Une bonne nouvelle pour les amateurs de jeux vidéo. Le studio Lomay annonce la sortie d’un premier jeu vidéo d'horreur « Made in Madagascar ». Intitulé « Andrababe », cette nouvelle création raconte l'histoire d'un homme à la recherche de son fils. Il se retrouve dans un village hanté par des fantômes et des monstres. Le jeu vidéo s'inspire des mythes et légendes malagasy, en particulier le mystère d'Andrebabe, ce village invisible situé dans le District d'Andilamena. En utilisant le jeu vidéo comme support, il a trouvé un moyen innovant de promouvoir la culture malagasy et de toucher un public jeune. Comme tous les jeux vidéo d'horreur étrangers qui existent actuellement, « Andrebabe » est un jeu basé sur la survie.
Selon un responsable au niveau de la production, ce jeu sera bientôt disponible gratuitement sur les téléphones mobiles et sera accessible sur différents systèmes d'exploitation mobile « open source », que ce soit Android ou encore Ios. Les joueurs pourront ainsi plonger dans des univers effrayants, inspirés de légendes et de folklore du pays, pour vivre une expérience terrifiante et immersive. Ce jeu vidéo plongera les gameurs dans une aventure terrifiante à travers les rues sombres et lugubres de Madagascar. L’acteur doit affronter des créatures maléfiques et résoudre des énigmes pour survivre.
La société Lomay, fondée en octobre 2014 par Matthieu Rabehaja et Tsilavina Razafinirina, s’est fait connaître en devenant l’un des piliers au niveau national à se lancer dans l’industrie de la création de jeux vidéo. Un exploit pour ces autodidactes, ce qui leur a permis d’accéder dans le monde des amateurs de ce produit malgré de nombreux obstacles techniques et financiers. Et en 2017, Matthieu Rabehaja a eu le privilège de participer au Salon des jeunes entrepreneurs qui s’est déroulé au Carlton, Anosy. Cet événement lui a permis de présenter les projets de l’entreprise Lomay au grand public. Matthieu Rabehaja, en compagnie de son équipe de développeurs, vont réussir le pari de mettre sur le marché leur premier jeu vidéo après avoir travaillé avec acharnement pour produire « Gazkar » en 2017. S’ensuivaient « Beebee », « World » et « Dahalo ». Aujourd’hui, avec l’annonce de la sortie du nouveau jeu « Andrebabe » vers la fin de l’année, le game développeur de Lomay promet une expérience cauchemardesque que les amateurs de jeux vidéo d'horreur ne voudront pas manquer. Le studio Lomay projette également de lancer la plateforme « Keska.mg » au mois prochain. Ses missions consistent à ouvrir la voie à une nouvelle génération de développeurs de jeux vidéo à Madagascar, ainsi que de sortir plus tard d'autres titres originaux.
Si.R
Après la Tanzanie, Madagascar sera l’hôte d’un évènement de basketball d’envergure continentale. Le Stade Barea sera la scène internationale du sixième forum africaine de Mini basketball du lundi 15 au 18 juillet.
Plus de 400 enfants de 7 à 12 ans issus de quinze pays à savoir Madagascar, l’hôte, le Ghana, le Sénégal, les Comores, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Zimbabwe, le Gabon, le Kenya, le Liberia, le Togo, la Namibie, le Nigéria, la Tunisie, la Côte d’Ivoire.
Soixante-dix coachs venant des pays participants seront également au rendez-vous. Ce dimanche 14 juillet, un grand rassemblement de tous les enfants participants sera organisé sur le terrain de basketball stade Barea annexe. Ce sera aussi l’occasion pour la fondation FIBA de remettre les matériels, tenues uniformes et 20 panneaux de basketball pour les enfants.
« Le mini-basket est essentiel pour le développement, c'est la première étape de tout programme de développement jusqu'à ce que vous identifiez et développez le talent. Nous accomplissons cela en utilisant des exercices amusants afin de donner aux enfants l'opportunité de découvrir, de jouer, d'aimer et surtout de rester engagés dans le basket-ball en prenant au sérieux certains aspects essentiels de leur vie, tels que l'éducation », avance Jean Michel Ramaroson , président de la Fédération malagasy de basketball.
Deux instructeurs de la Fédération internationale de basketball (FIBA), en la personne du Marocain Nour Amir et de l’Espagnol Guillermo Calvo, vont assurer les sances de quatre jours pour partager leurs expertises aux autres coaches. Le forum sera organisé autour de thèmes, d’ateliers et d’apprentissage, d’apporter des connaissances et du savoir-faire en basketball aux tout-petits, aux entraîneurs.
« En partenariat avec la Fondation FIBA, le Forum africain vise principalement à discuter des pratiques, à encourager les réussites, à établir un réseau de personnes ressources et à impliquer un maximum d'acteurs professionnels dans le développement du mini-basket en Afrique », confie Onja Soloharinivo, présidente de la commission mini-basket au sein de la Fédération malagasy de basketball (FMBB).
Le concept fondamental du mini-basket ne consiste pas à organiser des matchs de basket-ball entre des enfants de moins de 12 ans. Le petit basket est spécialement conçu pour favoriser le développement d'un enfant. Selon Pascal Rasaony, responsable de la communication au sein de la FMBB, tous les participants sont récompensés par des trophées afin de les encourager à apprécier le basket-ball.
Elias Fanomezantsoa
Starlink, le projet de connectivité satellite d'Elon Musk, a récemment fait ses débuts à Madagascar. Selon Jean Christophe, habitant de Sambava et utilisateur de Starlink : « Les performances sont remarquables, atteignant 117 mégabits par seconde par beau temps et 58 mégabits par seconde en cas de pluie ». En comparaison à tout cela, les opérateurs locaux offrent un débit maximum de 5 mégabits par seconde pour les connexions par box et de 2 mégabits par seconde pour les données mobiles, souvent sujettes à des ralentissements fréquents. Cependant, l'acquisition du matériel Starlink n'a pas été sans défi financier pour lui. « Je n'avais pas de carte Visa, mais mon ami résidant en Allemagne a acheté le kit pour 350 euros », explique-t-il. Le coût de l'acheminement à Madagascar a atteint 10.550.000 FMG, incluant 2 millions de FMG pour le transport jusqu'à l'aéroport d'Antananarivo et 500.000 FMG pour le trajet vers Sambava.
Malgré ces coûts initiaux, le tarif mensuel de 226.000 ariary pour une connexion illimitée reste attractif par rapport aux offres locales. Le déploiement de Starlink à Madagascar rencontre toutefois quelques obstacles. Rajo, un technicien local, souligne que « Starlink est encore délicat pour nous. Ils n'ont pas d'équipe locale, ni de bureaux, ni de service client ou de revendeurs ». Il ajoute que « le service de livraison, assuré par DHL, leader mondial du transport et de la logistique, inclut le dédouanement dans le prix et que le matériel arrive généralement sous deux semaines. Par ailleurs, en dépit de l'absence de traitement spécifique pour Madagascar, l'arrivée potentielle de revendeurs officiels pourrait améliorer la distribution et l'accessibilité. Un des avantages de Starlink est l'absence d'engagement contractuel ». Toutefois, Rajo précise que « techniquement parlant, il n'y a pas de meilleure performance que la fibre optique, surtout si l'opérateur fibre améliore la qualité et ajuste les tarifs ». En attendant, les utilisateurs de Starlink bénéficient de la communauté d'assistance en ligne, particulièrement active sur des plateformes comme Reddit, pour résoudre les éventuels problèmes techniques.
Le 10 avril dernier, l'Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC) a annoncé que depuis le 29 avril, Starlink propose ses services Internet en vente directe à Madagascar. Ladite autorité recommande aux internautes malagasy de s'abonner uniquement via le site officiel de la société, évitant ainsi les coupures potentielles lors de la mise en conformité réglementaire. Elle a ajouté que certains utilisateurs ont déjà accédé aux services via des revendeurs non agréés. Pour ceux souhaitant s'abonner prochainement, l'ARTEC conseille d'attendre l'annonce de revendeurs officiels pour garantir une connexion stable et conforme aux régulations.
L'arrivée de Starlink à Madagascar marque un tournant dans le secteur de la connectivité du pays. Bien que des défis subsistent, l'amélioration de la qualité de service et la promesse de nouvelles infrastructures offrent un espoir renouvelé pour un avenir numérique.
Carinah Mamilalaina
La Confédération africaine de football (CAF) a procédé ce jeudi 11 juillet les tirages au sort des deux phases préliminaires des compétitions interclubs de la ligue des champions et de la Coupe de la CAF 2024/2025 au Caire, en Egypte. Ils sont 59 clubs issus de 47 pays, en lice pour le tour préliminaire de la ligue des champions CAF Total Energies, tandis que la Coupe de la CAF comptera 52 clubs représentant 41 pays.
L’une des affiches du premier tour de la Coupe de la confédération mettra aux prises l’Elgeco plus, récente vainqueur de la Coupe de Madagascar et CD Lunda Sul de l'Angola. Le vainqueur de ce premier tour fera face aux obstacles sud-africains, le Sekhukhune United, exempté de premier tour dans le second tour.
L'image émouvante et pitoyable, avec les traits boursouflés de cette fillette de 7 ans, a fait le tour des réseaux sociaux, hier. La scène s'est déroulée à Ilaivola- Ivato, mercredi soir dernier. C'est que sa belle-mère avait battu impitoyablement cette petite, au niveau du visage, pour simplement une question de mauvaise habitude à brutaliser cette pauvre enfant sans défense. Arrêtée, la femme avait été placée en garde à vue au bureau de la Gendarmerie à Talatamaty la même nuit, et ce, après que ses voisins ont été alarmés par les hurlements de douleur et autres pleurs de la victime du fait des coups et autres sévices subis.
Madagascar fait d'importants progrès dans le domaine de la santé publique. Dans son discours lors du lancement du rapport sur l'état de la population mondiale en 2024, lequel s’est déroulé à Anosy, le Président de la République, Andry Rajoelina, a souligné l'importance d'éliminer les inégalités et de tirer parti de la jeunesse comme moteur du développement. Un accent a été mis sur l'amélioration des infrastructures de santé. Avant 2019, le pays ne comptait que 116 hôpitaux opérationnels. Durant son premier mandat, 30 nouveaux hôpitaux, y compris des installations spécialisées telles que des blocs opératoires pour les chirurgies à cœur ouvert ont été construits.
Les vacances deviennent une dépense fixe pour de nombreuses familles. Comme chaque année, différentes villes comme Mahajanga, Toliara et Nosy Be sont les destinations phares durant la période des vacances. Après des semaines de stress au travail et d’inquiétude en attendant les résultats des examens officiels, excepté le baccalauréat, beaucoup de familles se préparent pour aller en voyage dans d’autres Régions de l’île. Outre les vacances en famille, les voyages organisés intéressent les Malagasy. Depuis ces deux dernières années, ce secteur ne cesse d’évoluer. « Nous proposons des offres adaptées au budget des ménages. Mais il s’agit toujours d’un voyage attractif. Nous pratiquons le concept "gagnant-gagnant" », dixit un responsable au niveau d'une agence de voyages organisées à Antananarivo. Depuis le début de cette semaine, les inscriptions pour le mois de juillet et août sont déjà clôturées dans certaines agences, même si elles ont augmenté le nombre de départs.
Le processus de mise en place de l’Assemblée nationale bouclé. Les nouveaux élus et les redoublants ou même les triplants installés officiellement et la démission tant attendue du Gouvernement actée, l’opinion nationale attend la suite. Et après justement, quoi !
La tradition républicaine, non écrite mais valable dans tout pays se soumettant à la volonté du grand nombre, veut que l’équipe gouvernementale, en place, remette sa démission au Chef de l’Etat après que la nouvelle législature au niveau de l’Assemblée nationale soit installée selon la règle de l’art respectant strictement le prescrit de la Loi fondamentale. Ainsi, Ntsay Louis Christian, Premier ministre et chef de Gouvernement, rend son tablier ainsi que les membres du Gouvernement qu’il dirige auprès du Président de la République Rajoelina Andry Nirina ce mercredi 10 juillet.
En deuxième année de commerce dans une université en région de l’Ile-de-France, Rindra, 21 ans, travaille à mi-temps pour subvenir à ses études. Ce travail lui permet non seulement de financer sa vie quotidienne, mais aussi de mettre un peu d'argent de côté pour envoyer à sa famille restée à Madagascar. Chaque fin de semaine, grâce à une application mobile de transfert d’argent, elle envoie quelques euros glanés ici et là sur le compte mobile money de sa mère. Comme Rindra, des milliers de Malagasy de la diaspora contribuent à l'économie nationale à hauteur de centaines de millions de dollars, autant que les plus grands investisseurs étrangers.