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Retour presque au même niveau qu’en 2019. L’administration fiscale n’a pas connu d’évolution concernant la collecte des recettes pour l’année dernière. Pour rappel, une prévision à hauteur de 4 029 milliards d’ariary a été établie dans la loi de Finances initiale (LFI). Mais suite à la crise sanitaire liée à la Covid-19, les recettes sont revues à 2 757 milliards d’ariary, soit une baisse de 1 272 milliards d’ariary. Lors d’une entrevue, le directeur général des Impôts (DGI) a dressé un petit bilan des activités de l’année 2020.

La dégradation de la qualité de l’air dans la Capitale continue. D’après le Service de recherches hydrométéorologiques, « la qualité de l’air s’est nettement dégradée au cours de ces derniers jours. Les concentrations des particules fines PM 2.5 dépassent la limite du seuil de 25 microgrammes/m3 recommandé par l’OMS. Jeudi dernier, elles ont atteint un pic de 81 microgrammes/m3 dans certains quartiers de la ville ». Il est vrai que cette situation est moins pire que celle du mois d’octobre 2020, mais elle reste quand même dangereuse pour l’état de santé de tout le monde en général et pas seulement des personnes sensibles. Cette pollution de l’air favorise en effet la chaleur insoutenable ressentie dans toute la ville.

Une grave collision s'est produite vers 7h30 du matin, à la hauteur d'un établissement scolaire adventiste à Soamanandrariny. Un camion Mercedes-Benz s'est télescopé avec scooter Jog Pro piloté par un agent de police (Ap1) en exercice et basé au commissariat du 3e Arrondissement. Ce dernier a finalement rendu l'âme dans des circonstances effroyables et quelques heures après son admission dans une unité de soins d'un hôpital de la ville. En effet, ce membre des Forces s'est littéralement fait broyer par le poids lourd qui a pourtant roulé dans le même sens que lui, donc en direction d'Ambohimahitsy.

 

L'affaire de l'exportation illicite d'or de 73,5kg découvert en Afrique du Sud sur des passagers venant de Madagascar retient toujours l'attention de l'opinion publique. Depuis lundi, trois ressortissants malagasy, dont un de nationalité française, sont entre les mains des autorités sud-africaines tandis qu'à Madagascar une dizaine de personnes suspectées a été soumis au feu roulant des questions des enquêteurs locaux. Parmi eux, les membres de l'équipage de l'aéronef ayant conduit les marchandises et les trois suspects d'Antananarivo à Johannesburg via Toliara ainsi que les deux personnes ayant fait faux bond et n'ont pas pris l'avion.

La suite des évènements après les élections présidentielles aux Etats - Unis au mois de novembre dernier prend une tournure inquiétante. Pour cause, le président sortant Donald Trump qui se cramponne à son siège et va jusqu'à contester les résultats du scrutin qui donne la victoire à son principal adversaire, Joe Biden. Un scénario qui donne une impression de déjà-vu car ressemble terriblement aux péripéties des élections présidentielles en Afrique. En contestant les résultats des élections dans un pays considéré comme un modèle de démocratie, Donald Trump marche sur les traces des hommes politiques africains dont Marc Ravalomanana.

 

LA UNE DU 09 JANVIER 2021

Publié le vendredi, 08 janvier 2021

La une du 08 janvier 2021

Publié le jeudi, 07 janvier 2021


Comme indiqué par le Président de la République lors du récent conseil des ministres l’affaire du trafic illicite de 73.5 kg d’or interceptés en Afrique du Sud va passer devant la justice.  11 personnes devraient être déférées au parquet ce jour dans le cadre de cette affaire. L’information a été livrée hier lors d’une réunion interministérielle d’urgence au ministère des Affaires étrangères dans l’après-midi, consécutive aux directives du Président de la République lors du Conseil des ministres de la veille. Une réunion à laquelle ont participé le Ministre de la Justice, le ministre de la Défense nationale, le ministre de la Sécurité publique, le Secrétaire d’Etat à la gendarmerie nationale, le ministre des Mines et des Ressources Stratégiques, et le ministre du Transport, du Tourisme et de la Météorologie, mais également les premiers responsables au niveau des autres ministères concernés. Une réunion qui a vu l’absence de l’hôte des lieux, en l’occurrence le ministre des Affaires étrangères, en mission à l’extérieur du pays, selon des précisions. Le rapatriement de l’or saisi par les autorités Sud-Africaines et l’extradition des présumés passeurs a été au cœur des discussions qui ont duré un tour d’horloge et demi. La qualité des 11 personnes qui vont passer à la barre n’a pas été communiquée. Il est fort à parier que les membres de l’équipage de l’avion ayant transporté les trois passagers venant de Madagascar et l’un des passagers qui n’ont pas embarqué fassent partie de ce contingent de 11 personnes. Les 8 restants est une énigme pour l’heure, même si logiquement des responsables en poste à l’aéroport le jour du départ de l’avion pourraient faire partie des déférées. La question est aussi de savoir si l’un des deux passagers n’ayant pas embarqué à bord de l’aéronef et qui travaillerait dans l’événementiel fait partie de ces personnes qui devront comparaître devant le juge d’instruction.
Outre la décision de porter plainte dans cette affaire, l’Etat malagasy a également la volonté de rapatrier l’or et d’extrader les auteurs de ce trafic arrêtés en Afrique du Sud. La demande allant en ce sens sera formulée dans les prochaines heures selon le ministre de la Justice. Il précise toutefois qu’en l’absence d’un accord d’entraide judiciaire avec l’Afrique du Sud en matière pénale, la demande se fera sur la base du principe de réciprocité. Johnny Richard Andriamahefarivo indique par ailleurs que la demande d’entraide et d’extradition formulée par le parquet et transmise par le ministère de la Justice sera relayée vers les autorités sud-Africaines par le ministère des Affaires étrangères durant les prochaines heures. Une célérité que le patron de Faravohitra explique comme nécessaire en raison de la tenue du procès de cette affaire prévue le 12 janvier prochain. En tout cas, le régime semble montrer une détermination sans faille à lutter contre le trafic illicite des ressources naturelles du pays. Le Président de la République affiche son intransigeance. Lors du conseil des ministres il a prévenu contre toute tentative de saborder le processus judiciaire dans cette affaire. Selon le Secrétaire d’Etat à la gendarmerie, les autorités malagasy se sont saisis de l’affaire dès le 1er Janvier en raison du caractère illégale de la sortie du territoire de l’avion transportant les trafiquants.
La rédaction





La Haute Cour constitutionnelle a proclamé hier les résultats définitifs des élections sénatoriales. Elle a confirmé les résultats provisoires publiés par la CENI. Elle ordonne la passation entre le bureau permanent du Sénat pour le 25 janvier prochain.
La HCC était au centre de toutes les attentions hier sur le plan politique. Elle a proclamé les résultats définitifs des élections sénatoriales qui se sont déroulées vers la fin de l’année dernière. Les hauts conseillers ont lu l’arrêt n°01-HCC/AR du 7 janvier 2021 portant proclamation des résultats officiels des élections sénatoriales du 11 décembre 2020.
La Haute Cour a confirmé les résultats provisoires proclamés par la CENI. Sur les 12 sénateurs élus, la liste IRMAR rafle 10 sièges, le parti Malagasy Miara-Miainga a obtenu 2 sièges à Toamasina et Antananarivo. Il n’y a qu’une seule et unique femme élue à la Chambre haute en la personne de Raharinirina Sidonie, élue dans la Province de Toamasina dans la liste MMM.
Un scrutin sincère
Deux anomalies ont été constatées par la CENI et par voie de conséquence par la HCC, dans les Districts de Miandrivazo et Morombe. A Miandrivazo, la HCC a validé les recomptages de voix. Et dans le District de Morombe, les bulletins uniques trouvés auprès de 3 grands électeurs ne remettent pas en cause la sincérité du scrutin.
En général, les élections sénatoriales se sont déroulées de façon démocratique. La raison pour laquelle la Haute Cour n’a pas reçu de requêtes y afférentes. Il n’y a donc pas de contentieux électoral en ce qui concerne les sénatoriales. Les nouveaux sénateurs pourront débuter leur mandat en toute quiétude, toujours dans la défense de l’intérêt général.
Parlement démocratique
Lors de son allocution, le président de la HCC Rakotoarisoa Jean Eric a incité les nouveaux élus à faire un travail législatif de qualité. Même si le nombre de sénateurs a été réduit à 18 dont 12 élus et 6 nommés, « la qualité doit primer sur la quantité », a-t-il indiqué. De plus, la mise en place du Sénat offre de nombreux avantages pour ne citer que la double lecture des textes législatifs et le contrôle du Gouvernement.
Poursuivant ses explications, le numéro un de la Cour d’Ambohidahy a incité les parlementaires, députés et sénateurs confondus, à faire du Parlement un Parlement démocratique. Il a cité 5 caractéristiques essentielles pour ce faire : un Parlement inclusif, un Parlement transparent, un Parlement accessible, un Parlement responsable et enfin un Parlement efficace.
Fin de course
La proclamation des résultats définitifs par la HCC sonne le glas pour la bande à Rivo Rakotovao. Il s’agit des prémices pour la sortie par la petite lucarne des sénateurs HVM et leurs collaborateurs de la Chambre haute. D’ailleurs, la HCC a ordonné la passation de service du bureau permanent pour le 25 janvier prochain.
De son côté, le Président de la République devrait procéder à la nomination des 6 sénateurs samedi prochain. Les candidats sont nombreux à chercher les faveurs du Chef de l’Etat pour ces nominations. Mais selon les informations recueillies, il y aurait 4 hommes et 2 femmes qui seraient nommés à ce poste au Palais de verre d’Anosikely.
Quoi qu’il en soit, la première législature du Sénat aura lieu le deuxième mardi suivant la proclamation des résultats définitifs par la HCC a rappelé le président de la Cour d’Ambohidahy, c’est-à-dire le mardi 19 janvier prochain. Les sénateurs élaboreront le règlement intérieur du Sénat et procèderont à la mise en place du bureau permanent.

Liste des sénateurs élus
Antananarivo
Razafimahefa Herimanana (IRMAR)
Rakotondrainibe Andrianantenaina (MMM).
Toamasina
Raharinirina Sidonie (MMM)
Manasoa Donat Tang (IRMAR)
Antsiranana
Seramila Avizara Mino (IRMAR)
Fernand Eddie Serge (IRMAR)
Fianarantsoa
Rasolondratsimba Raymond (IRMAR)
Rabemananjara Jean Paul Nicolas (IRMAR)
Mahajanga
Alidy Bin Soufou (IRMAR)
Tiandaza Dinaraly Odilon (IRMAR)
Toliara
Eongobelo Jean Marcel (IRMAR)
Rakotomamonjy Neypatraiky André (IRMAR)


Le mal vient – il de l’intérieur ? Telle est la question qui se pose, à juste titre, face à l’attitude de certains responsables au sein du régime actuel. Des dysfonctionnements dans plusieurs domaines amènent à ce constat. En tant que numéro un du pouvoir, le Président de la République ne cesse de montrer l’exemple tout en traçant la marche à suivre pour l’ensemble des membres de l’Exécutif. Néanmoins, force est de constater que certains responsables n’arrivent pas à suivre la cadence ou (par inaptitude ou mauvaise foi) méprisent délibérément les consignes du Chef de l’Etat.
A titre d’exemple, depuis son arrivée au pouvoir, le Président fait de la lutte contre la corruption un de ses chevaux de bataille afin d’optimiser la gestion des affaires publiques. En dépit des instructions fermes du Chef de l’Etat pour mettre fin à ce fléau qui gangrène le système administratif, les cas de corruption demeurent plus que flagrants dans le monde de la Justice. Un monde où l’expression « avoir les bras longs » est encore et toujours d’actualité. Il ne passe pas un seul jour sans que des simples citoyens ne se plaignent des décisions judiciaires souvent douteuses voire injustes. La vérité se range du côté de ceux qui disposent de moyens financiers conséquents à débourser tandis que le sort des plus démunis est, la plupart du temps, improbable.
Secteurs sensibles
Toujours dans les secteurs qui touchent directement le quotidien des Malagasy, la flambée des prix des produits de première nécessité alimente les doléances des ménages en ce moment. Les descentes inopinées aux allures d’opérations de communication menées par le ministère du Commerce ne suffisent plus puisque, malgré tout, les commerçants s’entêtent à réviser les prix à la hausse. Des dispositions plus rigoureuses et durables s’imposent pour éviter que la situation sociale ne dégénère d’ici quelques mois.
La dernière actualité brûlante relative à la saisie de 73 kilos d’or en Afrique du Sud s’inscrit aussi dans la liste des défaillances voire d’irresponsabilités qui risque d’éclabousser fortement l’image du régime. Si cette énorme quantité d’or a pu quitter nos frontières, il est sûr que, quelque part, les responsables concernés ont, soit pris leur fonction à la légère (défaut de contrôle) ou ont tout simplement été le complice de ce trafic honteux. Pourtant, de son côté, le Président s’acharne à concrétiser sa vision en vue de protéger nos ressources minières. Ce qui explique d’ailleurs la décision de suspensions des exportations d’or à l’étranger.
Des décisions qui s’imposent
L’assainissement et la réhabilitation des infrastructures comme les axes routiers sont un autre volet que les responsables concernés doivent considérer de près pour ne pas mettre le régime au cœur des critiques. En effet, le ton commence à monter du côté des usagers de ces infrastructures d’utilité publique à Antananarivo.
Au final, les bourdes et autres défaillances graves commises par les responsables en question finissent inévitablement par diminuer la crédibilité du régime et ternir l’image du Président de la République. Dès ce début de la nouvelle année, il est donc urgent que les dirigeants se ressaisissent pour ne pas plonger la population dans la frustration. Si les mêmes erreurs persistent, il revient à l’homme fort du pays de prendre les décisions qui s’imposent et se débarrasser des individus qui rongent le système de l’intérieur. D’ailleurs, le Président Andry Rajoelina n’a cessé de réitérer la culture de résultats qu’il entend instaurer et qui lui amènera sans aucun doute, à faire tomber des têtes, en cas d’inefficacité dans l’exécution des missions de certains responsables.
Sandra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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