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« Vous êtes un journaliste et vous êtes censé être au courant de l’information. Toutes les activités s’arrêtent à partir de midi, la presse ne fait pas exception ». C’est ainsi que s’est exprimé, avant-hier mercredi à 19h15, un des militaires préposés au barrage érigé au niveau de la RM1 (Andohan’Analakely) lorsque nous lui avons décliné notre fonction ainsi que la raison de notre déplacement à cette heure de la soirée. Et l’on aura beau essayer de lui faire entendre raison, rien n’y fit. L’homme en uniforme, d’un ton sec, nous somma d’aller voir ailleurs avant de tourner talon.
Les instructions émanant des hiérarchies auraient-elles été mal répercutées aux hommes sur terrain, ou serait-on en présence  d’excès de zèle ou d’abus d’autorité de la part de ces derniers ? Nul ne le sait. Toujours est-il que de telles situations sont loin d’être isolées et s’observent dans différents quartiers de la Capitale et à différentes périodes de la journée.
Et certaines scènes en viennent même à être cocasses, tant elles dépassent parfois l’entendement. Personne, par exemple, n’a compris pourquoi, à un moment de la journée où la circulation automobile est encore autorisée,  l’accès direct au rond-point devant le Sénat (en venant d’Andrefanambohijanahary) a été obstrué par un engin blindé et les automobilistes invités à monter sur le trottoir pour revenir dans la chaussée juste après avoir contourné ledit  véhicule militaire (!). De même, beaucoup ont été surpris, le premier jour du retour du confinement, par le barrage érigé au beau milieu de la matinée à Ampitatafika (un quartier périphérique, mais toujours dans la Région d’Analamanga), provoquant ainsi un embouteillage monstre de véhicules en tous genres et ce, alors que tout rassemblement, même de moins de 50 personnes, venait d’être de nouveau interdit.
D’une manière générale, dès le début de l’après-midi, de tels barrages se rencontrent dans le quotidien ici et là à Antananarivo (Ronds-points d’Ambohidahy et d’Antanimena, pour ne citer que ceux-là) et tout semble laisser croire qu’ils ont pour unique objectif de jouer sur les nerfs des usagers de la route, ceux-là mêmes qui, pourtant, sont encore autorisés à circuler.  Ces derniers sont en effet contraints d’effectuer de longs et tortueux détours inutiles pour arriver à destination, alors que celle-ci, dans certains cas, n’est qu’à quelques centaines, voire dizaines de mètres du blocage. Détail significatif, dans bon nombre de cas, ce sont  les militaires eux-mêmes qui indiquent la déviation à prendre pour contourner leur propre barricade. C’est pour dire que la finalité est seulement de rendre la vie difficile aux malheureux automobilistes, pour ne pas dire d’… énerver ceux-ci. Ce qui, il faut bien le reconnaître, n’est pas pour contribuer à détendre une atmosphère déjà stressant pour tout le monde.
A signaler cependant un rayon de soleil dans ce tableau obscur des barrages de la Capitale.  Celui offert par un militaire posté à Ambalavao Isotry qui, au vu du macaron officiel « Presse » dont est estampillé notre véhicule, ainsi que de notre carte professionnelle de journaliste, nous adressa un salut cordial gratifié d’un « Omen-dàlana am-panajàna ianao ». C’était également avant-hier mercredi à 15h30.
La Rédaction

La ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Rakotondrazafy a rassuré hier qu’aucun membre de l’Exécutif n’est atteint ou malade du coronavirus. Elle a également affirmé que le député Lucien Rakotomalala n’est pas mort du coronavirus.

« Ni le Président de la République ni aucun membre du Gouvernement n’est infecté ou malade du coronavirus ». Ce sont les propos hier de la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy. Des explications en réponse aux fausses nouvelles qui circulent sur la toile et dans le microcosme politique.
Tous les membres de l’Exécutif se portent donc bien et sont aptes à poursuivre leurs activités pour remplir les missions qui leur sont assignées. La ministre répond également que « certains avancent qu’il y a une femme ministre malade ». Elle a rétorqué que « ce n’est pas vrai ». Les propos véhiculés par l’opposition ne sont que de fausses nouvelles.
Pour ce qui est de la tenue de la visioconférence, la ministre a avancé que « la tenue des rencontres ou des conseils par visioconférence est une pratique courante dans le monde entier ». Il ne s’agit nullement d’une preuve que certains membres de l’Exécutif sont infectés ou malades du coronavirus. Il s’agit tout simplement d’utiliser les nouvelles technologies au service des actions de développement.
En outre, la ministre a apporté de l’éclaircissement concernant le décès du député élu à Morombe, Rakotomalala Lucien.  Elle a expliqué que « les symptômes qu’il présentait s’apparentaient au coronavirus, mais lorsqu’il a fait un test PCR, celui-ci était négatif ».
Par ailleurs, il n’a donc pas été comptabilisé parmi les morts du coronavirus. « Pour le CCO, seuls les malades et les morts du coronavirus sont comptabilisés. Il n’a donc pas été comptabilisé parmi les morts du coronavirus ou parmi les personnes infectées », a ajouté la ministre. Des explications appuyées par la porte-parole du Centre de commandement opérationnel Covid -19 Ivato, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle lors de son allocution quotidienne sur les ondes nationales hier.
La lutte contre la pandémie de coronavirus se poursuit. Les autorités appellent tout un chacun à ne pas baisser la garde. Il est impératif que les citoyens, notamment les habitants de la Région d’Analamanga, restent chez eux et font des gestes barrières une bonne habitude.
La rédaction



Nouveau protocole de sortie. Depuis cette semaine, les critères de sortie des patients hospitalisés  pour Covid-19 et des personnes testées positives en  traitement à domicile ont été mis à jour. Désormais,  l’obtention de deux tests par PCR négatifs a au moins 24 heures d’intervalle en guise de confirmation de la rémission des patients atteints du  coronavirus révolus. Face aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du 17 juin dernier, les autorités sanitaires  ont adopté de nouveaux critères pour lever l’isolement des patients atteints du Covid-19. Pour les patients symptomatiques, ils peuvent sortir 10 jours après l’apparition des symptômes, plus au moins trois jours d’absence de symptômes y compris la fièvre et les symptômes respiratoires. Quant aux  cas asymptomatiques, ils sont libérés après 10 jours du test de confirmation PCR positif.   Selon ces critères cliniques donc, les symptômes doivent avoir disparu depuis au moins trois jours avant que l’isolement du patient puisse être levé, la durée minimale de l’isolement étant de 13 jours à compter de l’apparition des symptômes «  Par exemple si un patient présente des symptômes pendant deux jours,  il peut être sorti de l’isolement après 13 jours à compter de la date d’apparition des symptômes. Pour un patient présentant des symptômes pendant 30 jours, il peut être libéré 33 jours après l’apparition des symptômes », explique le directeur de cabinet auprès du ministère de la Santé publique, docteur Lamina Arthur.  

Selon l’OMS, le virus peut rarement être mis en culture à partir d’échantillons respiratoires après le neuvième jour suivant l’apparition des symptômes, en particulier chez les patients atteints d’une forme bénigne de la maladie. « Nous avons constaté que généralement à ce stade, il y a une augmentation du nombre d’anticorps neutralisants et la disparition des symptômes. Il semble qu’il n’y ait pas de risque à lever l’isolement des patients sur la base de critères cliniques exigeant un isolement d’au moins 13 jours, plutôt que sur la base de tests PCR répétés », souligne ladite organisation.

Selon  le professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle hier,  cette mesure a été prise en constatant que l’application de la recommandation initiale d’obtenir deux tests par RT-PCR négatifs à au moins 24 heures d’intervalle avait été extrêmement difficile à appliquer. Effectivement pour Madagascar, en dehors des établissements hospitaliers, en particulier le traitement à domicile, le  manque de fournitures, de matériel et de personnel de santé  est constaté. Des laboratoires  d’analyses n’existent pas  aussi dans plusieurs  zones où la transmission est intense. Il a fallu attendre des jours voire des semaines  après l’envoi des prélèvements avant d’obtenir les résultats  confirmant la guérison entre autres. 


K.R.


Les ravisseurs  ne cessent de perdre un homme dans leurs rangs, et toujours les gros gibiers ! Jointe hier, la Gendarmerie a confirmé l’élimination de Jasmin Randriamihantanirina, alias Man. Bien que notre source au niveau de cette Force semble n’être pas encore disposé à s’exprimer largement sur l’affaire, elle a pourtant confirmé la nouvelle de l’élimination du suspect à Ankadiefajoro, mardi matin dernier.
D’après une brève explication fournie par notre source, des gendarmes étaient dans la maison sise dans cette localité de banlieue de Tanà  où le  suspect a caché des armes. Mais Man a  voulu faire le malin et a cherché l’affrontement avec ses gardes.  Il a utilisé la ruse en annonçant l’impérieux besoin de se soulager dans les toilettes.  C’est là qu’il a pris discrètement une grenade dans le but d’attaquer ouvertement les gendarmes. « Il a jeté une grenade sur les gendarmes. En position de légitime défense, ces derniers ont dû répliquer par des tirs d’armes à feu sur le suspect. Le suspect fut mortellement touché par les projectiles des Forces de l’ordre », dixit cette source.
Le 4 juillet dernier, la Gendarmerie était déjà sur la piste de Man alors qu’il se trouvait encore à Mahajanga, chez ses amis. Par la suite,  les gendarmes ont pu l’arrêter grâce à un renseignement. Décision fut alors prise pour le faire regagner la Capitale pour la poursuite de l’enquête. C’était l’occasion pour Man de parler aux gendarmes de sa maison à Ankadiefajoro et des armes qu’il aurait cachées. Dans la liste des objets trouvés sur place, une kalachnikov, des chargeurs, au moins une dizaine, sans parler bien sûr des grenades. Effectivement, le renseignement fourni par le suspect semble s’avérer juste jusqu’au moment où ils l’ont donc abattu à cause de sa tentative pour s’échapper et résister par la force.
Man figure dans la liste des personnes activement recherchées depuis l’année 2 000 pour multiples affaires d’enlèvements survenus chez nous dont ceux de Navaz ou d’Anil Karim. Bien entendu, l’homme fut l’un des proches collaborateurs de Lamà, lui aussi éliminé au cours d’une mini-escarmouche liée à son arrestation avec les gendarmes, il y a quelques mois de cela à Analamahitsy. Ainsi du funeste trio activement recherché et formé de Lamà-Man et Rajim, il ne devait plus rester que des fantômes, s’il en existe. Notons que Rajim a été également abattu dans un quartier de la Capitale, il y a quelques semaines, et ce, après que la Gendarmerie l’eut piégé ainsi.
Sans doute, l’arrestation récente de Rôrô, un autre maillon de la chaîne en fut beaucoup pour l’élimination de Man. Le nommé   Rôrô qui  a été  finalement placé sous mandat de dépôt à la Maison de Force de Tsiafahy le 08 juin dernier, aurait probablement refilé le tuyau aux gendarmes pour que ces derniers puissent  trouver les traces de Man,  son acolyte.

Outre donc les éliminations du chef, sinon de Lamà et son frère, presque tous ses proches collaborateurs ont été donc faits. S’ils ne sont maintenant  derrière les barreaux, cas de deux gendarmes, une bonne partie est  déjà sous la tombe.
Franck R.



 


Pas à la portée de tous. Avec la propagation de la pandémie de coronavirus, un peu partout dans le monde, les vols de rapatriement se multiplient. Malheureusement, tous les pays n’ont pas les mêmes moyens financiers pour ramener leurs compatriotes. Entre affrètement d’avion et suspension des activités des compagnies aériennes, le retour au pays revient aujourd’hui plus cher que d’habitude. Lundi dernier, près de 500 ressortissants malagasy ont regagné le territoire via un vol de la compagnie Ethiopian Airlines. « Pour ce vol, nous avons en effet dû payer 1 500 dollars, alors qu’en temps normal, 500 dollars seulement suffisent pour payer un voyage de retour pour Madagascar. Nous sommes partis de Nairobi, au Kenya. Mais l’escale par Addis-Abeba reste un passage obligatoire », a témoigné un passager dudit vol. Avec cette hausse exorbitante du prix d’un billet d’avion, il ne faut pas s’étonner que les ressortissants malagasy rentrant au pays ne soient pas si nombreux. Les moyens sont limités. De plus, plus la destination est loin plus le billet est cher. Pour rentrer du Canada, une personne devra débourser près de 3 000 dollars pour s’acheter un billet, au lieu de 1 500 dollars.

Cette hausse des prix résulte notamment de plusieurs paramètres. Outre cette situation exceptionnelle, les compagnies aériennes visent un nombre de passagers pour éviter les pertes, surtout qu’elles se trouvent actuellement dans le rouge. « Avant de réaliser ce vol exceptionnel, Ethiopian Airlines a notamment effectué des enquêtes un peu partout dans les différents pays de l’Afrique. Il fallait que le nombre soit suffisant pour affréter un avion. La compagnie a ainsi enquêté auprès des représentations de notre pays pour recueillir le nombre de personnes souhaitant rentrer mais aussi leurs capacités financières. Si le nombre de personnes n’est pas atteint donc il n’y aura pas de vol. Ou du moins il y en aurait mais à des prix élevés. Et cette situation n’est pas isolée », explique un autre passager.

Ainsi, la question du rapatriement des 700 ressortissants restants est toujours à la recherche de réponses.

Rova Randria

Léger progrès dans la production des documents, recul dans la participation du public au processus budgétaire et avancement dans l’aspect contrôle par l’institution chargée de l’audit. Ces résultats sur le budget ouvert mettent en valeur la nécessité de renforcer la transparence budgétaire à Madagascar. L’UNICEF encourage alors le Gouvernement à saisir du contexte de coronavirus pour améliorer ses points. « L’Etat est en mesure de promouvoir le dialogue, en impliquant davantage le pouvoir législatif et les organisations de la société civile. Nous réitérons la nécessité pour le Gouvernement actuel de prendre des mesures concrètes pour renforcer la transparence budgétaire. Cela passerait notamment par la mise en œuvre du décret 2019-2136 du 26 novembre 2019, portant accès aux données « base paiement et encaissement » relatives à l’exécution budgétaire des organismes publics visant la publication sous format open data des dépenses publiques jusqu’au stade des paiements. Ces données permettraient une meilleure compréhension des dépenses engagées dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19, ou encore dans les secteurs sociaux, ce qui n’est pas possible avec la documentation actuellement disponible ».
Effectivement, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato commencera à faire le grand pas à travers la constitution d’un fonds dédié spécialement au coronavirus d’ici deux semaines. Cette disposition permet aux citoyens de connaître l’utilisation du financement dont le montant s’élève à 600 millions de dollars.  Selon ses dires, tous les détails seront disponibles sur le site web du ministère.
Il faut savoir que l’opérationnalisation du portail en ligne sur la transparence budgétaire constitue déjà une bonne pratique qui doit être valorisée par la population. Toutefois, l’UNICEF apporte encore quelques recommandations comme la publication du rapport détaillé d’exécution du Programme d’investissement public (PIP) dans le rapport d’exécution budgétaire. Il est indéniable que la transparence constitue une composante importante de la bonne gouvernance. Elle est le garant d’un développement économique plus inclusif, et d’une lutte plus efficace contre la pauvreté grâce à une meilleure utilisation des ressources publiques, en particulier pour les groupes les plus vulnérables.

Recueillis par Solange Heriniaina


Covid-19 - La moitié des infectés guéris !

Publié le mercredi, 08 juillet 2020

Sur les 3 573 personnes contaminées au Covid-19 à Madagascar, 1 761 d’entre elles viennent d’être rétablies. N’étant plus contaminants, ces gens peuvent circuler librement au sein de la communauté et être en contact avec leurs proches. Et c’était hier que Madagascar a déclaré le plus grand nombre en termes de guérison depuis le début de la pandémie. En une seule journée, le Centre de commandement opérationnel CCO - Covid-19, sis à Ivato, a enregistré 574 cas de rémission. Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole dudit centre, ce chiffre comprend 539 personnes testées positives au coronavirus mais qui ont bénéficié d’un traitement à domicile.

Le 4 juillet dernier, le commandant d’un petit navire lequel a transporté une trentaine de citoyens, qui ont tenté de rejoindre clandestinement l’île de Mayotte, a été remis entre les mains de la Police nationale. Le 30 juin dernier, c’est la Police à Mayotte qui l’avait arrêté dans la zone maritime de l’archipel. Le commandant en cause risque gros en raison de multiples charges qui pèsent sur lui : complicité à une émigration clandestine de masse, mise en danger de la vie d’autrui, etc.

Plus d’un mois après l’accident meurtrier ayant coûté la vie à un motocycliste de 54 ans à Tsarasaotra Ivato, le 3 juin dernier, l’épouse du conducteur  en cause et non moins musicien de son état est sorti du silence. Lors d’une rencontre avec la presse devant le tribunal d’Anosy,  hier, la dame a témoigné directement sur les circonstances de l’accident, en tant que passagère. Sans la moindre hésitation, elle a affirmé que la faute n’incombe pas à son mari. Une thèse confirmée également par le témoignage du charretier qui affirme que c’est en le dépassant que le motocycliste est entré en collision avec la voiture du musicien.

 

Les médecins ne prescrivent aucun médicament pour prévenir ou traiter le coronavirus. Par conséquent, beaucoup se ruent vers l'utilisation des remèdes de grand-mère comme la tisane et l'inhalation des produits à base de plantes médicinales de Madagascar, notamment le « Ravintsara » et les feuilles d’eucalyptus, ainsi que leurs dérivés dont les huiles essentielles, le baume. Pour le laboratoire JCR sis à Antsahavola, une longue file est observée chaque jour dans ses points de vente pour les achats de ses produits qui sont entièrement fabriqués à Madagascar avec toutes ces plantes.

 

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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