Décidée lors du dernier Conseil des ministres en date du 14 avril. La prolongation des vacances de Pâques tant pour les élèves que les universitaires y a été validée. Le ministre de l’Education nationale a confirmé que les écoles seront encore fermées aux élèves pendant les 15 prochains jours. Cette décision étatique soulage la majorité des parents d’élèves, angoissés à l’idée d’envoyer leurs enfants en classe face à la propagation alarmante de la Covid-19. Pour leur part, des directeurs d’école se sont livrés à eux-mêmes, faute de mesures d’accompagnement. Face à cette divergence d’opinions, un épidémiologiste insiste sur le respect des gestes barrières sanitaires de base reconnu comme étant le moyen le plus sûr de rompre la chaîne de transmission du virus.
Sur les 832 nouvelles contaminations à la Covid-19, enregistrées le 15 avril dernier, 701 cas ont été localisés à Analamanga. Du jamais vu ! Même durant la première vague de cette pandémie, Madagascar n'a jamais recensé un tel nombre d'individus infectés en 24 heures. Et suivant le rapport récapitulatif quotidien du CCO - Covid-19, la Commune urbaine d'Antananarivo a comptabilisé 368 nouveaux porteurs du virus.
Après l'éclairage des villes d'Antsiranana et de Morondava par le groupe Filatex, actuellement c'est au tour d'Ambatolampy d'en bénéficier. 30 lampadaires autonomes à énergie solaire et qui ont été livrés avec des panneaux, viennent d'être remis à la Commune rurale d'Ambatolampy. « Non seulement, cette dotation s'inscrit au développement qui profite à tous les habitants, mais l'installation des lampadaires autonomes à énergie solaire va également faire régner la sécurité », s'est réjoui Mika Rakotomalala, maire de la Commune rurale d'Ambatolampy, hier en marge de la cérémonie de remise des dons qui s'est déroulée dans l'enceinte du groupe Filatex à Ankadimbahoaka. D'après ses explications, c'était à travers une collaboration avec l'association Soatiana que ce partenariat s'est concrétisé.
Prolongement pour quinze jours de l'état d'urgence sanitaire. Durcissement du contrôle pour l'application stricte des mesures barrières. Contrôle sévère des mouvements de personnes sur les barrages. Aucune dépouille mortelle ne peut ni entrer ni sortir des Régions touchées par les consignes d'isolement etc.
Les animaux sous haute surveillance. Suite au feu vert donné par le Conseil des ministres à la fin du mois de mars dernier, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) procède au lancement du projet pilote qui consiste à la création d’un nouveau système d’identification et de traçabilité du bétail à Madagascar (LITS). Force est de constater que les animaux d’élevage font toujours l’objet de vol. Pour ne citer que le cas des cheptels bovins, ces derniers sont les premiers cibles des « dahalo ».
Depuis 2019, la pandémie à coronavirus a jeté le monde dans une grande confusion. La virulence de ses variants renforce le doute partout. Pour les tenants de la médecine conventionnelle, le moyen le plus efficace pour se protéger contre la maladie serait le vaccin. Par définition, le vaccin est une substance qui, introduite dans l'organisme, provoque une immunité contre une maladie donnée.
Pour soutenir les efforts nationaux dans la lutte contre la propagation de la Covid-19, les Nations unies, à travers ses agences notamment l'OMS, le PNUD, l'UNFPA et l'OIT ont procédé, hier au Galaxy, Andraharo, à une nouvelle donation et transfert d'intrants et équipements au ministère de la Santé publique, et au ministère du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et les Lois sociales.
Limiter au maximum la circulation des gens dans les endroits publics. Après la fermeture de plusieurs Régions, le Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier a avancé la suspension des marchés hebdomadaires. Pour la ville d’Antananarivo, il s’agit entre autres du marché de Mahamasina à chaque jeudi, celui d’Andravoahangy ayant lieu tous les mercredis ainsi que le marché d’Isotry et celui d’Ambodin’Isotry tous les samedis. Concernant ces marchés publics, il s’avère que leur cas est délicat dans la mesure où les barrières sanitaires ne sont pas vraiment respectées dans ces lieux où habituellement, beaucoup de gens circulent.
En effet, malgré la sensibilisation maintes fois réalisée et la mise en place des dispositifs de lavage des mains dans ces endroits, aucune évolution n’a été constatée. Il y a toujours ceux qui enfreignent les règles. Nombreux commerçants et clients ne portent pas de masque et n’utilisent pas non plus du gel hydroalcoolique. Un grand rassemblement est toujours observé au sein de ces marchés malgré la fermeture de la Région d’Analamanga et la crise financière à laquelle les ménages font face actuellement. En conséquence, il est impossible d’y faire respecter les barrières sanitaires, surtout la distanciation physique d’un mètre. Or, le regroupement de plus de 100 personnes reste encore interdit dans la Capitale, soutient un responsable au sein de la CUA, Rija Randrianarisoa.
Par ailleurs, les marchés communaux ou ceux au niveau des Fokontany sont encore ouverts. Néanmoins, le nombre de personnes circulant dans ces lieux devrait être limité autant que possible. Après le confinement règlementé, les commerçants ont commencé à reprendre peu à peu leurs activités, mais la négligence de certains d’entre eux a failli mettre en danger des millions de citoyens. A part un grand nettoyage effectué régulièrement au niveau des différents marchés, une désinfection y est également réalisée à compter d’hier. Les marchés de Somanatombo, d’Anosy et de Besarety sont également concernés par ces opérations.
Anatra R.