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Une députée est accusée de favoritisme dans l'octroi de marchés publics dans le cadre de l'utilisation des fonds alloués au Comité local de développement, pour en retirer des intérêts personnels. En clair, de 2017 à 2019, les marchés en question auraient été attribués à une entreprise appartenant à cette élue dans un District de la partie Sud du pays. La procédure de passation de marché n'aurait pas été respectée. Les marchés auraient été attribués sans aucun appel d'offres et la publicité légale nécessaire à la passation du marché a été réduite. Le principe de libre concurrence ainsi que la liberté d'accès et d'égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service public auraient été bafoués. Les décaissements des fonds pour ces entreprises auraient été signés par le député, en tant que président du Comité local de développement.

Une déclaration de soutien sans détour ! Tel fut notamment le message clé envoyé par le nouvel ambassadeur de la Turquie à Madagascar, Nuri Kaya Bakkalbasi, au cours d'une visite de courtoisie, hier, au Palais de Mahazoarivo. Reçu par le Premier ministre, Christian Ntsay, le diplomate turque a fait part de la volonté de son gouvernement à contribuer à la réalisation des projets issus du Plan Emergence. Une contribution qui se concrétisera surtout dans la construction d'infrastructures et au développement du tourisme. 

LA UNE DU 29 fevrier 2020

Publié le vendredi, 28 février 2020

Depuis le début de cette année, on assiste à un intérêt grandissant et subit des bandits ou des gangs pour les cash-points de la Capitale. En quelques semaines, plusieurs de ces boutiques qui opèrent dans la transaction en mobile-banking ont été la cible des bandits dont une a été victime d’une tentative de braquage et une autre « attaquée » par ses propres employés. Le dernier en date aurait eu lieu cette semaine du côté d’Itaosy. Un regain d’intérêt qui s’explique du fait que les cash-points sont surtout  synonymes d’espèces  brassées  au quotidien.

Les dispositions sécuritaires prises par les compagnies pétrolières et les gérants ont fait détourner les braqueurs des stations-services qui étaient auparavant leurs cibles privilégiés. Les grossistes en marchandises générales eux aussi figuraient  en haut du tableau de chasse des attaques armées dans un passé récent. La vigilance de ces commerçants et les mesures qu’ils ont prises les rendent depuis moins vulnérables. L’inquiétude  a changé de camp et gagne de plus en plus  les gérants et propriétaires de cash- point. Là, l’existence des liquides est plus que sûre et ce quel que soit le montant. Le plus important d’ailleurs pour les assaillants, c’est de faire main basse sur de l’argent sans tenir compte de la somme. Néanmoins, ils sont bien renseignés sur les boutiques à frapper, susceptibles de détenir des espèces « intéressantes » et moins gardées ou même dépourvues d’agent de sécurité. A preuve, les cash-points situés  dans  des centres commerciaux, donc mieux abrités et équipés de systèmes de sécurité modernes, sont inaccessibles pour les braqueurs qui jettent leur dévolu sur ces petits kiosques trop vulnérables du point de vue sécuritaire.

Ce n’est donc pas étonnant qu’on assiste actuellement à une multiplication des assauts contre  ces   cash-points.  Sur le terrain, les faits parlent d’eux-mêmes.  Entre janvier 2020 et mi-février, on a enregistré des cas de hold-up dont l’un fut meurtrier. Les propriétaires de ces points, dont la présence dans des endroits fréquentés est pourtant avantageuse pour les usagers, paraissent de plus en plus désemparés face à la recrudescence des braquages. « J’ai pris la décision de suspendre les activités en attendant de trouver les solutions idoines. Un manque à gagner est mieux qu’une perte sèche en cas d’acte de banditisme », préconise un opérateur sis à Ampefiloha qui compte délaisser son kiosque au bord de la route pour un local mieux sécurisé. C’est le prix à payer afin d’opérer dans la quiétude même si les charges vont certainement augmenter, renchérit un autre gérant de cash- point qui ne trouve aucune alternative que le « déménagement ».

Une association des opérateurs a fini par sortir du silence vendredi dernier en faisant entendre sa voix sur la situation actuelle dans laquelle ses membres se trouvent. Elle a estimé que ses activités font  désormais partie des services publics et lance un appel aux autorités de pencher sur l’insécurité en général dans la Capitale et des cas des opérateurs de mobile-banking en particulier.
Franck R.


Actifs depuis quelque temps. Des faux comptes portant le nom de Mialy Rajoelina ainsi que de ses 3 enfants continuent de faire ravage sur le réseau social « Facebook ». Si celui de l’aînée de la famille présidentielle, Arena Rajoelina, a eu du succès depuis l’année dernière, celui du cadet Ilontsoa, celui de la benjamine Andrialy Rajoelina et récemment celui de leur mère Mialy Rajoelina enregistrent des milliers d’abonnés. D’ailleurs, ces comptes « Fake » font régulièrement des publications et postent des photos publiques et privées. Un premier avertissement a été lancé au début de cette année sur le fait que la Première Dame et ses enfants n’ont pas de compte « Facebook » mais sont toutefois actifs sur Instagram. Une annonce sur la page Facebook de l’association Fitia Officiel a confirmé ce fait hier. Dans ce communiqué, pas moins de 10 faux comptes de la famille présidentielle ont été dénoncés.

La présidente fondatrice de l’association Fitia n’a pas manqué de reconnaître l’existence de personnes malveillantes qui prennent et utilisent les photos des autres pour arnaquer. Pour y arriver, ces gens ouvrent des nouveaux comptes en copiant toutes les informations et photos de leurs cibles. L’épouse du Président de la République appelle ainsi à la vigilance de tout un chacun pour ne pas se faire avoir. Créer des comptes « Fake » constitue une forme d’arnaque la plus courante ces derniers temps…
P.R.

Il a toujours été précisé que les fonctionnaires de l’Etat au service de l’éducation enregistrés auprès du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel  (MENETP) bénéficient la somme de 50000 ariary à titre d’indemnité forfaitaire d’enseignement et de résidence, et ce à partir du mois de janvier 2020. A défaut de procédure, cette somme n’a pas encore été versée dans leur solde au mois indiqué mais va être allouée au plus tard cette semaine.  Devant les réactions des bénéficiaires face à ce retard, le ministère de  tutelle a tenu à apporter des explications. Lors d’un point de presse hier à Anosy, Josoa Iasisambatra Rijasoa Andriamanga, numéro Un du MENETP a avancé que des efforts ont été déployés pour que les personnels du ministère jouissent les mêmes droits.  D’après d’autres informations fournies, le ministère en question a fini par traiter tous les documents s’y rapportant. La balle a  déjà été renvoyée au ministère de l’Economie et des Finances. 

Nouvel objectif. Le plan de redressement de la compagnie aérienne nationale malagasy, « Alefa 2027 » élaboré avec Air Austral n’a pas eu l’effet escompté. En trois ans, aucun changement positif n’a été constaté au niveau d’Air Madagascar. La situation n’a pas vraiment évolué depuis. Le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a ainsi établi un plan de « secours » pour remédier à cette situation et rendre effectif le redressement de notre compagnie aérienne. « Cette stratégie se déroule notamment en plusieurs étapes. En premier lieu, nous devons régler dans les plus brefs délais la sortie ou du moins la réduction des parts d’Air Austral dans le capital d’Air Madagascar. Ensuite, nous mettrons en place une nouvelle équipe de direction. Notre compagnie possède de nombreux experts.

Les rues de la Capitale - Tout est à refaire

Publié le jeudi, 27 février 2020

Une fâcheuse habitude. Les pluies diluviennes ont, comme à l’accoutumée, mis à mal les infrastructures routières de la Capitale malagasy. A Antananarivo, la Capitale malagasy, plusieurs rues se sont dégradées. Des routes qui ont, pourtant, à de maintes reprises, fait l’objet de réhabilitation, mais qui sont aujourd’hui déjà complètement à refaire. Dans plusieurs endroits, les automobilistes sont de nouveau obligés de rouler en fonction de larges trous qui recouvrent la chaussée. C’est le cas notamment aux 67ha où les routes sont devenues de véritables cauchemars pour les usagers. Chaussée complètement décapée, trous remplis d’eau stagnante et boue, sont visibles sur les chemins de ce quartier.

LA UNE DU 28 fevrier 2020

Publié le jeudi, 27 février 2020

Inscriptions ouvertes depuis le lundi 20 février dernier. L’examen du baccalauréat pour cette année scolaire 2019-2020 se tiendra au mois d’août prochain. Selon les informations émanant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), la session pour l’enseignement général et la première partie pour l’enseignement technique, technologique et professionnel se tiendra du lundi 17 au vendredi 21 août à partir de 7h. La seconde partie de la session pour le Bacc technique se fera du lundi 24 au jeudi 27 août prochain. Ouverts depuis une semaine auprès de la Direction ou Service du baccalauréat de chaque université, les registres d’inscription seront clôturés le jeudi 30 avril à 18h. « Aucune dérogation ne sera admise pour un dépôt de dossier de candidature au-delà de la date prescrite », souligne Gil Dany Randriamasitiana, secrétaire général du MESUPRES. C’était lors d’un point de presse donné hier à Fiadanana.

Par ailleurs, aucun changement n’a été constaté concernant les droits d’inscription à ce premier examen universitaire. Les candidats d’école doivent payer 15 000 ariary pour y participer, contre 50 000 ariary pour les candidats libres et 100 000 ariary pour ceux de nationalité étrangère, ayant fait leur scolarité à Madagascar.
P.R.


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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