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Le Président de la République Andry Rajoelina va s’exprimer demain soir dans une adresse à la Nation. Une allocution qui sera diffusée sur les chaînes de télévision et de radio publique ainsi que sur les chaînes privées du pays, lesquelles ont reçu hier la bande annonce du message en question.
Cette déclaration du Chef de l’Etat, qui intervient un an jour pour jour après l’annonce des premiers cas de contamination à la Covid-19 dans le pays et le décret d’état d’urgence sanitaire, est fortement attendue par la population dans le contexte actuel de regain de forme de l’épidémie dans la Grande-île. Une intervention d’autant plus attendue sachant que le Chef de l’Etat n’avait plus pris la parole de cette manière depuis le 18 octobre, lorsqu’il avait annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire dans le pays.
Au cours de ce discours, prévu à 20 heures, et dont très peu d’éléments ont filtré, le Président de la République devrait ainsi aborder la nouvelle étape de la lutte contre la Covid-19. Face à la recrudescence des nouveaux cas, le Conseil des ministres de mercredi avait sonné la mobilisation et annoncé plusieurs mesures pour briser la chaîne de transmission du virus, notamment l’interdiction des rassemblements de plus de 200 personnes ou le huis-clos pour les compétitions sportives. Des mesures qui, pour beaucoup, restent encore un peu floues quant à leur application. Des informations complémentaires voire supplémentaires seront manifestement données par le Président de la République dans son discours de demain.
S’il est peu probable que le Président annonce un nouveau confinement, va-t-il en revanche annoncer l’instauration de nouvelles mesures dans le pays pour ralentir la circulation du virus ? Un couvre-feu ? Va-t-il décréter l’état d’urgence sanitaire ? Ces questions, qui furent au centre des préoccupations politiques et médiatiques il y a un an, sont de nouveau d'une singulière acuité et connaîtront leurs réponses demain soir. Il devra également réaffirmer la stratégie malagasy quant aux vaccins contre la Covid-19, selon l’avis d’un observateur.
Andry Rajoelina devrait également profité de la tribune pour rassurer les Malagasy et appeler ceux-ci à faire preuve de bon sens, pour enrayer l’épidémie. Sur un plan plus politique, le Chef de l’Etat pourrait également esquisser certaines pistes de ce que sera la deuxième partie de son quinquennat. Il est en revanche peu probable qu’il aborde explicitement la perspective d’un remaniement. Le Chef de l’Etat ne pourra éviter de prendre la parole sur les revendications estudiantines ou encore les gesticulations de l’opposition.

La rédaction


Le taux d’inclusion financière de Madagascar est l’un des plus faibles au monde. En 2017, seulement deux personnes sur dix de la population adulte malagasy détiennent un compte auprès d’une institution financière ou d’un service mobile money, soit moins de 20% de la population. Aujourd’hui, cette tendance commence à s’inverser. Entre les investissements réalisés par les établissements de monnaie électronique et la mise en place d’une réglementation progressive, le mobile money s’est rapidement développé dans la Grande île, au cours des dix dernières années. Actuellement, les personnes possédant un compte mobile money sont largement plus nombreuses que celles détenant un compte auprès des différentes banques et institutions financières. «Les comptes de mobile money sont actuellement trois à quatre fois plus nombreux que les comptes bancaires habituelles. Nous n’avons pas encore les chiffres exacts à jour. Mais on peut le déduire facilement. Moins de 4% de la population en 2019, les titulaires de comptes bancaires, tournent alors aux alentours d’un million et demi. Pourtant, ce chiffre ne représente que les abonnés d’un seul opérateur téléphonique. Pour Orange Money Madagascar par exemple, ces abonnés tournent autour de deux millions. Pour MVola, le nombre des abonnés atteint les trois millions. Rien qu’avec ces chiffres, le triple est déjà dépassé, et de loin alors qu’il manque encore un troisième opérateur», explique un expert sur le sujet.
Ce choix des consommateurs s’explique surtout par la vulgarisation du téléphone mobile. Effectivement, près de la moitié de la population malagasy possède téléphone portable. Le mobile money devient alors plus accessible pour la majorité. Mais cela ne s’arrête pas là. « Je préfère utiliser mon compte de mobile money parce que déjà il est moins contraignant qu’un compte bancaire classique avec des procédures administratives allégées. Pour ouvrir un compte, tu n’as besoin que d’une carte d’identité nationale et c’est tout. En plus, il me fait gagner énormément de temps et réduit considérablement mes déplacements, je peux tout faire à partir de mon téléphone » soutient Lova, une vendeuse de vêtements du côté de Behoririka, en vantant les mérites de son compte mobile money. Et elle n’est pas la seule à ne jurer désormais que par le mobile money pour ses opérations financières. 
Face à ce succès fulgurant, les institutions financières se lancent même dans le mobile money pour conquérir cette toute nouvelle catégorie de clients. Le même concept, les mêmes services mais à des frais plus attrayants et une clientèle plus élargie, sachant que le service ne se limite pas à un seul opérateur téléphonique. En parallèle, elles innovent également leurs services financiers pour concurrencer, dans un sens, ceux du mobile money. Dans tous les cas, l’objectif final est de favoriser l’inclusion financière dans le pays et stimuler ainsi la croissance économique du pays.
Rova Randria

L’appel à mobilisation des partenaires, récemment lancé par la Première dame Mialy Rajoelina, a porté ses fruits. Dans le cadre du projet « Avotse », de multiples activités seront menées dans les Régions d’Androy et d’Anosy, notamment en faveur des enfants. Outre le renforcement de l’alimentation scolaire, la construction des écoles et la prise en charge sanitaire des élèves en font partie.

 

Un changement équitable. C'est à travers cette expression que l'association des directeurs des écoles privées à Madagascar a conclu ses requêtes en ce qui concerne l'amélioration de l'enseignement que le ministère de l'Education nationale et celui de l'Enseignement supérieur véhiculent actuellement. D'après ces directeurs d'école ayant effectué, hier, une réunion à Antananarivo, le changement des programmes scolaires pour le cycle primaire et secondaire vont de pair avec les approches pédagogiques.

La liste des personnes décédées à la suite de consommation de « Fano » ou chair de tortue marine contaminée par près d'une centaine de personnes domiciliées à Marofototra, District de Vatomandry, ne cesse de s'allonger. Un récent bilan de la Direction générale de la pêche annonce que le nombre des personnes ayant perdu la vie s'élève à 15, contre 9 un jour auparavant. Par ailleurs, six autres personnes sont encore hospitalisées, selon ce récent bilan.

 

Trois citoyennes malagasy revenant de France et de Maurice ont été les premières personnes testées positives au coronavirus à Madagascar. Le premier cas positif a atterri le 17 mars 2020 à bord du vol Air France 934. Le deuxième cas confirmé est arrivé un jour après par le vol Air Mauritius MK288, tandis que le troisième individu infecté par le virus a rejoint la Grande île avec le vol Air Madagascar MD051 le 19 mars.

La destruction des matériels et des infrastructures retarde l'intervention des sapeurs-pompiers à Antananarivo. En effet, presque tous leurs matériels sont déjà usés ou présentent des fissures. Les soldats de feux dispensent plus de temps à la réparation des matériels qu'à l'intervention, en particulier les tuyaux d'incendie.

 

Au beau fixe !

Publié le mercredi, 17 mars 2021

Qui dit que la relation entre Madagasikara et la Banque mondiale (BM) s'effrite ? Que la confiance de l'Institution de Bretton Woods à l'endroit de la Grande île vole en éclats ? Tenez-vous bien, mesdames et messieurs spécialistes des rumeurs les plus fantaisistes, sources d'intox barbares et lanceurs de fausses alertes, le ciel est bleu entre la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Etat malagasy.

8 095 employés de courte durée (ECD) sont pris en charge grâce au budget de fonctionnement de l’Etat. Pourtant, ils cotisent auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Afin de réduire le déficit au niveau de la Caisse de retraite de l’Etat, estimé à 384 milliards d’ariary en 2020, le Conseil du Gouvernement qui s’est tenu le 19 décembre 2020 a autorisé l’affiliation des ECD à la Caisse de prévoyance de retraite (CPR).

«Il n'est pire sourd que celui qui ne veut rien entendre » ! Cette expression célèbre résume parfaitement l'attitude des membres de l'Opposition concernant la question de vaccination contre la Covid-19. Ces derniers ne sont seulement pas sourds mais également aveugles. En effet, ils soutiennent que l'Etat s'oppose à l'utilisation de vaccins contre le coronavirus alors que la veille même, le ministre de la Santé, le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, avait déjà fait une déclaration sur le sujet.

 

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Editorial

  • Traitement de cheval
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha, les membres du Conseil Supérieur de la magistrature conduit par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin. Il a été question durant la rencontre au sommet entre le Premier Magistrat du pays et l’Instance supérieure nationale coiffant la Magistrature judiciaire, le CSM. En fait, le CSM gère la carrière des magistrats du pays (avancements, promotions, affectations, sanctions, etc.). Le président de droit du CSM et en sa qualité de Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, a profité de l’occasion de mettre les points sur les « i ». Rajoelina vitupère contre les indélicatesses de certains magistrats dans l’exercice de leur fonction. Précisément, à l’encontre des magistrats, pas tous d’ailleurs heureusement, d’abuser de leur fonction pour s’enrichir indûment, sur le dos des vulnérables justiciables. En d’autres termes, s’adonner à la corruption ! En fait,…

A bout portant

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