Une infraction. L’opération de remblayage reste interdite jusqu’à maintenant. Le décret n° 2022-241, portant interdiction et suspension de tous les travaux de remblais dans le périmètre du grand Antananarivo, le confirme. Pourtant, certains continuent à le faire clandestinement dans diverses Communes. La preuve, l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) a appréhendé une dizaine de camions, surpris en train de transporter et de faire du remblayage, ces deux derniers mois. 4 d’entre- eux ont été saisis la semaine dernière, à en croire Andritiana Rafidimanantsoa, directeur général de l’APIPA. Les véhicules ont été mis en fourrière, outre les sanctions attribuées à leurs propriétaires et aux commanditaires de l’acte.
Selon Sahaza Marline, Chief Technology Officer de « Milina », une entreprise technologique basée à Madagascar, la société se distingue par ses solutions numériques adaptées aux besoins locaux, tout en répondant aux exigences internationales. « Notre objectif est de surmonter les obstacles auxquels les utilisateurs malagasy sont confrontés en intégrant des technologies accessibles et pertinentes », explique-t-il. L'une des réalisations phares de la société est DIGI.MG, un portail qui simplifie l'accès aux services numériques mondiaux et locaux. Selon lui, « DIGI.MG permet aux utilisateurs de bénéficier de divers services numériques, y compris ceux de fournisseurs renommés comme Starlink, en éliminant les contraintes liées aux paiements internationaux et à la gestion des abonnements ».
Un étudiant venant de Madagascar, Joachim Rakotomalala, est sacré lauréat de la bourse de Yavarhoussen 2024, décernée par le fonds Yavarhoussen et l'Institut national d'histoire de l'art (INHA). Hasnaine Yavarhoussen, président-fondateur du Fonds Yavarhoussen, Bako Rasoarifetra, enseignante-chercheure à l’université d’Antananarivo, Marian Nur Goni, maîtresse de conférences à l’université de Paris 8, Alexandre Girard-Muscagorry, conservateur du patrimoine et Juliette Trey, conservatrice en chef du patrimoine, ont pris part aux délibérations. Après de longues discussions autour des projets proposés par différents candidats, le jury a ainsi déclaré Hajanirina Joachim Rakotomalalala, lauréat de la bourse Yavarhoussen 2024.
Vingt ans après la nomination de Monique Esoavelomandroso, dernier secrétaire général issu du pays, Madagascar envoie un de ses ressortissants la tête de l’organe exécutif de la Commission de l'Océan Indien. En effet, Edgard Razafindravahy a été nommé hier au poste de secrétaire général de cette organisation intergouvernementale. Et ce, à l'occasion d'une Session extraordinaire du Conseil des ministres de la COI qui s’est tenue en ligne.
Proposé par Madagascar, la candidature du ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation du gouvernement sortant de la Grande-Île a reçu un soutien unanime et fait consensus auprès des Etats membres du Conseil des Ministres de la COI, qui ont reconnu ses atouts et ses compétences. Edgard Razafindravahy succède au Professeur Vêlayoudom Marimoutou dont le mandat se termine aujourd'hui , devenant par la même le 10e SG de la COI.
Campagne de sensibilisation et de dépistage du cancer du col de l’utérus à Antananarivo
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA), Douleurs Sans Frontières (DSF) organisera une campagne de sensibilisation et de dépistage de masse du cancer du col de l’utérus et du sein pendant deux semaines. DSF a récemment lancé une initiative visant à améliorer la prise en charge médicale et psychologique des femmes à Madagascar. Cette campagne, intitulée « Femmes bien traitées, loin de la douleur », a pour objectif de sensibiliser et de dépister le cancer du col de l’utérus, tout en luttant contre les violences gynécologiques et obstétricales. Ainsi, pendant deux jours, dans chaque Centre de santé de base (CSB), les participantes auront l'opportunité de bénéficier d'une sensibilisation approfondie sur le cancer du col de l’utérus et du sein. Le premier rendez-vous aura lieu le 18 juillet au CSB Ambohibao en passant par Ambohidroa le 22, puis à Ambohipo et se clôturera le 29 et 30 juillet au Centre de santé de l’université d’Ankatso. Des animations, des informations et des offres sur la santé sexuelle et reproductive seront proposées. Le deuxième jour, un dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus sera effectué avec le soutien des cliniques mobiles de l'association FISA. En plus des activités de sensibilisation et de dépistage, DSF offrira un soutien psychologique aux participantes qui en ressentent le besoin. L'organisation sensibilisera également sur la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales, soulignant l'importance de la santé globale des femmes.
Jeu de corps dérapant ! Dribble déroutant ! Anticipation faussée ! Projection fauchée ! Les cartes brouillées ! Tel est le constat quelque peu surprenant après les votes du bureau permanent à l’Assemblée nationale et la reconduction du PM à Iavoloha.
Justin Tokely, député élu à Sambava (Antsiranana) sous les couleurs de l’IRMAR, décroche à l’unanimité le graal à l’Assemblée nationale. Administrateur civil de son état, ancien gouverneur de DIANA, ancien ministre de l’Intérieur, Justin Tokely, contre toute attente, se voit propulsé au perchoir. Plébiscité à 100 pour cent, l’enfant digne de la grandeur du grand triangle du Nord préside les destinées de l’Hémicycle pour les cinq ans à venir. Une belle promotion ! D’après les pronostics de l’ensemble des observateurs, la présidence de l’Assemblée nationale revient de … droit à un natif ou native de la Province de Fianarantsoa sinon du grand Sud. Pour cause, une tradition qui remontait de loin. L’inamovible président de l’ANP (Assemblée nationale populaire), de la Seconde République, un certain Lucien Xavier Michel Andrianarahinjaka (LXMA), un natif des pays Betsileo de Fianarantsoa. L’intouchable président de l’AN, du temps du régime TIM, un certain Lahiniriko Jean, un luthérien convaincu de Toliary ! Le perchoir de la précédente législature a été occupé par une native d’Ambatofinandrahana, pays Betsileo, en la personne de Christine Razanamahasoa, une députée maintes fois réélue à la dite circonscription. Ceci étant, les pronostics jetèrent leur dévolu à Marie Michelle Sahondrarimalala, élue à Fianarantsoa avec, tenez-vous bien, un coup double. Elle répond parfaitement à tous les critères de base retenus pour succéder à Christine Razanamahasoa. Sahondrarimalala Marie Michelle, bien qu’elle soit super favorite, via les analystes, fut recalée. Le sort en a voulu autrement !
Ce vendredi, tard dans la journée, coup de théâtre à Iavoloha, Ntsay Louis Christian est reconduit ! Le Chef de l’Etat, Andry Nirina Rajoelina, « renvoie », pour la 4ème fois, le PM Ntsay, ce natif d’Antsiranana, au Palais de Mahazoarivo. Ce site prisé par Radama Rainy, résidence chouchoutée par Philibert Tsiranana, retrouve son locataire. L’Antsirananais Ntsay bat presque tous les records. Devancé par un certain Désiré Rakotoarijaona, Général de la Gendarmerie de son état, crédité plus de dix ans, il reste. La reconduction de Ntsay balaye d’un revers tous les pronostics. En effet, en vertu du sacro-saint principe de l’équilibre régional, analystes et observateurs même simples citoyens ne misaient plus sur la nième reconduction de Ntsay Christian au poste de Premier ministre, chef de Gouvernement.
Etant vu l’élection de Justin Tokely, un natif d’Antsiranana (Sambava), à la tête de l’Assemblée nationale, le Palais de Mahazoarivo doit, de fait, revenir à un natif autre qu’Antsiranana. Cette nomination a fauché donc les pronostics de dernière heure. Un faux bond des anticipations et projections ! Quelque peu abasourdis sinon déboussolés, les observateurs n’ont eu qu’à se taire. Apparemment, le Président Rajoelina ne pouvait pas se séparer de son fidèle compagnon. Quitte à enfreindre certain principe, il l’a remis en selle. De toute façon, Ntsay Louis Christian porte en lui le mérite d’être.
Pronostics déjoués ! Il y a toujours quelque chose qui nous échappe. Blaise Pascal l’a bien dit « le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas ». En politique, il y a toujours des paramètres insaisissables.
Ndrianaivo
Madagascar à la 2e conférence de haut niveau du forum sur l'action globale pour un développement partagé de Beijing. Lors de ce sommet, la ministre des Affaires étrangères malgache, Rafaravavitafika Rasata a mis en avant les priorités du Gouvernement malgache en matière de développement du capital humain, d'industrialisation et de gouvernance, qui sont en phase avec l'initiative pour le développement mondial lancée par le Président chinois en 2021. Cette conférence qui s’est tenue à Beijing les 12 et 13 juillet 2024 a été organisée par le centre de promotion du développement mondial de l'Agence chinoise pour le développement international (CIDCA). Elle a permis de renforcer la coopération entre Madagascar et la Chine, en particulier avec le centre. Avant cela, la ministre a également rencontré son homologue Wang Yi, éminent membre du Parti communiste chinois. Leur entrevue a été marquée par plusieurs temps forts et décisions stratégiques, soulignant le dynamisme des relations entre Madagascar et la Chine. Les deux ministres ont aussi abordé les préparatifs du prochain sommet du FOCAC qui se tiendra à Beijing en septembre prochain. La ministre a également affirmé que le coparrainage par Madagascar de la déclaration de Shanghai sur la gouvernance de l’Intelligence artificielle, en ce début de juillet, témoigne également de la convergence de vue entre les deux pays en ce qui concerne des sujets émergents pouvant affecter l’avenir de l’humanité. Cela témoigne de la volonté commune des deux nations de consolider et d'élargir leur coopération pour un avenir prospère et partagé marquée par 52 années d’amitié.
RNT14 Ikongo- Ifanadiana, début des études et des impacts environnementaux avant les travaux. Avant d’entrer dans les travaux de réparation d’une route, des étapes préliminaires doivent être observées afin de maximiser la durabilité de l’infrastructure. Ainsi, une équipe de la Direction des études et de l’évaluation environnementale (DEEE) du ministère des Travaux publics (MTP) et de la Direction régionale du ministère dans le Vatovavy (DRTP) a effectué une descente sur la RNT14 reliant Ifanadiana et Ikongo dans le cadre d'une étude d'impact environnemental cette semaine. L'étude a concerné notamment les points kilométriques PK14+300, PK 12+000 et PK 10+000, des endroits où de grands chantiers sont prévus. Le MTP a aussi indiqué que suite aux récentes averses, des cailloux ont été dispersés et des travaux de dégagement de boue ont été effectués sur les points noirs de cette route afin de permettre aux transporteurs de circuler plus facilement. L'entreprise TSARA a également entamé les travaux de réparation au niveau du PK17 de cet axe.
Roland Kobia, futur représentant de l’UE à Madagascar. Le nom de Roland Kobia a émergé comme le successeur potentiel d'Isabelle Delattre, actuelle chef de la délégation de l'UE auprès de la République de Madagascar. En tant qu'actuel ambassadeur de l'UE en Ethiopie, il apportera une expérience diplomatique précieuse à ce nouveau rôle. Cependant, l'agrément du Gouvernement malgache est encore en attente avant que sa nomination ne soit officielle. Lors de sa réception d'adieu, Isabelle Delattre la cheffe de la délégation de l’Union européenne auprès de la République de Madagascar sortante, a exprimé ses meilleurs vœux pour le futur de Madagascar. Elle a souligné son engagement à renforcer les liens entre l'UE et Madagascar, à soutenir le développement du pays et à promouvoir les valeurs universelles. Ces valeurs, au cœur de la construction européenne, continueront de guider l'action de l'UE dans le monde. L'arrivée imminente de Roland Kobia en tant que représentant de l'UE à Madagascar ouvre de nouvelles perspectives pour la coopération et le partenariat entre l'UE et ce pays. A travers cette transition, la continuité des efforts visant à renforcer les liens et à promouvoir le développement durable se poursuivra, consolidant ainsi l'engagement de l'UE en faveur d'un monde plus solidaire et prospère.
Démission du gouverneur de la Région d’Androy
Nommé le 25 septembre 2019 Soja Tsimandilatse Lahimaro, a remis sa lettre de désengagement de son poste de gouverneur de la Région d’Androy au ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire le 12 juillet dernier. Dans ce document, il a évoqué notamment des raisons personnelles et familiales dans sa prise de décision. Néanmoins, le gouverneur démissionnaire a exprimé qu’il serait prêt à contribuer au développement du pays. « Depuis ma nomination, j’ai œuvré avec dévouement et engagement, pour le développement de notre pays notamment la Région d’Androy. Je suis fier du chemin parcouru des réalisations accomplies avec le soutien de tous », indiqua-t-il. Soja T. Lahimaro a aussi mis en avant la relation de confiance qui a été établie avec les bailleurs et les partenaires techniques de Madagascar. Cela grâce à des gestions transparentes et efficaces. « Convaincu qu’en travaillant sur la sphère d’activité internationale, je pourrai contribuer encore plus au développement de notre pays et cela représente pour moi une opportunité de renforcer mon apport à la nation, en exploitant de nouvelles compétences et réseaux internationaux pour le bénéfice de Madagascar ».
Le Président malgache, Andry Rajoelina, se rendra en France à la fin du mois pour assister aux Jeux olympiques à Paris. Emmanuel Macron, Président de la République française, a invité Rajoelina à cet événement. Invitation que ce dernier a acceptée.
Sur le plan politique, cette invitation de Macron à Rajoelina contredit une fois encore les affirmations de ceux qui parlent de tensions entre la France et Madagascar, et plus particulièrement entre les deux chefs d’Etat. Lors d’une réception organisée par l’ambassadeur de France, Arnaud Guillois, à Ivandry, vendredi dernier, à l’occasion de la fête nationale française du 14 juillet, les bonnes relations entre les deux pays ont d’ailleurs été soulignées. Le ministre malgache des Forces armées, Lala Monja Delphin Sahivelo, ainsi que l’ambassadeur Guillois, ont mis en avant la coopération fructueuse et les divers domaines de partenariat entre Madagascar et la France. Le diplomate français a réitéré le soutien continu de la France au développement économique de Madagascar. L’événement a réuni de nombreuses personnalités politiques, économiques, militaires, diplomatiques, culturelles et de la société civile, ainsi que des athlètes olympiques passés et futurs, en lien avec les Jeux olympiques de Paris.
Pour informations, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris est l’un des moments les plus attendus de la compétition. Prévue pour le vendredi 26 juillet dans la soirée, cette cérémonie unique en son genre verra défiler une dizaine de milliers d’athlètes de plus de 200 nations participantes sur un parcours de six kilomètres à travers Paris. Pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, la cérémonie d’ouverture ne se déroulera pas dans un stade mais en plein air, avec les délégations descendant la Seine d’est en ouest, du pont d’Austerlitz jusqu’au Trocadéro, à proximité de la Tour Eiffel.
Après sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le Président Andry Rajoelina ne rentrera pas directement dans la Grande île. Il est prévu que le chef de l’Etat se rende, d’après nos informations, en Guinée-Bissau et en Angola pour des visites d’Etat. Selon des sources bien informées, il est prévu que le Président malgache se rende dans ces deux pays dans le cadre de visites d’Etat. Il s’agira pour le numéro Un de l’Etat malgache de renforcer les relations bilatérales. Pour rappel, les Présidents de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, et de l’Angola, João Manuel Gonçalves Lourenço, avaient assisté à la cérémonie d’investiture de Rajoelina en décembre dernier. Des visites qui témoignent de la volonté de Madagascar de maintenir et de renforcer ses relations diplomatiques et économiques avec d’autres nations.
La Rédaction
Ambassadeur national du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF Madagascar). L’artiste Mirado a choisi de vivre la vie d’un enfant dans le Sud de Madagascar et raconte ses vécus dans un film documentaire. Intitulé « Enfance dans le Sud de Madagascar », ce film montre le quotidien des enfants dans cette partie de l’île, notamment en ce qui concerne leur accès à l’eau potable. En deux épisodes, ce documentaire compare la difficulté de l'une des communautés du Sud à acquérir de l'eau avant et après l'emplacement d'un point d'eau près de leur habitat, une initiative dudit organisme onusien.
Réalisé à Ampanihy, précisément dans le village de Terahanombitelo, ce film documentaire met en avant Mirado ainsi qu’une adolescente de la communauté prénommée Soameny. Dans le premier épisode, Mirado, accompagné de Soameny, retrace à pied leur trajet aller-retour qui dure 9 heures pour avoir un sceau rempli d'eau par personne. De plus, l'eau n'y est pas potable puisque les ménages y font leur lessive, des animaux s'y baladent. « Cette situation bafoue les droits des enfants puisqu’elle impacte sur l’éducation, la santé et la nutrition. Les enfants perdent leur temps à chercher de l’eau, non potable en plus, et la consomment comme telle », résume l’ambassadeur national. Le second épisode met en exergue la mise en place du point d'eau dans le village de Soameny, lequel a amélioré le quotidien des villageois. A 10 minutes de chez elle, l’adolescente peut désormais avoir de l'eau potable et économiser ainsi plus de temps pour elle. « Le but, c'est de leur donner de l'eau vraiment potable. Cette eau est encore salée, mais un projet de désalinisation est déjà en cours d’étude », précise Mirado.
Beaucoup d’émotions ont été ressenties lors de la projection de ce film documentaire qui s’est déroulée samedi dernier au bâtiment Havoria, situé à Anosy. M.I.R. fait partie du public, profondément touché par les dures réalités auxquelles font face les communautés du Sud. « Ce fut un honneur d’avoir vécu cette expérience. Le message d’appel au volontariat et à la prise de responsabilité est passé », lance-t-elle. Effectivement, le film se veut être un appel pour agir, à travers des actions humanitaires bénévoles. Afin de vulgariser cet appel, le film « Enfance au Sud de Madagascar » sera prochainement diffusé sur la chaîne nationale TVM et d’autres chaînes de télévision, outre les projections - suivies de débats - qui auront lieu dans les universités...
Recueillis par P.R.
Un panel axé sur les actions de lutte contre le changement climatique a suivi la projection du film documentaire, avec la participation de 3 panélistes et la modération d’une journaliste de la Radio nationale malagasy (RNM). Il s’agit de Mirado, Barkat - membre de l’Alliance Haika - ainsi que Murielle, responsable communication au sein de l’association « Fanilon’i Madagasikara ». Haika étant une association de jeunes militant contre le changement climatique et pour la protection de la biodiversité. « Fanilon’i Madagasikara » regroupe, quant à elle, des jeunes femmes scoutes qui s’engagent dans le recyclage pour un environnement plus économe. Les moyens d’améliorer les conditions de vie, de combattre la sécheresse, de promouvoir l’action climatique et d’autonomiser les filles vulnérables, particulièrement affectées par ces conditions difficiles, ont été au centre des discussions. « La crise climatique, c’est aussi la crise des enfants. C’est pourquoi il est essentiel de réaliser des actions pour aider les personnes vulnérables face au changement climatique », s’exprime Mamak Normoni, représentant adjoint en charge des opérations auprès de l'UNICEF. Cet événement vise à conscientiser les jeunes sur l'impact du changement climatique envers les communautés vulnérables comme les enfants du Sud.