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LA UNE DU 06 0CTOBRE 2020

Publié le lundi, 05 octobre 2020

La une du 5 octobre 2020

Publié le dimanche, 04 octobre 2020

CIGEPS - Rosa Rakotozafy première femme présidente

Publié le dimanche, 04 octobre 2020

Rosa Rakotozafy  à travers Madagascar et en sa personne vient d'être élue présidente mondiale du Comité inter- gouvernemental de l'éducation physique et sportive (CIGEPS) au sein de l'UNESCO, composé de 5 vice-présidents dont Finlande, Cuba, Tunisie, Bulgarie, Japon. Ce comité intergouvernemental est composé de 18 pays membres de l’UNESCO.
Lors de la session ordinaire du CIGEPS, les 28 et 29 septembre 2020, les membres ont voté à l'unanimité pour Madagascar à travers Rosa Rakotozafy comme présidente du CIGEPS pour les 2 ans à venir. C’est la première fois depuis sa création en 1978 qu'une femme dirige le CIGEPS. Et que Madagascar accède à ce poste prestigieux.
Elle est donc la première femme présidente de cette institution. Le CIGEPS a été créé pour développer le rôle et la valeur du sport et promouvoir son inclusion dans les politiques publiques.
L'élection de Madagascar à ce poste prestigieux couronne le succès de Madagascar dans l'organisation de la première conférence des ministres africains dans la mise en œuvre en Afrique du Plan d'action de Kazan à l'issue de laquelle le Président de la République Andry Rajoelina a été nommé   champion de l'éducation physique de qualité et du sport pour le continent. La vision du Chef de l’Etat malagasy faisant du sport une priorité nationale et le soutien permanent aux athlètes ont beaucoup pesé sur ce choix en faveur de Madagascar. 
E.F.
 


La fin de semaine, à Toamasina, a été mouvementée par la démolition de l’usine du groupe Tiko installée dans le port. L’information a été relayée avec tant de célérité sur les réseaux sociaux par les partisans du propriétaire. Ce dernier qui, rattrapé par ses affaires fiscales, voit indéniablement de mauvais œil la démolition de cette usine qui est implantée sur la propriété du port à l’époque où il faisait le beau et le mauvais temps à Madagascar. Président de la République, Marc Ravalomanana avait d’une manière ou d’une autre usé de son pouvoir pour étendre sa société en groupe pour devenir à la fin un empire. Cette usine de Toamasina fait partie des unités créées par le fondateur du parti TIM durant son règne. Le souhait ou désir de « Ramose » était pris, à raison, comme un ordre. Et quand il a voulu mettre cette usine de Toamasina dans l’enceinte du port, personne n’a osé faire la moindre remarque. Mais une fois son pouvoir amoindri, Marc Ravalomanana est mis à nu par ses affaires et abus qui ont fait couler beaucoup d’encre.
La démolition de cette usine est qualifiée d’illégale par le clan Ravalomanana. Ce dernier affirme qu’aucune décision de la Justice ne plaide en faveur du propriétaire du lieu pour justifier l’action. Une version contredite par des sources informées. Celles-ci soutiennent notamment que le groupe n’aurait pas payé ses loyers depuis une quinzaine d’années. Par ailleurs, contrairement à ce que les mauvaises langues affirment, cette décision est motivée par une décision de justice. Mais par-dessus tout, cette démolition entre dans le cadre d’un projet d’extension du port de Toamasina, qui doit, in fine, permettre de créer des emplois supplémentaires.
La destruction de ces infrastructures vient ainsi sanctionner la mauvaise foi du président fondateur du groupe agroalimentaire. Celui-ci rechigne en effet depuis plusieurs années à payer ses impôts vis-à-vis de l’Etat et d’autres dettes envers ses créanciers bien qu’il reconnaisse l’existence de ceux-ci. Pas plus tard qu’en fin de semaine dernière, l’ancien Président de la République Didier Ratsiraka, au cours d’une interview en marge de l’inauguration de l’usine PHARMALAGASY, a reconnu que le groupe Tiko devait 200 à 300 milliards de FMG à l’Etat durant le régime Ratsiraka, à l’époque où Pierrot Rajaonarivelo était vice-ministre en charge du Budget. Des arriérés que reconnait le clan Ravalomanana. La semaine dernière, au cours d’une rencontre avec le « Conseil du fampihavanana malagasy », afin de lui fournir des compléments de dossiers, dans le dessein de se faire indemniser pour les dégâts subis par Tiko lors de la crise de 2009, Hanitra Razafimanantsoa, avocate du groupe Tiko et députée TIM, a par exemple reconnu que son client devait de l’argent à l’Etat. La somme de 150 milliards d’ariary a été évoquée.
La Rédaction

Soigner l’image

Publié le dimanche, 04 octobre 2020

La Police nationale redore son blason. Il le faut bien ! En général, les Forces de la défense et de la sécurité (FDS), le visage défiguré, ont besoin de se faire peau neuve. L’Armée, la Gendarmerie et la Police, les trois unités qui assurent la défense et la sécurité de la République et de son peuple, vachement enlaidies par des actes et gestes irréfléchis, doivent se faire une jeunesse, pourquoi pas une virginité.
Récemment, un militaire a été pris en flagrant délit d’acte répréhensible. Il louait son arme de guerre à des bandits. A Anosipatrana, un gendarme participait à un braquage en pleine rue. Les limiers de la Police l’ont finalement abattu au Fasan’ny karana. Les délits de ce genre, commis par nos éléments en uniforme, sont légion à travers le territoire national.
Mais la triste célébrité revient malheureusement à la Police nationale. Le visage amoché par les vicissitudes de l’histoire et par certains comportements inadmissibles, la Police a besoin réellement de se faire soigner. La mauvaise réputation aux yeux des concitoyens de cette unité assurant la sécurité nationale notamment en milieu urbain ne date pas d’hier ni d’avant-hier. Elle remonte à des dizaines d’années auparavant, depuis la Première République.
Les Forces républicaines de sécurité (FRS) sous l’ordre du tout puissant ministre de l’Intérieur André Resampa, de la Première République, de par leur brutalité souvent aveugle furent l’élément déclencheur de la décadence de la Police et du régime PSD. Les débordements récurrents de cette « milice » de Resampa portaient atteinte à l’intégrité de la Police. Certes, Antananarivo et les grandes villes du pays vivaient dans une apparence de sécurité le jour et la nuit. A Tanà sous les Arcades, on pouvait circuler librement à n’importe quelle heure de la nuit. Même topo dans les « lalàn-kely » des quartiers. Les salles de ciné se permettaient d‘établir un programme pouvant s’étaler jusqu’à minuit ou plus. Le contrôle d’identité était systématique. Cependant, on déplore souvent les comportements insanes ou irrespectueux des éléments des FRS sans insister sur la corruption. Le summum des bêtises fut atteint le 13 mai 1972 sur la Place de l’Indépendance. Les éléments des FRS ont tiré, à balles réelles, sur la foule sans armes. Les évènements du 11 février 1975 confirmèrent les bestialités. Ce fut le point de non-retour ! Depuis, l’opinion se réserve le droit de se méfier de la Police nationale. A l’époque de la Deuxième République, malgré le fait d’être érigée en ministère entier, la Police nationale s’enfonce. La corruption infecte tout le Corps.
En dépit de la bonne intention et des efforts consentis des dirigeants, la Police nationale n’a pas réussi à se défaire de cette image décadente dont elle se fait incarner. Pas plus tard que quelques années, l’ « affaire d’Antsakabary » crée toujours des remous dans les mémoires. Et la population, victime de leurs « gaffes » à répétition, réagit violemment. Pris souvent pour cibles des vindictes populaires, les agents de la Police peinent à s’intégrer dans la société. Parfois, la population furieuse n’épargne même leurs familles ou leurs logements.
Le mercredi 30 septembre, la Police nationale fêtait le 59ème anniversaire de son existence. Les hauts responsables ont mis à profit l’anniversaire pour soigner l’image d’une Police quelque peu défigurée. Il en faut beaucoup !
Ndrianaivo

La Grande île fait désormais partie du Top 10. « The Heritage Foundation », un think tank et lobby américain conservateur, basé à Washington, vient de dévoiler l’édition 2020 de l’« Index of economic freedom ». Cet index mesure notamment la liberté économique dans 180 pays dans le monde, dont 51 pays africains. Pour cette édition, plusieurs bouleversements ont été observés dans ce nouveau classement. Madagascar figure parmi les pays dont le rang a connu un changement considérable. En effet, la Grande île est passée de la 18ème à la 9ème place dans le classement africain. Ce bond dans le classement lui a même permis de changer de catégorie. Aujourd’hui, le pays se trouve désormais dans la catégorie « modérément libre ». Alors que l’année dernière, son économie s’est encore classée dans la catégorie « peu de liberté ». Les réformes mises en place par les autorités concernant l’organisation générale du pays ont ainsi porté leurs fruits.
A noter que l’élaboration de cet index de la liberté économique repose sur douze facteurs quantitatifs incluant l’Etat de droit avec le droit de propriété, l’intégrité du Gouvernement, l’efficacité judiciaire, la prépondérance du Gouvernement concernant les dépenses publiques, la pression et la santé fiscale, l’efficacité réglementaire centrée sur la liberté des affaires et de travail ainsi que la liberté monétaire, et enfin les marchés ouverts focalisés sur la liberté commerciale, la liberté d'investissement mais aussi la liberté financière.
A l’issue de l’évaluation de ces douze points clés, chaque pays obtient un score entre 0 à 100. Ce score permet ensuite de classer les pays en cinq catégories en fonction du niveau de liberté estimé de l’économie. Les pays ayant enregistré les scores les plus élevés (entre 80 et 100) sont considérés comme économiquement « libres ». Suivent de façon décroissante, les économies « globalement libres », puis celles « modérément libres ». Viennent ensuite les pays avec « peu de liberté » économique, et enfin les pays dits « répressifs » en la matière. Avec un score de 60,5, l’économie de Madagascar compte parmi les économies « modérément libre ».
Pour l’Afrique, l’île Maurice demeure le leader, suivie par le Rwanda qui progresse à la deuxième place du classement. Ils constituent d’ailleurs les deux seuls pays du continent à figurer dans la catégorie des économies « globalement libres » dans le monde. En tout cas, les autorités malagasy doivent continuer les efforts déjà entrepris afin d'améliorer le climat des affaires dans le pays et attirer ainsi davantage d’investisseurs.  
Rova Randria

Le corps sans vie d’un homme de 28 ans avait été retrouvé à Alasora, vendredi dernier. A la constatation des faits, le malheureux avait été assassiné. Et c’est une patrouille de police qui, sur la base de quelques indices et d’un renseignement, a fait en premier cette découverte macabre. Toujours dans le cadre d’une enquête sur cette affaire, la Police a arrêté un suspect et confisqué une moto Yamaha Jog Pro qui appartiendrait au décédé. Pour le moment, l’enquête de la Police ne permet pas encore de trancher sur son sort.
Sans doute, le concerné aurait pu filer et brouillé sa piste si jamais il n’a pas croisé cette patrouille des Forces.  En effet, les éléments de cette compagnie de police, lors de leur ronde, ont vu le suspect en train de pousser la Jog Pro. Du coup, ils l’ont intimé l’ordre de s’immobiliser. Et en regardant plus près, ils constatent que le deux-roues est souillé de sang. La Police a embarqué le suspect sur le champ où elle l’a interrogé à son poste dans cette localité. « Dans ses explications, le suspect argue que la moto ne lui appartient pas, mais plutôt à son frère, qui est ivre et qui a été accidenté. Tout cela explique tout ce sang» selon le suspect, rapporte une source policière.
Cependant, une heure après cela, la même patrouille a fait une observation : des traces de sang ont été trouvées dans les environs du secteur. Cette situation a titillé la curiosité et le soupçon des policiers, qui ont entamé les recherches. Plus tard, un constat et une vérification, faits conjointement par le médecin légiste et les Forces de l’ordre, ont conduit à une déduction :    l’homme qui avait été assassiné n’est autre que le propriétaire de la moto.
Jointe hier, la Police n’a pas encore indiqué quand l’affaire va être déférée. Ce qui fait que le suspect devrait encore croupir dans sa cellule de détention policière, en attendant d’y voir plus clair. Néanmoins, il y a une saisine d’office de l’affaire par la Police, du fait qu’il y avait un homicide. L’enquête suit son cours.
Franck Roland


Les fumées générées par les feux de brousse aux alentours d’Antananarivo ont assombri son ciel bleu au cours des derniers jours. En plus d’un ciel gris, la population de la Capitale doit aussi subir une hausse considérable de la température. Elle atteint presque les 30° Celsius alors que l’été commence tout juste. Comme à chaque année, à cette saison, les feux de végétation se multiplient aux alentours de la ville. Rien que la semaine dernière, une vaste incendie s’est déclarée à la station forestière d’Ambatofotsy. Il a fallu près de quatre heures pour les sapeurs-pompiers, l’équipe de la Direction régionale de l’environnement et du développement durable d’Analamanga et la Gendarmerie nationale pour éteindre le feu. Les fumées générées par ces feux sont ensuite transportées par le vent polluant ainsi tout l’air dans la Capitale. Le vrai danger actuellement est qu’aucun endroit dans toute la ville n’est épargnée par cette pollution. Les mesures de particules fines et grossières faites par l’organisation INDRI ou l'Initiative pour le Développement, la Restauration écologique et l’Innovation le montrent bien.
« La population est actuellement exposée à une pollution dangereuse, surtout les personnes à risque comme les femmes enceintes, les enfants, les asthmatiques, les diabétiques mais surtout les personnes âgées. Aucun endroit n’est en effet épargné par cette pollution même dans les bureaux et les jardins, loin des voitures. Les chiffres sont très élevés car la fumée des feux est partout », a rapporté l’INDRI. Les données prises jeudi dernier sont à peu près les mêmes. Elles tournent autour de 160,6 microgrammes/m3 pour les matières particulaires fines (PM 2.5) et de 255,4 microgrammes/m3 pour les matières particulaires grossières (PM 10), « soit plus de dix fois supérieurs aux normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé », rajoute l’INDRI. Les normes journalières fixées par l’OMS sont respectivement de 25 et de 50 microgrammes/m3 pour les deux particules. Antananarivo se retrouve ainsi asphyxiée par toutes ces fumées. Et si les feux de végétation continuent à ce rythme, la santé de plusieurs milliers de personnes en sera impactée, mais surtout l’environnement.
Outre la dégradation de la qualité de l’air, les feux de brousse accentuent particulièrement les effets du changement climatique, déjà que Madagascar figure déjà parmi les pays les plus vulnérables. Des actions doivent ainsi être menées pour limiter voire suspendre ces feux, tout cela afin de préserver notre environnement et la santé de la population. 
Rova Randria


Des enfants et des adultes squelettiques dans plusieurs Fokontany ! Une scène de désolation qui n’a pas laissé le Président Andry Rajoelina indifférent lors de son déplacement dans les Régions d’Anosy et d’Androy en fin de semaine. Cette tournée présidentielle vise à venir à la rescousse de la population qui est très affaiblie par le Kere depuis des mois. Il a débuté sa visite par le fokontany d’Ambarankilimahavatse, Commune d’Ifotaka, District d’Amboasary Sud dans la Région d’Anosy. Les habitants de ce Fokontany sont parmi ceux qui sont frappés de plein fouet par la malnutrition aigüe. « Dès que j’ai eu connaissance de la situation, je n’ai pas hésité à venir. Nous ne pouvons pas laisser la population seule pour faire face à la famine », a – t – il déclaré.
Le Président de la République n’est pas venu les mains vides. En effet, il a apporté des aides d’urgence comme des citernes d’eau ainsi que de la nourriture. La délégation a également distribué des sacs de riz et de l’huile alimentaire dans le cadre d’un partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM). Dans son discours, l’homme fort du pays a affirmé qu’il est désormais temps de changer le cours de l’histoire et d’en finir avec le Kere dans le Sud. Pour ce faire, il annonce plusieurs projets à long terme tels que l’adduction d’eau à partir des rivières de Mandrare et Efao. A cela s’ajoutera la mise en place de centre de réhabilitation nutritionnelle et de prise en charge sanitaire gratuits pour accompagner les personnes affaiblies par la famine. Ce genre de centre sera établi dans plusieurs Fokontany et Districts frappés par le fléau de la malnutrition aigüe. Les enfants bénéficieront également de repas préparés chaque jour et ce jour pour une durée de plusieurs mois. Des rations composées de Koba Aina, de Moringa et de Spiruline.
Prise en charge et suivi rigoureux
Le Président de la République a donné des consignes strictes à l'endroit des autorités locales pour que les ménages vulnérables ayant subi les impacts directs de la sècheresse puissent bénéficier de ce soutien alimentaire avec un suivi rigoureux. Le Chef de l’Etat a aussi saisi cette occasion pour annoncer la reprise du programme « FIAVOTA » en collaboration avec la Banque mondiale et qui consiste à la distribution d’aides financières au profit des ménages. En tout, 41 Fokontany seront les bénéficiaires. Le Président a aussi promis d’autres dons composés d’ustensiles de cuisine et de vêtements ou encore des kits scolaires pour les écoliers.
Après Amboasary Sud, le Président Andry Rajoelina a poursuivi sa visite dans les Districts de Tsihombe, Ambovombe et Beloha Androy. Dans le District de Tsihombe, Région d’Androy, l’arrivée du Président de la République a fait renaître l’espoir chez la population locale. Durant la prise de parole, les autorités locales, à savoir le maire par intérim et le gouverneur, ont tour à tour rapporté les difficultés quotidiennes des habitants qui se résument aux problèmes d’eau, l’insécurité et l’absence d’infrastructures. Des problèmes que le Chef de l’Etats a promis de résoudre. La délégation a également procédé à la remise de véhicules 4x4 pour le préfet d’Ambovombe ainsi que de camions- bennes pour la Commune. Chaque foyer a bénéficié de « Vatsy Tsinjo ». Les Sœurs de la communauté « Filles de la Charité » de l'EKAR Saint Vincent de Paul, qui accueillent les victimes de malnutrition, ont aussi été équipées d'une ambulance 4x4 médicalisée. Le Chef de l'Etat s'est ensuite rendu auprès de l'EPP de Tsihombe où il a remis des kits scolaires, des uniformes, ainsi que des dictionnaires pour les élèves. Le Président a annoncé avec enthousiasme la construction de nouvelles infrastructures dont un stade manara – penitra à Tsihombe. La localité ne sera désormais plus en retard en matière de développement a assuré le numéro un du pays.
La Rédaction


Depuis samedi dernier, Madagascar s’est engagé dans sa 14ème quinzaine d’état d’urgence sanitaire. Décrétée pour la première fois le 21 mars dernier, cette mesure - proclamée sur toute l’étendue du territoire de la République de Madagascar - a été adoptée en Conseil des ministres à titre exceptionnel pendant une durée de quinze jours, et cela, pour des raisons de sécurité sanitaire, de calamité publique et afin de permettre le fonctionnement régulier des pouvoirs publics. Cette disposition juridique exceptionnelle a impliqué la limitation des libertés individuelles de la population, notamment à travers le confinement total et partiel. Les spéculations ont pu aussi être évitées grâce à l’encadrement par l’Etat des prix de certains produits dont les médicaments et les PPN. A cela s’ajoute la modification des conditions de mise en quarantaine et d’isolement ou encore la réglementation des déplacements, des transports et de l’ouverture des établissements recevant du public et des lieux de réunion.
Des collaborations à tous les niveaux
En accord avec les mesures prises, tous les secteurs présents à Madagascar ont été sollicités, entre autres les médias. Quotidiennement depuis le 23 mars dernier, aux alentours de 13h, en guise du rapport récapitulatif des statistiques liées à la Covid-19, le son et les images de la chaîne nationale TVM sont repris par les stations audiovisuelles privées existant dans les quatre coins de la Grande île. Il en est de même pour les interventions télévisées du Président de la République Andry Nirina Rajoelina ou encore du Premier ministre Ntsay Christian qui sont retransmises en direct sur tous les canaux.
Des avancées majeures
Cependant, malgré cet état d’urgence sanitaire, Madagascar a fait des avancées majeures en matière de santé publique. Suivant l’initiative du Président de la République et avec l’appui des autorités sanitaires malagasy, des scientifiques auprès de l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA) ont réussi à produire depuis le mois d’avril dernier la décoction à base de plantes qui serait composée à 62 % d’Artemisia annua appelée Covid Organics (CVO), qui est actuellement utilisée à titre préventif et curatif du coronavirus. Ou encore, l’ouverture du premier laboratoire d’analyses de Madagascar, connu sous le nom de « Laboratoire d’analyses médicales malagasy » (LA2M), opérationnel depuis le 23 juin dernier. Désormais, le pays dispose également d’une usine pharmaceutique « PHARMALAGASY », située à Tanjombato. En plus de la fabrication du CVO + sous forme de gélule, cette usine produira au total 13 médicaments à base de plantes endémiques de Madagascar pour combattre plusieurs maladies telles que le diabète, l’asthme et le paludisme.
Le CVO distribué en Afrique
Au cours de ces 210 jours d’état d’urgence sanitaire durant lesquels les frontières aériennes et maritimes ont été fermées, la relation internationale a été toujours maintenue au beau fixe. Madagascar a pu compter sur les aides internationales, en termes de ressources humaines et de matériels dans le but de maîtriser la propagation de cette maladie virale. Sur ce, le pays a également collaboré avec une dizaine d’Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). L’on peut citer la Guinée Equatoriale et la Guinée Bissau qui ont affrété chacune un avion spécial pour récupérer une cargaison de ce remède traditionnel amélioré, trouvé par l’IMRA.
Des milliers de contaminés au coronavirus
Depuis le 19 mars dernier, annonce de la première contamination à Madagascar, jusqu’à hier, le Centre de commandement opérationnel - Covid-19 Ivato recense 16 558 cas positifs, 15 486 cas de guérison et 232 décès. Le pays a réalisé 72 572 tests PCR et 8 304 analyses utilisant la technique GèneXpert afin d’identifier les cas infectés. Actuellement, 838 patients sont en cours de traitement dont 13 parmi eux présentent des formes symptomatiques graves de la Covid-19.
K.R.

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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