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Inscription clôturée le 15 octobre à minuit. Depuis le 25 août jusqu’à cette date limite, 40 milliards d’ariary de budget sont engagés pour l’octroi du prêt exceptionnel « Tsinjo Fameno » accordé par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Il s’agit, rappelons-le, d’un prêt solidaire alloué par la Caisse pour les employés en difficulté à cause de la crise sanitaire de la Covid-19, sur proposition du Président de la République. « 131 000 employés se sont inscrits pour en bénéficier, contre environ 2 000 employeurs. Jusqu’ici, 71 000 d’entre eux ont pu parvenir des dossiers en règle, déjà traités et accordés. 20 milliards d’ariary ont déjà été débloqués pour leur servir, soit la moitié du budget engagé pour les employés inscrits », informe Alain Ratsimbaharison, directeur de communication (DirCom) au sein de la CNaPS.
Felana R., employée au sein de la société Akanjo à Ambatomaro, fait partie des bénéficiaires du prêt « Tsinjo Fameno ». « J’ai encaissé 350 000 ariary, soit l’équivalent de mon salaire d’un mois, en mi-septembre. L’obtention de ce prêt m’a beaucoup soulagée. Il m’a permis de payer une partie des arriérés de mon loyer ainsi que les droits d’inscription à l’école de mes deux enfants », nous confie cette salariée. Comme elle, plus d’un millier d’employés de ladite société ont pu toucher le prêt solidaire, quelques jours après l’envoi des dossiers à la Caisse. « Les dossiers des demandeurs ont été envoyés en 9 vagues. La première a été envoyée à la CNaPS le 21 août et 4 jours plus tard, nos employés ont déjà encaissé leur prêt. Chacun de nos salariés a touché en moyenne 330 000 ariary. Cette somme leur a permis d’alléger les charges fixes chez eux, notamment le loyer », expose Stéphane Raharivelo Andriamanampisoa, directeur des ressources humaines (DRH) auprès de ladite société d’exportation de vêtements.
Sur les 131 000 employés inscrits pour le prêt exceptionnel, 60 000 doivent encore régulariser leurs dossiers auprès de la CNaPS. Les consignes devraient être suivies à la lettre et dans les moindres détails comme l’envoi de la photocopie de la CIN, jusqu’au renvoi des fichiers sous format Excel dûment complétés. « Les employeurs devraient s’assurer que tous les dossiers sont complets et en règle avant de les renvoyer à la CNaPS. Cela évitera la grogne des employés demandeurs face au retard de décaissement. Aussi, leur traitement sera plus facile », suggère le Dir Com de la Caisse. Quoi qu’il en soit, le traitement et la régularisation des dossiers restants se feront dans les jours à venir. Les équipes de la Caisse prévoient de renforcer la communication et le rappel des employeurs inscrits afin que leurs salariés puissent toucher au plus vite le prêt « Tsinjo Fameno ». Son remboursement se fera au taux 0 à partir de janvier jusqu’en décembre 2021.
Patricia Ramavonirina

La une du 17 octobre 2020

Publié le vendredi, 16 octobre 2020

77% de la population malagasy, soit plus de 19 millions de personnes, n’a pas de dispositifs de lavage des mains, plus de 4 millions d’élèves ne peuvent pas se laver les mains puisque plus de 80% des écoles ne disposent pas d’eau potable, de savon et d’endroit, d’après la dernière estimation. Le manque d’accès au lavage des mains avec du savon expose des millions de personnes à un risque accru de contracter la Covid-19 et d’autres maladies infectieuses. Afin de faire face à cette situation, bon nombre d’entre les établissements scolaires ayant déjà entamé la nouvelle année scolaire se sont investis pour installer des dispositifs de lavage des mains dans leur enceinte. En Afrique subsaharienne, 63 % de la population urbaine, soit 258 millions de personnes, n’a pas accès à des installations de lavage des mains.

 

Comme nous l’avions rapporté dans l’une de nos précédentes publications, le verdict sur l’affaire Rolly Mercia et consorts, a été prononcé à la salle 2 du Tribunal d’Anosy, hier. L’ancien ministre, absent à l’annonce du verdict, a écopé d’une peine d’emprisonnement de 44 mois ferme pour trois chefs d’inculpation dont complicité pour atteinte à la sûreté de l’Etat. A cette charge s’ajoutent une incitation à la haine du Gouvernement et trouble à l’ordre public. Les condamnations sont les mêmes pour ses 5 co-accusés. La seule femme incriminée du groupe, et qui est la sœur de Berija, n’a pas échappé à cette règle. Comme l’ancien chroniqueur politique, ces derniers étaient également absents au Tribunal, hier.

 

Un regain de l’épidémie alertant. En effet, la France a enregistré mercredi dernier 22 591 contaminations par le nouveau coronavirus en 24 heures. Un couvre-feu de 21h à 6h va ainsi entrer en vigueur à partir demain et ce pour une durée de quatre semaines en Ile-de-France et dans les métropoles de Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne.

 

Elles sont âgées entre 15 et 19 ans. Elles ont chacune un enfant à la charge. Elles ont dû abandonner la classe dès leur plus jeune âge à cause de la grossesse précoce. Elles sont issues des quartiers défavorisés d’Antananarivo. Elles, ce sont des mères adolescentes qui désirent se reprendre en main, à commencer par leurs études. S.A, mère d’une fillette, fait partie de ces jeunes filles-mères à la recherche de parrains dans le cadre du projet « Opportunity maker ». « Mes parents se sont séparés quand j’étais en classe de 5è. Depuis, je me sentais délaissée et en manque d’amour, au point d’en chercher chez un garçon. Malheureusement, ce vide n’a pas pu être comblé.

Mutisme criant

Publié le jeudi, 15 octobre 2020

Des fois, le silence radio casse le tympan. Telle une cérémonie d'obsèques, ambiance sévère et lourde, le silence crève le cœur et l'esprit. Amis et partisans zélés d'hier, d'aujourd'hui indifférents ou presque excellents dans un silence éloquent.  Grassement casés quelque part, à la Présidence, dans les ambassades, au Gouvernement, dans les grandes sociétés, dans les Régions, à la CUA une grosse partie d'entre eux sinon tous se terrent et laissent le maître des céans se débrouiller seul.  Or, la bataille fait rage sur tous les fronts. Le moment où l'on doit à jamais se serrer les rangs.

 

Le dollar américain a officiellement dépassé la barre de 3 900 ariary sur le Marché interbancaire de devises (MID). Sa valeur de change s’établit à 3 916 ariary, hier, selon le taux de change publié par la Banky foiben’i Madagasikara (BFM). Ce qui signifie que le cours augmente vers 4 000 ariary. Etant donné que Madagascar importe presque 80% des matières premières et que 64,2% des échanges sont réglés en dollar, l'inflation est à craindre. "La suspension des activités de l’industrie minière Ambatovy pèse lourd sur les recettes d'exportation du pays. Ce projet contribue à hauteur de 30% dans l'entrée en devise grâce à l'exportation de nickel et cobalt.

53 tonnes. Telle est la production annuelle du site de production de vanille de Sahanala, Sahana, basé à Antsohihy. Ce site a été mis en place en joint-venture avec l’entreprise agro-industrielle américaine Archer-Daniels-Midland (ADM). Une forte délégation menée par le Président de la République,  Andry Rajoelina, a ainsi effectué une visite des lieux mardi dernier, pour voir les réalisations et les particularités du site où les communautés locales bénéficient directement des avantages de la production de vanille.

Renvoi aux fins de la poursuite. C'est le verdict prononcé par le Tribunal de Fianarantsoa à l'endroit de la propriétaire du magasin Toky, trainée en justice par le tranombarotra Nosima. Les dirigeants de ce dernier a accusé la propriétaire du magasin de recel d'objets détournés en achetant les marchandises volées par leurs employés. 1.200.000.000 Ar (un milliard deux cent millions Ar), c'est le préjudice subi par Nosima dans cette affaire où gravitent et interviennent des proches d'une personnalité présidente d'institution à Madagascar en faveur de la partie adverse.

 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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