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Après deux ans d’interruption, le flamenco revient à Madagascar grâce au soutien de l’ambassade d’Espagne à Pretoria et diverses partenaires tels que Air France, l’Institut français de Madagascar, l’hôtel Sakamanga et le de Département d’études hispaniques de l’université d’Antananarivo. Cette année la « Semaine Flamenco de Madagascar » en est à sa 4eme édition et les festivités se dérouleront du 5 au 7 mai prochain. Reconnu par l’harmonisation de la musique traditionnelle avec la danse contemporaine, cet évènement artistique proposera deux représentations vibrantes qui bousculeront encore une fois les codes du flamenco, un art à la fois complexe et universel.
La compagnie Maria Moreno viendra ouvrir l'évènement avec le spectacle « La danse de Maria Moreno ». Ce  « cuadro » ou groupe de flamenco constitué de guitariste, danseur de flamenco et chanteuse est invité à Madagascar pour effectuer deux activités, notamment une rencontre et un spectacle. A cet effet, lors de cette ouverture, une rencontre avec les étudiants ainsi qu’un spectacle en format « showcase » ou mini-concert promotionnel auront lieu au centre Confucius de l’université d’Antananarivo le 5 mai à partir de 11h. La soirée du lendemain, le vendredi 6 mai à 19h, mettra à l'honneur « Yo bailo », traduit par « Je danse », un spectacle qui se tiendra à l’Institut français de Madagascar (IFM). A noter que toutes les manifestations seront gratuites durant cet événement.
Richesse
La « Semaine Flamenco de Madagascar » est un évènement concentré sur la promotion et la diffusion du flamenco, une des expressions artistiques les plus reconnues du monde, résultant de la fusion du chant, de la danse et de l'accompagnement musical. Sa danse, sa musique et son esthétique sont rapidement identifiables dans l’imaginaire collectif du monde entier. Sa richesse, faite d’innombrables couches de strates culturelles qui se perdent dans la nuit des temps, est respectée, étudiée et honorée sur toutes les scènes du monde. Son image d’envergure internationale représente déjà non seulement l’Andalousie en tant que région mais également toute l’Espagne, ce qui permet de protéger, de conserver et de promouvoir ce qui est déjà reconnu comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO elle-même. Mêlant puissance, sensibilité, interaction, transe et improvisation, la « Semaine de Flamenco de Madagascar » transportera encore le public local dans des aires espagnoles. 
Sitraka Rakotobe


Faible. C'est le mot qui décrit le mieux la couverture  vaccinale à Madagascar. Selon le docteur Randriatsarafara Fidiniaina, directeur général de la médecine préventive auprès du ministère de la Santé publique, interrogé samedi dernier, moins de 5 % de la population malagasy sont vaccinés. C'est encore loin des 15.663.292 personnes ciblées, représentant 50,5 % des habitants,  prévu dans le Plan national de déploiement et de vaccination (PNDV) contre la Covid-19 à atteindre en juin 2023. Et encore moins des 8.986.711 personnes attendues pour cette année par la Direction du programme élargi de la vaccination au sein du ministère de la Santé publique.
Effectivement, avec la levée de certaines restrictions sanitaires et les différentes informations véhiculées par les médias nationaux et internationaux, la population semble oublier les précautions à prendre pour ne pas attraper les formes graves du coronavirus. Les avis divergent mais beaucoup de gens estiment que le vaccin est moins important voire inefficace.
Notons que les études réalisées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont révélé que le continent africain affiche une très faible couverture vaccinale. Vendredi dernier, on y a enregistré un taux de 16 %, un chiffre très loin par rapport à plusieurs pays occidentaux où 80 % de la population sont totalement vaccinés. Pire encore, une vingtaine de pays, principalement en Afrique dont Madagascar, n’ont même pas dépassé les 10 % comme taux de couverture vaccinale.
Vaccination de proximité
Nouvelle initiative. Comme la vaccination de proximité est la meilleure façon de convaincre les plus réticents et de toucher les personnes éloignées, le ministère de la Santé publique va multiplier les vaccinodromes. Et au lieu de focaliser les campagnes vaccinales en ville, les zones étendues et isolées vont également bénéficier de nouveaux sites. « Le pays compte à peu près 800 Centres de santé de base. Nous allons œuvrer pour qu'ils puissent tous offrir un service de vaccination contre la Covid-19 », a expliqué le directeur général de la médecine préventive. Si le Gouvernement a évoqué le problème lié à la conservation des vaccins,  notamment avec la quasi-totalité des centres de santé qui ne répondent pas aux exigences de conservation à très basse température, le docteur Randriatsarafara Fidiniaina a rassuré d'être en collaboration avec les partenaires pour y remédier.
En outre, lors du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier, il a été décidé d’accélérer la vaccination contre la Covid-19 à Madagascar. A cet effet, le ministère de Santé publique va plaider auprès des Institutions de la République pour la mise en œuvre d’une approche multisectorielle. Ledit département va maintenant comprendre les véritables raisons de cette réticence de la population afin de réorganiser une communication plus efficace. Et cela en commençant par ses collaborateurs au niveau du ministère. Une approche des leaders religieux, des personnalités ainsi que des notables figure aussi dans le nouveau programme de renforcement de la vaccination. Ces personnes seront par la suite mobilisées pour convaincre leurs concitoyens.
K.R.


Madagascar bénéficiera-t-il de la subvention du Millenium challenge corporation (MCC) ? L’espoir est permis. En effet, le pays dépasse 50% des conditions pour avoir le « score card » MCC et être éligible pour bénéficier de l’aide de cette institution américaine. C’est ce qu’indique un communiqué de la Présidence de la République de Madagascar publié en fin de semaine dernière. La Grande-île devra davantage répondre au critère lié à la lutte contre la corruption, insiste également le communiqué qui relate la rencontre du Président de la République de Madagascar avec une délégation américaine dirigée par la présidente directrice générale du MCC , Alice Patterson Albright, en marge de la réunion de printemps 2022, le 21 avril dernier.
Le MCC aurait ainsi « encouragé les efforts déjà déployés par l’Etat malagasy en faveur du développement et l’émergence du pays et s’est dit prêt à soutenir Madagascar sur cette voie », selon une publication de la Présidence de la République de Madagascar. Pour rappel, le MCC est une agence gouvernementale américaine indépendante dont la mission est de réduire la pauvreté dans les pays en développement grâce à une croissance économique durable.
Chaque année, le conseil d'administration du MCC sélectionne les pays éligibles à l'assistance du MCC. Cette agence identifie chaque année les pays candidats à considérer, qui sont tous les pays dont le revenu par habitant est inférieur au seuil de la Banque mondiale. Pour qu'un pays candidat soit ensuite sélectionné comme éligible pour recevoir une aide, il doit démontrer son engagement en faveur d'une gouvernance juste et démocratique, en investissant dans son peuple et en la liberté économique, telle que mesurée par des indicateurs tiers qui éclairent le cadre politique général des pays candidats pour encourager la réduction de la pauvreté par la croissance économique.
Ces indicateurs mesurent la gouvernance juste et démocratique, le respect des droits humains et civils, la protection des droits de propriété privée, l’encouragement à la transparence et la responsabilité du Gouvernement et la lutte contre la corruption. Les subventions octroyées par ce dernier seront alors destinées à appuyer la croissance des pays bénéficiaires en vue de réduire la pauvreté. Si des efforts sont encore attendus dans le domaine de la lutte contre la corruption, Alice Patterson Albright « a tout particulièrement salué l’implication personnelle du Président Andry Rajoelina dans la lutte contre la corruption ». Celui-ci qui a réitéré ses engagements pour éradiquer le fléau.
En 2005, le MCC a signé un contrat de 110 millions de dollars sur quatre ans, donc jusqu’à 2009 avec la République de Madagascar pour augmenter les revenus en aidant la population rurale à passer de l'agriculture de subsistance à une économie de marché. Les investissements stratégiques dans trois projets ont été conçus pour aider la population rurale à obtenir des droits de propriété formels sur la terre, à accéder au crédit et à protéger l'épargne, et à recevoir une formation en techniques de production, de gestion et de commercialisation agricole. 80% des fonds ont été utilisés à l’époque.
La rédaction




10 000 tonnes en une semaine. C’est ce que la société SPM a annoncé le week-end dernier en détaillant le système d’approvisionnement en Vary tsinjo pour la plupart des Régions du pays. « 4 000 tonnes de Vary tsinjo sont embarqués sur une dizaine de bateaux qui sillonneront les ports régionaux des Régions de DIANA, SAVA, Analanjirofo, Anosy et Androy. Tandis que 6 000 autres tonnes de Vary tsinjo seront transportés en camion vers les Régions d’Atsinanana, Analamanga, Vakinankaratra, Menabe, Amoron’i Mania et Vatovavy », expliquent les responsables de la société SPM. Pour endiguer l’inflation et surtout les phénomènes de spéculation en période de soudure, l’importation de produits de première nécessité comme le riz est encore inévitable. Raison pour laquelle la SPM tente de constituer un stock raisonnable en prévision des périodes difficiles. Cependant, les responsables de cette dernière soulignent le rôle de régulateur de marché sans pour autant imposer un monopole sur le commerce local de riz. « La SPM n’accaparera pas la totalité du marché de l’importation de produits de première nécessité. Elle agira plutôt sur la régulation et le contrôle de ce marché », expliquaient les autorités à l’époque de la mise en place de cette société. Cette dernière n’importera du riz que lorsque les opérateurs habituels ne pourront pas suivre le rythme de consommation de la population. Cet organe étatique agit ainsi en complémentarité avec le rôle des importateurs tout en contrôlant les actions de ces derniers. Depuis sa création, la SPM a importé 16 000 t de riz en décembre de l’année dernière, 32 000 t en janvier de cette année et avait proposé 5 312 t de riz blanc avec 25% de brisure aux grossistes depuis la fin de l’année dernière. Cette quantité de riz, destinée aux grossistes et distributeurs agréés, devait être distribuée dans 12 Régions réparties sur 6 zones.
Hary Rakoto


LA UNE DU 23 AVRIL

Publié le vendredi, 22 avril 2022

Au cours de ces deux derniers jours, maîtres de conférences, professeurs d'université, enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants, tous sans exception, exerçant à l'université d'Antananarivo, ont fait la queue devant le Centre de chèques postaux (CCP) sis à Tsaralalàna afin de recevoir leur vacation datant de 2018-2019.

Si les hautes terres ont connu un temps hivernal classique cette semaine, des fortes pluies ont par contre sévi dans le Nord de Madagascar ces deux derniers jours. A cause d'une zone perturbée, une montée des eaux, notamment celle des rivières y a été enregistrée. Pire encore, un bébé a perdu la vie à Vohémar. Certes, cette mauvaise zone s'est graduellement intensifiée en perturbation tropicale au nord du canal de Mozambique, hier. Cependant, la Direction générale de la Météorologie (DGM) sise à Ampandrianomby a rassuré qu'il n'y a pas d'alerte cyclone à Madagascar.

Finir en beauté !

Publié le vendredi, 22 avril 2022

L'homme sage est celui qui termine bien ce qu'il a commencé. L'insensé abandonne, comme si de rien n'était, en cours de route ce qu'il a promis de finir. Dans ce monde où les belles paroles, les folles promesses et la vantardise prennent le dessus. Rares sont ceux ou celles qui finissent en beauté ce qu'ils ou elles ont commencé. Une sagesse, de plus en plus rare, dans ce monde de mensonge et d'attrape-nigauds !

Problème commun à tous les entrepreneurs. La recherche de financement reste encore compliquée pour la majorité d’entre eux. Ainsi, afin de pouvoir entreprendre, la plupart des jeunes entrepreneurs doivent compter sur les subventions sous l’aide des membres de leurs familles. A noter d’ailleurs que ce problème d’accès au financement est un phénomène généralisé en Afrique et partagé par tous les entrepreneurs, et ce, de tout âge. Néanmoins, cette difficulté n’empêche pas les plus tenaces d’avancer.

« La hausse des cas de troubles mentaux fait partie des impacts de la pandémie de Covid-19 ». L’enquête de perception lancée par l’UNFPA Madagascar entre le 25 avril et le 27 mai 2021, confirme ce fait. « Le trouble du sommeil, l’anxiété, l’état de stress post-traumatique ou encore la dépression constituent les cas les plus fréquents, notamment durant le confinement », précise une psychologue. « Je m’inquiétais pour mon avenir, avec la perturbation du calendrier universitaire en 2020 due aux impacts de la Covid-19.

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Editorial

  • Et après ? 
    Clap de fin ! Le rideau est tombé sur la 45e édition du Sommet des Chefs d’Etat de la SADC. Et après, qu’est-ce qu’on fait ? Nous avions eu mille et une fois posé cette même question après une assise ou une rencontre internationale. Une question apparemment très simple mais, méfiez-vous, combien difficile à répondre concrètement. Beaucoup ont chuté en fin de compte !

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