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Cascade de billet vert

Publié le jeudi, 14 avril 2022

La manne de billet vert tombe du ciel ! Telle une pluie fine et douce qui caresse le visage sec de la Grande île.
Ces derniers mois, de juillet 2021 jusqu’à ce jour, les Institutions de Bretton Woods, Banque mondiale et Fonds monétaire international (FMI), multiplient des actions de financement au profit de la République malagasy.
La Banque mondiale (BM). Selon les études récentes de la Banque mondiale dont les données tiennent route encore, Madagasikara se trouve au 5ème rang des pays pauvres. Le produit intérieur brut par habitant est estimé à 531dollars. 71,7% de la population vit sous le seuil de la pauvreté. Le groupe BM ne ménage pas les efforts pour accompagner la Grande île. Elle entend soutenir les dirigeants dans leurs efforts pour réduire la pauvreté et redémarrer le décollage de l’économie nationale. Les impacts négatifs de la pandémie et les perturbations destructives des cyclones à répétition incitent la BM à faire le maximum.
Ainsi, en juillet 2021, la BM alloue 490 millions de dollars pour accélérer la campagne de vaccination. L’allocation a boosté la cadence des efforts pour vacciner les Malagasy.
Dans le contexte d’une grave crise alimentaire, la BM accorde un financement supplémentaire de 100 millions de dollars à la République malagasy. Un « plus » permettant d’activer la lutte contre les insuffisances alimentaires chroniques qui frappent trop le Sud du pays. Une manne incontestable que la Grande île a besoin en ces temps-ci. Pas plus tard que cette semaine, la BM a donné son feu vert pour financer les travaux pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans le cadre du Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable à Madagasikara (PAAEP) d’un montant de 220 millions de dollars. C’est une grande première dans les annales de la République malagasy.
Le Fonds monétaire international (FMI). L’Institution de Bretton Woods affiche sa détermination à accompagner Madagasikara dans le combat pour renforcer la solidité du Trésor public, pour stabiliser l’équilibre financier de l’Etat et cela enfin d’assister la Grande île dans la lutte contre le déficit budgétaire.
En septembre de 2021, la délégation malagasy conduite par le Président Rajoelina Andry en compagnie avec Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre des Finances et du Budget, en déplacement aux Etats-Unis, n’est pas rentrée bredouille. L’instance dirigeante du FMI dont la directrice générale Kristalina Georgieva approuva l’octroi de 332 millions de dollars à Madagasikara au titre de Droits de tirage spéciaux (DTS). L’enveloppe sera destinée à servir à la résilience du pays et à la reprise économique après la pandémie de Covid-19. Il s’agit, de source digne de foi, d’un « accord historique » pour Madagasikara et le premier du genre que le pays a pu bénéficier de DTS d’un tel montant. En décembre 2021, le conseil d’administration du FMI consent l’octroi au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant 312,4 en faveur de Madagasikara. Et les décaissements de la 1ère tranche et de la 2 ème tranche ont déjà eu lieu d’un montant de 67,5 millions chacune.
On est donc en présence d’une cascade de billet vert qui fait des jaloux ailleurs, en interne et en externe. Une manne qui découle de l’état de confiance que les Institutions de Bretton Woods accordent aux dirigeants du pays.
Ndrianaivo
 


La transformation digitale s’est développée rapidement à Madagascar surtout depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19. La cybersécurité est une question qui suscite la curiosité de tous les opérateurs qui se reposent entièrement sur le numérique pour une partie ou la totalité de ses fonctionnements. En raison du développement incessant de la technologie, la protection des données est ainsi devenue un enjeu de taille pour les entreprises. C’est justement pour répondre à cet impératif de sécurisation des data personnels que s’est tenu, hier au Novotel Alarobia, un séminaire sur le thème « Enjeux de la cybersécurité à Madagascar, cas des entreprises opérant dans le secteur aérien » qui a vu la participation de plusieurs acteurs dans le domaine. Grâce à l’ère digitale, chaque entreprise peut actuellement optimiser le temps et la qualité de travail de ses équipes, ses clients, ses fournisseurs et ses parties prenantes. L’usage d’outils de centralisation de données et d’Internet peut néanmoins exposer les entreprises à des menaces à travers le cyberespace, telles que l’espionnage industriel, les demandes de rançon, les propagandes et attaques terroristes en vue de déstabiliser une société, un aéroport ou un Etat. En effet, le monde fait, aujourd’hui, face à une économie numérique de plus en plus dominante. Protéger ses données se présente ainsi comme un grand défi et nécessite des techniques révolutionnaires pour plus d’efficacités. Comme Madagascar fait partie des destinations engouées de délocalisation, il est important de mettre en œuvre des solutions optimales permettant de sécuriser les données. Raison pour laquelle le sujet de la maturité des entreprises malagasy face à la cybersécurité a été abordé par Nexthope à travers l’importance de la sécurité réseau pour une entreprise. Etre connecté au monde extérieur n’est plus une option au vu de la place que tient la technologie dans l’ensemble de notre environnement. Pour les entreprises, cette connexion participe à optimiser l’efficacité des opérations quotidiennes, mais d’un autre côté, expose celles-ci à certains risques. Profitant de cette ouverture, les cybercriminels redoublent d’effort pour s’en prendre aux données des entreprises. Un moyen efficace pour se protéger consiste à mettre en place un bon système de sécurité réseau. « La vision de Ravinala Airports est d’intégrer l’innovation et la transformation digitale comme un pilier majeur de sa stratégie d’entreprise pour devenir un opérateur aéroportuaire de référence dans l’océan Indien. Ravinala Airports ne peut néanmoins y arriver seul, car chaque entreprise, chaque entité aéroportuaire en relation avec les aéroports peut être exposée à des risques de cyberattaque sans même le savoir », explique Julien Coffinier, directeur général de Ravinala Airports. Par ailleurs, beaucoup de communications dans les entreprises passent encore par les e-mails. Les mesures de sécurité qui y sont associées sont conçues pour contrôler l’accès et le contenu des comptes et services de messagerie. Principal point de contact avec les clients, ils constituent une réelle menace pour la sécurité du réseau des entreprises. De ce fait, le contrôle de la sécurité des e-mails est indispensable pour s’assurer que les pirates informatiques n’utilisent ce moyen pour voler des données sensibles ou les utiliser pour tromper les clients en envoyant des messages au nom de l’entreprise.
Hary Rakoto



16 mois avant la réception des Jeux des îles de l’océan Indien prévus se tenir dans le pays le mois d’août 2023, rien n’a encore bougé que ce soit sur la préparation des infrastructures que sur la préparation des athlètes.
24 disciplines seront en lice durant la 11ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien 2023 à Madagascar.
Presque tous les présidents des fédérations sportives font la queue pour avoir une audience avec le ministre de la Jeunesse et des Sports afin de négocier sur la préparation de leurs athlètes. Si quelques fédérations sont reçues avec hospitalité, d’autres doivent patienter pendant quelques heures d’attente avant d’être reçues.
La fédération malagasy de voile figure parmi de celles en bas de la liste des priorités du MJS. Pour cette discipline, la compétition se déroulera à l’île Sainte Marie. Pourtant jusqu’ici, aucune infrastructure n’est encore visible sur le site où la fédération mondiale de voile « World Sailing » doit visiter et homologuer pour recevoir les jeux.
En dehors des infrastructures au sein du site de compétition, cette discipline est également confrontée à un gros problème au niveau du matériel. En effet, elle a huit épreuves dont chacune nécessite 2 000 à 14 000 euros de matériels.
 « Quand on n’a pas de résultat, on porte préjudice sur notre fédération comme si l’on n’existe pas. Alors qu’on était là depuis 1982 mais on ne nous considère pas. Comment pourrait-on avancer si on n’a pas de matériels ? Prenons par exemple le cas des bateaux à 8 avirons qui sont bloqués au port de Toamasina depuis 2019. Alors que ce sont des dons de l’international. La fédération internationale ne pourra plus nous envoyer d’autres matériels si ce problème n’est pas résolu », regrette Mahodine Mohamad, président de la fédération malagasy de voile.
Elias Fanomezantsoa


Une série d’inaugurations à venir. Le compte- rendu du dernier Conseil des ministres fait état de l’approbation de la communication verbale relative à l’achèvement de travaux de construction d’établissements scolaires « manara-penitra » et à leur inauguration. Actuellement, 123 établissements scolaires « manara-penitra » (lycées, CEG et EPP) financés sur PIP interne, nouvellement construits sont prêts à l’emploi. En parallèle, 118 EPP implantées dans six Régions ont fait l’objet de réception provisoire, elles sont, quant à elles, financées par la Banque mondiale à travers le projet PAEB. Ces établissements scolaires sont tous prêts à être inaugurés. « Le Président de la République a donné son feu vert pour que les ministres et les responsables procèdent à l’inauguration de ces infrastructures, afin que les enfants du pays puissent bénéficier de celles-ci », a indiqué la porte-parole du Président Lova Hasinirina Ranoromaro. Et ce, au cours d’un point de presse hier, à Ambohitsorohitra.
Ces réalisations montrent les efforts importants entrepris par l’Exécutif actuel dans le domaine de la construction d’infrastructures dans le pays. Elles confortent également les résultats du baromètre citoyen publié la semaine dernière. Ce baromètre, un outil développé par la société civile devant permettre d’évaluer les promesses électorales, plus précisément les 13 Velirano et d’évaluer les politiques publiques, note par exemple les efforts menés par l’Exécutif pour réaliser le Velirano n°4 « Education et culture pour tous ». Cet outil remarque que les « efforts déployés par le Gouvernement ont été la mise en place d’infrastructures manara-penitra » dans de nombreux Districts et jusque dans les Régions éloignées et isolées, rappelle la porte-parole du Président et non moins directeur de la communication au sein de la Présidence. Outre les EPP et les CEG au profit de l’éducation, des hôpitaux « manara – penitra » aux CSBII dans le domaine de la santé, des stades « manara – penitra » pour les férus du ballon rond, ont été construits ou réhabilités durant les trois années du régime Rajoelina.  A cela s’ajoutent les infrastructures routières réhabilitées ou en cours de réhabilitation comme la fameuse RN44 qui relie Antananarivo à Ambatondrazaka. Il faut dire que l’Etat a réussi un exploit en comptant à son actif autant de réalisations étant donné le contexte morose dominé par la crise sanitaire.

La rédaction


Le contrôle sera renforcé durant le week-end de Pâques, indique la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), hier. Comme à l’accoutumée, à cette occasion, le centre-ville est devenu un lieu rendez-vous incontournable pour les fêtards. Le long week-end commencera dès ce vendredi soir pour ne prendre fin que mardi au petit matin. Cela va engendrer sans doute l’accumulation de plusieurs tonnes d’ordures et une odeur nauséabonde, sans parler de l’insécurité. Cette fois-ci, la CUA sera strict quant au respect des lieux publics, à la propreté ainsi qu’à la lutte contre l’insécurité dans le centre ville. Ainsi, il sera interdit de vendre ou de boire des boissons alcoolisées dans plusieurs endroits allant d’Ambohijatovo jusqu’à Soarano et Anosy. « Autant que les commerçants qui étalent leurs marchandises sur des tables, toutes les charrettes qui font des allers-retours dans ces quartiers pour transporter des boissons alcooliques sont aussi interdites », soutient un responsable au niveau de la CUA. Des  mesures strictes seront prises à l’encontre des contrevenants.
Par ailleurs, avec l’ouverture des espaces verts, les visiteurs ainsi que les photographes  professionnels qui exercent dans ces endroits sont conviés à respecter les infrastructures. « Des affiches sont déjà placées à l’intérieur de ces jardins, annonçant les pelouses interdites et les endroits où l’on peut s’asseoir. Et tout le monde doit suivre les consignes », poursuit-il. En cette veille de fête, une aire de jeux se trouve également à Analakely. Cependant, la CUA indique que tous ceux qui voudraient y implanter des espaces de jeux pour enfants ou proposer des balades à cheval doivent demander une autorisation.
L’ouverture des jardins d’Ambohijatovo et Anosy est également une grande nouvelle pour marquer cette fête. Le nombre de visiteurs va ainsi augmenter. Afin de respecter les barrières sanitaires, les visiteurs sont regroupés par vague de 70 à 100 personnes. La vigilance est de mise puisque les lieux de rassemblement représentent un terrain privilégié des pickpockets. Outre la Police nationale, environ 350 agents de la Police municipale seront aussi mobilisés durant ce long week-end de Pâques. 
Anatra R.

Après l'élection du président de l'université d'Antananarivo qui a vu la reconduction du Professeur Mamy Ravelomanana, d'autres scrutins ont été également organisés dont les élus sont actuellement connus.

« Je veux mourir madame ». Tel a été le mot de la victime de viols à répétition perpétrés par le chef de sa famille d’accueil. L’auteur des agressions sexuelles envers la jeune femme de 21 ans étant un « Mpiandry » connu au sein de son entité religieuse, également le premier responsable d’un « Toby », ou centre d’abri et de délivrance implanté du côté d’Antananarivo Avaradrano. Il n’est pas le seul dans l’histoire puisque son fils a également violé à plusieurs reprises la jeune lycéenne, laquelle passera son examen du Baccalauréat cette année.

Se serrer la ceinture. Dorénavant, les ménages sont obligés de le faire face à l’augmentation du coût de la vie. A cause de l’inflation qui mine le pays et le monde entier, les familles quelles que soient leurs classes sociales sont impactées par cette situation. Elles sont contraintes de changer leur mode de vie. 

Une battante !

Publié le mercredi, 13 avril 2022

Baomihavotse RaharinirinaVahinala atterrit à la Présidence. Selon le décret présidentiel pris en Conseil des ministres, l'ancien membre du Gouvernement occupera désormais le poste tant convoité de directeur de cabinet civil de la Présidence, en lieu et place de Lova HasinirinaRanoromaro, mutée à la Direction de la Communication en qualité de directeur et porte-parole du Chef de l'Etat.

Neos ouvre le bal. 319 passagers du premier vol charter autorisé ont débarqué à l’aéroport de Fascene, hier en milieu de journée. L’enthousiasme se reflétait sur le visage de tous les autochtones présents. Partagés entre recul et optimisme, les acteurs touristiques de Nosy Be sont venus en nombre à l’aéroport de Fascene hier pour tâter le terrain à l’occasion de l’ouverture officielle du ciel de l’île aux parfums aux touristes internationaux.

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Editorial

  • Et après ? 
    Clap de fin ! Le rideau est tombé sur la 45e édition du Sommet des Chefs d’Etat de la SADC. Et après, qu’est-ce qu’on fait ? Nous avions eu mille et une fois posé cette même question après une assise ou une rencontre internationale. Une question apparemment très simple mais, méfiez-vous, combien difficile à répondre concrètement. Beaucoup ont chuté en fin de compte !

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