais de l’Alliance française d’Antananarivo, l’association Jeunes Aujourd’hui pour Demain (JAD) - en partenariat avec les établissements artistiques TEAT de La Réunion - proposent aux lycéens en classe de première à Madagascar de prendre la parole et de participer à ce concours d’éloquence.  Pour la Grande île, la compétition aura lieu à l’Alliance française d’Antananarivo, située à Andavamamba. Les participants auront jusqu’au 24 janvier pour déposer leurs candidatures. Les inscriptions restent gratuites. Le thème choisi pour cette nouvelle édition est « La jeunesse ». Les élèves ont le choix entre 29 types de sujet. Les sélections se dérouleront du 7 au 9 février prochain. 

Le récent remaniement gouvernemental à Madagascar a vu la nomination de nouveaux ministres dont certains étaient placés à des postes de responsabilité dans l’Administration. Leur départ pour le Gouvernement laisse ainsi plusieurs positions clés dans l’administration à pourvoir. Parmi celles-ci, notons le siège de maire d’Antananarivo, laissé vacant par Naina Andriantsitohaina, qui rejoint le Gouvernement en tant que ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire. De même, le fauteuil de chef de Région d’Amoron’i Mania est désormais disponible après la nomination de Fomendraza Haingo Elisette en tant que ministre de la Population et de la Solidarité.

La localité de Mandrosonoro, dans le district d'Ambatofinandrahana, a été le théâtre d'un affrontement, particulièrement meurtrier entre d'une part, une bande de dahalo armés et de l'autre, les membres de l'organisation dite "Lambamena", enfin les gendarmes, dimanche dernier. Le bilan fut lourd : 11 personnes ont perdu la vie. L'une d'elles est un octogénaire, deux assaillants, enfin 8 recrues de « Lambamena ».

La une du 15 janvier 2024

Publié le dimanche, 14 janvier 2024

Quid du casting

Publié le dimanche, 14 janvier 2024


Les élections continuent mais ne se ressemblent pas. « Un train peut en cacher un autre ». Au même endroit que le mandat du Président de la République, les mandats des maires et des députés tirent également à leur fin. Normalement, l’année 2024 verra ainsi les déroulements des scrutins généraux et des législatives (députés).
A la date d’aujourd’hui, les maires et conseillers ruraux / municipaux ont déjà dépassé la durée légale de leur mandat. Ils sont, en quelque sorte, en situation irrégulière. Tandis que les élections des députés, sauf anticipation,  devront avoir lieu dans le courant du mois de juillet. Maires et députés, deux postes électifs de premier plan, s’occupent des tâches cruciales voire stratégiques dans le bon fonctionnement de l’Etat. Si les premiers (les maires) tiennent un rôle-clé dans le bon déroulement des affaires publiques au niveau des collectivités, les seconds (députés) jouent un rôle de base à l’échelle nationale dans l’équilibre des pouvoirs entre les Institutions de la République notamment entre l’Exécutif et le Législatif tout en étant un levier incontournable au mécanisme de la démocratie. Une Assemblée nationale vivante et digne de sa mission constitue un gage pour le développement du pays. Mais attention, tout se prépare sérieusement ! D’où l’importance du casting ! Un sérieux casting est incontournable. Il garantira la mise sur les rails des élus sérieux, intègres et crédibles élus. Jusqu’ à preuve du contraire, jusque-là, la Grande île est malade de ses élus. Certes, des maires et des députés dignes de la confiance du peuple existent. Ils font l’honneur et l’objet de satisfaction ou de fierté de leurs électeurs. Seulement, les deux dernières mandatures au niveau des CTD et celui du Parlement nous ont fait état malheureusement de toute une flopée des bavures et d’énormités. En effet, les Communes à travers le pays et l’Assemblée nationale ont été infestées de vermine, de corrompus, des trafiquants, des prédateurs et des traitres et des « mpamadika palitao » de tout genre. Et pour cause, sur le plan général, une erreur de casting !
A juste titre, en cette veille de ces deux scrutins majeurs, qu’en est-il du casting ? Où en sont les préparatifs. Le plus dur et le plus délicat réside dans l’établissement de la liste des « mairables » et des « députables ». En fait, c’est le rôle principal dévoué au casting. Un terme tiré de l’anglicisme très en vogue dans les choix des futurs hauts dirigeants  aux postes électifs. Une responsabilité sinon une charge qui incombe à une équipe de politico-techniciens doués de certaine faculté de discernement et d’analyse objective. Quitte à ce « brain- trust » de soumettre aux instances supérieures une liste de personnalités bien triées au volet. Un régime voulant détenir une majorité confortable au sein des élus des CTD et dans les travées du Parlement se doit de veiller « très » sérieusement aux montages de ces listes.
A rappeler qu’une erreur de casting portera de lourdes conséquences sur l’avenir dudit régime, en place, mais aussi et surtout sur les lendemains de la Nation. Un pays représenté par des élus indélicats subira indéfiniment des effets nuisibles de leurs agissements.
La Grande île vient de sortir par la grande porte grâce à une élection présidentielle universellement reconnue. Continuons dans ce sens.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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