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L’Association sportive de la commune urbaine de Toamasina(ASCUT) renait de ses cendres. En demi-teinte depuis ces quelques années de disette, l’ASCUT Atsinanana a repris des forces et domine tout sur son passage. Et les protégés de Richard Rabearison mènent provisoirement en tête du classement après avoir défait l’équipe tenante du titre, le Club omnisport de la Police nationale lors du troisième match des deux équipes. L’ASCUT a remporté le duel ce samedi sur un score éloquent de 59-68. Cette dernière annonce son intention de regagner le titre cette saison. Notamment après avoir gagné la coupe du président, l’équipe a déjà prévenu tous ses belligérants en gagnant le titre.
Pour la journée d’hier, la formation de la commune urbaine de Toamasina a enchainé avec une quatrième victoire d’affilée sur autant de sorties, hier face au TGBC Betsiboka. Menée par un Tsialefitra Jino, MVP du match avec 21 points marqués durant la rencontre, l’ASCUT a pris le dessus avec 82-53 au score final.
 Après avoir essuyé trois défaites consécutives, l’AS Fanalamanga  d’Alaotra- Mangoro sort la tête de l’eau après sa victoire 87-82 face au SBC Vakinankaratra. Ce dernier rejoint le bas du tableau de classement avec trois défaites et une victoire sur quatre matchs.  Pour les Messieurs, les quatre meilleures équipes au classement seront d’office qualifiées pour le carré final en cette fin de semaine.
Chez les Dames, pas de surprise, les grandes équipes continuent tranquillement leurs avancées pour la deuxième phase du championnat national N1A. Dans le groupe A, Mb2All Analamanga reste expéditive  avec 8 victoires sur autant de rencontres, devant TGBC de Prisca, l’entraineur national des Ankoay U18 et Dames. Dans l’autre groupe, le GNBC Analamanga Dames domine avec 6 victoires et 2 défaites à l’issue de la journée d’hier.
Rappelons qu’après décompte de points cumulés à l’issue des deux phases de compétition, les huit meilleures équipes seront qualifiées pour les phases finales pour les Dames.
Elias Fanomezantsoa


Le phénomène El Niño caractérise la saison cyclonique 2023-2024 dans le pays. Les pluies seraient inférieures à la normale pour les Régions du Sud, contrairement dans la partie nord de la Grande île. Par conséquent, la sécheresse et une inondation sont à craindre respectivement dans ces deux régions. Ainsi, moins d’activités cycloniques sont attendues pour la saison 2023-2024. Bien que leur nombre soit minime, on ne peut pas sous-estimer leurs effets qui pourraient être dévastateurs. « On peut dire que pour cette année, il y aura moins de cyclones, mais leur intensité sera plus forte. Par conséquent, la vigilance est toujours de mise » selon Nirivololona Raholijao, directeur de la Météorologie de Madagascar. Les températures pourraient être supérieures aux normales saisonnières durant l'été, entre octobre 2023 et mars 2024.
El Niño est un phénomène climatique caractérisé par une température anormalement élevée de la mer. Il se produit tous les 2 à 7 ans et peut durer jusqu'à 18 mois. Pendant cette période, les précipitations tropicales et la circulation atmosphérique sont perturbées. L'agriculture est l'un des secteurs les plus touchés par le phénomène El Niño à cause des fortes chaleurs, des vagues de froid, de fortes pluies ou encore l'inondation.
Afin de faire face à cette situation et de prévoir l’éventualité d’une famine dans certaines régions, le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, en collaboration avec le ministère des Transports et de la Météorologie et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l'agriculture, a organisé un atelier sur les perspectives climatiques pour la saison chaude et humide 2023-2024, à l'issue duquel un calendrier cultural a été élaboré. Selon le ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo, il est important que les agriculteurs prennent en compte ce calendrier pour avancer ou retarder leurs activités.
Anatra R.


 Vers 21h vendredi dernier, la boutique dite "Tsena maitso" ainsi que les maisonnettes de commerce sises sur les rives sud du lac Behoririka, ont été la proie des flammes. La destruction totale du bâtiment qui abrite le magasin "Tsena maitso" témoigne de l'ampleur dévastatrice de cet incendie. D'ailleurs, toutes les marchandises telles les sandales en plastique et les articles d'habillement qui étaient stockés dans les deux lieux de commerce touchés par ce sinistre, et qui sont séparés de plusieurs mètres par une artère, ont péri, du moins dans leur grande partie.
Dans le bâtiment du "Tsena maitso", 30 box ont été dévastés tandis que 196 pavillons en bois à usage commercial et implantés précairement sur les rives du lac, car construits en bois, sont réduits en cendres, selon les pompiers. De leur côté, les commerçants victimes ont eu aussi leur mot à dire. "Les dégâts sont estimés à 4 milliards d'ariary, voire plus", selon un représentant des commerçants victimes.
Un déploiement sans précédent des moyens a été effectué par les pompiers, et ce, malgré un problème : la faible pression d'eau. C'est du moins aussi ce qu'a rapporté un commerçant ayant perdu une petite fortune dans ce sinistre. A lui seul, les pertes sont évaluées à 40 millions d’ariary. "Outre que les pompiers se faisaient attendre, la pression d'eau était tellement faible", explique notre interlocuteur.
Pour l'heure, l'origine de ce sinistre reste non élucidée. Mais la plupart des commerçants rencontrés sur place étaient unanimes sur un point : le feu aurait démarré au niveau de la rangée de pavillons en bois implantés juste sur les bords du lac avant que la vague de puissantes flammes n'ait attaqué ceux qui se trouvent derrière ceux-ci, tout en se déferlant à une vitesse vertigineuse vers l'artère principale, ravageant ainsi au passage le reste. Et on connaît la suite.
Favorisé par un vent assez violent, le feu a attaqué, à son tour, le "Tsena maitso" avec une virulence jamais connue. Mais comment se fait-il justement que ce bâtiment a-t-il été, lui aussi, touché si facilement, et si rapidement ? "A l'alerte et lorsque nous étions arrivés ici, c'était déjà un océan de feu qui nous attendait. Vous ne pouvez pas imaginer comment un mur de flammes haut d'au moins 7 mètres se déplaçait à une vitesse fulgurante de ce brasier qu'était la concentration de maisonnettes jusqu'au bâtiment du Tsena maitso . Puisqu'il avait les rideaux et les vitres, très inflammables, cela explique le fait à ce que le bâtiment soit également touché ».
Mais les explications du colonel chef de corps des sapeurs de Tsaralalàna sont plus techniques. "Le rayonnement thermique, qui dégageait de l'embrasement des maisonnettes des rives du lac, a vite fait de déclencher l'incendie du Tsena maitso où il y a un important stockage de sandales en plastique, de matières textiles et autres", déclare-t-il. De toute façon, les versions, sinon la chronologie des faits par ce dernier, étaient assez explicites à cet égard.
L'alerte au feu fut donnée vers 22h 12. Six minutes plus tard, les soldats de feu étaient déjà sur le lieu du sinistre. Vers 23h, les pompiers estimaient avoir repoussé les flammes des maisonnettes. Trente minutes plus tard, un foyer d'incendie s'est déclenché dans le "Tsena maitso". Ce n'était que vers 4h du matin, le samedi suivant que les soldats ont pu maîtriser les flammes, enfin les vaincre totalement aux environs de 8h du matin. Et que les efforts des sapeurs ont permis d'empêcher le feu à toucher le concessionnaire automobile dit Rasseta.
Par ailleurs, des personnes auraient été auditionnées par la brigade criminelle, qui tente d'apporter la lumière sur ce drame. Enfin, les autorités en place se sentent concernées et se sont mobilisées en faveur des négociants sinistrés. Le maire d'Antananarivo a promis de les aider à tout reconstruire tandis que le ministère de l'Industrie et du Commerce propose une facilitation pour constituer sinon fournir les dossiers nécessaires pour la reprise de leurs activités commerciales chez les victimes.
Sur place hier, nous avons pu rencontrer et écouter une poignée de commerçants, qui plaident pour l'assistance du Gouvernement. En attendant, nous les avons vus déjà dans la fébrilité de la reconstruction avec les moyens du bord avec des planchettes et du bois rond.
Franck R.

La scène culturelle malagasy pleure l’un de ses meilleurs chanteurs. Ratsimba Rakotomanga Abel, connu de tous sous le nom de scène Abel Ratsimba, vient de quitter définitivement la scène. Ce grand artiste, célèbre chanteur de « Kalon’ny fahiny » surnommé le crooner et également l’idole des jeunes, est décédé ce samedi. Une triste nouvelle qui a été annoncée quelques minutes après sa disparition. Abel Ratsimba a poussé son dernier souffle à l’Hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana. Il avait 87 ans.
Un véritable choc a secoué le milieu artistique malagasy. En effet, la nouvelle de sa mort s’est répandue comme une traînée de poudre, laissant stupeur et tristesse derrière elle. Des hommages, des souvenirs, et surtout des expressions de chagrin ont afflué sur le réseau social Facebook, suite à la diffusion de la triste nouvelle. Abel Ratsimba était un grand auteur-compositeur et interprète. Il représentait même la dernière grande voix de la chanson « Kalon’ny Fahiny ». Un chanteur qui a consacré toute sa vie à concevoir des trésors musicaux avec de belles paroles de chansons. Certes, il s'en est allé mais ses œuvres resteront à jamais gravés sur la sphère de la culture malagasy.
Par ailleurs, Abel Ratsimba était membre de l’Union des poètes et des écrivains de Madagascar (Havatsa-UPEM). Son disque 45 tours « Sahinao », sorti en 1969, lui a ouvert le chemin du succès. Encouragé par son producteur, la Discomad, les succès s’enchaînaient pour lui, mais en 33 tours cette fois-ci. Ainsi, en 1984, il a sorti « Ry alina ô ». En 2012, il a également sorti son premier album en CD audio, intitulé « Kinanjo », comprenant 10 titres dont « Samy tia », ou encore « Sahinao ».
A l'annonce du décès d’Abel Ratsimba, de nombreux artistes et ans ont tenu à saluer la mémoire du disparu. « Si vous êtes des vrais fans de la chanson malagasy, en particulier celles des anciennes générations, alors vous l’avez connu. Ce jour, la mauvaise nouvelle est tombée, notre crooner national, notre tonton, nous a quittés ce jour », s'est exprimé le neveu du défunt et rappeur X-Tah. Le crooner laisse derrière lui une soixantaine d'années de carrière et de nombreuses chansons.
Selon le programme de la famille, une veillée funèbre se tient depuis samedi au « Tranompokonolona » d’Analakely. Par la suite, ce jour, son corps sera transféré à Ambohimanga où il sera inhumé. Le crooner laisse derrière lui une cinquantaine d'années de carrière et de nombreuses chansons. Il laissera au fond du cœur de chacun un peu de sérénade. En ces tristes circonstances, la Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de sa famille, à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Si.R

La une du 21 octobre 2023

Publié le vendredi, 20 octobre 2023

1.397 prisonniers dont 1.237 hommes, 93 femmes et 67 mineurs, sont actuellement incarcérés à la Maison centrale d'Antsirabe. Cependant, 612 détenus dont 22 mineurs n'ont pas encore été jugés. Cette réalité est malheureusement rencontrée dans l'ensemble des prisons malagasy. La ministre de la Justice a effectué une visite dans cette prison ce mercredi afin de procéder au recensement de la population carcérale. Elle a affirmé l'importance de mener à bien la procédure de jugement et a appelé à une accélération du processus. Les prisonniers qui remplissent les critères pour une éventuelle liberté provisoire doivent également être considérés.
La visite de la ministre n'était pas que symbolique. Cette dernière a également profité de cette occasion pour fournir des produits d'hygiène, des vivres, des vêtements ainsi que des matériels agricoles et des machines à coudre aux détenus. Pour le ministère, cette dotation est un moyen de montrer le respect des droits humains envers les prisonniers. Toutefois, si cette initiative est louable, il reste urgent d'agir pour améliorer les conditions de détention dans les prisons malgaches. En somme, la situation est préoccupante pour les personnes qui attendent leur jugement. Si la visite de la ministre de la Justice montre l'intérêt du Gouvernement pour améliorer les conditions de vie des détenus, il est également important d'agir pour garantir une justice rapide et équitable. Des réformes sont nécessaires pour assurer le respect des droits de l'Homme et améliorer la situation des prisons malgaches.
Importance de la réintégration sociale
La prison, en collaboration avec des acteurs de la réadaptation mentale et sociale, prend en charge les jeunes détenus. Cette initiative inclut des services tels que l'alimentation, les vêtements, ainsi que des formations en systèmes en et électronique. Certains parmi ces jeunes détenus ont réussi leur examen officiel comme le baccalauréat ou le CEPE. La formation professionnelle s'est avérée nécessaire, car plusieurs d’entre eux ont rapidement trouvé un emploi après leur réinsertion. De plus, une attention particulière est accordée aux jeunes déjà libérés mais toujours sous surveillance. Cette démarche favorise la réhabilitation des jeunes détenus en vue de leur réintégration dans la société.
Carinah M.

Un rendez-vous annuel. 72 journalistes issus de diverses régions de Madagascar ont participé à l’Assemblée générale du RJSET, du 2 au 6 octobre derniers à Toamasina. Une occasion pour les membres du Réseau des journalistes spécialisés en emploi et travail (RJSET) de renforcer leurs compétences à ce sujet et de confirmer leur engagement dans la promotion de ces thématiques. Plusieurs thématiques axées sur le travail décent et la promotion de la justice sociale étaient au programme durant ces 5 jours d’atelier.
La création d’emplois suivant les normes internationales ainsi que les divers projets de l’OIT pour ce faire y ont été abordés. Le projet « Trade For Decent Work » financé par l’Union européenne  et d’autres bailleurs en fait partie. A cela s’ajoute  le projet « ECO Langouste et ses impacts écologique, économique, social, environnemental et climatique. Les chaînes d’approvisionnements saines et sûres pour Madagascar suivant les conditions VZF (Vizion Zero Fund) et la SST (Santé - Sécurité au Travail) étaient aussi au programme. D’un autre côté, la situation du VIH / Sida au niveau mondial et à Madagascar, incluant celle en milieu de travail, a été aussi évoquée durant cet atelier. Ceci sous le slogan « ensemble pour le non isolement et pour cause de VIH au travail et la prévention du Sida ».
Par ailleurs, le RJSET n’a pas manqué de collaborer avec l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM) pour dispenser une formation sur le journalisme d’investigation. Monica Rasoloarison, présidente de l’OJM, a donné une formation sur l’écriture journalistique. Sylvain Mossière, ingénieur en technologies, a quant à lui partagé en ligne ses compétences sur la gestion des réseaux sociaux, aujourd’hui très indispensable. La prochaine assemblée générale du RJSET se tiendra l’année prochaine dans une autre ville.
Jeannot R./ P.R.

Un duel de chants et de danses folkloriques. Le rendez-vous « Ady hira gasy goavana », initié par l’Office national de la culture (OFNAC) et l’association «  Fikambanan’ny mpihira gasy eto Madagasikara », sous le parrainage du ministère de la Communication, continue d’émerveiller le public de la Capitale. Si la pratique du « Hira gasy » est avant tout un spectacle qui se tient sur n’importe quelle place, comme la rue, un terrain de sport, une cour d'église, une rizière, il y avait également le « kianja » Ramala, localisé à Isotry. C’était le seul et unique lieu d’expression pour les troupes de « Hira gasy » à Antananarivo. Cependant, cette propriété privée n’est plus accessible depuis bien longtemps. Il y avait également l’événement annuel «Hira gasy makotrokotroka » qui se tenait au jardin d’Ambohijatovo durant la période de crise sanitaire liée au Covid-19.
Mais actuellement, grâce aux efforts fournis par l’équipe du ministère, les pratiquants et fans de « hira gasy » ont leur propre arène. Toujours aussi festif et enjoué, le duel de ce dimanche mettra à l’épreuve les talents de deux troupes, à savoir Rafarahasimanga Georgine d’Ambohimandroso et la troupe de Ra-Chri d’Andohavato. Ce sera un duel fraternel, taquin et un brin pédagogue, au plus grand plaisir du public.
Ces deux troupes vont se relayer pour conquérir le cœur de l’auditoire, demain à partir de 10h au « Kianjan’ny Hira gasy », sis à Ampefiloha. Comme à l’accoutumée, une bataille d’art oratoire sera sans doute appréciée par les gens qui assisteront spécialement à ce spectacle. Ce sera ainsi le deuxième rendez-vous entre les fans de cette musique traditionnelle et les pratiquants de « Hira gasy » après l’inauguration de ce temple.
A chaque rendez-vous, ce genre de spectacle réalise une affluence record de spectateurs. Aussi, ceux qui désirent assister au show sont invités à venir sur les lieux dès le matin car les gradins ne peuvent accueillir que près de 700 spectateurs. L’accès y est gratuit. En revanche, les organisateurs sollicitent le public à faire des aumônes à offrir aux deux formations. Rappelons que tous les groupes et chanteurs de cet art indémodable et intemporel, sans exception, peuvent se produire sur ce lieu, ce qui leur permet de transmettre leurs œuvres à travers des paroles porteuses de message. Ce terrain accueille un spectacle de « Hira gasy » chaque dimanche.
Si.R


« Il ne pourrait y avoir de développement sans stabilité ». Ces mots sont ceux de l’ancien Président Andry Rajoelina lors de son intervention à une émission spéciale diffusée sur plusieurs chaînes privées de la Capitale hier. D’emblée, il s’est adressé aux leaders du mouvement des collectifs des candidats. « Si vous avez réellement un sens du patriotisme, il faut penser à l’intérêt général », a lancé le candidat numéro 3 avant de lancer un appel au respect des institutions étatiques. Andry Rajoelina a également appelé au respect mutuel et à la cessation des provocations, des insultes ainsi que l’usage de la force. « Les Malagasy ne font qu’un. Il ne faut laisser aucune place au racisme, ni à la discrimination ou au tribalisme. Tous ceux qui habitent à Madagascar sont des Malagasy».
Concernant les revendications des 11 candidats, le Président sortant a martelé que « nul ne peut confisquer le pouvoir du peuple ». Sur cette lancée, il ne manque de rappeler les règles démocratiques qui sont en vigueur dans le pays et accorde le pouvoir au choix de la majorité.
La démarche du collectif des 11 candidats est, selon lui, loin d’être innocente. « Ils ont déjà planifié que dès ma démission, ils allaient semer le trouble dans le pays », explique le porte – fanion du mouvement orange. Leurs revendications ne sont donc que des prétextes pour saper le processus électoral qui s’avère pourtant comme l’unique voie démocratique et conforme à la Constitution.
Place à la vraie démocratie
Le candidat rappelle que Madagascar a, jusqu’ici, déjà fait une grande avancée en matière d’alternance démocratique. Concernant la Constitution, ce texte a fait l’objet d’une révision à l’issue d’une concertation nationale. Ainsi, il souligne en particulier que la Grande île est le seul pays où la Constitution suggère la démission du Président de la République, 60 jours avant la date du scrutin. Une disposition qu’Andry Rajoelina a respectée à la lettre.
Au sujet de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), cette institution est déjà représentative de différentes entités tels que la Cour suprême, la Société civile, l’ordre des avocats, etc. Quant à la Haute Cour constitutionnelle, il s’agit d’une institution judiciaire qui a toujours existé dans le pays. Toutes ces institutions ont assuré l’organisation des élections ayant conduit à l’élection d’Andry Rajoelina en 2018 sans avoir été remises en question. A cette époque, les observateurs internationaux avaient même déclaré que les lois électorales à Madagascar sont conformes aux normes internationales.
Enfin, le candidat numéro 3 réitère que le pays n’a plus besoin de transition. « Le pays est déjà en plein démarrage et il n’y a plus besoin de couper cet élan », argumente – t – il. En faisant un bilan des réalisations durant son premier quinquennat, Andry Rajoelina assure que la construction d’infrastructures était nécessaire afin de rattraper le retard de développement de Madagascar. Aujourd’hui, il promet de se rapprocher davantage des plus vulnérables et de répondre aux besoins essentiels des ménages pour son prochain mandat. Il a d’ores de déjà remercié la majorité des malagasy pour leur amour et leur soutien.
La Rédaction


En assimilant à des atteintes à la liberté d’expression les dispersions par les Forces de l’ordre des manifestations conduites par le collectif des 11 candidats dans les rues de la Capitale, ces dernières semaines, les membres de la Communauté internationale ne semblent pas vraiment être au parfum des réalités sur le terrain. Car il faut être aveugle et sourd pour ne pas s’apercevoir que, ces marches dites « pacifiques » ne sont que de vulgaires provocations à l’endroit des Forces de l’ordre ainsi que du camp d’en face.
Il faut savoir en effet que, quand bien même, dans la plupart des cas, lesdites manifestations soient illégales pour ne pas avoir été précédées de demandes d’autorisation, les têtes pensantes refusent systématiquement d’occuper les places qui leur ont été proposées  -  Antsonjombe, Magro Tanjombato,… pour citer que ceux-là  -  pour s’entêter à rallier des endroits névralgiques (dont la mythique place du 13 mai) qui, ils le savent très bien, leur seront inévitablement interdits. Ce faisant, les leaders du mouvement sont parfaitement conscients qu’ils s’exposent automatiquement à la réaction des Forces de l’ordre. C’est là justement leur but.
La Communauté internationale est-elle au courant de l’utilisation par l’ancien Président Ravalomanana de sa Mercedes blindée comme voiture-bélier pour forcer les barrages formés par les Forces de l’ordre  -  et par deux fois plutôt qu’une  -  ainsi que lors d’une échauffourée avec le camp d’en face? Des opérations « rentre-dedans » qui se sont soldées jusqu’ici par un blessé dans les rangs des gendarmes ainsi qu’un décès parmi les partisans orange. C’est ce qui a valu au chauffeur dudit véhicule d’être recherché par les autorités judiciaires pour enquête. Avant-hier, la présence des gendarmes autour du domicile de Marc Ravalomanana, pour les besoins de la cause, a tout de suite été montée en épingle par le propriétaire des lieux et présentée auprès de ses partisans comme étant une velléité d’arrestation de sa personne.
Toujours jeudi dernier, il a été convenu d’un commun accord avec les autorités que la manifestation du jour ne se tiendra pas sur la voie publique mais dans un endroit bien déterminé (Ambohimamory). Ne voilà-t-il pas que, au dernier moment, les meneurs n’ont pas tenu leur parole et ont mené leurs partisans occuper les rues du quartier d’Itaosy. Ce qui, bien évidemment, ne peut que susciter la réaction des Forces de l’ordre qui, de nouveau, ont dû disperser ce rassemblement tout aussi illégal que non convenu.
A l’image du loup dans une peau d’agneau, les marches « pacifiques » du collectif des 11 vrais-faux candidats ont en réalité des objectifs scabreux. Provoquer les Forces de l’ordre et provoquer des heurts afin de diaboliser le pouvoir en place et surtout, de créer des troubles de nature à torpiller le processus électoral en cours.  En fermant les yeux sur cet aspect de la situation et en ayant une vision à sens unique de cette situation, la Communauté internationale  est en train de favoriser l’escalade de la violence et donner la part belle à la provocation.
La Rédaction

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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