L’ancien Président Ravalomanana Marc a adressé une lettre au Directeur général de l’OMS, l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, à travers laquelle il fait état, semble-t-il, de ses inquiétudes. Il se dit « préoccupé » par le fait que le régime Rajoelina impose aux élèves malagasy le nouveau remède Covid-Organics mis au point par l’IMRA pour neutraliser la pandémie Covid-19. En suivant de fil à l’aiguille le raisonnement, Ravalomanana Marc accuse Rajoelina Andry de faire ingurgiter de force aux enfants malagasy un poison. Ainsi, Ravalo sollicite l’OMS de bien vouloir « vérifier » et s’il le faudrait, l’OMS devrait intervenir auprès de l’Etat malagasy.
Non seulement l’ancien Chef de l’Etat manque d’un bon réflexe digne d’un bon patriote mais il ignore le mécanisme de fonctionnement du Système des Nations unies. Sur le plan vertical, les Organismes rattachés tels l’OMS, le FAO, l’UNESCO, FNUAP, etc. ne sont responsables qu’uniquement devant le Secrétariat, le Conseil de Sécurité et l’Assemblée Générale de l’ONU. En dehors de ces supérieurs hiérarchiques sus mentionnés, ils n’ont pas de compte à rendre à qui que ce soit. Sur le plan horizontal, les Organismes rattachés de l’ONU tels la FAO ou l’OMS travaillent en étroite collaboration avec les Etats membres qui sont leurs seuls interlocuteurs. Ils n’ont pas non plus d’ordre à donner aux Etats membres tout comme le Secrétariat à New-York n’est pas le patron des Etats membres. Certes, l’ONU peut très bien émettre des avis ou des résolutions à l’endroit d’un Etat souverain membre. Il appartient à ce dernier d’en apprécier dans sa juste valeur. En somme, l’OMS n’a point d’ordre ou d’instruction à dicter à l’Etat malagasy. Etant souverain et maître de son destin, la Nation malagasy agit en fonction de ses propres intérêts et nul autre n’est autorisé à lui dispenser des cours de morale encore moins d’ordre à donner.
Ravalo se trompe et se trouve comme d’habitude à côté de la plaque. Les proches collaborateurs de Ravalomanana ont un devoir sacré d’apprendre leur guru le B à BA du fonctionnement des Organismes internationaux onusiens en particulier ou bien le minimum du rouage de la relation internationale. Il ne faut pas le laisser tremper les pieds dans la boue de l’ignorance ou de l’idiotie.
Les délires d’une lettre de ce genre le ridiculisent.
Ndrianaivo