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La valorisation du capital naturel pour la croissance verte. C’est l’objectif que se fixent les participants à la deuxième édition du Forum sur le capital naturel qui se tient présentement à l’hôtel Radisson Blu, sis à Ambodivona. Durant la première journée, les participants ont échangé sur la façon d’intégrer et financer le capital naturel dans les politiques et les investissements pour la croissance verte à Madagascar, en s'appuyant sur les priorités, les expériences et les engagements des parties prenantes nationales.

Réponse du berger à la bergère. Au lendemain de l’intervention du ministre des Affaires étrangères, Richard Randriamandranto devant les députés, lors du 2ème jour du face- à- face au CCI Ivato mercredi dernier, les syndicats en grève au sein de ce département ministériel n’ont pas tardé à réagir. Pour rappel, le patron de la diplomatie malagasy a souligné que certaines personnes au sein du ministère ont l’intention de renouer avec la politique du « diviser pour mieux régner » qui remonte à l’époque de Gallieni. Selon toujours ses propos, la grève qui bat son plein au niveau du ministère aurait des dessous politiques. Une affirmation que les syndicalistes ont démenti dans une déclaration hier.

La hausse des prix du carburant est inévitable. L’Etat, les opérateurs du secteur pétrolier, mais également les simples observateurs reconnaissent le caractère inéluctable d’une révision des prix du carburant dans la Grande-île. Madagascar, comme d’autres pays dans le monde, devra faire face à la réalité économique mondiale marquée notamment par la guerre en Ukraine. Ce conflit a des répercussions sur le prix de plusieurs produits d’importation et surtout sur celui du pétrole. Les tarifs appliqués actuellement auprès des stations-service connaîtront une hausse.

 

Le Tribunal de première instance de Nosy Be venait de condamner à six mois de prison ferme la chanteuse Ninie Donia, jeudi dernier. Même si elle a dû répondre, pour au moins sept chefs d’accusation, dont escroquerie et menace, elle est finalement incriminée d’avoir fait partie d’une association de malfaiteurs. Idem pour ses 13 co-accusés, également trempés dans la même affaire qu’elle, et qui sont condamnés pour le même motif.

 

LA UNE DU 01 JUILLET 2022

Publié le jeudi, 30 juin 2022

Les actus en bref

Publié le mercredi, 29 juin 2022

Message du Président indien à l'occasion de la fête nationale malagasy
Le Président indien, Ram Nath Kovind, a présenté ses vœux au Président Andry Nirina Rajoelina à l’occasion de la 62e année du retour de l’indépendance de Madagascar.
« Au nom du Gouvernement, du peuple de l'Inde et en mon nom propre, j'adresse mes chaleureuses salutations et mes félicitations à Votre Excellence et au peuple de Madagascar à l'occasion de votre Fête nationale », a déclaré le Président Kovind dans son message.
Il a en outre déclaré que l'Inde et Madagascar étaient des partenaires importants dans la région de l'océan Indien, ajoutant que l'Inde reconnaissait et appréciait l'amitié et la coopération de Madagascar dans divers domaines d'intérêt mutuel et les relations interpersonnelles.
Les liens bilatéraux entre les deux nations se renforcent depuis la visite du Président Ram Nath Kovind à Madagascar en 2018, dans le cadre de la vision collaborative de la sécurité et de la croissance pour tous dans la région (SAGAR).
L'Inde considère Madagascar non seulement comme un partenaire bilatéral important mais aussi comme un rôle vital dans la vision maritime collaborative de SAGAR.
Des protocoles d'accord sur la santé, la culture et les questions douanières et administratives sont également en cours de finalisation.
Une Chambre de commerce Inde-Madagascar a été lancée en avril à Antananarivo pour renforcer davantage les liens commerciaux entre les deux pays.

Rappel à l'ordre pour les usagers des routes nationales

Un communiqué conjoint du ministère des Travaux publics et celui des Transports rappelle à tous quant à l’utilisation des routes nationales, régionales et communales. Ce communiqué martèle « l’interdiction dans les emprises des routes nationales, le lavage, la réparation de tout type de véhicules, le séchage de produits agricoles et tout autre objet que ce soit ainsi que la circulation des charrettes à roues métalliques ». Des interdictions prises « afin de prévenir la détérioration prématurée des chaussées et de réduire les risques d’accident de circulation ».

Reprise des vols internationaux à l'aéroport de Toamasina
L’Aéroport d’Ambalamanasy de Toamasina a renoué avec les vols internationaux depuis hier. C’est la compagnie Air Austral qui a inauguré cette réouverture à l’international par le biais d’un vol opéré avec sa filiale, Ewa Air, en provenance de l’île de La Réunion. L’information venant du gouvernorat d’Atsinanana mentionne l’arrivée de 39 passagers à Toamasina à bord de l’Atr-72/600 pour ce vol inaugural tandis que 13 passagers ont fait le chemin inverse. Air Austral assure deux vols hebdomadaires, mardi et mercredi, entre l’île sœur et Toamasina.

La famille de Lucien Randrianarivelo lance un appel à l’aide
Lucien dit Bena pour les intimes, c’est ce grand photographe-reporter qui a failli par deux fois laissé sa vie dans l’accomplissement de son métier, 10 août 1991 et 7 février 2009. Atteint d’insuffisance rénale, cet ancien photographe-reporter de Madagascar Matin et Madagascar Tribune est actuellement hospitalisé au service de Néphrologie de l’HJRA où il effectue ses séances de dialyse à 1.000.000 Ar l’unité. « Nous n’avons plus les moyens financiers pour assurer ces séances de dialyse. On fait appel à tous ceux qui peuvent nous aider à se manifester », lance un des proches de Lucien qui a derrière lui 40 ans de journalisme.


Des voleurs dignes du film « Insaisissable » opèrent dans la Grande île. A leur actif, plusieurs faits de haut vol, dont celui de 36 kilos d’or et de pierres précieuses entreposés au sein même des locaux du ministère des Mines, mais aussi celui de plusieurs dizaines de milliers de litres de gasoil au sein de la Compagnie nationale d’eau et d’électricité de Madagascar (JIRAMA). Au total, ce sont des butins d’un montant vertigineux dont se sont emparés ces ‘‘Arsène Lupin’’ des temps modernes.
Aux Mines, la technique que les escrocs ont employée est une méthode de casse subtile. 36 kg et demi d’or ont été dérobés, ainsi que des pierres précieuses. Aucune trace d’effraction n’a été trouvée sur le coffre dans lequel était entreposée la marchandise de valeur. Les malfaiteurs substituent alors le bien par 24 kg d’objets métalliques, mêlant lamelles de fer ou de cuivre. Lorsque l’on s’aperçoit de la supercherie, les aigrefins sont déjà loin. C’est un spectacle de magie : vous avez en face de vous des magiciens capables de subtiliser à votre insu alors que vous êtes en train de regarder, comme un prestidigitateur le ferait. Et hop, l’écrin disparaît, le rideau se ferme ».
A la JIRAMA c’est à un tour de passe-passe tout aussi similaire et tout aussi bluffant que les spectateurs ont eu droit. Plus de 64 000 litres de gasoil se seraient évaporés au nez et à la barbe de tous à la centrale thermique d’Ambohimanambola. Depuis une semaine que ce scandale a éclaté, les responsables en haut lieu au sein de la JIRAMA se sont murés dans un silence. Toutes les voix autorisées interrogées ont affirmé ne pas avoir d’informations sur le sujet. Pourtant, des informations qui circulaient fortement font état d’enquêtes menées par la Justice et de plusieurs personnes auditionnées. Des personnes auraient d’ailleurs déjà été placées sous contrôle judiciaire. Quoi qu’il en soit, un observateur averti de la situation au sein de la JIRAMA soutient que ce genre de disparition ne serait pas totalement impensable vu la gabegie qui règne au sein de cette compagnie.
La Rédaction



Sur la braise !

Publié le mercredi, 29 juin 2022


La vie reprend son cours. Une reprise difficile pour certains. Sur le chaudron voire sur la poudrière pour d’autres. En tout cas, c’est la galère dans l’ensemble !
Dès le lendemain, sans faute, de la date de la célébration de la Fête nationale, les vicissitudes des délestages reviennent au galop. Les coupures d’eau, du matin jusqu’au beau milieu de l’après-midi gâche les travaux de la vie quotidienne des ménages. Les coupures d’électricité qui prennent toujours au dépourvu chacun dans ses activités à la maison, à l’atelier, à la coiffure, à l’épicerie, etc.,  continuent de faire des ravages. Et le ras-le-bol remonte en surface.
Mais, l’évènement phare de ce retour à la vie … anormale revient à la séance de « face-à-face » entre les membres de l’Exécutif et les élus du Parlement de la Chambre basse. Incontestablement, c’est le point d’orgue de la semaine qui concentre les attentions de l’opinion publique. Les députés, eux-mêmes, en leur qualité de représentants légitimes du peuple prennent très au sérieux le déroulement de la séance en question tandis que les membres du Gouvernement, principaux responsables de la gestion des affaires nationales ne la minimisent point.
Le Gouvernement défend, par le biais de son chef, bec et ongles, le bilan de ses actions. Grâce à ces quatre ans et même plus de présence à Mahazoarivo, Ntsay Christian a gagné en maturité et en maîtrise des arcanes de la gestion des affaires d’Etat. En dépit des difficultés rencontrées, les ministres ont pu tout de même réaliser des actes résumés en sept points contribuant à soulager la tourmente du peuple. Evidemment, la crise récurrente dans Le Sud occupe la place prioritaire des intérêts accordés par les tenants du pouvoir. La concrétisation des Treize points du Velirano  qui avance à grands pas se situe au centre des intérêts. Cet ensemble concret de réalisation n’occulte pas les problèmes socio-économiques au sein desquels sont plongés les Malagasy en grande majorité. Et les parlementaires de Tsimbazaza, conscients de cette ambiance invivable, torpillent les membres du Gouvernement.
En effet, de leur côté, les députés n’ont pas ménagé le Gouvernement. Ils ont saisi ce moment de vérité pour crever certaines plaies faisant mal, très mal la plèbe. Les incuries de la JIRAMA, à elles seules, s’imposent et occupent, bien évidemment, la très grande partie de la séance.  Les élus du peuple, sentant à leur peau le malheur des concitoyens dont ils représentent, ne comptent point négliger leur mission. Députés, toutes tendances confondues, de la majorité à l’opposition, attirent l’attention de l’Exécutif sur les dégâts incalculables provoqués par les défaillances de la JIRAMA. Ils ne peuvent pas se taire sur le ressenti du peuple face à la galère du quotidien.
La question de la vulnérabilité de la sécurité causant des dégâts psychologiques, physiques ou corporels et matériels n’échappent pas aussi aux remarques virulentes et sans complaisance des locataires du Palais de Tsimbazaza. Les crimes de sang ayant tendance à s’accroître au fil des jours ne doivent plus durer. Certes, les éléments des Forces de la Défense et de la Sécurité (FDS) ne ménagent point les efforts dans le but de mettre sous contrôle la situation, seulement le contexte demeure inquiétant sinon troublant.
Sans conteste, les dirigeants marchent sur des œufs au pire sur la braise !
Ndrianaivo

La une du 30 juin 2022

Publié le mercredi, 29 juin 2022



Une sollicitation satisfaite. Les ladies Makis seven ont demandé à Mialy Rajoelina de devenir leur marraine, lors de leur rencontre avec le Président de la République au Palais d’Etat d’Iavoloha, le 4 mai dernier. « Je n’ai pas hésité à répondre à votre attente. Vous avez les capacités et les performances requises pour atteindre votre objectif », déclare la Première dame. C’était hier matin, lors d’une descente inopinée au Stade Makis où les rugbywomen s’entraînaient. A deux mois de la Coupe du monde de Rugby féminin à 7, les ladies Makis renforcent leurs entraînements. L’équipe nationale féminine a pu se démarquer, avec son statut de numéro 2, lors de l’Africa Women’s seven en Tunisie. Cet exploit lui vaut la qualification au Mondial, lequel se fera du 9 au 11 septembre prochains à Cape Town, en Afrique du Sud. Celle de Madagascar fera partie des 16 meilleures équipes en lice pour cette Coupe du monde.
La Première dame et non moins présidente de l’association Fitia apporte son soutien aux Ladies Makis seven. Le régime alimentaire spécial pour les athlètes de haut niveau, avec un programme bien défini, sera pris en charge. Il en est de même pour les frais de déplacement ainsi que divers équipements et supports indispensables pour la préparation des rugbywomen. D’un autre côté, les ladies Makis seven vont bénéficier des formations spécifiques dispensées par l’association Fitia. Outre les cours de langue, des formations en cuisine et en informatique leur sont également destinés. « Nous sommes ravies que la Première dame ait répondu à notre appel et nous vienne en aide. D’ailleurs, elle nous a promis de toujours nous soutenir jusqu’à la Coupe du monde », avance la capitaine de l’équipe féminine malagasy de rugby à 7.  
D’un autre côté, l’association Fitia a dépêché une Marie- Catherine Herman pour s’assurer de la préparation physique et psychologique des ladies Makis seven. « Nous allons essayer d’arranger les conditions, de faire en sorte que les athlètes puissent s’entrainer de façon plus aisée, qu’elles aient des matériels, des salles et des supports plus appropriés. Afin qu’elles soient à 100% dans la préparation, il faut leur donner un petit coup de pouce et leur rendre la vie plus facile pour obtenir des résultats probants », avance ce coach sportif en préparation physique, également professeur de fitness-yoga-pilate. « Je connais ce coach depuis des années et j’ai déjà suivi un entraînement avec elle. Elle est plutôt stricte mais elle assure… », rassure Mialy Rajoelina, en s’adressant aux rugbywomen malagasy. « Cette visite inattendue de la Première dame et de la délégation de l’association Fitia ainsi que les nombreux soutiens nous donnent plus de motivation et boostent notre morale. Nos performances ne pourront qu’être meilleures », s’exprime la capitaine de l’équipe. Les athlètes ont été à la fois surprises et émues…
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

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