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Crise et problèmes. Une nuance à décrypter !

Publié le vendredi, 20 octobre 2023


Evoluant dans un contexte international bouillonnant, l’Afrique en général, la Grande île en particulier, peine à pouvoir tracer le chemin de sortie. Tellement dépendants du système international, les dirigeants africains éprouvent toutes les difficultés à se démarquer.
Dépendance financière. Incapables à se subvenir seuls de leurs besoins financiers pour relancer l’économie nationale, des pays africains attendent la bonne volonté des pays dits développés pour les accompagner. Le poids des partenaires techniques et financiers (PTF) pèse trop dans la balance de la prise des décisions  à même dans les affaires internes du pays, il faut avoir leur bénédiction. A tel point que les termes comme « souveraineté nationale » se trouvent souvent dans l’étroit sinon volent en éclat !
Les dépendances technologiques et énergétiques viennent à enfoncer le clou en ce sens que les pays du Sud les moins lotis souffrent d’être aux dépens des autres. Nul ne peut contester que le fait de ne pas maîtriser les nouvelles acquisitions techniques et technologiques freine le développement.
La guerre en Ukraine et les conflits au Proche-Orient empiètent au bon déroulement du circuit du commerce international et créent des situations défavorables aux intérêts des pays dépendants.
Pour ce qui est du cas de la Grande île, en particulier, le pays semble réussir à se débarrasser des griffes des crises politiques cycliques des années 90 et 2000. Un régime démocratiquement élu prenait place en 2014 tout juste après la Transition couronné par une alternance respectant les normes de la démocratie. Bis repetita en 2018 ! Présentement, le pays s’apprête à renouveler ou à confirmer au poste de la magistrature suprême du pays. Et donc, le pays ne souffre plus d’aucune crise politique genre 1990-91 ou 2000-2002.
Seulement voilà, les politiciens du pays dans l’orbite de l’opposition créent des vagues, des problèmes. Ils perdent le Nord. En cause, le manque de culture démocratique sinon le mal interprétation des fondamentaux de la démocratie. Apparemment, il semble qu’ils l’assimilent peu. Le reflex de descente dans la rue s’incruste quelque part, une maladive tendance à démolir sans une proposition concrète pour reconstruire.
Pour rappel de l’histoire. En 1972, il n’y avait ni crise ni problèmes majeurs. Le pays caracolait en tête de peloton des pays d’Afrique francophone. Seulement, nous avions une jeunesse, estudiantine nuance, qui voulait s’émanciper de la tutelle néocoloniale. Une jeunesse intellectuelle baignant dans une aisance matérielle, université flambant neuve, bourses d’étude suffisantes, resto-U bien garni,  trop imprégnée par une culture occidentale et idéalisée par les évènements de « Mai 68 » des étudiants français, se cherche une identité et rejette l’ordre « néocolonial » établi de l’époque. Nous ne sommes pas sans savoir les impacts destructifs de cette aventure quelque peu irresponsable.
Au final, de la confusion dans les esprits ! L’amalgame entre « crise » et « problèmes » embrouille le tableau. Au fait, il n’y a pas de crise mais le pays s’enlise dans la boue des problèmes artificiels.

A travers son projet « Madagascar Tennis Project », Miary Zo Rakotondramboa, en collaboration avec la Fédération malagasy de tennis, initie les enfants en bas âge au tennis.  Il a donné le nom de «  Jeu, Set, Solidarité 2023 » à cette initiative. Durant trois jours, le joueur de tennis malagasy- qui évolue actuellement en France- sillonnera la Capitale avec son équipe pour apprendre sa discipline de prédilection en se rendant dans les écoles, les clubs et avec les techniciens des clubs.
Hier, l’équipe est passée à l’APEAF (Association des Parents d’Elèves de l'Alliance Française) à Antsobolo, Antampon’Ankatso pour une journée récréative consacrée au tennis avec 212 enfants de la classe CP à celle CM2. L’objectif du projet est d’attirer les jeunes enfants à se passionner pour le tennis. Effectivement, un suivi sur la continuité dudit projet est prévu avec les dirigeants de l’école.
Suite à une rencontre avec Miary Zo, ils se sont lancés dans l’aventure pour l’accompagner au pays. Il s’agit de Bertrand Levacher (directeur sportif Herblay), Thomas Friant (Formateur ligue, Intervenant FFT) et de Louane Chabaud (Educatrice de club bénévole, dans le cadre de ce projet.
« Une bonne occasion pour nous de développer le tennis avec des enfants ici. Notre objectif à moyen terme est d’aider les clubs à restructurer au mieux, les aiguiller par rapport à ce que nous faisons en France par rapport avec les moyens qu’ils ont en leur possession, et  pour qu’il y ait de plus en plus d’enfants qui ont accès au tennis à Madagascar. On le fera avec plaisir», explique Bertrand Levacher, directeur sportif du club Herblay.
Un projet salué par la Fédération malagasy de tennis qui est aussi son partenaire dans la localisation des lieux pour effectuer les séances.
« C’est une initiative louable. C’est lui qui nous a proposé ce projet en tant qu’ancien joueur et joueur compétiteur. Chacun a sa vocation. En tant que fédération nous sommes là pour faciliter et fédérer localiser les clubs partenaire et se donner la main. Par ailleurs ce projet coïncide aussi avec un projet de l’ITF qu’on appelle GTF pour initier les jeunes au tennis », explique Sylvie Rasendra, vice-présidente de la Fédération malagasy de tennis.
Ce samedi 21 octobre, Miary Zo Rakotondramboa et son équipe vont passer au Galaxy tennis pour passer une autre séance d’échange avec les enfants qui évoluent au sein des clubs et avec les techniciens. « Notre objectif est developper le tennis à Madagascar. Vulgariser la discipline a travers ces jeunes enfants. Après l’APEAF, nous passeront aussi à Antsirabe et Toamasina pour une autre collaboration avec les ligues de ces deux régions. L’initiation commence dès l’âge de 4 ans, et l’apprentissage à partir de 6 ans. Entre 13 et 17 ans, les jeunes talents ont l’opportunité de poursuivre leur formation au sein de structures dédiées, au sein de clubs professionnels, afin de développer leur jeu et de s’épanouir sur le plan sportif», a expliqué Miary Zo Rakotondramboa.
Comme le manque de matériel reste  le plus flagrant au développement du tennis à Madagascar,  durant leur passage au pays, l’équipe de Miary Zo ont reussi a collecté plus de 200kg de matériels d’entrainement  (balle, tennis, raquette, filets, connes, et environ 350 raquettes, au sein de son club Herbay en France, et qui seront distribués à Madagascar, qui seront distribués partout à Madagascar.
Hormis ses exploits en tant que joueur, Miary Zo a choisi de devenir entraîneur de tennis. Il a suivi une formation en France et a obtenu son diplôme d’Etat DEJEPS en tennis. Il envisage également de devenir entraîneur de padel.
Elias Fanomezantsoa

Assurer une transition juste vers l'économie bleue et créer des emplois verts sont autant de défis pour Madagascar. C'est dans ce contexte que notre pays se lance officiellement dans la promotion de l'économie bleue avec pour objectif de créer des emplois, tout en préservant l'environnement. Cette initiative est essentielle pour le développement durable et pour faire face aux défis de la protection de l'environnement, de la lutte contre le changement climatique, du développement économique et de l'inclusion sociale.
Afin d’atteindre cet objectif, Madagascar s'appuie sur des outils méthodologiques innovants fournis par le réseau GAIN (« Green Jobs Assessment Institutions Network »), hébergé par l'Organisation internationale du travail (OIT). La transition vers une économie bleue et la création d'emplois verts nécessitent des bases solides pour élaborer des politiques éclairées et un dialogue social inclusif. Le réseau GAIN a développé une méthodologie et un guide de formation permettant de rassembler des statistiques, de les intégrer dans les systèmes des comptes nationaux et de construire des modèles d'évaluation des emplois verts, connus sous le nom de « Green Jobs Assessment Model » (GJAM) au niveau national. Ces modèles permettent aux pays d'analyser et de planifier les impacts sociaux des politiques climatiques et des économies verte et bleue. Madagascar, en finalisant sa stratégie nationale et son plan national d'investissement en faveur de l'économie bleue, souhaite modéliser et quantifier les impacts socio-économiques de cette stratégie.
Potentiel
Les objectifs consistent à informer le processus d'élaboration du plan de financement, orienter les investissements vers des interventions à fort potentiel de création d'emplois, et développer des mesures de transition juste pour accompagner la mise en œuvre de la stratégie. Huit experts malgaches formés par l'OIT et le réseau GAIN ont acquis les compétences nécessaires pour participer à cette initiative. L'atelier qui s'est tenu hier a permis de lancer officiellement la modélisation et la quantification des impacts potentiels de la Stratégie malagasy de l'économie bleue. Les temps forts de l'atelier ont inclus la présentation de l'outil méthodologique GJAM de l'OIT, le processus de collecte des données, la présentation du modèle développé pour Madagascar ainsi que des résultats de la situation de référence.
Les participants ont également discuté des différents scénarios à modéliser pour la production des résultats définitifs et ont défini les prochaines étapes de ce projet prometteur. Le ministre de la Pêche et de l'Economie Bleue, Paubert Mahatante, a souligné la vision de son ministère visant à promouvoir les emplois, notamment auprès des jeunes et des femmes, en dispensant des formations en pisciculture et en soutenant financièrement les pêcheurs issus des 23 Régions de Madagascar. Cette démarche vise à encourager la croissance de l'économie bleue, tout en contribuant à la création d'emplois dans le pays.
Madagascar démontre ainsi son engagement en faveur d'une économie bleue durable et socialement inclusive, offrant de nouvelles opportunités à sa population, tout en préservant les précieuses ressources marines de l'île.
Hary Rakoto

Le Dr Prasannan Nediyadth a été nommé ambassadeur honoraire du Mouvement mondial des femmes et des filles leaders panafricaines et caribéennes. Cet homme d’affaires indien, résidant permanent à Madagascar, a reçu son certificat de nomination par le MMLFP ou le Mouvement mondial des femmes et des filles leaders panafricaines pour ses réalisations dans le domaine de l’entrepreneuriat et les actions humanitaires à travers le monde entier.
Le MMFLP est une organisation basée en France. Ce mouvement effectue bon nombre d’actes de charité et offre des aides aux femmes pour leur autonomisation. Le titre d’ambassadeur honoraire pour l’égalité de sexe et le développement économique a été attribué au Dr Prasannan Nediyadth  par le mouvement des femmes leaders grâce à ses actions au bénéfice de la gente féminine.
Le Dr Prasannan est le PDG et fondateur de Vantage International Sarl, Golden Vantage Investment co.L.L.C, ONG Vantage International HUman-Charity, ainsi que l’Observatoire internationale des droits de l’Homme. Il est le premier Indien œuvrant dans le secteur minier à être coté dans la bourse de Hong Kong. Très présent dans la Région de Vatovavy à travers son ONG, le Dr Prasannan y soutient aussi les causes féminines.
E.F.

LA VERITE DU 20 OCTOBRE 2023

Publié le jeudi, 19 octobre 2023

FMF - Une passation dans la fraternité

Publié le jeudi, 19 octobre 2023

L’homme d’affaires, Alfred Andriamanampisoa prend la présidence de la FMF (Fédération malagasy de football). 

« Beaucoup de travail nous attend et je veux pouvoir compter sur la disponibilité de chacun d'entre vous pour que nous puissions porter le plus haut possible le football sans couleur politique ni d’origine ethnique. C’est le football qui nous unit et c’est ce que le peuple malagasy attend de nous. Nous avons connu beaucoup de retard dans le football donc nous devrons travailler plus vite pour avancer rapidement », précise le nouveau président de la FMF. Sans répit, la FMF se focalise sur la préparation de l’équipe nationale en vue de la qualification à la coupe du Monde 2026 qui débutera en novembre.

Scène horrible vers 8h du matin hier à Antanimenakely, Ampitatafika. Une femme d'une trentaine d'années, la passagère d'un taxi-bicyclette s'était fait littéralement broyer au niveau du crâne par un camion, quelques secondes à peine après qu'elle a accidentellement fait une chute depuis ce vélo. La victime a succombé sur le coup. Par ailleurs, le cycliste qui l'a emmenée a survécu quoique blessé du moins à une jambe.

Ce dernier était tombé également. D'après la Gendarmerie, le cycliste aurait commis l'imprudence de faire un dépassement à droite.  Mais à un moment donné, la bicyclette aurait accroché accidentellement le poids lourd, provoquant du coup sa chute, et celle de sa passagère avec.

Les descentes réalisées par la JIRAMA ont porté leurs fruits. Un hôtelier opérant dans le quartier d’Ambanidia a été pris en flagrant délit de vol d’électricité. Les occupants des lieux ont changé le compteur officiel de la compagnie d’eau et d’électricité. Ce matériel de substitution limitait considérablement la consommation, d’après les analyses effectuées par des techniciens qui sont venus sur place pour faire une expertise et vérifier la véracité des dénonciations reçues. Mais le lendemain, le compteur de la JIRAMA a été remis à sa place.

Répartis dans divers établissements indiens. 900 fonctionnaires et 100 étudiants malagasy ont suivi des programmes de renforcement des capacités en Inde au cours de ces 15 dernières années dans le cadre des bourses ITEC/ICCR (« Indian Technical and Economic Cooperation » / « Indian Council for Cultural Relations »). Celles-ci sont destinées pour les étudiants et fonctionnaires de divers pays qui souhaitent faire des recherches et renforcer leurs compétences professionnelles, d’après l'ambassadeur Bandaru Wilsonbabu. Les boursiers bénéficient d’une prise en charge complète, depuis leur billet d’avion jusqu’à leurs frais d’études ou de formation, en passant par l’hébergement, la restauration, les assurances, etc. « Le renforcement des capacités et le développement des compétences constituent des éléments clés de la coopération entre l’Inde et Madagascar », confirme Tahirimiakadaza Ratsimandao, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Ce haut fonctionnaire de l’Etat étant l’un des anciens élèves de l’ITEC  il y a 15 ans. 

A bannir

Publié le jeudi, 19 octobre 2023

Contester à tout ! Tout remettre en cause ! Chercher la petite bête partout ! Bref, s’opposer à tout bout de champ ! Tel est le comportement classique d’un opposant-type à Madagasikara.

Depuis la chute du régime PSD de feu Philibert Tsiranana en mai 1972, la Grande île est malade de ses opposants au régime en place. Il semble que le pays digère mal ou bien a mal compris les fondamentaux de la démocratie. Les supposés leaders politiques dans la sphère de l’Opposition agissent en vrais détracteurs mais non point en force de proposition. Jusqu’à ce jour, nos politiciens s’égarent dans de fausses pistes, vers nulle part. Il est navrant de devoir constater que nos acteurs politiques ont un vilain défaut, vouloir, à chaque occasion, ramener le pays vers le point zéro. Un éternel retour à la case départ qui, au final, pénalise l’avenir de tout un peuple. En soixante ans, la Grande île tourne en rond, fait du surplace ! Et le phénomène tend à s’éterniser.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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