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La une du 12 octobre 2022

Publié le mardi, 11 octobre 2022

A la trace !

Publié le mardi, 11 octobre 2022

Pas à pas, l’ancien se met à la trace de l’actuel ! D’une ville à l’autre, d’une Région à l’autre, il suit les traces du « Zandry kely » et pour cause, non pas pour en tirer une leçon utile mais pour … effacer les empreintes de celui qu’il considère son « ennemi juré ». Mais malheureusement ou heureusement, c’est selon, il se trompe de piste ! Comme d’habitude d’ailleurs.
Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry présidait les cérémonies d’inauguration de la réfection générale, flambant neuve, de la RN 5A reliant Ambilobe – Vohémar. Une grande fête au cours de laquelle Rajoelina ne se privait pas du plaisir d’haranguer la foule face à cette réalisation exceptionnelle que les habitants et les usagers de la route n’en croyaient pas leurs yeux. Cette route de 151 km, une véritable galère et calvaire pour tout le monde, rend énormément service aux paysans pour évacuer leurs produits, aux opérateurs qui ont souffert des années et transporteurs de voyageurs et de marchandises. Le régime Orange ne cache point sa fierté d’avoir pu contribuer davantage à la prospérité de cette Région riche. Les dirigeants successifs n’ont pas pu dépasser le stade des promesses électorales. Il y en a qui osait organiser une grande cérémonie de début de chantier, de gros engins furent présentés, mais au final, rien que de la fumée. Les dits engins disparaissaient dans la nature. Quel toupet ! Le peuple est foncièrement reconnaissant à Rajoelina. Et ce fut la liesse populaire !
Immédiatement après le départ de la délégation officielle à Ambilobe, une équipe dirigée par l’ancien président Ravalomanana se présentait dont le motif de la visite consiste à banaliser les réalisations des tenants du pouvoir et remobiliser ainsi la troupe !
Lors de la Xème édition de la Journée mondiale de la jeunesse (JMJ) catholique, la JMJ 10 Mada, à Antsirabe, les organisateurs ont tenu à inviter le Président de la République Rajoelina Andry en sa qualité d’hôte d’honneur de la fête. Lui-même en tant que jeune catholique ne voulait pas rater d’honorer de sa présence.
En parallèle « l’autre », l’ancien d’Iavoloha a fait des pieds et des mains pour se faire inviter. D’ailleurs, il n’était pas le seul. Un « autre » qui commence à faire son entrée dans l’arène politique se trouvait aussi parmi les invités. En tout cas, on essaye de doubler sinon de suivre de près les pas de l’homme fort du régime. Tellement, la chance qu’il récidive 2018 est sensiblement forte qu’on fasse de tous les moyens même si on se ridiculise afin d’effacer les traces.
A Toamasina, le Président Rajoelina a fait le carton plein. Il a frappé fort. Il s’agit en termes réels d’une démonstration de force ! Tout compte fait, à chaque descente sur terrain de l’homme fort du régime, une foule immense vient l’accueillir et fait preuve d’une fidélité.
Et voilà, comme il fallait s’y attendre, Ravalo met les pieds sur les traces de Rajoelina dans le Grand port de l’Est. Eh bien, le ridicule ne tue pas ! Par des photos bien cadrées, il affiche au public qu’il n’est en reste aussi à Toamasina.
Seulement, il se trompe. Il ne pourra pas effacer quelque chose d’inscrit dans le cœur et l’esprit.
Ndrianaivo

 




Remodelage et consolidation de la présence de la Coca-Cola Company au niveau africain. C’est de cette manière que l’équipe de l’unité opérationnelle de la compagnie vient de désigner le groupe Habibo comme étant distributeur exclusif de la marque dans la Grande- île. Ainsi, c’est la filiale Sofia du groupe Habibo qui sera en charge de la distribution et de la commercialisation des marques Coca-Cola, Fanta, Sprite et Scweppes sur tout le territoire national. De son côté, le groupe Habibo s’appuiera sur les méthodes et les pratiques existantes au sein du système Coca-Cola ainsi que sur son savoir-faire éprouvé à Madagascar pour offrir un service de qualité aux clients et aux consommateurs à travers une stratégie centrée sur le développement du marché. Ainsi, prochainement, la première vague de produits débarquera à nouveau sur le marché malagasy avec un prix qui sera sûrement plus abordable que ce qui se fait présentement sur les étals avec les rares bouteilles de la marque qui sont toujours en vente à un prix presque prohibitif depuis ces quelques mois où la rupture de la distribution a été annoncée par la Coca-Cola Company. La compagnie qui se définit comme une « entreprise de marketing » travaille avec des « embouteilleurs », en l’occurrence la filiale Sofia du groupe Habibo, qui se positionnent comme des sous-traitants qui lui achètent du concentré qui n’est autre que la fameuse recette jalousement gardée. Ces sous-traitants produisent ensuite les boissons à partir de cette base, puis les distribuent.
Hary Rakoto




Après un semblant d’accalmie, les braquages font reparler d’eux ces dernières semaines, dans la Capitale et sa banlieue. C’est ce qui venait de se produire vers 9h du matin dans la localité de l’Ouest Mananjara, quartier de Soanierana, hier. Là, c’est un cash-point qui était la cible d’un braquage juste au moment où la préposée l’avait attendu le moins. Cette dernière était même tombée en syncope du fait de sa surprise et surtout de sa peur. Elle a reçu une menace et les assaillants lui ont brandi leurs armes. En cause, les quatre bandits qui ont perpétré l’acte l’ont dépossédée de son sac dans lequel se trouvait une certaine somme d’argent mais dont le montant n’a pas été toutefois communiqué.
D’après quelques témoins, tout s’était produit très vite. Les agresseurs dont il n’y avait aucun moyen pour les reconnaître,  du moins par leurs traits, étaient arrivés au cash-point comme des clients ordinaires. Pour ne pas éveiller le soupçon, ils ont feint de marcher furtivement, l’un après l’autre, et venant de différentes directions. Ce n’est seulement que lorsqu’ils étaient arrivés tout près du cash-point point que les quatre larrons ont montré leurs vrais visages. En fait de visages, les concernés les en avaient dissimulés avec de cache-bouche et ont porté de casquette, au point de les rendre complètement méconnaissables. Une fois qu’ils se trouvaient en face de la victime, les malfaiteurs ont dégainé leurs armes. Si trois ont sorti leurs couteaux, seul le quatrième a pointé un revolver sur la victime. Cette dernière ne pouvait que se plier à la volonté de ses agresseurs et leur remettre le sac plein de liquidités. Sitôt le butin en main, les quatre larrons s’étaient enfuis rapidement tandis que les témoins ont assisté avec impuissance à la scène. La Police a démarré une enquête.
Franck R.


Hier, le ténor de l’Opposition a soulevé la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale à la lumière des faits récents dans lesquels des députés, leurs collaborateurs et des employés de cette institution sont trempés. Le troisième mardi d’octobre approche pour le Parlement malagasy qui se réunira en deuxième session ordinaire ou en session budgétaire durant 60 jours.
Les observateurs sont impatients de voir comment ce rendez-vous se déroulera pour au moins deux raisons majeures. Ce sera le moment de voter le budget pour 2023, une année électorale. Mais ce sera aussi une occasion pour régler certains comptes.
Ce deuxième point intéressera le plus les observateurs avisés pour la bonne et simple raison que pas mal de membres du Parlement ont fait parler leurs noms durant l’intersession. Dans ses acceptions habituelles, le verbe « parlementer » est l’équivalent de « négocier en vue d’une conciliation », « discuter longuement en vue d’un arrangement » et « négocier avec l’ennemi, lors d’un conflit armé, en vue d’un accord ».
Apparitions timides
Parlementaire signifie membre d’une assemblée législative ou personne envoyée, en temps de guerre, pour communiquer ou négocier avec l’adversaire. L’appellation anglaise de « law-maker » renvoie à l’idée de « faiseur de loi ». Dans tous les cas de figure, la fonction parlementaire se résume à la recherche de l’équilibre par la négociation et la discussion en vue de la concorde dans la société.
Ce n’est pourtant pas le cas la plupart du temps. Au contraire, les faiseurs de lois se font eux-mêmes faiseurs de dégâts aussi qui œuvrent pour le dysfonctionnement institutionnel. Durant l’intersession, ils ont le devoir de faire un compte rendu auprès du citoyen. La mise en œuvre effective de ce droit fait jaser les parlementaires opposants de temps en temps. Mais, curieusement, les parlementaires ont disparu du radar.
Très peu ont fait des apparitions timides lors des cérémonies d’inauguration ou lors de remise des « dons » achetés au moyen des ressources du Crédit d’investissement destiné à l’appui au développement (CIAD) anciennement appelé Comité local de développement (CLD), portées à 500 millions d’ariary pour les Districts ayant deux députés.
Sanctions symboliques
Les autres, quant à eux, restent introuvables ni sur les réseaux sociaux ni dans les média. Un parlementaire parle. Il ne se tait pas. En revanche, bon nombre préfèrent se terrer dans un mutisme étonnant voire assourdissant. Par peur probablement mais par prudence aussi certainement.
La raison en est que le public ayant accès aux réseaux sociaux est de plus et plus inquisiteur voire méchant. Le moindre faux-pas de celles et ceux investi-e-s des prérogatives de la puissance publique y est allègrement critiqué. Des fois, les reproches sont trop violents et destructeurs que la sagesse serait de « vivre caché pour vivre mieux » pour les avertis.
Certes, les réprobations émises par les citoyens à l’égard des élus au moyen des technologies sont encore plus pénibles que les peines prononcées par la justice. Beaucoup en ont fait l’expérience. Ceux qui ont eu leur dose de vindicte populaire sur les réseaux sociaux font bien de se taire ou de s’éclipser tandis que les autres se gardent de tomber dans le viseur des critiques en ligne.
Tension
Ces député-e-s qui osent aller au-delà de leurs attributions méritent les sanctions symboliques. Lorsqu’un membre de l’Assemblée nationale sort une autorisation de transport de bois précieux durant une durée indéterminée à la place et au lieu de l’administration forestière, il y a de quoi à faire monter la tension dans les rangs de l’Exécutif ou du côté des organisations de la société civile. Une affaire récente a éclaté au grand jour dans l’Alaotra-Mangoro.
Lorsqu’un député se permet aussi de lui-même la création d’une nouvelle commune par écrit, son initiative n’arrangera surtout pas les représentants de l’Etat et encore moins les administrateurs-civils. Un fait à ce propos est rapporté dans l’Atsimo- Atsinanana. A ce rythme, un parlementaire se permettrait d’établir une autorisation de port d’arme de n’importe quelle catégorie en son nom.
Le cas d’un député, qui a autorisé un de ses proches collaborateurs à transporter des substances minières en snobant les agents du ministère des Mines et des Ressources stratégiques, fâche. En effet, les agissements et abus perpétrés par l’entourage immédiat des élus ont tendance à se multiplier. Ces gens se croient tout permis en étant de proches collaborateurs des parlementaires. L’inventaire des faits récents sera long.
Ecuries d’Augias
Lorsque les élus se bagarrent en public, ils se font eux-mêmes la risée de tout le monde. Conflit d’intérêts étant, deux élus du Sud se trainent devant la Justice en ce moment. L’on sait que l’intervention des parlementaires sapent de temps à autre la fonction des juges qui, de mèche ou par connivence, prononcent des verdicts injustes à l’égard de l’une des deux parties en litige.
La présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa et le bureau permanent ont à coup sûr du pain sur la planche en ce moment. La presse et les réseaux sociaux ont rapporté tant d’affaires louches impliquant les membres de l’Assemblée nationale. Elles concernent de plus ceux qui portent la couleur Orange en cette année à la veille de l’échéance électorale.
La manière dont les maîtres des lieux nettoieront les écuries d’Augias sera intéressante. Il est encore temps de le faire avant qu’il ne soit trop tard. Les écuries d’Augias, selon la légende, désignent des milieux en proie à la corruption ou aux désordres, à l’instar des bâtiments destinés à abriter les chevaux qu’Hercule dut nettoyer au cours de ses travaux.
M.R.


Dans la Grande île, Marcelo Sandatra Mionja, alias Tantine Fabiola est un modèle de réussite. Partie de rien, elle est devenue un personnage important dans le monde du business, notamment dans le secteur de la mode. Elle est également une chanteuse aguerrie, outre son statut d’entrepreneur.
Au départ, rien n’était joué. Issue d’une famille pauvre, Marcelo Sandatra Mionja alias Tantine Fabiola, cette mère de famille qui travaillait en tant que femme de ménage et lessiveuse, a aussitôt réagi par rapport à son sort. Elle se disait : « Je voulais sortir du milieu où j’étais ». Elle n’avait pas eu l’occasion de finir ses études à cause de sa situation. Cependant, elle se sentait très vite plus attirée par le commerce. Sans diplôme en poche, c’est à la sueur de son front que Fabiola a gravi les échelons pour se retrouver aujourd’hui à la tête de quatre boutiques. Et pourtant, rien ne présageait un tel destin. Il y 9 ans, elle a travaillé avec sa mère en tant que vendeuse de yaourt dans les sociétés de zone franche. Quelque mois après, une entreprise l’a embauchée pour un emploi continu. C'est ainsi qu'elle a commencé à économiser de l’argent pour s’acheter entre autres une mini-robe de style africain. A force de porter cette robe, de nombreux amis et personnes se sont couru et précipité vers elle pour avoir le même modèle. C’est à partir de là qu’elle s'est dit que les clients seraient prêts à acheter des vêtements chics, mais plus variés et colorés. Fabiola débute dans la vente en ligne, notamment sur le réseau social Facebook. Bingo : en quelques mois, elle a pu monter une affaire. Le 15 mai 2017, elle a ouvert sa première boutique de vêtements « Chic By Fabiola » à Andranomena. Quelques mois plus tard, son deuxième show-room sis à Soarano a vu le jour. Actuellement, elle détient quatre magasins. La troisième se situe dans le quartier populaire de 67 Ha et la dernière boutique est consacrée à la vente d’articles pour bébé, dénommée «  Chic By Fabiola Baby ». 
Singulière
Aujourd'hui, à la tête de quatre boutiques « Chic By Fabiola » implantées dans la Capitale, Fabiola ambitionne d’ouvrir un autre magasin en ville. Son combat consiste à chercher d’autres idées liées au domaine vestimentaire et celui de l’esthétique pour satisfaire ses clients. Et afin de réussir ce pari, elle a une cinquantaine de salariés sous ses ordres. Fabiola est simplement la preuve vivante qu’à force de détermination, de foi et de volonté, tout peut s’accomplir. Elle est le portrait type d’une femme d’affaires promise à un bel avenir et qui a osé tout tracer. Cette femme a préféré suivre sa propre voie et entreprendre pour enfin réussir. Le conseil qu’elle partage aux jeunes, c’est de ne jamais baisser les bras ou se décourager. « Il suffit de travailler dur et d’y croire car si l’on a de la persévérance, les efforts finiront par payer. Ne perdez jamais la foi », conseille-t-elle. Rien ne prédisait une telle ascension, si ce n’est son ambition et sa persévérance. Bien qu’elle ait un emploi du temps assez chargé, Fabiola a toujours eu une grande pensée pour les autres qui sont dans le besoin. C’est aussi une bonne samaritaine. Ainsi, elle apporte son soutien aux personnes démunies en leur donnant de la nourriture, un peu de réconfort, ou encore en leur offrant des couvertures. Elle réalise toujours des actes de bienfaisance dans sa vie quotidienne.
Chantre
Au bout de quelques années, Tantine Fabiola, comme tout le monde l’appelle, fait rêver de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux et même les influenceuses. Et pour cause, Fabiola a su adopter des règles qui s'appliquent normalement dans le monde des affaires. Elle a toujours quelque chose de nouveau à offrir, en restant différente de ses concurrentes. Amie des artistes et influenceuses, elle reste aussi en relation avec ses fans sur les réseaux sociaux, devenus pour elle des liens vitaux. Suivie sur Facebook par plus de 440.000 personnes, c’est aussi par l'intermédiaire d'un réseau social que la femme d’affaires s’est faite un nom à Madagascar. Elle poste ses vidéos (clips, tuto) et des photos et le tour est joué. Aujourd’hui, cette femme entrepreneure élargit sa vision de la vie et ses activités. Et oui, tout le monde connait bien Tantine Fabiola - la propriétaire de l’enseigne « Chic by Fabiola » - mais beaucoup moins Fabiola la chanteuse. Pourtant, ses succès dans le monde musical commencent aussi à être éblouissants, autant que dans le milieu du business. En effet, depuis le mois de décembre 2021, Tantine Fabiola a fait son entrée dans l’industrie de la musique. A cette époque, elle a posé son empreinte avec une chanson évangélique intitulée « Manaiky aho ». Actuellement, elle possède à son actif plus 12 morceaux et prévoit de sortir son premier album à la fin de cette année. Bref, tout ne s’est pas réalisé en un clin d’œil. Fabiola aura mis du temps, du travail et de l’audace pour connaître le succès.
Sitraka Rakotobe


Investissement, promotion et formation ont été les maîtres- mots de Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme, hier à Tsimbazaza alors que lui et son staff ont présenté la vision globale de son département. Une occasion pour ce responsable d’annoncer les axes prioritaires du ministère à ne citer que les projections d’ouverture de nouvelles antennes régionales de l’Institut national du tourisme et de l’hôtellerie (INTH). Ainsi, trois nouveaux INTH verront le jour sous peu dans les Régions de Diana, d’Atsinanana et d’Anosy afin d’améliorer l’accessibilité des formations sur les métiers du tourisme pour ceux qui sont loin de la Capitale et qui éprouvent pourtant le besoin de se professionnaliser dans ce secteur. Toujours dans cet esprit de proximité, une plateforme de formation en ligne sera aussi mise en place. « Cette plateforme a surtout pour objectif d’inciter les jeunes à s’intéresser et intégrer le milieu touristique et vu que les formations se font en ligne, les apprenants seront ainsi en mesure d’y accéder n’importe où dans le pays sous condition d’engagement en termes d’assiduité », explique le ministre du Tourisme. A partir de ces quelques annonces, il est évident que les responsables du secteur visent à accroître la présence du tourisme malagasy dans le monde numérique afin de toucher le maximum de cible dans la politique de relance du secteur. A ne citer que l’innovation sur le site web du ministère où, désormais, une banque d’image libre de droit, en rapport avec la promotion de la destination Madagascar est à présent accessible à tout public. « L’idée étant de fournir un maximum d’outil de promotion pour les professionnels qui vendront la destination à l’international mais aussi localement » explique Tojo Ramino, directeur communication du ministère.
Obsolète
Par ailleurs, sur le plan légal, l’établissement du code du tourisme à Madagascar date de 1995, les textes n’ont pas changé depuis. Autant dire qu’avec les aspirations de refonte et de modernisation que les esprits des dirigeants ont en tête, ces derniers envisagent à présent de porter des améliorations sur ces textes. Ainsi, le nouveau code du tourisme que le ministère proposera aux votes aux députés pour la prochaine session de l’Assemblée nationale apportera quelques modifications et rajouts en vue du développement durable du secteur. Notamment l’établissement d’un haut conseil stratégique du tourisme, la mise en place de zone d’émergences touristiques ou encore l’établissement d’une politique d’incitation fiscale pour attirer de nouveaux investisseurs. En effet, pour atteindre ces objectifs de développement, les opérateurs du secteur, en collaboration avec les autorités, doivent doter le pays des infrastructures nécessaires à son émergence, d’assurer une connectivité efficiente au profit des pôles de développement économique et de réunir les conditions nécessaires pour atteindre le cap des 500 000 touristes. A savoir par ailleurs que l’accessibilité aérienne est un élément essentiel pour l’attractivité de la destination Madagascar et des Régions, particulièrement pour un pays qui souffre de la dégradation de son réseau routier. De ce fait, si on ne retrouve pas une connectivité aérienne suffisante portée par des infrastructures aux normes, il y aura un impact négatif, à la fois sur le tourisme mais également pour les autres activités économiques dont le commerce.
Hary Rakoto



LA UNE DU 11 OCTOBRE 2022

Publié le lundi, 10 octobre 2022

Dans exactement 10 mois, la 11ème édition des Jeux des îles de 2023 aura lieu à Madagascar. Le flou persiste autour de son organisation. Si le ministère de la Jeunesse et des Sports a déjà lancé le concours de logo au mois de juin dernier, côté préparation des athlètes locaux, rien n'a commencé officiellement.  Pour le moment, les Fédérations concernées se démènent pour assurer le regroupement de leurs athlètes avec les moyens du bord.

 

Le harcèlement sexuel sur les campus universitaires ne date pas d'hier, mais les témoignages de ceux qui osent porter plainte ne sont pas légion. Le dernier rapport de l'ONG Transparency International a avancé que 84 % des étudiantes à l'université d'Antananarivo sont déjà victimes de cette pratique, au moins une fois, en contrepartie d'une bonne note ou l'obtention d'un diplôme. Le fait existe bel et bien, mais la statistique est un peu exagérée, selon la constatation des observateurs. Des enseignants ont déjà été radiés et licenciés à cause de la dénonciation des étudiants. A l'université d'Ankatso, une victime en a payé le prix fort, puisqu'elle a refusé la proposition de son encadreur.

 

Fil infos

  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
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  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

A bout portant

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