L’Etat malagasy avait, mercredi dernier, trouvé un consensus avec les opérateurs pétroliers pour une baisse du carburant. La question des dettes de l’Etat envers les pétroliers a été solutionnée durant les trois jours de négociation. « La baisse des prix du carburant à la pompe grâce à la structure des prix a permis l’apurement des 170 milliards d’ariary ». C’est ce qu’a confirmé le Premier ministre Christian Ntsay, au cours d’une interview, en marge de l’inauguration du nouveau siège du Bureau indépendant anti-corruption, à Ambohibao. Une information déjà annoncée par le porte-parole du Gouvernement, et non moins ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, la veille sur les ondes de radios privées de la Capitale. Selon le PM, sans l’apurement de ces arriérés, la baisse du carburant aurait pu être plus importante. Il faut savoir que les prix appliqués à la pompe ont toujours été imposés par l’Etat, depuis le régime Rajaonarimampianina. Le prix du carburant distribué au niveau des stations-service a ainsi toujours été en-dessous du « prix de référence calculé » (PRC) issu de la structure de prix, qui comprendrait selon les explications, les cours du baril, les marges, les taxes, le cours de l’ariary. C’est la non- application de ce prix de référence calculé qui a causé un passif de l’Etat envers les entreprises du secteur pétrolier. Selon les derniers chiffres communiqués, ces dettes auraient atteint les 170 milliards d’ariary. La révision de la structure de prix annoncée mercredi dernier aurait donc permis de résorber ce passif. Selon une source contactée, cette nouvelle structure des prix comprendrait une réduction des marges des fournisseurs, avec un effet rétroactif à partir du 1er janvier 2019, ce qui devrait apurer les dettes de l’Etat malagasy envers les pétroliers.
La Rédaction
Le vin est tiré, il faut le boire. C’est tout un peuple qui est derrière la sélection nationale malagasy en lice, aujourd’hui à ses premiers pas, à une phase finale d’une Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Une qualification obtenue haut la main avec une seconde place de son groupe derrière le grand favori, le Sénégal. Trois victoires, un match nul et deux défaites, c’est le bilan présenté par les Barea à la phase éliminatoire de la CAN 2019. C’est à Alexandrie que les Barea de Madagascar entament leur toute première participation à ce rendez –vous biennal des meilleures nations footballistiques du continent et ce, face à la Guinée. Considérés, à raison, par les observateurs comme le petit poucet de la compétition, les Barea foulent ainsi la pelouse du grand port d’Alexandrie sans le moindre complexe. Derrière eux, une population malagasy de 25 millions d’âmes les pousseront à aller jusqu’au bout. D’ailleurs, de leur statut, ils n’ont rien à perdre mais tout à gagner. Avant même que la compétition débute, la bande à Faneva Ima a déjà remporté une victoire en réalisant le rêve de tous les Malagasy de voir leur équipe nationale à une phase finale de la CAN en 59 ans d’indépendance. Une belle prouesse saluée à sa juste valeur par les dirigeants du pays qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour que ces pupilles de la Nation abordent dans la sérénité l’épreuve. Une somme, jugée astronomique par certains mais peu pour d’autres, a été allouée par l’Etat malagasy afin de rendre agréable le séjour des Barea en Egypte et permettre à la population restée sur place de suivre en direct sur la télévision nationale leur prestation à la CAN. 1 milliard 700 millions Ar, c’est la totalité du budget débloqué à ces deux chapitres. Le secteur privé n’est pas également resté de marbre en créant le club des partenaires du football malagasy dans l’unique but de soutenir la sélection nationale.
Emballé dans une dynamique productive, le régime IEM engrange des prouesses inédites. Seulement, en cinq mois exactement au pouvoir, jour pour jour, ce mercredi 19 juin, le Président Rajoelina réalise l’énième pari : la baisse des prix à la pompe. Coincés de part et d’autre dans un puissant étau, les pétroliers finirent par craquer. Dans un sens, la ténacité du Chef de l’Etat qui ne voulait en rien lâcher prise et de l’autre la pression populaire, il n’y a d’autres issues pour les patrons du pétrole que de céder. Loin d’être « symbolique » comme le laissait entendre certaine presse de la place et ce pour relativiser les efforts louables consentis et le résultat positif obtenu, la baisse est nettement significative. Le Chef de l’Etat a pu décrocher une réduction de 500 ariary pour le pétrole lampant, 150 ariary pour le gasoil et 100 ariary pour l’essence super. Quand un confrère, beaucoup plus honnête, d’un quotidien local qualifiait d’historique la décision, il a vu net. A noter que cette révision à la baisse a été statuée tout en prenant en considération des paramètres incontournables à savoir le prix de référence frontière, le coût du transport et du stockage, le coût de la distribution ainsi que les taxes et les redevances. Ceci pour nous signifier qu’il ne s’agit nullement d’un simple « coup de tête » ou d’un forcing de la part du jeune Président mais c’est le fruit d’un débat franc et honnête entre gentlemen bien élevés avec comme base de discussion des paramètres concrets et indiscutables.
L'année dernière, à la même époque, toutes les écoles privées disposent déjà le calendrier soclaire publié par le Ministère de l'Education Nationale et Enseignement Technique et Formation Professionnelle pour la prochaine année-scolaire. Or, à l'heure actuelle, aucune communication s'y rapportant n'a été faite. Pourtant, il ne reste plus que deux mois avant la fin de cette année scolaire. Pour cette raison, une inquiétude s'installe au niveau des établissements scolaires et des parents d'élèves. « Les informations communiquées par le ministère de tutelle tardent à arriver. Nous n'avons pas encore reçu le document officiel annonçant la rentrée et les vacances.
Par méconnaissance ! Les souscripteurs aux prêts et aux crédits auprès des institutions financières que ce soient les banques ou les IMF (Institutions de microfinances) sont actuellement obligés de vendre leurs biens pour pouvoir rembourser leurs emprunts. Ils hypothèquent notamment leurs biens immobiliers comme une maison, un terrain mais aussi des rizières, pour garantir leurs emprunts en cas de non-remboursement. « Les chiffres ne sont pas clairement définis. En tout cas, chaque semaine, au minimum, nous devons mettre en vente une propriété aux enchères pour ensuite pouvoir rembourser des emprunts. Il faut noter que la principale cause est le manque d'informations en leur possession, outre la mauvaise gestion de l'argent ou l'usage de celui-ci pour d'autres raisons différentes de l'objet initial de l'emprunt. Certains ne connaissent pas vraiment les détails du contrat entre eux et les prêteurs d'argent.
Effective dans deux Tribunaux depuis juin 2018. La liberté surveillée (LS) fait partie des mesures et peines alternatives initiées par le ministère de la Justice, en collaboration avec divers partenaires. C’est un projet pilote lancé en 2014, mais la Loi 2016-018 confirme son officialisation depuis août 2016. Cette obligation judiciaire s’applique aux mineurs détenus, déjà condamnés ou encore prévenus. Selon les statistiques émanant de l’association ‘‘Grandir Dignement’’, plus de 300 enfants en conflit avec la loi en ont bénéficié entre 2014 et 2019, dont la majorité se trouve à Antananarivo. Actuellement, 76 jeunes détenus âgés entre 13 et 18 ans sont sous LS, suivis aux Tribunaux de première instance d’Anosy et d’Antsiranana. « Les profils des bénéficiaires de cette mesure, constitués de prévenus à 95% et de condamnés à 5%, sont diversifiés. La plupart d’entre eux ont été incarcérés suite à des vols simples tandis que d’autres sont épinglés à cause de violences contre des personnes ou encore par d’autres infractions, dont la drogue », avance Arthur Bourgogne, assistant de coordination auprès de ‘‘Grandir Dignement’’. « Les mineurs de sexe féminin font partie des bénéficiaires d’autant plus qu’elles sont incarcérées avec les adultes dans la maison centrale », ajoute ce responsable.
Place au second sujet brûlant. Après avoir négocié la baisse des prix à la pompe, l’Etat va s’attaquer aux contrats d’approvisionnement de la JIRAMA, société nationale d’eau et d’électricité, à partir de la semaine prochaine. « Les négociations ont déjà commencé mais nous devons encore passer par une dernière étape avant de finaliser complètement ces nouveaux contrats entre les fournisseurs et la JIRAMA. En tout cas, nous nous assurerons de préserver les intérêts des différentes parties concernées », a soutenu Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, hier, lors de la signature de l’arrêté ministériel sur la nouvelle structure des prix à la pompe, à Ampandrianomby. Pour rappel, durant la semaine de l’énergie, au mois de mars dernier, le ministère a réussi à convaincre les fournisseurs de la Jiro sy Rano malagasy à établir de nouveaux contrats.
Le consensus trouvé entre l’Etat malagasy et les opérateurs pétroliers a constitué l’actualité hier. Au soir de mercredi dernier, le prix à la pompe du pétrole lampant, du gasoil et de l’essence et du diesel a été revu à la baisse. De cette manière, l’État souhaite pouvoir redonner du pouvoir d'achat aux ménages. Corollaire de cette décision, « l’Etat ne paiera plus, dès cette année, un ariary de subventions aux compagnies pétrolières comme c’était le cas depuis de trop nombreuses années ». C’est ce qu’affirme la ministre porte-parole du Gouvernement, et non moins ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo. D’après ce membre du Gouvernement, l’année dernière, ces subventions ont été de l’ordre d’environ 150 milliards d’ariary à 240 milliards d’ariary annuels. L’économie faite grâce à l’arrêt des subventions aux pétroliers devra ainsi servir à la réalisation des projets du Président de la République visant notamment à l’amélioration des conditions de vie des malagasy. En outre, d’après toujours le porte-parole du Gouvernement, l’arrêt des subventions aux pétroliers s’accompagnera d’une autre décision tout aussi importante.
L’Egypte, pays des millénaires, s’apprête à accueillir la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) du 21 juin au 19 juillet 2019. Le pays recevra les hôtes de marque, les élites du ballon rond du Continent noir. Les « pépites » du football africain brilleront sur les pelouses égyptiennes. A coup sûr, l’Egypte ne manquera pas d’étaler dans tous ses états son talent de pays hôte. Les pharaons se réveillent ! Parmi les pays les plus titrés sinon le mieux couronné de la CAN, avec sept coupes « en poche », le pays des pharaons fera le maximum de lui-même pour garantir la sécurité des participants et offrir la meilleure condition pour la sérénité des jeux. Souvent exposée au risque d’actes de terrorisme, l’Egypte confie la responsabilité des compétitions à des organisateurs professionnels de haut vol qui ne transigeront point sur la mise en condition des dispositifs stricts et pointilleux pour assurer la sécurité des sites d’accueil et les stades où les matches devront se dérouler. Pour leur part, les hauts responsables de la CAF dont le siège se trouve en Egypte même sous la direction du malagasy Ahmad prendront aussi tous les dispositifs nécessaires afin de parvenir à une Finale sans faille du sport-roi.
La fête de l'indépendance approche à grand pas. A cette occasion, bon nombre de familles, collègues et amis se donneront rendez-vous pour assister aux podiums et sortir la nuit du 25 juin pour admirer le feu d'artifice. D'après le ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de Police, Rafanomezantsoa Roger, la population pourra célébrer la fête dans la tranquillité. Plus de 1 000 éléments des Forces de l'ordre, composés de la Police urbaine, la Force d'intervention de police (FIP), l'Unité spécialisée de la Police nationale (USPN), ainsi que des policiers en tenue civile sont mobilisés chaque jour dans la Capitale.