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La une du 13 janvier 2020

Publié le dimanche, 12 janvier 2020

Tout est bien qui finit bien ! Après leur disparition inexpliquée, mercredi dernier dans l’après-midi, près de leur maison à Mangarivotra-Itaosy, la petite Lovasoa Fifaliana Raharimalala (7 ans) ainsi que ses frères aînés, Luc Fiderana Nambinintsoa (8 ans) et Elysé Randrianjatovo (11 ans) ont été finalement retrouvés sains et saufs, jeudi soir dans le tunnel d’Ambohidahy.  C’est là que, alarmées par la détresse de la fillette notamment, des personnes, qui s’apitoyaient sur le sort de ces gosses, les ont conduits jusqu’à leur foyer à Itaosy. C’est l’aîné qui le raconte.

 

Depuis quelques jours, l’enseignement à Madagascar est confronté à une période difficile. Tout d’abord, un jeune collégien du CEG Ratsimilaho, situé à Toamasina, a été tabassé à mort par ses camarades. Et ensuite, il y avait la blessure volontaire d’un enfant de 3 ans et demi dans une école privée de la Capitale, un acte commis par son institutrice. Chaque semaine, l’Office national de l’enseignement privé de Madagascar (ONEP) reçoit au moins une plainte, non seulement à propos de maltraitance d’enfant à l’école, mais également d’autres cas.

Vive le maire !

Publié le vendredi, 10 janvier 2020

L'heure de vérité a sonné. Les résultats définitifs des Communaux et Municipaux du 27 novembre 2019  dans tout le territoire national sont affichés. Avant les publications des résultats définitifs, les Tribunaux Administratifs (TA) des ex- Faritany ont jusque à hier 9 janvier, date butoir, pour traiter et juger les requêtes déposées par les candidats concernés. En gros, les TA ont confirmé les résultats provisoires publiés par la CENI et ses démembrements.

 

Le Tribunal administratif d'Antananarivo a annoncé, hier à Anosy, les résultats définitifs des élections communales et municipales pour l'ex-province d'Antananarivo. Naina Andriantsitohaina est élu maire de la Commune urbaine d'Antananarivo. Plus de la majorité des sièges, que ce soit maire ou conseiller municipal, a été raflée par la plateforme soutenant le Président Andry Rajoelina, le Malagasy Miara Miainga, le Freedom et les indépendants. Le parti TIM a récolté des miettes. Le déclenchement des travaux de développement par les communes est attendu par la population.

 

L'heure du remaniement approche. Un changement qui, dans son sillage, apportera un lifting dans les postes de haut responsable d'Etat. Fait inédit, le Président de la République Andry Rajoelina lance un appel à candidatures à tous ceux qui ont la compétence et la volonté  pour œuvrer à l'émergence de Madagascar. Ils sont invités à se manifester, à partir d'aujourd'hui jusqu'au 24 janvier prochains, sur la plateforme mise en place à cet effet. Cette nouvelle approche pour dénicher « des talents cachés » dans plusieurs domaines prône l'équité, l'égalité de chance et la transparence.

LA UNE DU 11 JANVIER 2020

Publié le vendredi, 10 janvier 2020

Après le verdict d’avant-hier du Tribunal administratif, déboutant toutes les requêtes du candidat-maire, Rina Andriamasinoro, les carottes sont désormais cuites pour la maire TIM, Lalao Ravalomanana. Si la tradition républicaine est respectée, cette dernière devrait, dès à présent, se préparer à l’incontournable passation avec le nouvel édile de la Capitale, Naina Andriantsitohaina. Une perspective de tous les dangers pour l’équipe sortante étant donné les zones d’ombre qui ont caractérisé le mandat du TIM à la tête de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), notamment sur le plan financier, et sur lesquels ceux qui vont prendre possession de la place  ne manqueront pas de requérir tout l’éclaircissement nécessaire.

Les explications de Lalao Ravalomanana sont particulièrement attendues, non seulement sur le montant des sommes collectées à partir de certaines sources de recette qui ont fait polémique durant son mandat, mais aussi et surtout, sur leur utilisation. Il en est ainsi par exemple des sommes perçues de la cession de différents espaces communaux (trottoirs, îlots, parking) au profit des commerçants. Il en est de même pour l’ « opération régularisation de permis de construire » effectuée du 20 octobre  au 4 novembre 2016. Censée permettre aux propriétaires de constructions illicites de régulariser leur situation, force est de constater qu’elle a donc été définitivement laissée aux oubliettes. Or, 200.000 ariary par construction ont été collectés par la Commune à cette occasion et, selon les chiffres avancés à l’époque, près de 167 600 toits étaient visés. A chacun de faire le calcul de la somme évaporée…

S’en remettre au…Pape François

Rien que sur ces deux cas parmi tant d’autres, l’équipe de Lalao Ravalomanana aura tout le mal du monde à fournir des explications plausibles. Et c’est sans doute la raison pour laquelle le TIM a fait feu de tout bois pour ne pas lâcher la CUA. Faut-il rappeler que, avant même que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ait proclamé le résultat provisoire de l’élection municipale, le clan Ravalomanana a commencé à crier à la fraude sur la base de pseudo-preuves qui, finalement donc, s’avèrent être totalement infondées. Ensuite, afin de mettre la pression sur les juges administratifs à qui la balle est renvoyée selon les textes, le TIM a ressuscité ses meetings du MAGRO, se permettant même  le luxe de titiller les Forces de l’ordre à travers une tentative de manifestation de rue sous le prétexte de déposer des preuves auprès du Tribunal administratif. Lors d’une conférence de presse consécutive au verdict de ce dernier suscité, Marc Ravalomanana, ne sachant plus à quel saint se vouer,  déclara qu’il ira jusqu’à saisir la SADEC et même le secrétaire général de l’ONU et ce, après s’en être remis au…Pape François.

A l’heure qu’il est, il est fort probable que les membres de l’équipe de Lalao Ravalomanana soient en train de faire le ménage dans leurs désormais anciens bureaux, en prenant particulièrement soin des dossiers à scandales qui ont jalonné le mandat de la maire sortante. Un exercice auquel l’ancien Directeur financier et ex-Secrétaire général de la CUA et non moins candidat-maire, Ny Rina Andramasinoro, aurait dû se livrer sitôt le résultat provisoire de l’élection connu,  au lieu de se laisser entraîner dans un pathétique combat d’arrière-garde à l’issue plus qu’incertaine. 
Hery Mampionona

Stupeur et consternation chez une petite famille domiciliée à Mangarivotra-Itaosy ! Les parents de ces trois charmants enfants dont la petite Lovasoa Fifaliana Raharimalala (7 ans), Luc Fiderana Nambinintsoa (8 ans) et Elysé Randrianjatovo (11 ans), demeurent toujours sans nouvelle d’eux jusqu’à présent. D’après une source proche de cette famille, ces enfants ont commencé à ne plus donner aucun signe de vie après le violent orage qui s’est abattu sur la ville mercredi après-midi dernier. « A leur arrivée à la maison, les parents s’étaient étonnés de ne pas les y trouver. Et fait inquiétant pour les adultes, la porte d’entrée a été verrouillée de l’extérieur avec un cadenas. Mais des gosses, aucune trace », déclare notre source.

Et pourtant, il ne devrait avoir aucune raison pour que les petits s’absentent.  Ils étaient censés jouer, comme à leurs habitudes, près de leur maison.

Du coup, ils seraient exaspérés par cette triple disparition subite et sans explication de leurs progénitures. Mercredi soir, ils ont entamé les recherches partout où les gosses étaient censés se trouver. « Puisque c’était un mercredi, il n’y avait donc pas classe. Néanmoins, on les y a recherchés, mais en vain !  On a fait le tour des proches ou autres personnes de connaissance. Rien », a ajouté l’information.
De guerre lasse, les parents ont dû aller se  plaindre de cette étrange triple disparition auprès des Forces de l’ordre dont le commissariat  du 4e arrondissement, le commissariat central mais aussi la Gendarmerie à Itaosy. Pourtant, cette dernière a affirmé n’avoir été informée que sur Facebook. Etrange car, il n’est pas dans les habitudes des trois enfants de quitter le foyer parental sous aucun prétexte, ni autorisation. A part cela, nos sources n’ont voulu se prononcer davantage sur les relations des parents dans le voisinage. Malgré tout, les recherches n’ont rien encore donné, du moins jusqu’à présent.

Espérons que cette affaire va se dénouer de façon heureuse, et que les petits vont être rapidement retrouvés. 
F.R.



 

 

 

Les institutions du pays font montre de sagesse malagasy en présentant leurs vœux au couple présidentiel en ce début d’année. Le FFKM a fait de même  hier au Palais d’Ambohitsorohitra, contrairement au Sénat qui brille toujours par son absence.
La présentation de vœux au couple présidentiel en début d’année par les institutions de la République et le corps diplomatique est devenue une coutume. Chaque année, le Palais d’Etat d’Iavoloha accueille cette cérémonie des plus singulières. Cette année 2020 ne fait pas exception sauf que la grand-messe proprement dite n’a plus lieu tout comme le grand buffet budgétivore. Le Président Rajoelina a supprimé la festive cette année, toutefois, il accorde avec son épouse une audience à ceux qui veulent lui présenter leurs vœux.

Avant-hier, trois institutions de la République ont présenté leurs vœux au couple présidentiel. Il s’agit du Gouvernement dirigé par le Premier ministre Ntsay Christian, l’Assemblée nationale dirigée par Christine Razanamahasoa et la Haute Cour Constitutionnelle dirigée par Jean Eric Rakotoarisoa. Hier, les leaders du FFKM ont procédé à cet exercice au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra.

Mais jusqu’à maintenant, le Sénat brille par son absence. Cette Chambre dirigée par Rivo Rakotovao tourne le dos à cette sagesse malagasy de rendre honneur au « Ray aman-dReny » alors que son institution regroupe les personnalités censées des hommes (femmes) sages. Rivo Rakotovao a-t-il perdu la valeur malagasy à cause des rivalités politiques ? Si tel serait le cas, c’est une position indigne et déplorable aux yeux des générations futures.

Certains députés ont eux aussi tourné le dos à cette cérémonie en arguant que la rencontre des élus de la Chambre basse avec le Président de la République est anticonstitutionnelle. Or, on n’est pas sans savoir qu’à chaque début d’année, l’Assemblée nationale dirigée par son président, donc tous les députés y compris, présente toujours ses vœux au couple présidentiel. L’argument avancé pour expliquer l’absence est ainsi loin d’être crédible.

Cette présentation de vœux au couple présidentiel par les institutions de la République et par le FFKM ne contredit nullement le principe de la séparation des pouvoirs, ne foule pas aux pieds le principe de la laïcité. Une sagesse malagasy que le président du Sénat feint d’ignorer, du moins jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, pour des rivalités politiques.
La rédaction

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Editorial

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