Jour-j, mardi 9 juillet, de la session spéciale de l’Assemblée nationale. « Spéciale » et non « extraordinaire », nuance ! Ce jour, la Chambre basse entame une séance spéciale, inaugurale et solennelle.
Ce jour, à la suite de la publication des résultats officiels et définitifs des élections législatives du 29 mai par la Haute cour Constitutionnelle (HCC) et en tenant compte de l’Art 78, alinéa 1, de la Constitution comme suit l’Assemblée nationale se réunit de plein droit en session spéciale le deuxième mardi qui suit la proclamation des résultats de son élection pour procéder à la constitution de son bureau et à la formation des Commissions. Ainsi, le Conseil des ministres du mercredi 3 juillet 2024 a adopté le décret portant n° 2024 – 1350 relatif à la tenue d’une session spéciale de l’Assemblée nationale, le 9 juillet 2024 à partir de 10 heures.
Ce jour, en effet à partir de 10 h, les 163 députés nouvellement élus se réunissent pour la première fois en Session spéciale au Palais de Tsimbazaza. Et cela, afin d’élire les membres du Bureau permanent et mettre en place les diverses Commissions avec leurs membres. C’est une séance cruciale et capitale dans la mesure où les élus parlementaires vont désigner en premier lieu celui ou celle qui va présider les destinées de cette auguste Assemblée pour les cinq années à venir, deuxième rang des Institutions de la République, tout juste après l’Exécutif (le Président de la République et le Gouvernement).
Il va sans dire que le poste, tant sollicité et envié, du perchoir de l’Assemblée nationale, suscite tant de convoitise et d’intérêts et pour le régime en place et pour les intéressés parmi les élus. Un poste-clé qui ne s’offre au premier venu ou à n’importe quel(le) illustre inconnu(e) sinon à n’importe quel aventurier(e). Un fauteuil de prestige attribué à une personnalité crédible, compétente, intègre et surtout fidèle à la cause du régime Orange. On ne peut pas confier un tel poste, délicat en soi, à des personnalités qui, au final, n’a pas fait ses preuves dans le parcours du régime. Et dernier point mais non le moindre, « and last but not least », là ou le président de l’Assemblée nationale doit foncièrement jouir de la confiance totale du Chef de l’Etat. Bref, c’est une personnalité ayant tous les atouts entre ses mains !
Selon la tradition républicaine, principe non écrit mais accepté, le groupe parlementaire détenant la majorité à l’Assemblée présentera un ou une candidate qui sera de fait élu(e). Selon les analyses de nombreux observateurs ou de simples citoyens, la députée élue dans la Circonscription de Fianarantsoa I, Marie Michèle Sahondrarimalala, ayant rempli presque la totalité des conditions nécessaires et suffisantes pour accéder à ce poste stratégique, remportera le graal. Cette ancienne brillante ministre de l’Education nationale aura toutes les chances de gagner haut la main la mise. En tout cas, on sera fixé ce jour.
Des souhaits de la part d’un simple concitoyen. Que l’Assemblée nationale puisse avoir une attention particulière à placer les intérêts supérieurs de la Nation au dessus de toute autre considération. Que les députés et députées de toutes tendances confondues sachent bien mesurer le pour et le contre de leurs décisions sinon leurs votes. Le peuple attend beaucoup de vous !
Ndrianaivo
Une collaboration cruciale entre Ambatovy et Madarail pour la sécurité ferroviaire
Dans le cadre de l'année 2024, une initiative majeure est en cours pour sensibiliser 11 000 personnes à la sécurité ferroviaire. Cette action découle d'une collaboration entre l'entreprise Ambatovy et Madarail, visant à lutter contre les incidents tragiques qui peuvent survenir sur la côte Est en matière de transport ferroviaire. La protection de la population locale est une priorité essentielle de cette initiative conjointe. En travaillant ensemble, ces deux entreprises cherchent à renforcer la sécurité ferroviaire et à réduire les risques liés aux déplacements le long de la côte Est. La sensibilisation et l'éducation sont des piliers fondamentaux de cette démarche, visant à instaurer une culture de la sécurité et de la prudence parmi les usagers des chemins de fer. L'objectif principal de cette collaboration est d'améliorer les comportements des usagers des chemins de fer. Il s'agit de leur inculquer les bonnes pratiques et les vigilances nécessaires pour prévenir les accidents qui peuvent avoir des conséquences graves. Ainsi, il a été rappelé qu’avant de traverser une voie ferrée, il est essentiel de garder un œil attentif sur la gauche et la droite, à la fois à l'avant et à l'arrière. Cette précaution simple peut sauver des vies en prévenant les collisions avec les trains. Il est essentiel de se mettre en tête que les chemins de fer ne sont pas des endroits pour jouer ou se détendre. Ces zones sont réservées aux trains et toutes les activités autres que le passage en toute sécurité sont strictement interdites.
Renforcement de la sécurité sur les quartiers d’Andralanitra et Akamasoa. Le ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de la police Rakotoarimanana Herilala, a récemment pris des mesures pour renforcer la sécurité dans les quartiers d’Andralanitra et Akamasoa. Ces actions s’appliquent à améliorer les procédures et à impliquer davantage la population locale dans la promotion de la sécurité. Cela a été évoqué lors d'une rencontre avec le Père Pedro. Le ministre a ainsi souligné l'importance d'une collaboration étroite entre la Police et les autorités locales. Cette coopération tend à renforcer la paix, à lutter contre la toxicomanie et combattre les violences de toutes sortes qui peuvent affecter ces quartiers. Après cette réunion avec le Père Pedro, le ministre a effectué une inspection des postes de police d'Andralanitra et de Manantenasoa. Cette démarche visent à s'assurer que les Forces de l'ordre disposent des ressources nécessaires pour assurer la sécurité des résidents et répondre efficacement aux défis sécuritaires locaux.
Mission du Premier ministre Ntsay Christian à Guangzhou, Chine
La délégation malagasy dirigée par le Premier ministre, Ntsay Christian, a entamé sa mission à Guangzhou, en Chine, pour participer à la 5ème Conférence sur la coopération entre la Chine et l'Afrique. Cette délégation est arrivée à Guangzhou pour assister à l’événement majeur hier après-midi. M. Ntsay Christian est accompagné de hauts responsables pour représenter Madagascar lors de cette conférence importante. A son arrivée, le Premier ministre a eu l'occasion de rencontrer le gouverneur de la province de Canton, M. Wang Weizhong, ainsi que le président de l'APCAE, M. Yang Wanming. Ces rencontres ont marqué le début des échanges et des discussions prévus dans le cadre de la conférence. L’ouverture officielle de la conférence est prévue aujourd’hui. Le Premier ministre Ntsay Christian participera à des rencontres avec d'autres hauts responsables chinois pour discuter de la coopération entre la Chine et l'Afrique, en mettant l'accent sur la répartition du pouvoir et la participation des régions communautaire-décentralisée. Ce voyage officiel, approuvé lors du Conseil des ministres du 3 juillet dernier, permettra au Premier ministre de représenter dignement Madagascar lors de cette 5ème Conférence cruciale pour les relations entre la Chine et l'Afrique.
La station de pesage opérationnelle après un essai de deux jours sur la RN9
Selon le ministère des Travaux publics (MTP), la station de pesage sera officiellement ouverte à partir du lundi 15 juillet prochain. Tous les véhicules ayant un poids à vide ou un poids total en charge de 3,5 tonnes ou plus et circulant sur cet axe routier seront soumis aux contrôles effectués à cette station. Avant l'ouverture officielle, des essais techniques sont prévus les 11 et 12 juillet pour garantir le bon fonctionnement de la station de pesage. Ces tests permettront de s'assurer que tous les équipements sont opérationnels et prêts à accueillir les véhicules de transport. En attendant la publication d'un décret fixant les sanctions en cas de surcharge, le MTP a précisé qu'aucune sanction ne sera appliquée dans l'immédiat. Cependant, les conducteurs en infraction devront obligatoirement décharger les poids excédentaires sur place. Il est important de souligner que le déchargement, la sécurisation des marchandises et le transfert du chargement vers un autre véhicule relèvent entièrement de la responsabilité du transporteur et des propriétaires. La mise en place de cette station de pesage vise à renforcer la sécurité routière et garantir le respect des normes de charge pour prévenir les accidents liés à la surcharge des véhicules de transport de marchandises.
Ce jour marque le début d’une session spéciale cruciale pour l’Assemblée nationale malgache, avec les projecteurs braqués sur la composition du Bureau permanent et des commissions permanentes. Douze postes clés sont en jeu : un président, six vice-présidents, trois questeurs et deux rapporteurs généraux. Le nom de celui qui occupera le poste de président de cette institution devrait figurer au menu des nouveaux députés dès ce jour, après la cérémonie officielle d’ouverture dirigée par le doyen d’âge et le benjamin des députés. Comme indiqué dans notre édition d’hier, Marie Michelle Sahondrarimalala reste en pole position pour occuper le perchoir de Tsimbazaza. Les noms des autres membres du bureau permanent seront probablement connus le lendemain. Entre les anciens, qui ont de l’expérience et les jeunes aux dents longues, pleins d’ambition, les tractations battent leur plein dans le camp de la coalition majoritaire « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina », qui détient la majorité absolue à l’Assemblée, et est donc en pole position pour remporter la majorité de ces postes convoités. Cependant, la politique malgache est aussi parsemée d’alliances stratégiques, et les députés indépendants pourraient jouer un rôle, grâce aux alliances qu’ils auront nouées avec la majorité. L’Opposition, quant à elle, semble être confrontée à un défi de taille. Avec une vingtaine de députés, il y a peu de chances qu’elle revienne dans le bureau permanent, même si tout peut arriver. L’Opposition a en revanche, plus de chances d’occuper l’un des 34 postes de présidents de Commission permanentes dont les élections se tiendront après l’élection du Bureau permanent. Ces commissions, chacune spécialisée dans des domaines variés allant de l’économie à la santé en passant par l’éducation et l’environnement, jouent un rôle important dans l’élaboration des politiques. Ce nombre peut néanmoins être amené à être réduit ou augmenté. Toutefois, les règles de ce jeu politique sont déterminées par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Tout changement dans la répartition des postes ou des responsabilités nécessitera une modification de ce cadre réglementaire ayant eu l’aval de la Haute Cour constitutionnelle.
L.A.
Une dégradation de la qualité de l’air est observée à Antananarivo, selon les prévisionnistes de Météo Madagascar. Les concentrations de particules fines de diamètre inférieur à 2,5 micromètres sont toutes 3 à 5 fois au-dessus du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au niveau d’Ampandrianomby (DGM), Andraharo (UNICEF), Soanierana (CNRE), Ambatobe et Amboditsiry (MADA-AQ). Le pic a été observé dimanche dernier.
Pour les trois prochains jours, les conditions météorologiques sont prévues rester favorables à l’accumulation des polluants, et la qualité de l’air pourrait généralement rester malsaine pour les personnes vulnérables.
Dans la semaine du 25 juin au 1er juillet, la pollution de l’air à Antananarivo est restée modérée. Malgré une légère dégradation de la qualité de l’air, les différents niveaux de cette pollution se situent autour des limites préconisées par l’OMS. L’air n’a cessé de se dégrader depuis la semaine du 2 au 7 juillet dernier.
Les personnes sensibles à la pollution atmosphérique, notamment les personnes âgées, les enfants et femmes enceintes et celles ayant des gènes respiratoires, peuvent ressentir des effets plus graves sur la santé, avertit la Météo Madagascar.
Cette dégradation de la qualité de l'air est liée à la saison hivernale. La concentration moyenne des polluants est plus élevées en hiver, et ce en raison de l'augmentation de la consommation d’énergie, en particulier pour le chauffage. Effectivement, à cause du froid, nombreux ménages se mettent à chauffer leur domicile, en utilisant des cheminées ou en ayant recours aux feux de forêts. De plus, les températures sont basses et lorsque l’air circule mal, cela contribue à solidifier les polluants sous formes de particules fines. De ce fait, ces dernières tendent à stagner et donc à contribuer à une concentration plus élevée du niveau de la pollution.
Concernant la météo en général, des cumuls de précipitations faibles allant de 10 à 50 mm sont prévus pour les Districts des Régions d’Analanjirofo, Atsimo-Atsinanana, ainsi que les Districts d’Antalaha, Toamasina, Brickaville, Vatomandry et Taolagnaro. Dans les trois prochains jours, la température minimale repartira de nouveau à la hausse dans la Capitale. Elle variera de 11 à 12° C. Tandis que dans la Région de Vakinankaratra, le thermomètre pourrait descendre jusqu’à 2 voire 1° C.
Anatra R.
Parmi les défis lancés dans le cadre de l’éducation pour tous. Certains établissements scolaires disposent ces derniers temps de classes intégrées et classes inclusives, lesquelles accueillent des enfants en situation de handicap. Ces derniers y trouvent leur place et s’épanouissent mieux. « La classe intégrée est un genre de classe transitoire pour les enfants ayant un handicap, où ils apprennent à s’adapter avant de rejoindre la classe inclusive. Celle-ci se démarque par le fait que les enfants normaux et ceux en situation de handicap sont dans la même classe », informe Sitraka Fabrice Ratsimbazafy, éducateur spécialisé. Ces deux classes mettent en avant non seulement le volet « scolarisation » basé sur l’alphabétisation, mais aussi l’éducation dans laquelle les enfants sont élevés à partir de leurs habitudes, comportements, etc. « L’on doit connaître au préalable si l’enfant a une mémoire visuelle ou auditive ou autres, avant de choisir la méthode éducative adaptée. L’entretien avec les parents et les tests avec les enfants nous aident à identifier ces faits », ajoute notre interlocuteur. L’éducation est ainsi personnalisée, selon le cas et le degré d’handicap de chaque élève, selon les informations recueillies.
Une classe intégrée à l’EPP d’Analakely
Pour l’école primaire publique (EPP) d’Analakely, une classe intégrée accueille actuellement environ 40 enfants autistes et trisomiques. Ces enfants en situation de handicap, âgés de 7 à 36 ans, sont sous tutelle de 4 éducateurs spécialisés au sein de l’association « Espoir Malinjo ». Les enfants handicapés sont inscrits en tant qu’élèves de l’EPP, tout comme les éducateurs même s’ils ne sont pas encore fonctionnaires. « Les parents commencent à envoyer leurs enfants en classe. Leur honte d’avant s’est transformée en motivation, grâce aux avantages avérés de l’éducation inclusive », constate Fenosoa Tantelinirina Rasoamihanta, présidente de ladite association. Suzette Yolande Raelisoa, mère d’un enfant trisomique, confirme ce fait. « Ma fille est inscrite ici depuis maintenant un an et elle s’est bien intégrée. Pendant plusieurs années, elle était exclue par la société du fait que des parents prennent nos enfants pour des fous et en éloignent les leurs », se désole cette mère de famille. Toutefois, cette période de vacances constitue un moment d’angoisse pour ces parents d’enfants en situation de handicap puisqu’ils devront les garder à la maison. D’un côté, ces élèves « extraordinaires » ont l’habitude d’être avec leurs camarades de classe. De l’autre, certains parents interdisent leurs enfants de jouer ou d’avoir des contacts avec eux, en pensant que la trisomie est contagieuse, à en croire la mère de famille...
P.R.
Créée en 2007 par 8 parents d’élèves, l’association « Malinjo » a accueilli au début moins de 10 enfants autistes et trisomiques. En 2016, elle a changé de nom en association des éducateurs « Espoir Malinjo » et accueille actuellement près de 40 enfants. D’après sa présidente, l’association a eu des difficultés à payer son loyer durant la période de la pandémie de Covid-19, avant d’obtenir une salle de classe à l’EPP d’Analakely. Selon les informations recueillies, les enfants trisomiques et autistes sont différents. Les trisomiques ont des traits physiques distinctifs, tels que des yeux en amande, une petite taille ainsi qu’un retard intellectuel modéré. Les autistes ont, quant à eux, des difficultés sociales et de communication, des comportements répétitifs, des intérêts restreints ainsi qu’une sensibilité sensorielle. Leur handicap n’est pas visible physiquement, mais à partir de leurs comportements.
L’occasion de faire le plein de cinéma durant cette période de vacances. Dans le cadre de la célébration du Mois de la culture coréenne, l'Ambassade de la République de Corée à Madagascar organise le Festival du film coréen. Une manifestation qui se bonifie d’année en année car cette édition s’annonce encore plus riche et plus attrayante. Afin de rendre ce festival plus joyeux et marrant, les responsables ont décidé de diffuser cinq longs métrages dignes de satisfaire les cinéphiles de la Capitale. Les projections se tiendront dans la salle du Cinepax, Ambodivona, les 19 et 20 juillet. Au menu, il y aura des films tels que « Wonderful Nightmare, The Face Reader », Little Forest », « Time Traveler Luke » et enfin le fameux « The Outlaws ».
Cet évènement s'annonce plus passionnant que jamais, avec une sélection de films qui promettent de captiver les spectateurs. L'événement mettra en avant le talent et la diversité du cinéma coréen, avec des œuvres allant du drame à la comédie, en passant par le suspens. Il s’agira d’une sélection de films variés et de qualité, mettant en avant la richesse et la diversité de la cinématographie coréenne. Avec des films cultes et les dernières productions en vogue, les spectateurs auront l'opportunité de découvrir ou de redécouvrir des chefs-d'œuvre du cinéma coréen. De quoi satisfaire les cinéphiles les plus exigeants et susciter l'enthousiasme du public.
Par ailleurs, ce Festival du film coréen s’avère une excellente initiative pour promouvoir la culture cinématographique coréenne et renforcer les échanges culturels entre la Corée et Madagascar. Tout cela offrira aux cinéphiles malagasy une opportunité de découvrir des films coréens de qualité et de divers genres, ainsi que de rencontrer des réalisateurs et acteurs sud-coréens. Enfin, cet événement contribuera à renforcer les liens culturels et à promouvoir la diversité culturelle dans les deux pays.
Notons qu’en parallèle avec ce festival, l'Ambassade de la République de Corée à Madagascar a également organisé des concerts de musique qui se sont déroulés les 28 et 29 juin derniers au Canal Olympia, situé à Andohatapenaka, toujours en marge du Mois de la culture coréenne. A ces occasions, « Gong Myung », un groupe musical coréen, a été invité pour jouer de la musique coréenne basée sur le gugak - la musique traditionnelle coréenne - à l’aide des instruments traditionnels et modernes. La formation musicale malagasy « Sodiala » a aussi performé, ce qui a mis en valeur le côté de l’échange culturel entre les deux pays lors du show.
Si.R
Le calendrier sera chargé pour les pays en lice pour la qualification à la CAN 2025. La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé les différentes dates des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (CAN 2025). Selon cette dernière, les qualifications se dérouleront de septembre à novembre 2025 pour laisser la place aux éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA 2026. La première et la deuxième journée de la qualification à la Coupe d’Afrique des nations 2025 au Maroc se disputeront entre les 2 et 10 septembre de l’année en cours. Les Barea débuteront la compétition face aux Aigles de Carthage à Tunis avant de recevoir les Cœlacanthes plutôt que prévu à domicile pour le compte de la deuxième journée. Sauf que le stade Barea Mahamasina reste encore incertain pour l’équipe nationale et ses supporters et espérer qu’il soit prêt à temps. La troisième journée et la quatrième sont programmés pour les 7 et 15 octobre avec deux matchs en aller (à domicile) et retour contre la Gambie. Avant de faire le déplacement contre les Comores en dernière journée, Madagascar recevra la Tunisie pour la cinquième journée prévue entre le 11 et 19 novembre de cette année. Les deux premiers du groupe se qualifieront pour la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra au Maroc l’an prochain.
Elias Fanomezantsoa
Mpikifa Sneakers, une entreprise de Madagascar, se distingue par sa passion pour le basket-ball et la culture locale. Dans cet entretien, nous découvrons l'histoire, les défis et les ambitions de cette entreprise à travers les yeux de son fondateur.
La Vérité (+) : Pouvez-vous nous raconter la genèse de Mpikifa Sneakers ? Comment est née l’idée de créer des accessoires et des maillots pour les basketteurs ?
Gérant de la société (-) : Notre entreprise a démarré en 2018, même si l'idée a germé bien avant. A ce moment-là, nous avons vraiment commencé à travailler avec l'objectif de montrer que les Malagasy ont une culture unique. Nous voulions exprimer notre amour pour le basket-ball à travers des produits comme des tee-shirts, joggings, sweat-shirts, etc. Pour l'avenir, nous espérons continuer à trouver de nouvelles façons de partager cette passion. Nous avons commencé l'entreprise à deux. Mais aujourd'hui, plusieurs personnes travaillent avec nous. La majorité de nos produits sont fabriqués sur commande. Et en général, nous ne produisons pas plus de 100 modèles tous les deux ou trois mois.
(+) : Quels sont les principaux produits que vous proposez et en quoi diffèrent-ils de ceux de vos concurrents ?
(-) : Nous proposons des tee-shirts, des joggings, des sweats, des capuches et des maillots de basket. Nous produisons également quelques maillots de football et de volley, mais notre cœur de métier reste le basket. Nos produits permettent d'afficher l’amour pour ce sport et pour Madagascar. Il existe beaucoup de concurrents, mais chaque fabricant a sa propre identité. Ce qui nous différencie des autres, c'est la qualité de nos produits. Nous mettons un point d'honneur à offrir des articles de haute qualité.
(+) : Quelle est la philosophie de votre marque en termes de design et de fonctionnalité ?
(-) : Notre design est pensé pour être ample, permettant une grande liberté de mouvement, et mettant en avant le basket. En termes de fonctionnalité, nos produits sont respirants, adaptés au sport, et ne retiennent pas beaucoup la transpiration.
(+) : Pouvez-vous nous expliquer le processus de fabrication de vos accessoires et maillots ? Utilisez-vous des matériaux spécifiques ou des technologies innovantes ?
(-) : Nous utilisons un processus de fabrication standard, sans innovation particulière. Cependant, nous accordons une grande importance au contrôle qualité. Nos tissus sont synthétiques, ne retiennent pas la transpiration, et leur grammage est toujours élevé pour assurer leur durabilité.
(+) : Comment envisagez-vous l’évolution du marché des accessoires de basket dans les prochaines années et quel rôle jouera Mpikifa Sneakers ?
(-) : Les sneakers et le basket-ball restent populaires, même si l'amour des gens pour le basket semble avoir diminué. Par contre, les tee-shirts devraient rester à la mode pendant longtemps. « Mpikifa Sneakers » continuera à jouer un rôle important en offrant des produits de qualité qui célèbrent cette passion.
(+) : Travaillez-vous en partenariat avec des athlètes ou des équipes de basket pour développer vos produits ? Si oui, comment ces collaborations influencent-elles vos offres ?
(-) : Oui, nous travaillons en partenariat étroit avec Ankoay, Bolo, pour qui nous confectionnons sans cesse des tee-shirts. Ces collaborations nous sont très bénéfiques, que ce soit avec des personnes physiques comme Bolo ou des entités comme la Fédération. Elles nous permettent de nous améliorer constamment.
(+) : Quels sont les plus grands défis auxquels vous avez été confrontés en tant qu'entreprise dans ce secteur et comment les avez-vous surmontés ?
(-) : Les défis sont nombreux. Par exemple, nous avons fait un partenariat avec deux équipes au Canada qui ont passé une grosse commande. Il a fallu respecter des normes de qualité et de quantité élevées, ce qui n'a pas été facile. Cependant, nous avons réussi en nous concentrant sur notre engagement envers la qualité et en travaillant dur pour respecter nos délais de livraison.
Carinah Mamilalaina