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L’évaluation des politiques et institutions que la Banque mondiale dresse sur une fréquence annuelle publiée au début du mois d’octobre (le rapport CPIA) classe la Grande île à la 18ème position sur une quarantaine de pays africains ayant besoin des aides au développement. Pour aller plus en détails sur les performances du pays, Jean-Pascal Nguessa Nganou, fraîchement nommé comme étant le nouveau chef économiste du bureau de la Banque mondiale à Madagascar a tenu à mettre en lumière les tenants et aboutissants de ce rapport en ce qui concerne les performances de la Grande île.

C’est officiel ! Le ministre des Affaires étrangères, Richard Randriamandranto a été limogé hier. Son éviction du Gouvernement a été rendu officielle à travers un décret  pris par le Président de la République, Andry Rajoelina et le Premier ministre, Christian Ntsay. En attendant la nomination d’un nouvel occupant au poste du chef de la diplomatie malagasy, l’ intérim sera assuré par le ministre de la Défense nationale.

 

Soyons des modèles à suivre. Tel est en résumé le message principal adressé aux députés par Christine Razanamahasoa dans son discours d’ouverture de la deuxième session ordinaire du Parlement hier. En tant que première responsable de l’Assemblée nationale, elle demande à ses collègues à Tsimbazaza, « d’être des modèles à suivre » pour ce qui est « de respecter et faire respecter la loi », et « éviter toute immixtion dans des domaines qui ne relèvent pas de la compétence des députés ».

LA UNE DU 19 OCTOBRE 2022

Publié le mardi, 18 octobre 2022

La une du 18 octobre 2022

Publié le lundi, 17 octobre 2022


L’entraîneur national Solofo Ramarolahy a dévoilé la liste des douze joueurs qui défendront  le fanion national, en vue de  la  phase finale de la 5ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach soccer. Cette phase finale se déroulera du 21 au 30 octobre, à Vilankulo à Maputo, Mozambique.
Apparemment, coach Solofo a changé son effectif à  50%. Il ne reste que cinq joueurs champions d’Afrique 2015 qui forment l’ossature de l’équipe nationale alors qu’un seul nouveau a été recruté  lors de la qualification pour cette phase finale. Parmi les cinq joueurs retenus, Dada le capitaine, Yemalda, Paco, Mamy, et Toky. Les deux gardiens de but sont des nouvelles recrues, alors que Jorialy a été écarté de la liste.
 Huit nations se disputeront le titre de champion d’Afrique de la discipline dont Madagascar, l'Egypte, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, le Nigeria, l'Ouganda et le Sénégal.
Et la nouvelle grande aventure continue pour nos joueurs de Beach soccer composés de nouvelles têtes.  A noter que la délégation a déjà quitté le pays dimanche dernier et un long périple attend les Barea Beach soccer pour rejoindre Vilankulo, ville hôte de la CAN. Faute de vol via Nairobi,  la délégation malagasy était obligée de faire escale à  Addis-Abeba et à  Johannesburg pour rallier le pays le plus proche de Madagascar sur le continent.
Avant leur départ, le partenaire numéro un du sport malagasy et promoteur des jeunes talents, Telma Madagascar a décerné une prime de qualification d'une valeur de 15 000 000 d'ariary à l'équipe nationale malagasy de Beach soccer, en guise de motivation dans le cadre de la CAN. «  Nous souhaitons accompagner ces joueurs qui sont en train de vivre une expérience unique. Ils portent haut le drapeau malagasy et nous sommes fiers du chemin qu'ils ont parcouru pour arriver là où ils sont aujourd'hui. Depuis le début, Telma a été présent pour les encourager et les soutenir, et nous serons toujours avec les Barea »,  réitère Rado Ramaroson, responsable partenariat chez Telma Madagascar.
A travers ses partenariats sportifs, Telma a la volonté de donner à chaque Malagasy l’opportunité de supporter ceux qui font briller notre nation en Afrique et partout dans le monde. Toutes les informations sur le déroulement de la compétition seront relayées sur les pages Facebook de Telma Madagascar.
Recueillis par
 Elias Fanomezantsoa


Célébrée hier, la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté se situe au cœur des préoccupations de la Banque mondiale. Pour l’institution de Bretton Woods, les perspectives de développement pour la Grande île demeurent entravées par le faible potentiel de croissance du pays et son exposition à des crises fréquentes, profondes et persistantes. « La croissance de Madagascar reste structurellement limitée par un déficit du capital humain et des infrastructures, la forte prévalence de l’informalité et de l'agriculture d'autosubsistance, ainsi que par la faiblesse de la gouvernance et des institutions. Le capital humain de Madagascar est l'un des plus faibles au monde », expliquent les responsables de l’institution. En effet, le pays a le quatrième taux de malnutrition chronique le plus élevé au monde. Soit 97% des enfants malgaches âgés de 10 ans sont incapables de lire et de comprendre un texte court et adapté à leur âge. Madagascar dispose d'un système de protection sociale qui ne couvre que 6% des personnes extrêmement pauvres. De plus, depuis près d’une décennie jusqu’à l’avènement de la pandémie mondiale, la croissance a été plus ou moins notable. Cependant, elle a été suivie d'une récession environ trois fois plus profonde que dans la plupart des autres pays d'Afrique subsaharienne, avec la forte contraction de l'économie à cause de l'impact économique de la pandémie sur les secteurs minier, touristique,  des transports et des services de Madagascar.
Constat amer
En conséquence, la crise de la Covid-19 a annulé plus d'une décennie de gains en termes de revenu par habitant et ayant plongé le taux de pauvreté à un nouveau record de 81%. Un taux mesuré par rapport au seuil de pauvreté international de 2,15 dollars/habitant/jour. Les projections de croissance pour 2022 ont été ramenées à la baisse dernièrement mais selon les estimations de la Banque mondiale, la croissance devrait s'accélérer pour atteindre 4,2% en 2023 et 4,6% en 2024. En plus, Madagascar est également l'un des pays africains les plus sévèrement touchés par les impacts du changement climatique. Cependant, malgré ce constat amer, la Banque mondiale de souligner le succès prometteur dans le domaine de la lutte contre le retard de croissance des enfants, qui est le principal obstacle au développement du potentiel de l’enfant, au développement humain à long terme du pays et à sa croissance économique. A Madagascar, le retard de croissance a diminué de 42% à 40% au niveau national entre 2018 et 2021, et spécifiquement de 51% à 48% dans les neuf régions ciblées par le projet de Nutrition utilisant l'approche programmatique multiphase. Un projet qui a été mis au-devant de la scène internationale récemment à l’occasion des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du FMI.


Vers 2h du matin hier, un gang composé de 8 hommes, a cherché à attaquer une entreprise sise dans le quartier d’Ankambahoaka mais nous avons expressément  omis de citer le nom, ni la nature de ses activités.  Mais le manège des bandits n’aurait pas échappé à des témoins, qui ont rapidement informé la police. De toute façon, tous les suspects ont été tous arrêtés grâce à la rapidité des Forces de l’ordre pour intervenir,  précisément les éléments du commissariat central de Tanjombato, sitôt après l’alerte. Ces bandits ont entre 22 ans et 37 ans.
D’après un renseignement, les assaillants ont escaladé le mur d’enceinte de ladite société tout en forçant les verrous des portes d’accès dans le local. Sans tarder une minute, la police y a alors dépêché son équipe. A l’arrivée des agents des Forces de l’ordre à l’endroits, ils ont effectivement surpris les huit suspects qui étaient encore en plein effort pour s’acharner  pour faire irruption  et voler à l’intérieur de ladite entreprise.
Côté assaillants, c’était donc la surprise totale. Ils étaient faits littéralement comme des rats et ne pouvaient que se rendre, malgré eux,  à la police, ne lui offrant alors aucune résistance.
Mis à part ce coup de filet matinal, les équipements avec lesquels les cambrioleurs s’étaient servi pour leur méfait, ont été confisqués. Contrairement à d’autres gangs qui frappent dans la capitale, les membres celui qui venait d’être arrêté hier matin, n’ont pas d’armes à feu. En revanche, la police leur a confisqué toute une palette d’outils qui leur aurait dû être indispensables pour cambrioler le local : des tournevis, des pinces et autres clés, des trousseaux de clé, mais aussi une paire de gants de chantier. Mais les cadenas des portes que les bandits ont fractionnés figurent aussi dans la liste des objets saisis. Sitôt la procédure de l’arrestation terminés, les huit suspects ont été emmenés au bureau de la police pour y être interrogés. Mais l’enquête sur cette affaire n’est pas pour autant close.
Franck R.
 

La vérité !

Publié le lundi, 17 octobre 2022

Quelle définition peut-on attribuer à ce terme « Vérité » troublant, blessant mais aussi soignant ou curatif ? Les ouvrages se spécialisant dans l’explication des mots ou des synonymes consacrent un large éventail  pouvant définir et éclaircir sur la « vérité ».
Larousse définit, entre autres suggestions de sens, la vérité « Adéquation entre un énoncé et son objet » ou « Proposition qui s’accorde avec le réel tel que nous le percevons » ou encore « Connaissance ou expression d’une connaissance conforme à la réalité, aux faits ». Bref, à la lumière de ces quelques éclairages, la « Vérité » incarne en soi la réalité exacte des faits et de la … vérité des faits. La réalité ou la vérité étalée sur la place publique trouble ou même  blesse. Cependant, elle a une vertu, la guérison. Une fois l’abcès crevé, la plaie se guérit et les cicatrices se ferment. En effet, dire la vérité blesse parfois. Mais, ne pas le dire, trompe et entretient le mal. Et combien de dirigeants ont-ils été poussés vers la fausse route ou  induits en erreur dans la prise de décision à cause des rapports faussés qu’on lui a présentés. Bref, faire éclater la vérité fait très mal tout comme on crève l’abcès. Mais au final, cela guérit. Et cette vertu thérapeutique de la Vérité qui nous semble  d’importance capitale et d’une nécessité absolue dicte nos faits et actions.
Les hérésies éhontées et répétées des acteurs politiques de l’Opposition ne laissent pas indifférents les observateurs et l’opinion. Les bévues de l’ancien Chef de l’Etat Marc Ravalomanana occupent la première place des vérités choquantes qu’il fallait jeter sur la place publique. On ne peut pas fermer les yeux sur les faits et gestes de Ramose. Les sorties médiatisées du député de Toamasina I Ratsiraka Rolland qui tirent sur le tas à chaque coup le régime en place inondent les pages. Des stupidités sinon des rages aveugles qui agacent les esprits. Dans le même train, la mesquinerie des grands ténors de l’Opposition qui tiennent des propos sans fondement sont autant de vérité à laquelle nous ne pouvons nous taire.
A l’intérieur du régime Orange, au sein de la majorité, il existe des vérités que l’on ne pouvait non plus occulter. Des maladresses de certains membres du Gouvernement offusquent l’opinion. Evidemment, il n’est pas question de les cacher ou de l’étouffer. La démocratie passe aussi et surtout par la clarté et la transparence. Il est difficile de feindre ne pas savoir tels faits ou gestes de telles ou telles hautes personnalités. Malheureusement, les exemples des cas de dignitaires du pouvoir qui se font remarquer ou signaler par des écarts de conduite font légion et qui, au final, ternissent l’image du numéro un du pays et de l’équipe dirigeante. La Vérité n’a pas manqué de saisir l’opinion de ces tristes réalités. Des membres du Gouvernement ont ainsi dû céder la place.
Les bisbilles au sein de la majorité, des énormités au sein des institutions de la République dont le Parlement faisant le chou gras des projecteurs de la presse ne passent point inaperçues. Il fallait les pointer du doigt. Les abcès qui couvent quelque part doivent être crevés par-dessus tout !
La vérité blesse mais elle guérit !





En pullulement depuis la crise sanitaire de la Covid-19. La hausse du prix de savon a occasionné la multiplication de la fabrication de savons artisanaux, tant en milieu urbain que rural. Pour la Commune rurale d’Evato, dans le District de Farafangana, Région d’Atsimo-Atsinanana, « Madagascar Soap Project » met en œuvre un projet pilote pour former les femmes leaders sur la production de savons artisanaux, à partir des ressources locales. Les résultats en matière d’hygiène sont tangibles après quelques mois de pratique.

Une hausse jusqu’à 100 %. Les consommateurs n’ont cessé de se plaindre face à l’augmentation vertigineuse du prix du savon sur le marché local, notamment depuis la crise sanitaire due au coronavirus. Aucun changement n’a été observé malgré la grogne des habitants ou encore les négociations entre les industriels et les autorités compétentes. Par contre, l’on a constaté l’apparition de plusieurs entités et projets axés sur la production de savons artisanaux. Les formations et pratiques à domicile y afférentes s’enchaînent, tant dans les zones urbaines que dans les campagnes. Pour la Commune d’Evato, à Farafangana, « Madagascar Soap Project » (MSP) a bénéficié du soutien du centre VALBIO et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) afin de former des leaders sur la fabrication de savons artisanaux. « Tout a commencé il y a 8 ans, lorsque j’ai mené des recherches à Ranomafana pour ma mémoire de fin d’études. J’étais curieux par rapport aux activités de l’ONG Pivot sur le volet de la santé, notamment les comportements de la population quant à l’hygiène, notamment le lavage des mains. En fait, j’ai pu constater que les gens peinent à se laver les mains, non pas par paresse ou faute de volonté, mais à cause de l’absence du savon », se souvient Chris Coulter, fondateur du MSP. « Je me suis dit : la fabrication de savons artisanaux est courante aux Etats-Unis. Pourquoi ne pas la pratiquer ici, d’autant plus que cette localité dispose des ressources nécessaires et exploitables pour ce faire ? », ajoute le jeune chercheur américain.
Les employés du centre « Valorisation de la biodiversité » (VALBIO) sis à Ranomafana contribuent également à la mise en œuvre de ce projet, avec les descentes auprès des communautés pour identifier les ressources exploitées, entre autres. « Ce projet pilote touche à la fois l’hygiène, l’assainissement et la préservation de l’environnement. Le fait que les communautés locales aient des activités génératrices de revenus (AGR), dont la fabrication de savons artisanaux, réduit les pressions sur les forêts et les aires protégées. De plus, l’on peut renforcer les activités de mise en place de pépinières et de reboisement une fois que les matières premières pour la production sont identifiées, comme les espèces de plantes utilisées », avance Pascal Rabeson, directeur national de VALBIO.

Fabrication à partir des ingrédients locaux
Cendres, feuilles de bananiers, cannelle, « Ravintsara », Eucalyptus, « Ravim-bomanga », citronnelle, ou encore le « toaka gasy » et l’huile de palme, etc. Ils font partie des ingrédients utilisés pour la fabrication de savons artisanaux, avec les techniques de MSP. Le « toaka gasy » ou rhum artisanal peut remplacer l’éthanol. Celui-ci sert de catalyseur dans l’action de saponification, outre le fait qu’il donne la clarté du savon. L’huile booste la mousse tandis que le sel, un ingrédient optionnel, renforce la consistance. Quant aux plantes, les producteurs les utilisent surtout pour le parfum, en les séchant et les transformant en poudre. « Les spécialistes nous ont appris les techniques de base mais nous faisons également des recherches, notamment pour le parfum. Nous utilisons par exemple le « tamotamo » ou le « Ravin-kininim-boasary » », avance Soa Bernadine, femme leader dans la production de savons artisanaux auprès du Fokontany de Mitelo, à Evato. Ce quartier fait partie des 12 Fokontany où des femmes ont bénéficié d’une formation et pratique de 6 mois en la matière.
« La fabrication de savons se fait d’une manière scientifique mais nous l’avons vulgarisé pour que tout le monde, même les analphabètes ou les sans diplôme, puisse le pratiquer chez eux. La preuve, la quantification des ingrédients se fait à partir des outils disponibles sur place, et non avec une balance », affirme Caroline Rojosoa Notahiana, coordonatrice au sein du MSP.

Destinés pour l’usage corporel
« Les savons que nous fabriquons sont pour le moment utilisés pour l’hygiène corporel, dont le lavage des mains. Ils sont produits sous plusieurs formes, que ce soit solide, liquide ou crémeux. Nous ne produisons pas encore de savons destinés pour la lessive, bien que nous ayons déjà appris les techniques pour leur fabrication », ajoute l’une des femmes leaders issues de la Commune d’Evato. D’ailleurs, la mise en œuvre de ce projet pilote de fabrication de savons artisanaux a pour objectif de promouvoir l’hygiène, y compris le lavage des mains. Outre la formation des producteurs locaux, le MSP distribue des savons artisanaux pour les familles nécessiteuses. « Nous avons pu distribuer 43.200 barres de savons auprès de 4.000 ménages depuis le début du mois d’octobre. Nos descentes auprès des communautés constituent une occasion de renforcer les sensibilisations sur l’hygiène corporel, y compris le lavage des mains », avance la coordonnatrice dudit projet.
Des grands changements sont constatés auprès des communautés ces derniers mois, selon les témoignages. « Les habitants de notre quartier sont habitués à se laver quotidiennement, d’autant plus qu’ils peuvent produire eux-mêmes les savons pour ce faire. Ils peuvent les personnaliser et les parfumer selon leur guise. Ils maîtrisent les techniques pour ce faire », nous confie une femme leader. Les enquêteurs sont actuellement en mission auprès des Fokontany pour évaluer et quantifier ces changements, selon les informations recueillies auprès du MSP. Dans tous les cas, le développement du secteur contribue à l'épanouissement des ménages ainsi qu’à la promotion de l'hygiène et de l'assainissement, à en croire le maire de la Commune d’Evato, en la personne de Tatarison. Le défi actuel étant la pérennisation à la fois de l’hygiène et de l’activité génératrice de revenus qu’est la fabrication de savons artisanaux…









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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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