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Le soutien de la SADC à Madagascar, dans le cadre de la revendication et de la restitution des Nosy Malagasy, est un signe très positif d’après les politiciens. Ce soutien constitue un coup de pouce pour renforcer la revendication.
Les 25 et 26 juin 2020, les membres du Conseil des ministres de l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité (CMO) de la SADC se sont réunis par visioconférence. A l’occasion de cette rencontre virtuelle, Madagascar a obtenu le soutien unanime des Etats membres de cette organisation régionale dans sa revendication des Nosy Malagasy. Un soutien qui constitue une avancée positive d’après des politiciens comme Radanoara Julien. Il affirme que cela constitue un signe que les pays membres avancent comme un seul homme, que tous les Etats pensent qu’ils font partie d’un tout indivisible. Quoi qu’il en soit, il prévient qu’il faut faire attention à ceux qui font des actes de déstabilisation dans le cadre de la revendication.
Pour Gérard Ramamimampionona, vice-président du Conseil du Fampihavanana Malagasy, il faut que les Malagasy prennent conscience que nous sommes les propriétaires des Nosy Malagasy. Il explique que si les pays étrangers apportent leur soutien, il faut que les Malagasy avancent également d’un seul pas. Tous les Malagasy doivent faire front ensemble dans le cadre de la revendication car il s’agit d’un bien commun, d’un bien appartenant à Madagascar, d’un bien appartenant au peuple malagasy.
Quant à Norbert Lala Ratsirahonana, il affirme que la revendication avance et que les dirigeants actuels cherchent tous les moyens pour parvenir à l’objectif fixé : la restitution des Nosy Malagasy. Selon le droit international, les Nations unies ont déjà émis une résolution dans le sens de la restitution. Normalement, nous devons juste appliquer cette résolution. Quoi qu’il en soit, si l’on pense qu’il faut toujours procéder à des négociations, il faut attendre les résultats de celles-ci avant de prendre les mesures qui s’imposent.
Le soutien des Etats membres de la SADC à Madagascar constitue un signe de solidarité de l’Afrique australe dans la lutte pour la libération de la région comme l’un des principes fondateurs de la SADC ainsi que l’éradication des vestiges du colonialisme et la libération de tous les territoires africains sous occupation, conformément à l’une des aspiration de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Quant au ministre des Affaires étrangères malagasy, Tehindrazanarivelo Djacoba, en marge de la visioconférence, il a souligné que : « Madagascar sait qu’il peut compter sur l’esprit de solidarité et d’union de la communauté pour l’épauler dans cette réclamation d’une partie de son territoire. »


Chose promise, chose due. Selon le Premier ministre, lors de son intervention télévisée du dimanche soir à la TVM, un lieu de dépistage et de conseils gratuits sera installé à partir de demain au Village Voara d’Andohatapenaka, et cela afin de recevoir 24h/24 et 7j/7 les personnes présentant des formes symptomatiques du coronavirus. Hier, à l’antenne de la Télévision Malagasy, le Général Elack Andrianjaka, coordonnateur du CCO - Covid-19 Ivato, quant à lui, a affirmé que ce centre de prise en charge sera doté d’équipements nécessaires dont l’installation serait prévue se tenir ce jour.  « Même si ce projet n'est pas directement du ressort du CCO, les responsables hiérarchiques sont déjà venus nous solliciter quelques matériels. Cela fait déjà quelque temps que l’Etat s’est apprêté à lancer ce centre d’accueil et de prise en charge. Donc, il faut désormais passer à son opérationnalisation », souligne-t-il.

A titre de rappel, le Centre d’infectiologie Charles Mérieux  (CICM) sera spécialement chargé d’effectuer des tests sur les personnes testées positives à l’issue des 12 à 14 jours d’auto-confinement. Cette mesure a été prise afin d’éviter les plaintes à propos de la lenteur au niveau de la publication des résultats. Etant donné que les personnes testées auront le choix entre aller directement à l’hôpital ou rentrer chez elles, des médecins assureront le suivi des traitements à domicile. Cependant, aucune information sur le nombre de personnels de santé déployés - lesquels sont actuellement en sous-effectif - n’a pu être obtenue  pour le moment. Il en est de même pour le nombre de dépistages à traiter par jour dont les résultats sont prévus être obtenus dans les 48 heures qui suivent. Toutes les autorités sanitaires sont en plein travail en ce moment. Aussi, face à cette annonce du chef du Gouvernement, les citoyens résidant dans les autres Provinces espèrent également bénéficier d’une telle organisation. Affaire à suivre !

Recueillis par K.R.

la une du 30 juin 2020

Publié le lundi, 29 juin 2020

Fy Rakotomaharo est un prodige des jeux d’échecs malagasy. En effet, dès l’âge de 10 ans il a été sacré champion de Madagascar. Actuellement âgé de 20 ans, c’est un joueur d’échecs ayant un titre de Maitre international. Malgré les palmarès se trouvant sur son tableau de chasse, le chemin à parcourir reste encore long pour ce jeune maître malagasy. Son plus grand rêve est de devenir Grand maître international (GMI) à ce sport qu’il a pratiqué depuis l’âge de 7 ans. Déjà titulaire d’un titre, il lui manque deux pour devenir un vrai Grand maître international, il doit encore réaliser deux normes GMI.

 

Une femme d’exception ! C’est ce que l’ambassade de France à Madagascar, dans sa page Facebook, qualifie le commissaire de police Hanitriniaina Ramiliarisoa. Celle-ci est sortie major de la 71è promotion des Cadres de police étrangers (CPE) de l’Ecole nationale supérieure de police (ENSP) France, située à Saint-Cyr au Mont d’Or, à Lyon. Leur cérémonie de sortie de promotion s’est tenue le 26 juin dernier. « Nous étions 16, dont 3 femmes, à suivre la formation initiale des commissaires de police pendant  10 mois. J’étais la seule Malagasy de la promotion », nous a-t-elle informés.  Selon ses dires, lors d’une interview avec l’ENSP France, obtenir le titre de major de promotion constitue un immense honneur et une grande fierté que la jeune commissaire attachera plus à son pays.  

 

« … Lui régler définitivement son sort ! ». C’est ce que les proches d’Alain Rakotobe, alias Radidy, la quarantaine, ont qualifié du comportement de ceux qui l’ont assassiné, samedi après-midi dernier à Ambohimahasoa. En effet, ce quadragénaire, et non moins chef de famille,  fut plutôt  connu comme ayant été un farouche défenseur de la sécurité dans la Commune rurale de Manandroy où il résidait. « Au village, lors d’un raid des dahalo, Radidy n’hésite pas souvent à s’opposer par la force aux assaillants. C’est ce qui s’était d’ailleurs produit samedi dernier, bagarre qui lui était malheureusement fatale », déplore le frère de la victime.

 

319 nouveaux cas confirmés en une semaine. Du 22 juin jusqu'à hier, le Centre de commandement opérationnel - Covid-19, sis à Ivato, a comptabilisé 319 nouveaux cas positifs pour Analamanga, sans compter les 105 personnes infectées qui ont été déclarées vendredi dernier et dont la localisation n'a été précisée. Et c'est au cours des dernières 48 heures que 140 cas confirmés parmi eux ont été annoncés officiellement. La situation s'annonce inquiétante pour la Capitale. Et ce, d'autant plus que deux autres patients viennent de succomber, faisant un total de 4 décès.

 

Une page nouvelle

Publié le dimanche, 28 juin 2020

Une page se tourne, une autre s'ouvre ! Une période de soixante ans dans l'histoire du pays s'éclipse, une nouvelle fait ses premiers pas ! 26 juin 1960, Madagasikara accède à l'indépendance ou plutôt retrouve sa souveraineté nationale. Soixante ans après, 26 juin 2020, il célèbre dans la dignité ce jour mémorable, mais, dans une atmosphère inhabituelle, d'une ambiance morose! Pour cause, par le temps qui court, pandémie de Covid-19 impose, on est obligé de se contenter du minimum. Pas de liesse populaire (feux d'artifices ou podiums …) ni des cérémonies officielles de grande envergure. Tout juste un défilé militaire à … huis clos ! Chaque foyer se résout à organiser une modeste fête, tout juste  en famille et à la maison.

 

Asphyxiée dans son ensemble. L’économie de Madagascar est paralysée à cause de la crise sanitaire. Pour ne citer que le taux de croissance économique, cet indicateur tourne autour de 0,8 %, soit 4,7 points en deçà de la prévision dans la loi de Finances initiale (LFI) 2020 qui était de 5,5 %. L’Etat se lance actuellement dans une politique de relance économique à travers le plan Marshall. Ce dernier consiste à promouvoir les grands travaux de construction dans les différentes Régions. Nous avons rencontré Jean Michel Rakotomanana, directeur général du Centre de recherches, d’études et d’appui à l’analyse économique à Madagascar (CREAM), un département rattaché au ministère de l’Economie et des Finances, afin de faire une analyse de la politique publique, notamment les projets d’investissements publics du Gouvernement durant cette période de crise. Interview.

 

A rude épreuve. Depuis que le coronavirus est devenue une pandémie, c’est grâce à la continuité des activités du transport maritime que le monde n’a manqué de biens indispensables à son quotidien. Effectivement, au cours de ces derniers mois, navires et marins professionnels ont navigué sans cesse pour acheminer à bon port différents produits, notamment des nourritures, médicaments, équipements de tout genre, et surtout des appareils médicaux et nombreuses autres marchandises répondants aux besoins incessants et prioritaires de tous habitants de la planète. Toutefois, pour pouvoir approvisionner le monde, les marins ont dû faire des sacrifices en mettant à rude épreuve leur santé physique mais aussi morale. A titre d’exemple, ils n’ont pas pu rentrer chez eux au cours des derniers mois.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

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