Nicolas Dupuis, entraîneur national du football malagasy, vient d'annoncer la liste des Barea contre la Côte d'Ivoire pour la double confrontation opposant les deux équipes le vendredi 27 mars à l'extérieur et le mardi 31 mars à Madagascar. Le sélectionneur national est clair quant à son choix. « J'ai choisi la performance et la volonté», a-t-il déclaré. Le patron du banc de touche a confirmé son choix sur les trois nouveaux attaquants de pointe. Il s'agit du joueur d’As Virton Belgique, Alexandre Ramalingoum, du milieu de terrain de Lienfild FC Irlande, Hery Bastia et de Hakim Abdallah de l'équipe de réserve du FC Nantes. « Nous avons deux attaquants de pointe totalement différents. L'un qui joue à ras de terre et l'autre qui aime jouer en profondeur. Quant à Hery Bastien, c’est le moment opportun de le sélectionner dans l'équipe nationale. Il a une qualité qu'on a pas dans l'effectif précédent depuis la retraite de Faneva». Concernant Jeremy Morel, malgré sa blessure, je crois qu’il devrait être sur pied et reviendrait sur le terrain d’ici peu », préconise Nicolas Dupuis.
Pour la chance de qualification, nous avons toutes les cartes en main, 10points nous suffisent pour aller à la CAN. Il nous reste quatre matches alors que nous avons trois points d'avance sur deux équipes. «Certes, théoriquement l’équipe ivoirienne est beaucoup plus performante que nous, en plus c’est la quatrième équipe africaine. Mais malgré cela, on va jouer notre jeu et on va faire souffrir les éléphants à Abidjan. D'ailleurs ce match n’est pas décisif, il nous reste encore deux matches, un contre l'Ethiopie et un autre contre le Niger», rassure le coach.
Elias Fanomezantsoa
Gardiens :
- Melvin Adrien (FC Martigues, France)
- Ibrahim Dabo (JS.Saint-Pierre, La Réunion)
Défenseurs :
- Pascal Bapasy (JS.Saint-Pierre, La Réunion)
- Théodin (Fosa Juniors FC, Madagascar)
- Jérôme Mombris (Grenoble Foot 38, France)
- Romain Metanire (Minnesota United, USA)
- Thomas Fontaine (FC Lorient, France)
- Jeremy Morel (Stade de Rennes, France)
Milieux de terrain :
- Anicet Abel (C) (PFC Ludogorets, Bulgarie)
- Marco Ilaimaharitra (Charleroi SC, Belgique)
- Rayan Raveloson (Estac Troyes, France)
- Ibrahim Amada (Al Kohr FC, Qatar)
- Bastien Hery (Linfield FC, Irlande)
- Dimitri Caloin (Sans Club)
Attaquants :
- Carolus Andriamahitsinoro (Al Adallah FC, Arabie-Saoudite)
- Alexandre Ramalingoum (RE Virton, Belgique)
- Lalaina Nomenjanahary (Paris FC, France)
- Hakim Abdallah (FC Nantes B, France)
- Paulin Voavy (Misr Al Makasa, Egypte)
- William Gros (AS Vitre, France)
Cinq joueurs locaux joindront la liste au match retour à Madagascar le 31/03/2020 :
- Razakanirina Rakotoasimbola (GB - AS Adema)
- Arnaud Randrianantenaina (ATT - Cnaps)
- Ando Manoelantsoa (DEF - Cnaps)
- Maminiaina Safidy Rafenoarisoa (MIL - Elgeco Plus)
- Jean Claude Marobe (DEF - Fosa Junior)
A & C n’est que le début. Le Fisc ne lâchera pas facilement le redressement fiscal infligé à Claudine Razaimamonjy. Pour rappel, l’Etat a procédé vendredi dernier, en présence des représentants de l’Administration fiscale, d’un huissier de justice et des Forces de l’ordre, à la saisie de son hôtel sis à Ivato. D’après les autorités, sa fraude fiscale s’élève à 59 milliards avec une amende de 20 milliards d’ariary. Ce chiffre englobe le redressement dans toutes l’administration tant sur le marché public que sur les déclarations fiscales. « Nous avons réuni les renseignements obtenus du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) et du Service des renseignements financiers (SAMIFIN) ainsi que des informations en possession de l’Administration fiscale. Par ailleurs, une précision doit être apportée que la saisie porte sur l'ensemble du patrimoine de madame Razaimamonjy, et non uniquement sur l’hôtel A&C. On répertorie en ce moment tout ce qu’elle possède. On vérifie même auprès des notaires. Même si ses biens portent le nom d’une autre personne, on le saura toujours », déclare Germain, directeur général de l’impôt. Vu que Madagascar se trouve dans un système déclaratif, ce sont les contribuables qui communiquent leur comptabilité auprès du service de l’impôt. Selon le DG, la dame possédait trois ans comme droit de communication mais elle a choisi de ne pas le faire, d’où cette sanction. Ses biens seront vendus aux enchères publiques le 4 mars prochain afin de combler ce manque à gagner de l’Etat.
Outre cette fraude fiscale, le Pôle anti-corruption (PAC) a condamné la dame de huit ans de travaux forcés avec une amende de 100 milliards d’ariary.
En matière fiscale, les procédures sont ouvertes par des enquêtes pour fraudes fiscales, suivies de notification par toutes les voies de droit des actes d’imposition, puis par des titres de perception. Ces derniers constituent les titres de créance de l’Administration et, au même titre que les condamnations émanant de l’autorité judiciaire, conduisent à la saisie exécution. La saisie des biens meubles, effectuée ce jour, est une exécution par voie d’huissier desdits titres, dans le respect de toutes les procédures.
La Rédaction
L’affaire se rapportant au kidnapping d’une fillette de 2 ans vers la fin de la semaine dernière à Sakaraha, a soulevé des vagues dans le pays. D’abord, parce que la victime est un « zaza varira », littéralement une fillette albinos. Cependant, les sept individus, des « dahalo » qui ont perpétré l’acte, avaient été arrêtés à temps. Ces derniers suscitent surtout la stupéfaction et la peur du fait qu’on leur avait trouvé 8 yeux sur eux. Ces faits nourrissent le soupçon sur le compte des ravisseurs, qualifiés par les habitants de la région comme des voleurs d’organes. « Concernant les yeux trouvés sur les ravisseurs, ils devront passer sous analyse au laboratoire à Toliara, histoire de vérifier et confirmer s’il s’agit bien des yeux humains ou non », affirme une source auprès de la Gendarmerie locale.
En attendant, la fillette qui est saine et sauve, est entre de bonnes mains. Elle a été pour le moment confiée au délégué local de la population. Le seul problème, c’est que la petite ne sait pas encore parler. Et on ne sait rien sur elle. « On ne connaît pas ses parents et on les recherche justement », confie notre source auprès de la Gendarmerie de Toliara.
D’après toujours cette dernière, les bandits ont pu être arrêtés grâce à un guet-apens. Les Forces de l’ordre les ont appâtés avec une somme mirobolante de 200 millions Fmg contre la liberté de la petite fille. Bien sûr, il ne s’agissait que d’un leurre. Une source venant de Sakaraha a avancé que ce sont le « fokonolona » et les militaires qui ont capturé les ravisseurs grâce à un renseignement.
Les autorités de Sakaraha ont décidé de transférer les suspects récemment arrêtés à Toliara, dans l’attente de leur prochain déferrement, prévu lundi ou mardi. Actuellement, ils sont placés en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie à Toliara qui participe dans l’enquête, à l’instar des gendarmes de Sakaraha. « La Gendarmerie de Sakaraha a jugé bon de les transférer à Toliara afin d’éviter tout risque de vindicte populaire », confie une source auprès de la compagnie de gendarmerie à Toliara.
Toujours sans aucune nouvelle de l’autre petit « zaza varira »
Si l’affaire connaît un dénouement heureux à Sakaraha, la situation est loin de l’être à Manja. La nuit du 27 février dernier, précisément vers 1h du matin, Tovonazy, un petit garçon albinos, âgé de 6 ans, fut également enlevé chez lui. D’après une information glanée par le commandant de la Brigade de gendarmerie locale, les faits se sont déroulés sur une rive du fleuve Mangoky, dans le quartier de Fenoarivo, Commune d’Ankiliabo, une zone limitrophe de la région du Sud-ouest, dans le District de Manja.
Là, ce sont quatre inconnus équipés d’au moins deux fusils de chasse, qui ont perpétré l’acte. Les ravisseurs et leur otage ont pris la direction du Sud-ouest. Des villageois ont tenté d’intercepter la pirogue qui les transportait. Mais l’issue de cette tentative fut sanglante : les bandits ont ouvert le feu sur leurs poursuvants. Résultat : deux membres du fokonolona sont blessés. Actuellement, les habitants des rives dudit fleuve sont en état d’alerte maximale, tandis que six gendarmes participent dans les recherches au côté du « fokonolona ».
Franck R.
Plus d’un million de cartes d’identité nationale disposent de numéros identiques. L’information avait été révélée par le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante en fin de semaine dernière, faisant le rapport sur la révision annuelle de la liste électorale. Une information qui a suscité diverses interprétations au niveau de la sphère politique malagasy. Les détracteurs du régime Rajoelina ont rapidement saisi l’information, pour alléguer une fois de plus des fraudes de la part du camp des Orange, durant la présidentielle. Ils attribuent les « erreurs » ayant entraîné cette supposée augmentation massive du nombre de doublons sur les détenteurs de carte d’identité nationale, au camp de l’actuel Président da République. Une version que récuserait tout observateur averti de la vie politique malagasy, lequel ne manquera certainement pas de porter un doigt accusateur à l’endroit du HVM.
Il faut en effet rappeler que la révision annuelle de la liste électorale, utilisée pour la présidentielle de fin 2018, a débuté au mois de décembre 2017 à janvier 2018, comme prescrit par les lois en vigueur. Une période durant laquelle, il est important de le souligner, les relations entre le HVM et le président national du Tiako i Madagasikara, Marc Ravalomanana, étaient au beau fixe… A l’époque, le Premier ministre était Mahafaly Solonandrasana Olivier. Le Chef du gouvernement était également le ministre de l’Intérieur. Ntsay Christian était arrivé à la Primature au mois de juin 2018 et le nouveau ministre de l’Intérieur était nommé quelques jours plus tard. En clair, à l’époque, où le nouveau PM avait été installé, la liste électorale était déjà bouclée. Tout cela pour dire que le fichier électoral utilisé lors de l’élection présidentielle est le bébé du HVM.
En outre, il faut aussi noter que depuis 2016, le HVM n’a cessé de mener des campagnes pour l’octroi de cartes d’identité nationale. Ce qui pourrait susciter les appréhensions. D’ailleurs, une campagne avait été menée juste avant la dernière révision de la liste électorale en septembre 2017 qui sera utilisée pour l’élection qui propulsera Andry Rajoelina au sommet de l’Etat. Chose étrange, le HVM a obtenu des scores élevés dans la Région SAVA et le Sud du pays particulièrement dans l’Androy durant la présidentielle. Dans ce dernier District en particulier, beaucoup avaient remarqué des hausses non négligeables du nombre d’inscrit dans la liste électorale à l’époque. Notons également qu’entre 2014 et 2018, une hausse de 2 millions d’électeurs avait été enregistrée dans le pays. Pourtant le dernier rapport 2019-2020 de la CENI ne fait état que d’une hausse de 200 000 électeurs…
Par ailleurs, pour ce qui est des accusations visant le pouvoir actuel, il faut rappeler que pendant la campagne électorale, le candidat Andry Rajoelina n’avait eu de cesse de dénoncer les irrégularités du fichier électoral publiquement et le manque de professionnalisme de la Commission électorale nationale indépendante. La plateforme de soutien au candidat Andry Rajoelina avait émis des doutes sur les résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Mais dans un souci d’apaisement notamment, le camp des Orange avait accepté les résultats officiels proclamés par la Haute Cour constitutionnelle.
Comme promis, le soleil était au rendez-vous, hier, lors des championnats en bassin de 25m au collège Saint-Gabriel à Mahajanga. La première journée des championnats de Madagascar battait son plein avec les longues distances : 200m nage libre, 400m quatre nages et 800m nage libre toutes catégories. Pas moins de 288 nageurs issus de 16 clubs des 5 ligues y ont répondu présent. Bezanozano club Natation (BCN) et le club SFX Haute Matsiatra ont disputé leurs premières compétitions officielles.
Un homme prétendant être agent pénitentiaire a été placé sous mandat de dépôt pour une affaire de détournement de mineure et d’imposture. C’est ce qu’a ressorti de son long déferrement qui s’est poursuivi jusque dans le milieu de la nuit à Anosy, hier. En revanche, sa compagne supposée, une adolescente de 16 ans, a été placée sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. Cette dernière est soupçonnée de complicité mais son âge ainsi que son cas méritent encore d’être étudiés avec prudence, côté Justice.
Sur les 24 personnes supposées être atteintes du coronavirus et qui ont été mises en quarantaine au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala depuis le 25 janvier, seules trois d’entre elles s’y trouvaient encore hier. Deux parmi ces patients sont des passagers étrangers accueillis auprès dudit établissement sanitaire le 13 février dernier. Leur date de sortie est prévue pour dimanche prochain. Et le dernier entrant, datant du jeudi dernier, est l’étudiant malagasy en provenance de Chine. En suivant les procédures médicales, il pourra intégrer sa communauté après avoir passé 14 jours dans la salle d’observation. La semaine dernière, l’hôpital d’Anosiala enregistrait encore 12 patients dont la moitié est composée de ressortissant chinois. Après avoir rempli toutes les conditions sanitaires, les 6 étrangers et 4 citoyens malagasy ont rejoint leur famille respective cette semaine.
Des actions en continu. Concentré sur la vulgarisation des énergies renouvelables dans la Grande île, ENELEC Madagascar, du groupe Filatex, a installé une vingtaine de lampadaires solaires sur le village touristique de Mahajanga, après en avoir fait de même dans les grandes villes d’Antsiranana et de Morondava. « Ces nouvelles installations résultent d’une collaboration étroite avec la ville de Mahajanga. Avec un éclairage plus vert et moins dépensier en coût, nous souhaitons surtout contribuer à l’amélioration des infrastructures au sein de la ville. Il ne faut pas oublier que la cité des fleurs figure parmi les destinations les plus prisées des vacanciers. Fonctionnant à l’énergie solaire, ces éclairages permettront surtout à la Commune de faire des économies sur leurs factures d’énergie », s’enthousiasme une responsable au niveau de l’entreprise, lors de l’inauguration de ces infrastructures, hier dans la ville de Mahajanga.
Après son mandat de huit ans à la présidence du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Noro Andriamamonjisoa a trouvé son successeur. Lors du Conseil exécutif qui s’est tenu hier au Novotel, Alarobia, l’ancien vice-président Thierry Rajaona est élu cinquième président du groupement. « On m’a nommé pour prendre le relais. C’est avec humilité que j’entame ce mandat de deux ans renouvelables. Je suis le directeur de FTHM Consulting et membre du Conseil d’administration de SIPEM Madagascar. Dorénavant, je porte la voix des 1 700 entreprises membres du GEM », déclare Thierry Rajaona, le président fraichement nommé, devant la presse.