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Angoissant. Le bilan quotidien des nouveaux cas de contamination à la Covid-19 donne littéralement la chair de poule. Le dernier bilan en date du 12 avril fait état de 6 nouveaux décès (soit 512 morts jusqu’ici), 228 nouveaux cas dont 149 sont recensés dans la Région d’Analamanga, et 3 837 personnes en traitement (288 présentent une forme grave). A ceux-là s'ajoute les patients contaminés mais qui n'ont pas été testés. Des chiffres à donner le tournis au Professeur Vololontiana Hanta si elle était encore chargée d’annoncer les bilans quotidiens. Le plus inquiétant est le fait que le pays enregistre plus d’un millier de cas en une semaine. A ce stade, il y a véritablement lieu de s’inquiéter.
« Alors que nous ne sommes pas encore dans la période hivernale, la situation est déjà critique. Il faudrait prévoir le pire d’ici la saison froide car les nouvelles contaminations risquent de monter en flèche », confie un médecin qui veut garder l’anonymat. D’après ses estimations, cette 2ème vague pourrait être plus meurtrière que la première. Pour cause, la présence du variant sud – africain qui s’est invité dans le pays cette année. D’ailleurs, les symptômes de la Covid-19 sous ce nouveau variant sont différentes des signes de l’épidémie par rapport à l’année dernière. Cela est confirmé par les nombreux témoignages des patients affectés. Selon toujours les médecins, l’infection est plus sévère, avec une tendance plus rapide à la forme grave, chez les personnes âgées (entre 60 et 70 ans). Il arrive même que certains décèdent à la suite de quelques signes de fièvre ou de grippe.
Bilan comparatif
L’hypothèse que la Covid-19 pourrait s’avérer plus ravageuse cette année 2021 et plausible si l’on faisait un bilan comparatif avec l’année 2020 sur la même période, c'est-à-dire au mois d’avril.  Durant le mois de mars 2020 – à partir du 20 mars date d’annonce des premiers cas par le Président de la République – Madagascar comptait 57 cas positifs tandis que le mois d’avril comptait 71 nouvelles contaminations. Le premier décès lié à la Covid-19 était enregistré le 16 mai 2020. Le défunt fut alors un membre du personnel médical âgé de 57 ans et déclaré comme diabétique et hypertendu. Le nombre de décès ne dépassait pas la dizaine, 6 plus précisément, jusqu’à la fin du mois de mai. Pendant le mois de juin, 1 443 personnes ont été testées positives au Coronavirus et une vingtaine de malades ont succombé à la maladie.
La période entre le mois de juillet et août est considérée comme le pic de l’épidémie dans la Grande île. A partir du mois de septembre et octobre, le nombre de nouvelles contaminations a considérablement baissé allant respectivement de 1 514 à 734 nouveaux cas. D’ailleurs, au mois d’octobre, le régime a décidé de lever l’Etat d’urgence sanitaire tout en maintenant la fermeture des frontières extérieures. Selon l'avis d'un épidémiologiste, le pic de cette deuxième vague serait prévu vers la fin du mois de juin.
Sans verser dans la paranoïa, les dirigeants comme la population devraient se préparer à cette 2ème vague difficile. Si toutes les dispositions nécessaires sont prises convenablement et que tous les Malagasy prennent également de leur côté leur responsabilité par le respect des gestes barrières, rien n’empêche le pays de sortir indemne face à l’épidémie.
La Rédaction

Vallée de la mort !

Publié le mardi, 13 avril 2021

Le pays traverse, en ces temps-ci, le pire moment de son histoire. Pessimisme ou négativisme ou dépit ? Là n’est pas la question ! Le bon sens de la vie nous impose à voir la réalité telle quelle. Tel un détenu condamné à la peine capitale qui se trouve dans les travées du couloir de la mort se dirigeant vers la chambre d’exécution, la Grande île déambule, sans trop s’en rendre compte, dans la vallée de la mort. Et comme si de rien n’était, les Malagasy, du moins la grande majorité, continuent sans le moindre souci son train-train de vie.
Le Président de la République annonça au public ce samedi noir du 3 avril à 20 h 30 sur les antennes de la radio et de la télévision nationales que Madagasikara s’engouffre désormais dans la deuxième vague de la Covid-19 et que le nouveau et dangereux variant sud-africain débarque réellement dans nos murs. Panique pour certains, banalité pour d’autres !
La spirale du bilan des cas graves et celui des décès ne fléchit pas. Au stade où nous en sommes, le pays cumule 28 063 cas confirmés. En 48 heures seulement, ce week-end dernier, le bilan des nouveaux cas dépasse les mille. Et en ce mois d’avril 2021, on comptabilise plus de 500 décès.  Les chiffres morbides qui font la Une de tous les journaux ne baissent point. Aussi, faudrait-il le noter que loin d’être derrière nous, le pire se trouve encore et toujours devant sinon sur nos têtes.  Le frisson dans le dos, le citoyen responsable se meurt d’inquiétude et ce pour plusieurs motifs.
Les capacités d’accueil de nos centres de traitement arrivent déjà pour beaucoup en phase de saturation et si la pandémie maintient ce rythme effréné, ils seront littéralement débordés et se verront dans l’incapacité d’accueillir les nouveaux cas de contaminés ou dans l’impossibilité de prodiguer les soins nécessaires. Alors que, la tendance croissante de la courbe accusant le nombre des cas nouveaux et celui des cas graves poursuit son rythme. L’Etat a pris l’initiative de mettre à la disposition de nouveaux centres mais pris d’assaut par l’affluence des nouveaux cas, leurs capacités de recevoir seront très vite, eux aussi, hors d’usage. Etant donné les moyens limités dont on dispose, les possibilités matérielles du pays ne suffiront plus un jour ou l’autre à satisfaire tous les besoins sauf que si la conscience de chaque citoyen se réveille et que chacun prenne en charge pour de bon de sa propre santé et adopte de façon responsable des comportements responsables. Il faut obligatoirement stopper cette allure folle de la pandémie. De deux choses l’une, ou tout le monde se lève contre ce fléau létal et on aura la vie sauve ou tout le monde s’en fiche et on meurt !
Le variant sud-africain ne nous offre qu’une alternative : la vie ou la mort ! Jusqu’à ce jour, vu l’inconscience ou l’imprudence générale, le pays traverse « la vallée de la mort ». Les dirigeants du pays ainsi que le personnel de la santé publique font des pieds et des mains, bec et ongles, avec les moyens limités à bord, pour endiguer le mal. Mais tous ces inlassables efforts seront vains si chacun de nous n’emboite pas le pas avec.
Ndrianaivo


Hier matin, les proches, collaborateurs ou membres de la famille, de la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, ont reçu au moins un appel téléphonique. « Comment va-t-elle ? », « cette information est-elle vraie ? », telles sont les questions posées par les interlocuteurs à l’endroit de ces proches de la ministre. Ces derniers sont étonnés de ces questions et se contentent de répondre par « Lalatiana va bien » ou « on n’est pas au courant d’une telle information ».
En effet, un facebooker halluciné a répandu sur les réseaux sociaux que Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy a été admise, dans la nuit de mardi, à la réanimation de l’HJRA à Ampefiloha. Elle n’y restait que quelques heures avant d’être transférée dans un autre hôpital, ajoute cet aliéné, tout en précisant que la porte d’entrée dans la chambre où se trouvait la ministre est bien gardée par des policiers. Il est allé même jusqu’à affirmer que la ministre est dans un état grave.
Des fausses informations que les collaborateurs de la ministre et encore moins l’intéressée n’ont pas voulu démentir…par des mots. Une visite des travaux effectués à l’ex-galerie 6 à Analakely figurait dans l’agenda de la ministre hier. Et c’est à travers l’inspection de ce chantier que Lalatiana Andriatongarivo a infirmé les informations véhiculées par ce détraqué. La ministre annoncée dans un état grave a passé quelques heures à arpenter les pièces en rénovation de ce bâtiment d’un organisme rattaché au ministère de la Communication et de la Culture.
Après un bref entretien avec les journalistes présents sur place, la ministre a quitté le lieu au volant de sa voiture. Pour une personne dite dans un état grave, voire mourante, elle ne l’est pas au grand désespoir de ce dément. Oui, la ministre Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy va bien !

La rédaction


Déjà un retard d’une semaine pour les programmes scolaires. Les écoles ne sont pas obligées de fermer leurs portes face à la propagation de la Covid-19 dans le pays, d’après la Direction nationale des écoles catholiques (DINEC) à Madagascar. Cette dernière émet un avis selon lequel l’Etat a déjà présenté des protocoles sanitaires afin de traiter cette maladie. Ceux-ci sont applicables dans les centres de santé publics et privés, situés sur tout le territoire national.
Néanmoins, dans les écoles catholiques, les responsables envisagent de procéder à une demi-journée de cours. « On pourrait diviser une classe en deux groupes afin de respecter la distancion physique et de mieux surveiller les élèves. D’autant plus que le retard d’une semaine représente déjà une grosse lacune pour l’enseignement », soutient le Père Jules Ranaivoson, secrétaire général du DINEC. Lui de poursuivre que les écoles catholiques ne sont pas d’accord avec l’utilisation des nouvelles technologies, plus précisément le télé-enseignement. En effet, certains élèves n’ont pas les moyens de payer les frais en cas d’application de cette méthode. D’autres ne savent même pas la manipulation des machines.
Effectivement, les élèves sont les principales victimes de cette pandémie. D’une part, la suspension des cours pendant un certain temps a des impacts négatifs au niveau de la mémoire des élèves. Et de l’autre, leur niveau ne cesse de se dégrader d’année en année. De plus, le calendrier scolaire ne sera plus respecté et cela affecte les examens de passage ou ceux officiels. L’année dernière, l’admission des élèves a été basée sur une simple évaluation, et cela en raison du manque de notes. Suspension des cours ou non, les écoles catholiques attendent encore la déclaration du Président de la République pour pouvoir prendre une décision.
Les parents en désaccord
Toutes ces décisions nécessitent une étroite collaboration avec les parents et la Direction des écoles, selon toujours le Père Jules. En effet, plusieurs mesures d’accompagnement ont été déjà appliquées dernièrement comme le port de masque obligatoire, la désinfection des locaux, le lavage des mains avec du savon, la prise de température, le refus des établissements d’accueillir les élèves qui présentent une température. Par contre, nombreux parents sont en désaccord avec la reprise de l’enseignement face à la gravité de cette maladie, notamment pour les classes primaires. Par ailleurs, le contrôle sur le respect des barrières sanitaires est parfois négligé dans certains établissements. « Ma petite fille a porté un masque rose à l’entrée de l’école. Et en sortant, il est devenu bleu », se désole une mère de famille.
Recueillis par Anatra R.

Opérationnels depuis dimanche dernier. Une première vague de personnels de santé récemment recrutés, notamment des médecins et paramédicaux, sont actuellement à pied d’œuvre notamment dans les centres de traitement de la Covid- 19 (CTC 19) répartis à Antananarivo. Ce sont les volontaires qui ont répondu à l’appel à mobilisation lancé par l’Etat, lors du Conseil des ministres en date du 7 avril dernier. Nombreux ont répondu à cet appel, si l’on tient compte des candidatures reçues, déjà traitées ou en cours de traitement auprès du Cabinet du ministère de la Santé publique (MSP). « Jusqu’à dimanche dernier, 350 dossiers ont été reçus rien que pour les paramédicaux, entre autres les infirmiers, sages- femmes, agents de laboratoire et autres. A cela s’ajoutent les candidatures des médecins, y compris les retraités encore actifs et en bonne santé ainsi que les thésards. Toutefois, chacun d’entre les sélectionnés doit encore passer un entretien avant l’embauche et le dispatching dans les CTC et hôpitaux », avance Dave Patrick Rakotomalala, directeur de cabinet du ministère de tutelle. Bien que des centaines de candidatures soient traitées, le recrutement de volontaires se poursuit jusqu’à maintenant. « Outre la demande manuscrite, le dossier de chaque postulant doit contenir un diplôme et une lettre d’équivalence délivrée par le ministère de la Fonction publique, requise notamment pour les paramédicaux », souligne notre source.
Des personnels administratifs et d’appui sollicités
Outre les médecins et paramédicaux, l’appel à mobilisation touche également les personnels administratifs et ceux d’appui. Les premiers vont assurer le secrétariat ou la logistique. Outre le niveau Bacc ou plus, ceux qui ont de l’expérience dans ces métiers seront les bienvenus. Pour les personnels d’appui, dont les agents de surface et les brancardiers, les postulants doivent avoir au moins le BEPC, et des expériences. Quant aux chauffeurs, les titulaires de permis B et de certificats de travail seront privilégiés. Toutes les candidatures doivent inclure chacune une demande manuscrite avec photocopie des diplômes et certificats. « Les dossiers sont à déposer auprès du ministère de la Santé publique à Ambohidahy », précise le directeur de cabinet du MSP. D’après ce responsable, les équipes dudit ministère travaillent sans relâche, même durant la fin de semaine, pour mener à bien la sélection et le recrutement des personnels volontaires.
Faut-il rappeler que les volontaires recrutés seront sous contrat à durée déterminée d’un an. Mieux, ils bénéficieront les mêmes salaires que les fonctionnaires. A cela s’ajouteront des primes exceptionnelles Covid- 19.
Patricia Ramavonirina




Au profit des petites et moyennes entreprises (PME) et des particuliers. Un montant minimal de 6 millions d’euros, soit environ 27 milliards d’ariary, vient d’être accordé à MCB Madagascar pour des projets d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de protection de l’environnement. La convention de crédit y afférente a été signée lundi dernier entre la Direction générale de l’Agence française de développement (AFD) et celle de ladite institution bancaire, sous le haut patronage de l’ambassadeur de France dans le pays, Christophe Bouchard, et celui de l’Union européenne (UE) en la personne de Giovanni Di Girolamo. Le but étant de contribuer à initier le développement d’un marché de crédits verts à destination des PME et des particuliers, en ligne avec les objectifs de SUNREF. Il s’agit du label finance verte de l’AFD. Ainsi, MCB Madagascar est la première institution bancaire du pays à obtenir cette ligne de crédit. Celle-ci lui permettra de soutenir plus efficacement les entreprises malagasy impliquées dans des projets éco-responsables. Elle est accompagnée d’une assistance technique financée par l’UE et mise à disposition gracieusement pour les banques partenaires et les porteurs de projets malagasy.
SUNREF Madagascar vise à accompagner le développement d’un écosystème de finance verte pour appuyer le financement d’investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables ainsi que l’environnement. Le financement de cette croissance verte dans la Grande île représente un défi majeur auquel l’AFD apporte sa contribution, en partenariat avec des banques. Ceci avec le soutien financier de l’UE et l’assistance technique du groupement BURGEAP-IED-LE GRET, sous contrat avec SOLIDIS. Pour information, l’AFD finance et accompagne des projets qui améliorent les conditions de vie des populations, soutiennent la croissance économique et protègent la planète. Cette institution financière publique française est présente sur 115 pays à travers un réseau de 85 bureaux locaux et 17 bureaux régionaux. En 2019, elle a consacré 14,1 milliards d’euros au financement de projets dans les pays en développement et les Outre-mer.

Recueillis par Patricia R.





La Fédération malagasy d'athlétisme vient de se doter d'un matériel de "photo finish" de la part de la Fédération internationale de cette discipline. Norolalao Andriamahazo, présidente de la Fédération malagasy, a fait savoir que « la dernière utilisation d'un appareil « photo finish » par la Fédération remonte à 2013. Il s'agissait du matériel obtenu en 1997, à l'occasion des Jeux de la Francophonie. Ce matériel, devenu obsolète, a été secondé par un autre de la part de la fédération mauricienne d'athlétisme, pour arbitrer les Jeux des îles de 2007 », a-t-elle indiqué.

 

Un pas franchi vers l'amélioration de la qualité des services offerts par les transports en commun dans la ville d'Antananarivo. Depuis le lancement du projet «  Bus class » en fin de semaine dernière, une dizaine de coopératives ont déjà demandé une validation auprès du comité d'études rassemblant les transporteurs et la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA). D'après le directeur des transports et de la mobilité urbaine (DTMU) au sein de la CUA, Vigor Bemanana, très bientôt, des « bus class » circuleront dans les rues d'Antananarivo. A titre d'exemple, la coopérative Onja a déjà présenté 4 échantillons qui seront prêts à travailler d'ici deux semaines.

 

Actuellement, la majorité des personnes atteintes de la Covid-19 requièrent une assistance respiratoire. Avec les besoins en oxygène pour ces patients, la Grande île, plus particulièrement la Capitale, fait face à une pénurie de cet élément chimique indispensable à la survie. Une bouteille d'oxygène remplie se vend actuellement à des millions d'ariary. Pire encore, il faut parcourir des kilomètres et remuer ciel et terre pour pouvoir s'en procurer.

 

Dis-moi … ?

Publié le lundi, 12 avril 2021

Dis-moi quel remède tu prends, je te dirai quel bord politique tu es ? O mon pauvre pays, quelle damnation tu encours ! Depuis Gallieni, en début du siècle dernier, Madagasikara fait l’objet d’une domination perverse et d’une division ignoble.

 

Fil infos

  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus
  • Conduite en état d'ivresse et excès de vitesse - Un Chinois décime toute une famille
  • Irrégularités dans l’utilisation de fonds publics - La Cour des comptes d’Antananarivo épingle plusieurs Communes
  • Sommet de la SADC 2025 - Une mission préparatoire à Madagascar pour assurer le succès
  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo

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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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