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« Nous sommes dans une urgence extrême du point de vue écologique ». Le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), l’ambassadeur de France à Madagascar et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) reconnaissent ce fait. Une des raisons pour laquelle l’AFD va financer la suite du projet « Talaky », axé sur la préservation des écosystèmes et des forêts dans les Régions du Sud de Madagascar. La suite de ce projet, baptisé « Talaky Be », est actuellement en préparation. 25 Communes du Sud en seront concernées, contre 7 durant le précédent projet, soit une mise en œuvre sur une plus grande échelle. « Nous avons convaincu nos partenaires de l’Union européenne de nous accompagner dans ce projet qui est en train d’être défini pour un montant estimé entre 30 et 40 millions d’euros. Après l’achèvement de l’étude de faisabilité, nous engageons la concertation avec l’ensemble des parties prenantes qui devraient intervenir avant la fin de cette année », informe Yves Quicquiro, directeur de l’AFD.
Mis en œuvre de 2018 à 2022 par deux ONG, le projet « Talaky » a contribué à la préservation des écosystèmes forestiers naturels et à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales avoisinant les forêts. En parallèle, le projet a pu développer des alternatives durables à l’exploitation des ressources forestières pour répondre aux besoins de la population. Il a fait des collectivités locales des acteurs clés dans l’aménagement du territoire. « Les besoins sont immenses. L’urgence est là et c’est de plus en plus une priorité internationale mais aussi une priorité pour nos deux pays. Nous avons beaucoup de choses à faire dans tous les domaines, que ce soit dans la biodiversité, la lutte contre le changement climatique et autres », avance Christophe Bouchard, ambassadeur de la France dans le pays. « Tous les efforts et projets réalisés seront poursuivis et améliorés », ajoute Marie-Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Une rencontre entre le numéro Un du MEDD, l’ambassadeur de France et le directeur de l’AFD s’est tenue hier à Antsahavola. Une occasion de discuter de la poursuite de collaboration entre la France et Madagascar, notamment en matière de protection de l’environnement et la mise en place d’un développement depuis la base, à travers les projets du MEDD et de l’AFD. Les projets « Talaky Be » et « Kobaby » en font partie. Pour information, l’AFD a pu financer 112 projets en 15 ans. Le responsable de cette agence française n’a pas manqué d’exprimer sa volonté de collaborer dans les années à venir.
Recueillis par Patricia Ramavonirina




TIM - Le linge sale étalé en public

Publié le jeudi, 21 avril 2022


Les députés du TIM n’hésitent plus à étaler les déchirements en interne sur la place publique. Le président du groupement parlementaire du TIM à l’Assemblée nationale s’est lâché dans une interview accordée à une station de télévision privée de la Capitale, dénonçant le cavalier seul de certains députés dissidents sur lesquels il brandit des sanctions contre ces personnes qu’il qualifie pourtant d’ « amis ». Etalant les secrets d’alcôve de la famille TIM à la Chambre basse, le député Fetra Ralambozafimbololona confirme l’existence d’un projet ou d’une démarche de certains « amis » de mettre en place un nouveau groupement parlementaire dénommée « Miara-manonja ». Les « amis » dont il est fait référence ne seraient autres que les députés Hanitra Razafimanantsoa, élue dans le premier Arrondissement de la Capitale, Fidèle Razara Pierre, élu à Ambatondrazaka et consorts. Selon le président du groupement parlementaire TIM à Tsimbazaza, cette démarche n’a pas été concertée, n’a pas eu l’aval du bureau politique du parti TIM, du groupement parlementaire et surtout du président du parti, l’ex-Chef de l’Etat Marc Ravalomanana.
Au cours de cette conférence de presse surréaliste, le député élu dans le cinquième Arrondissement de la Capitale va plus loin et brandit la menace d’une déchéance contre ses amis si ces derniers allaient jusqu’au bout de leurs démarches. Et ce, conformément aux termes de l’article 72 alinéa premier de la Constitution, « durant son mandat, le député ne peut, sous peine de déchéance, changer de groupe politique pour adhérer à un nouveau groupe, autre que celui au nom duquel il s’est fait élire». Les informations faisant état de scission au sein du parti de l’ancien Président Marc Ravalomanana ne datent pas d’hier. L’an dernier, les députés Fidèle Razara Piera, Hanitra Razafimanantsoa et Rodin Rakotomanjato avaient déjà pris leur distance vis-à-vis de leurs collègues députés, créant une autre émission quotidienne « Miara-manonja » diffusée sur des chaînes autres que celles où est diffusée l’ « originale ». L’apparition du duo de parlementaires, Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razara Piera, considérés comme figures emblématiques du parti « Tiako i Madagasikara », auprès des autres députés de cette formation politique lors d’une rencontre en fin d’année dernière, n’aura donc été que du feu de paille. Si des questions pouvaient encore se poser s’il s’agissait d’une véritable scission ou d’une stratégie d’action, la déclaration du président du groupement parlementaire confirme une bonne fois pour toute la scission au sein des rangs du TIM. Le grand patron de cette écurie politique d’en remettre d’ailleurs une couche hier, au cours d’une rencontre avec d’anciens hauts responsables et élus sous son régime, sur l’importance entre autres du respect des directives données…
La rédaction

LA UNE DU 21 AVRIL 2022

Publié le mercredi, 20 avril 2022

Comme convenu, durant la réunion entre l’Agence de transport terrestre (ATT), le ministère des Transports et de la Météorologie ainsi que le comité de direction du stationnement Fasan’ny karana, les tarifs reviendront à la normale, après la fête de Pâques, c’est-à-dire le mardi 19 avril. Pour la liaison Antananarivo- Antsirabe, plusieurs coopératives ont déjà repris le prix normal. Alors que celle Antsirabe- Antananarivo, une longue file d’attente a été encore constatée au stationnement de Vatofotsy, mardi dernier.

Un combat de longue haleine. La plupart des femmes à Madagascar ne jouissent pas pleinement de leurs droits. Celui de disposer de leur corps reste un luxe pour la majorité des femmes, à en croire les activistes. Le blocage de la proposition de loi sur l’interruption thérapeutique de grossesse (ITG) constitue un exemple concret. Pour le cas de la violence basée sur le genre (VBG), la nouvelle loi adoptée en 2019 reste non mise en vigueur faute de décret d’application.

Défoulement général

Publié le mercredi, 20 avril 2022

Enfin ! La voie est libre. On peut sortir en famille ou en groupe n'importe où et n'importe quand. Un ouf pour tous. En vingt-quatre mois de confinement et de déconfinement, vice-versa, les autorités étatiques (sanitaires) lâchent finalement prise. Pour un premier « Lundi de Pâques » sans consignes restrictives, le peuple se défoule.

Retour en zone. Selon le ministre des Transports et de la Météorologie, Air France envisage de reproposer un projet de partenariat avec la compagnie nationale malagasy. Des intentions annoncées à l’occasion d’une visite de l’ambassadeur de France à Anosy, dans les locaux du ministère des Transports hier. « Nous avons tout intérêt à remettre cette compagnie sur les rails. Autrefois, des partenariats entre ces deux compagnies ont déjà été adoptés. Nous avons discuté des possibilités pour la compagnie de bénéficier des expertises d’Air France afin de redresser la gestion de la compagnie nationale entre autres sujet », explique Roland Ranjatoelina, ministre des Transports.

Restauration. Pour marquer la Journée internationale des monuments et des sites, un événement important célébré dans les quatre coins du monde, le ministère de la Communication et de la Culture dirigé par la ministre Lalatiana Andriantongarivo a fait une descente à Mantasoa. Une visite suivie d’une réhabilitation des monuments laissés par l’architecte Jean Laborde à travers le programme "Haro Soatsimanampiovana".

Au lendemain de la répartition des groupes aux éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d'Ivoire, les yeux des amateurs du ballon rond malagasy sont rivés sur le comité exécutif de la Fédération nationale. Ces membres qui sont divisés en deux clans tardent, en effet, à se réconcilier et ce malgré la décision de la FIFA en désignant le président par intérim d'un côté et en réintégrant dans leur droit les membres suspendus par l'ancien président Raoul Rabekoto. L'instance mondiale a coupé ainsi la poire en deux et que tout le monde trouve son compte.

Mi-janvier dernier, l'ancien ministre malgache de la Justice a fait des révélations surprenantes au sujet du trafic d'or. En conférence de presse à Antananarivo après son retour de Moroni, la capitale des Comores où 49 kilos d'or avaient été interceptés, le ministre Herilaza Imbiki a indiqué qu'il y avait un projet d'exporter illégalement deux tonnes d'or de Madagascar ; qu'il n'y avait pas que de l'or saisi aux Comores le 28 décembre dernier, mais aussi un kilo d'héroïne ; et surtout que les deux cerveaux du réseau sont connus de ses services mais il n'a pas révélé leur identité.

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Editorial

  • Et après ? 
    Clap de fin ! Le rideau est tombé sur la 45e édition du Sommet des Chefs d’Etat de la SADC. Et après, qu’est-ce qu’on fait ? Nous avions eu mille et une fois posé cette même question après une assise ou une rencontre internationale. Une question apparemment très simple mais, méfiez-vous, combien difficile à répondre concrètement. Beaucoup ont chuté en fin de compte !

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