Longue marche pour la liberté. Une série de mots rappelant le titre du plus célèbre livre de Nelson Mandela Madiba après sa libération à la suite de son emprisonnement durant moins de trois décennies. Le chemin parcouru par la nouvelle loi sur la communication médiatisée définitivement adoptée par le Parlement, mercredi dernier, présente à peu près une similarité. Sa genèse date de l’assemblée générale (AG) de l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM) le 20 février 2001.
L’univers du journalisme malagasy doit se réjouir de cette bonne nouvelle. Mais le silence assourdissant de l’OJM, qui reste toujours prompt à réagir à tout fait touchant le secteur, étonne plus d’un. Plus de 48 heures après l’adoption du texte par l’Assemblée nationale, aucune réaction de l’équipe de Gérard Rakotonirina n’a été entendue. Il n’y a ni félicitations ni communiqué de sa part alors que l’organe a été pleinement associé au processus aboutissant à cette énième norme juridique. Elle le ferait peut-être dans les prochains jours.
A ses débuts, le régime Ravalomanana (2002-2009) s’attelait à la révision du texte issu de l’AG de 2001. En dépit de la bonne intention, la démarche engagée échouait jusqu’à la chute de l’ancien Président. Le manque de sérénité durant la transition (2009-2014) était aussi un contexte défavorable. Avec l’avènement du régime Rajaonarimampianina (2014-2019), les défendeurs du projet reprenaient leur bâton de pèlerin.
Mais le prédécesseur de l’actuel régime voulait retailler le texte à sa convenance. La loi de la communication médiatisée adoptée en 2016 créait des polémiques. Les retouches apportées par les gens aux cravates et costumes de couleurs bleue et blanche ne convenaient pas aux exigences du contexte. De tapageuses manifestations avaient même eu lieu. L’on observait alors la ferveur, entre autres, de l’OJM qui protestait énergiquement contre la loi adoptée.
Après son arrivée à la tête du ministère de la Communication et de la Culture, la journaliste ministre Lalatiana Andriatongarivo a intégré dans la liste de ses priorités la révision du texte en vigueur. Son équipe et elle, en collaboration avec l’OJM en particulier, ont alors organisé des consultations régionales. Lors de la restitution finale, Gérard Rakotonirina en personne remettait en mains propres à sa collègue ministre-journaliste la nouvelle mouture.
Celle-ci, après être soumise au rituel de la navette parlementaire, est maintenant considérée comme une nouvelle en attente de contrôle de constitutionnalité avant sa promulgation éventuelle. Seul le Sénat y a apporté quelques amendements. Si la nouvelle loi sur la communication médiatisée était donc un bébé, le ministère et l’OJM seraient les parents génétiques. Mais il semble que la naissance de l’enfant tant désiré déplaise au père.
La Rédaction
Une longue queue à Andohatapenaka. La deuxième journée du dépistage au Village Voara Andohatapenaka a rassemblé plus de personnes que prévu. En effet, beaucoup de gens se sont rendus au Centre médical Covid-19 (CMC) hier. Depuis l’ouverture officielle de ce dernier, ils sont des centaines à vouloir passer une analyse afin de savoir s’ils sont contaminés ou non.
Le monde de la musique est en deuil. La rage de la mort a encore une fois frappée, et cette fois-ci, elle a touché une grande figure de la musique malagasy. Mariette Rasoarinala, connue sous le nom de scène " Bakomanga ", portant d'ailleurs le nom de sa propre troupe folklorique est décédée, hier, à l’âge de 67 ans. Selon une source familiale, elle a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Bakomanga se distinguait par sa voix dotée d'une grande dose de trémolo mais surtout de douceur avec bien sûr une touche de zozotement quand elle chante.
La Force d’intervention de la police (FIP) a déclenché une action musclée antigang vers 19h30 mercredi dernier, dans le quartier de Barikadimy à Toamasina. Le bilan de cette opération policière s’avérait lourd, du moins du côté des assaillants, car il s’agissait d’eux. Ils ont perdu trois hommes dans leur rang au cours de cet échange de tirs avec la FIP, et que trois autres encore s’étaient fait prendre. D’après une information que la FIP n’a pas confirmée, ni infirmée, l’un des agresseurs serait un membre des Forces de l’ordre.
Les mêmes signes que le Covid-19 … ou presque. « J'ai senti une courbature accompagnée de fièvre inexpliquée et d'une fatigue soudaine depuis lundi dernier. Mais c'étaient surtout la forte céphalée, l'insomnie ainsi que les troubles de l'odorat et du goût, entraînant un manque d'appétit, qui m'ont alarmé. J'ai aussitôt consulté un médecin, lequel m'a prescrit des médicaments et du repos pour se rétablir », nous confie Yves R., jeune cadre exerçant dans la communication. Comme lui, bon nombre de citadins témoignent avoir contracté cette maladie qui frappe fort actuellement à Antananarivo. Ils pensent que c'est de la grippe, voire du paludisme, favorisée par la saison hivernale. Pourtant, le docteur Domoina Soa Kanto Rakotonoely avance l'existence d'une nouvelle épidémie. « Il s'agit de la cysticercose et de la toxoplasmose.
Au niveau où nous en sommes, à Antananarivo (Analamanga), on n'est plus au stade de la menace mais d'un péril en la demeure. Le reptile au venin létal se trouve … dedans ! Bref, le virus du Covid-19 « investit » la ville, par extension la Région. Depuis une quinzaine de jours, on assiste dans la Capitale à la recrudescence du nombre des cas contaminés du nouveau coronavirus et le bilan des décès grimpe dangereusement. Jusqu'à hier mercredi 2 juillet, le bilan journalier annoncé par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole officielle du CCO du Covid-19 d'Ivato, fait état des chiffres alarmants de 2 403 cas testés positifs dont 100 pour la journée d'hier, 24 décès dont 2 hier et 1 040 guéris dont 34 hier.
La compagnie aérienne Air Madagascar prolonge la suspension de ses vols jusqu’à la fin de ce mois. « Conformément à la prolongation par les autorités de l’état d’urgence sanitaire à Madagascar avec maintien de l’interdiction d’opérer des vols réguliers entrants et sortants de l’île, et compte tenu des restrictions de voyage toujours en vigueur dans les pays desservis par la compagnie, la suspension de tous les vols internationaux d’Air Madagascar (long courrier et régional) est prolongée jusqu’au 31 juillet 2020 inclus. Suite à la fermeture des frontières mauriciennes jusqu’au 31 août 2020 inclus, les vols vers l’île Maurice sont suspendus jusqu’à la même date.
Mettre fin à la gabegie. Le ministère des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS) intensifie l’opération de chasse aux opérateurs illicites dans le secteur minier. En effet, plusieurs exploitants tirent profit de la richesse de notre sous-sol depuis des années. Alors qu’ils n’apportent pas de retombée économique tangible tant pour l’Etat que pour la vie de la population. Dans certains cas, ils pillent les pierres précieuses sans même se soucier de la destruction de l’environnement.
La porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, dans un communiqué, a tenu à apporter des éclaircissements suite aux insinuations faites par certaines organisations membres de la société civile, accusant le Gouvernement de travailler en catimini pour la modification de la loi sur les Pôles anti-corruption.