Publié dans Editorial

Travail de titan

Publié le mardi, 07 avril 2020 Écrit par 
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Madagasikara en pleine guerre ! De sa situation d'île, à l'abri des litiges frontaliers, la Grande île affronte un adversaire redoutable. Toutes les forces vives de la Nation et le peuple tout entier partent en guerre contre la propagation de la pandémie de coronavirus. Le dernier bilan émanant du CCO Ivato, ce mardi 7 mars à treize heures, nous fait état de six nouveaux cas. Le nombre total arrêté hier 7 avril à treize heures trente est de quatre-vingt-huit, aucun décès et une bonne nouvelle, cinq nouveaux cas guéris. C'est encourageant, malgré tout !

Quoi qu'il en soit, les chiffres communiqués concernant tout Madagasikara n'ont rien à voir avec les réalités préoccupantes sous d'autres cieux. En Europe (Italie, Espagne, France), en Amérique (USA) et en Asie, le nombre des personnes contaminées et celui des décès se comptent par milliers. Etrange ! Les pays les plus avancés dans tous les domaines sont les plus touchés. COVID-19 fait agenouiller les géants de ce monde !

A Madagasikara, la bataille fait rage. L'un des pays où l'on recense le nombre de contaminés et de victimes parmi les plus bas du monde, la Grande île mène un combat acharné.

A tout seigneur, tout honneur ! Le Président de la République Rajoelina, en homme de poigne, prend les commandes du combat et se trouve en tête du « bataillon » et ce à la fois au poste de commande (CCO-Covid-19) et au front de la guerre. Un chef de guerre qui n'a pas froid aux yeux. Dans la force de l'âge et en pleine possession de ses capacités physiques et intellectuelles, Rajoelina dirige d'une main de maître, la bataille. Et les résultats sont là. Certes, on n'est pas encore sorti de l'auberge mais les faits attestent le progrès effectué. Assisté de près par les membres du Gouvernement dont le Premier ministre, il accomplit des actes dignes des travaux d'hercule.

Le personnel de santé se mobilise à bloc. Vu qu'il s'agit d'un problème de maladie, médecins, paramédicaux et simples agents, de par leurs formations et leurs fonctions respectives,  sont les premiers à être déployés au front. Tels des hommes de troupe, les membres du Corps médical assurent en première ligne d'attaque le gros du combat. Etant les plus exposés au risque mortel de la pandémie, les agents de la santé font un travail de fourmi. Dans la fournaise des centres de soins intensifs, les médecins et leurs assistants se dépassent. Le métier du Corps médical est très délicat et demande beaucoup d'abnégation. Il faut les encourager et les soutenir.

Les Forces de défense et de sécurité (FDS) dépêchées sur le front assument entièrement leurs responsabilités. Le concours des éléments des FDS, pour faire appliquer les mesures de prévention dont essentiellement le confinement, s'avère incontournable. Mises à part les occupations traditionnelles à savoir assurer la sécurité de la population, les gendarmes et les policiers prêtent main forte au personnel de santé surtout quand il faudrait ramener à la raison certains écervelés.

Il ne faut pas oublier les milliers de bénévoles qui offrent gratuitement leur service pour diverses actions auprès du peuple.

Tout ce beau monde, sous le haut commandement du Chef de l'Etat, agit en leur âme et conscience et 

réalise un travail de titan pour sauver Madagasikara. 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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