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Tout Madagascar de la natation sera au rendez-vous le 11 et 12 mars prochains à la piscine de l'Esca Antanimena pour la 11ème  édition de Vive l'Avenir, organisée par l’Association sportive de natation du Collège Saint-Michel. Près de 300 nageurs issus des quatre ligues sont attendus cette année avec une nouvelle formule au  programme. Car cette année, la compétition prendra une autre tournure avec une course nocturne. Et dans la foulée, elle aura une allure festive. Pas moins de 12 clubs, venant de  quatre ligues à savoir, Analamanga, Vakinankaratra, Boeny, Atsinanana ont mentionné leur engagement dans cette course. 

« Entrepreneuriat, un choix de vie ». Tel est le thème adopté pour la onzième édition de l’espace jeune entrepreneur (EJE), lequel se fera ce jour et demain au Carlton Anosy. Cet évènement vise à donner un espace où les jeunes pourront découvrir le monde entrepreneurial et apprendre à travers l’expérience d’entrepreneures et professionnels chevronnés. L’EJE a vu le jour au Carrefour des entrepreneurs avec les débuts du CEERE (Club entrepreneurs étudiants du rendez-vous des entrepreneurs) en 2012. Pour la 11ème  édition, cette activité promet une expérience unique, enrichie et palpable en termes d’entrepreneuriat pour les participants. Outre le réseautage, ces derniers sortiront gagnants en « mindset », en pratique et en connaissance. Les femmes entrepreneures ne seront pas en reste puisque leur autonomisation économique fera partie des sujets abordés durant les 2 jours. 

Après les manifestations estudiantines qui se sont tenues ces derniers temps, le président de l'université d'Antananarivo a pris la décision de fermer l'Ecole supérieure polytechnique d'Antananarivo (ESPA). Dans la note adressée au directeur de l'ESPA sise à Vontovorona, il a été mentionné que la raison est d'abord la non-notification de l'université de la tenue des manifestations. Ensuite, au vu de l'amplification des manifestations, la décision vise aussi à préserver la population locale et à maintenir l'ordre public.

Pour le bien-être des femmes, de leur famille et du Groupe SODIAT. Depuis quelques temps, le Groupe SODIAT mise sur la lutte contre le cancer du col de l'utérus et celui du sein à travers des campagnes de dépistage gratuites. Effectivement, il dispose de matériels sophistiqués à la Polyclinique d'Ilafy. Et les employées ne sont pas en reste pour cette opération. Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, le Groupe SODIAT organise un dépistage complet et gratuit du cancer du col de l'utérus et celui du sein. Ce dépistage est ouvert à toutes les femmes employées du Groupe qui veulent connaître leur état de santé. En cas de diagnostic positif, un traitement sera assuré. L'inscription est encore ouverte pour les intéressées. 

Avec faste mais …

Publié le jeudi, 09 mars 2023

Cela a été ! La célébration de la Journée internationale de la Femme du 8 mars a bien tenu ses contrats. Dans toutes le 23 Régions de l'île, elle se passait avec un éclat particulier si bien que quarante-huit heures après, ses échos résonnent encore. Oui, avec faste mais …  A certains égards, pris sous un angle différent, la Journée ratait de peu de son objectif initial. L'allure de fête occupait trop le terrain jusqu'à éclipser le but principal visé au départ.

Dans les starting-blocks. Tout est fin prêt pour la tenue du Salon des femmes entrepreneures (SAFE) qui se tiendra les 17, 18 et 19 mars prochains au Novotel, Ivandry. C’est ce que viennent d’annoncer, hier, les membres du Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM), initiateur et partenaire de l’évènement avec l’association des femmes entrepreneures d’Analamanga. Pour cette édition 2023, cet évènement prendra une envergure internationale. Il accueillera des femmes entrepreneures de Madagascar mais aussi celles de la Région de l’océan Indien. Environ 100 exposantes venant de 14 Régions seront attendues au SAFE. 

Nouvelles nominations mais des anciennes têtes à la Présidence. Trois anciens ministres recalés du Gouvernement Ntsay, à l'issue de remaniements antérieurs, retrouvent le chemin d'Iavoloha en tant que conseillers spéciaux du Président de la République. Les noms de ces ex-membres du Gouvernement, nommés par le Chef de l'Etat, ont été dévoilés « au nom de la transparence » et ce, en marge des décisions prises en Conseil des ministres d'hier.

Alors qu'on ne dispose toujours d'aucune nouvelle des trois otages enlevés la semaine passée, les Forces de défense et de sécurité mènent toujours de façon musclée des coups de filet, dans le cadre de l'opération dite « Harato ». Après l'avis de recherche concernant un certain Fanomezantsoa, l'un des cerveaux présumés de ces kidnappings, voilà qu'un autre fugitif nommé Mamy Tiana Landry, alias Landry est aussi activement recherché. Il s'agit de cet ancien militaire.

Deux décennies que la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Madagascar s’acharne à renforcer les relations commerciales entre les entrepreneurs des deux pays. 20 ans d’existence cette année dont la célébration, s’étalant tout au long de l’année, a débuté hier au Carlton Anosy en présence des personnalités du milieu entrepreneurial. Pour rappel, en juin 2003, la CCIFM a été créée sous l’impulsion de quelques hommes d’affaires français issus de l’Association de la communauté française des affaires de Madagascar (ACFAM), avec l’ambition de jeunes entrepreneurs malgaches. « Réunir pour mieux réussir » constitue l’objectif qui anime la communauté d’affaires depuis ses débuts. Le groupement a mis à profit la relation bilatérale entre la France et Madagascar pour relancer et renforcer les échanges entre les communautés d’affaires française et malgache. En matière de formation professionnelle, la CCIFM a notamment formé en 2022 près de 1 250 salariés d’entreprises issus de 150 entreprises membres. Elle étend également son réseau à l’international en étant reconnue comme partenaire exclusif de Business France à Madagascar, mais également référencée Team France Export depuis 2019. La CCIFM renforce également sa relation avec la CCI France International qui compte désormais 125 Chambres réparties dans 95 pays du monde, lesquels regroupent près de 33 000 entreprises partenaires, et plus de 150 000 contacts professionnels. Enfin, en 2022, la CCIFM est choisie comme prestataire agréé de BCI (Bretagne Commerce International), une structure qui compte plusieurs centaines d’entreprises partenaires en Bretagne. La CCIFM regroupe près de 400 adhérents à Madagascar.
Accompagnement
En 20 ans, de grands projets comme Cap Export ou Capdev ont vu le jour, renforçant davantage les missions d’accompagnement et d’appui aux entreprises de la CCIFM. D’un côté, Cap EXPORT a pour vocation d’accompagner les entreprises exportatrices et les entreprises ayant la volonté d'exporter et de Développer de nouveaux marchés. Pour ce faire, Cap Export propose des solutions de financement à la mesure des projets d'exportation. Tandis que Capdev est un programme qui s’adresse aux entreprises intermédiaires, c’est-à-dire les groupements d’entreprise, tous secteurs confondus. Ses bénéficiaires sont pour l’instant le Centre technique horticole de Tamatave (CTHT), le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), le Groupement des opérateurs des TIC (Goticom), l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), la Cluster Textile de Madagascar (Textil’Mada), le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) et le Jeune patronat de Madagascar (JPM). Dans ce programme, pas d’investissements massifs ou d’injection de fonds mais un renforcement des capacités qui va passer par des compagnonnages et des rencontres interprofessionnelles. Dans le programme Capdev-océan Indien, le textile est « indiscutablement privilégié ». Les industries sont, quant à elles, plutôt concernées par le volet compagnonnage du projet Capdev- Océan Indien. Il s’agira pour des experts issus de l’Union européenne d’opérer un transfert de compétences vers les entreprises malgaches. Ces compagnonnages s’échelonneront sur toute la durée du programme.

Hary Rakoto


Schisme !

Publié le mercredi, 08 mars 2023


« L’union fait la force ! » Quel beau principe ! Un bel objectif que toute entité, tout mouvement de groupe (Nation, communauté humaine, etc.) visent constamment à atteindre ! Il est difficile d’y parvenir. Et même, si on y arrive c’est plus compliqué et plus ardu de le garder ou de le tenir intact.
Le démon de la division, de la scission sinon du schisme guette à tout moment à toute entité vivante (nation, société humaine) ou mouvement de groupe vivant (religieux ou associatif ou parti). Nos ancêtres les Ntaolo  prêchaient la vertu de l’union comme étant une valeur sûre. Ils redoutèrent à chaque instant les impacts pervers de la division.
Le pays fut le théâtre des divisions internes entre les royaumes et des tentatives de l’unification du pays. Le mérite exceptionnel du grand Roi Andrianampoinimerina fut son effort infatigable d’unifier l’Imerina Enintoko que son digne fils Radama 1er continua à travers les efforts de guerre pour unifier la Grande Ile selon le vœu de son roi père « Ny ranomasina no valamparihiko ». Quelles que soient les médisances et les incompréhensions des uns et des autres, l’unité de la République de Madagasikara trouve sa source par les efforts d’unification d’ Andrianampoinimerina et de son fils Laidama. Et depuis, toutes les tentatives de « balkanisation », « régionalisation » ou de « schisme » de la Grande île échouèrent et échoueront. La République de Madagasikara est une et restera indivise à jamais !
Le pays durant ses soixante ans de retour à l’indépendance a connu des alliances et des ruptures dans la vie politique des acteurs … politiques. Les ennemis d’hier deviennent des amis d’aujourd’hui et vice-versa. L’approche de grandes échéances déchire mais aussi rapproche les irréductibles d’hier.
La majorité présidentielle ne pouvait pas dissimuler, un certain moment, la dissension en interne. Il fut un temps où l’on a constaté une rupture voire un schisme ouvert. Quand des élus parlementaires créent des scandales sur la place publique vociférant des critiques incendiaires  à l’encontre d’autres membres de la plate-forme, c’est tout simplement d’une rupture de l’unité. Quand deux Institutions ou trois de la République entrent en guerre intestine, il  y a lieu de noter un schisme grave. Heureusement que le Capitaine du navire tient toujours le cap et maintient sous contrôle la situation.
De l’autre rive, le démon de la scission sinon du schisme se trouve aussi à l’œuvre. Les ténors de l’Opposition en général et ceux des partis ouvertement déclarés contre le régime Orange ne sont pas du tout en mesure d’accorder leurs violons. En tout cas, l’idée d’une candidature unique face au tenant du titre, le locataire d’Iavoloha, ne verra pas le jour. A chacun de peaufiner sa stratégie pour gagner le trophée. Au sein même d’un parti dit d’opposition comme le TIM, le schisme n’est plus un secret pour tout le monde. Les députés frondeurs tels Fidèle Razarapiera et Hanitra Razafimanantsoa ne cachent plus la violation de la ligne de démarcation vis-à-vis de leur famille politique à savoir le TIM. Ils ne reconnaissent plus l’autorité morale et politique du président fondateur.
A quelques mois du scrutin présidentiel, un rendez-vous crucial où l’on saura certainement le verdict des urnes, les acteurs politiques de quelque camp que ce soit sont en effervescence.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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