Comme d’autres localités excentriques du pays, Maintirano connaît une situation d’insécurité préoccupante. Pas plus tard que le week-end dernier, un gang a frappé dans un quartier de cette ville, et avec quelle cruauté ! Leur cible : le maire âgé de 44 ans d’une petite commune locale, celle de Belitsaky, et non moins gendarme hors classe basé dans la même région.
D’après une source, les assaillants - dont l’effectif n’est pas connu - ont feint de frapper chez cette petite famille et au moment où le maître de céans a pris une petite somme. Loin de douter quoi que ce soit, les locataires leur ont alors ouvert la porte. Mais sans autre forme de procès, les agresseurs ont fait immédiatement feu, en prenant soin de viser le chef de famille, alors complètement livré à leur merci.
Cette affaire a laissé le commandement local de gendarmerie perplexe du fait qu’un certain calme et un ordre règnent dans la région, le déploiement des troupes étant une explication. L’assassinat de ce maire, doublé d’un officier au sein de la Gendarmerie nationale, aurait été donc prémédité, du moins aux yeux de cette Force. D’autant plus que lesdits assaillants semblaient ne pas s’intéresser particulièrement à un quelconque butin.
Généralement, les bandits de cette région commettent un crime, non seulement pendant une razzia mais aussi dans le cadre d’un quelconque règlement de compte. Et lorsque les membres des Forces de sécurité se montrent un peu trop regardants dans leurs affaires, ils n’hésitent pas à utiliser les grands moyens, histoire de les forcer à se taire ou les écarter tout simplement de leur chemin car susceptibles de les gêner dans leurs sales activités.
A part cela, les attaques visant les employés de multinationales de la région semblent s’estomper du coup, contexte du Covid-19 oblige. Idem pour les assauts contre les véhicules de tourisme et de transport, toutes catégories confondues. Puisque c’est encore la saison morte dans le domaine du tourisme, mesures restrictives oblige, les dahalo de Maintirano doivent se rabattre sur les razzias et s’en prendre aux Forces de l’ordre.
Franck R
Lors de son intervention dimanche soir sur toutes les chaînes, le Président de la République Andry Rajoelina a annoncé que le pic pour Madagascar est prévu vers la fin du mois d’août. Joint au téléphone hier, le directeur de cabinet auprès du ministère de la Santé publique, le docteur Lamina Arthur a expliqué que le pic se traduit par l’évolution du nombre de cas ou encore l’apparition de nouveaux cas. Ceci dépend de la transmission du virus ainsi que le taux de production en fonction des stratégies de riposte Covid-19 élaborées. « Une fois qu’un certain niveau de contamination au niveau de la population soit atteint, la chaîne de transmission est rompue progressivement. Les individus qui ont déjà attrapé le virus développent une immunité qui fera ainsi barrage à la propagation. C’est du même principe que la vaccination. Plus il y a des gens vaccinés, moins la maladie circule. Effectivement, ce chiffre implique des millions de d’individus contaminés, mais il est important de préciser que la majorité des personnes infectées sont des porteurs sains. Nombreux ont recouvré la santé à domicile sans passer par des tests PCR », argumente-t-il.
Selon le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, porte-parole du Centre de commandement opérationnel - Covid-19 Ivato et non moins doyenne de la Faculté de médecine à l’université d’Antananarivo, le pic constitue une théorie épidémiologie voire une projection. « La détermination se repose sur une modélisation élaborée par des épidémiologistes suivant une probabilité mathématique. Elle incombe différents critères, à savoir les mesures sanitaires, le nombre de tests réalisés régulièrement », souligne-t-elle.
Un observateur malagasy a déjà affirmé que ce réflexe est axé principalement sur le respect des mesures de confinement voire la mise en œuvre du plan d’urgence sanitaire par le Gouvernement. Dans le cas contraire, la propagation est entrainée par la mobilité démographique en quête de survie. Plus la population est mobile, plus le virus se propage.
Scientifiquement parlant, la détermination du pic résulte d’un travail complexe basé sur une courbe épidémique établie par les autorités sanitaires malagasy. Elle marque le début de l’épidémie, le 19 mars 2020, date de l’annonce officielle de la première contamination à Madagascar. En tenant compte du temps d’incubation et de la proportion des cas asymptomatiques, une marge d’incertitude s’installe toujours malgré la date exacte des premiers cas recensés.
Cette étape se combine avec l’étude du taux de reproduction du virus, à savoir le nombre de personnes contaminées par un seul malade. Dans la Grande île, les scientifiques malagasy ont estimé qu’un cas positif peut contaminer deux et même trois individus par jour. En outre, les ripostes Covid-19 sont également mises en exergue. C’est avant tout l’évaluation de l’efficacité des mesures de confinement, notamment l’application des gestes de barrières sanitaires. Le Président de la République Andry Rajoelina a décidé reconfiner la Région d’Analamanga le 6 juillet dernier. Logiquement, plus les stratégies de riposte sont efficaces, plus le pic arrive tôt.
K.R.
Quinze (15) jours de campagne menée dans l’Avaradrano, Atsimondrano et Ambohidratrimo. 42 marchés issus de ces 3 Districts de la Région d’Analamanga sont concernés par la désinfection, initiée par l’association Fitia. Cette campagne fait suite aux actions déjà entreprises par ladite association présidée par Mialy Rajoelina, également Première dame de Madagascar, afin de limiter la propagation du Covid-19. Les « taxis-be », les gares routières et les marchés ont déjà été touchés par la campagne de désinfection depuis le début de la pandémie. L’objectif étant de contribuer à la protection et au bien-être de la population, tout en soutenant les efforts déployés par l’Etat dans la lutte commune contre le coronavirus. D’ailleurs, les lieux choisis pour mener la campagne sont les plus fréquentés, même durant cette période de reconfinement. Les commerçants ainsi que ceux qui sont contraints de faire quotidiennement leurs courses ont besoin de protection. Raison de plus pour minimiser la propagation du virus à travers la désinfection.
L’association Fitia mobilise quotidiennement 28 de ses membres pour la mise en œuvre de la campagne de désinfection des marchés. Ceci en collaboration avec divers partenaires, entre autres la Région d’Analamanga conduite par le gouverneur Hery Rasoamaromaka, les Communes concernées ou encore des volontaires. Ils utilisent le Virokryl pour la désinfection des marchés et des étals, ainsi que de l’alcool et du « Ravintsara » pour la purification de l’air. Le lancement de la campagne s’est déroulé hier au grand marché d’Ivato, en présence du gouverneur d’Analamanga, du maire de ladite Commune ainsi que des membres de l’association Fitia. Les marchands n’ont pas manqué d’exprimer leur reconnaissance envers l’initiateur et les partenaires dans la tenue de cette campagne. Avec le nombre de personnes qui font des allers-retours pour leurs courses journalières, les marchands ne sont pas à l’abri des risques de contamination du Covid-19, ceci malgré le respect des mesures et gestes barrières. « Nous sommes soulagés qu’une désinfection se fasse quotidiennement au marché », s’exprime une commerçante à Ivato.
Recueillis par Patricia Ramavonirina
C’est officiel, Romain Métanire prolonge avec le Minnesota. Premier match et première victoire pour le Minnesota United. Le Major League Soccer vient de redémarrer aux Etats-Unis. La Formation de Minneapolis a disputé sa première rencontre, dimanche dernier. Elle s’est imposée devant le Sporting de Kansas City, deux buts à un. Il s’agit de la 3ème victoire consécutive de la bande à Romain Métanire en ce début de saison en Major League Soccer. Malgré la domination des hommes de Peter Vermes, lors de la majeure partie de la rencontre, Adrian Heath a su adapter son schéma tactique par rapport aux assauts de l’équipe adverse. Titulaire indéboulonnable sur le flanc droit, Romain Métanire a rendu une copie au-dessus de la moyenne. Comme à son habitude. Booster par la signature d’un nouveau contrat dernièrement, il a prouvé à tout le monde qu’il mérite amplement une prolongation de son deal. Il était même à l’origine du but de la victoire dans le temps additionnel (90’+7) avec un centre vers où il trouve Raheem Edwards au deuxième poteau et où Molino en attente de l’offrande n’a pas tremblé. Rappelons qu’il a joué avec le Stade Reims en 2017-2018 avant son transfert vers les Etats-Unis en 2019.
Comme il fallait s’y attendre, l’international malagasy vient de signer sa deuxième saison dans la Major League Soccer. Désormais, il est sollicité de toutes parts vu son statut qui fait de lui le meilleur joueur de son poste dans le championnat américain. La saison dernière, il a joué 27 matches avec un but et 7 passes décisives sur son compteur. Il a su imposer sa notoriété dans le MLS. Admiré par beaucoup d’entraîneurs du championnat, ses coéquipiers et fans du MLS, pour sa première participation, le Malagasy figurait déjà dans le « All star » du championnat aux Etats-Unis.
« Nous sommes tout simplement heureux de l’avoir dans l’équipe et de le faire signer encore quelques années supplémentaires. Il a joué comme il l’a toujours fait jusqu’ici. J’espère qu’il sera encore meilleur que l’année dernière et figurera toujours parmi les meilleurs joueurs de la ligue au poste de latéral », exalte Andrian Heath, entraîneur du Minnesota United.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa
L’international malagasy Marco Ilaimaharitra poursuit sa préparation spécifique, après avoir subi une opération fin mai pour soigner une pubalgie. Depuis un peu plus d’une semaine, le milieu de terrain du SC Charleroi a multiplié les exercices de base. Il devrait reprendre les séances d’entrainement collectif avec ses coéquipiers dans les prochaines semaines. Le match d’ouverture du championnat de Belgique de football est prévu pour le 8 août, et opposera le club de Bruges aux SC Charleroi de Marco Ilaimaharitra.
Les accidents mortels, impliquant les motos, ne cessent de défrayer la chronique dans la Capitale. Pas plus tard que samedi soir dernier, précisément vers 19h, c’était au tour d’un autre motard de payer de sa vie au cours d’un terrible choc survenu dans le secteur du Fasan’ny Karàna, à Anosizato. En effet, le deux-roues aurait embouti une carriole par l’arrière. Le motard, qui est encore dans la force de l’âge, a encaissé de violents chocs à la fois dans la région de son abdomen et surtout de son crâne. Preuve que le choc lui aurait dû être fatal à cet endroit-là du corps, même que la victime portait un casque, semblait être loin de le protéger convenablement. « L’équipement demeurait vissé à son crâne lorsque les secours l’ont évacué à la morgue», confie un témoin.
Les flammes ont de nouveau semé la mort et la désolation dans le quartier d’Ambalavao-Isotry, la nuit du samedi. Là, c’était une maison à étages occupée par au moins 9 familles différentes, qui a pris feu, la détruisant totalement ainsi. Mais il y a pire : l’un de ses occupants, un homme de 75 ans a péri de façon tragique dans le drame. Deux soldats du feu furent blessés, prouvant ainsi l’ampleur du sinistre.
Une semaine après son évacuation dans une clinique privée de la Capitale, le président de l’Eglise luthérienne de Madagascar (FLM), le pasteur Rakotonirina David a rendu l’âme, samedi soir, à l’âge de 58 ans. Dimanche dernier, il a été frappé par un malaise alors qu’il dirigeait une réunion synodale à Morondava, Région de Boeny. Sitôt après la diffusion de la nouvelle sur la page facebook du Centre de commandement opérationnel de la localité, le Président de la République, Andry Rajoelina a envoyé un hélicoptère pour l’évacuer à Antananarivo.
Très prisés auprès des points de vente et dans les sites de distribution gratuite. Boire du Covid-Organics (CVO) est devenu ces derniers temps une priorité pour la majorité des citadins. Même ceux qui étaient réticents à l’idée de le boire en consomment actuellement. C’est le cas de T.R., ce cadre travaillant dans la télécommunication. « J’ai interdit ma famille de prendre du CVO au début, en pensant qu’il n’y avait pas assez d’essais cliniques avant sa commercialisation. Mais avec la mort d’un proche à cause du Covid-19 la semaine dernière, nous nous sommes mis en quarantaine chez nous. Le médecin de la famille nous a recommandé la prise du CVO pour renforcer la prévention et depuis, nous en prenons tous à la maison.
Les Forces de la défense et de la sécurité impressionnent beaucoup ces derniers temps. L'Armée, à tout seigneur tout honneur, s'implique désormais dans l'œuvre de « pacification » du pays. La récente restructuration de fond touchant directement les trois unités qui la composent et la réorganisation générale des opérations sur terrain ainsi que les nouvelles dotations en appareils et en matériels de guerre sophistiqués propulse l'Armée vers des actes concrets. Dans le Sud et le Moyen-ouest, les soldats de l'Armée de terre et de l'air participent activement aux actions de ratissage des « dahalo » et cela grâce à la mise en œuvre de la Zone rurale prioritaire de sécurité (ZRPS).