Mahajanga a accueilli, hier, la première série d’une large consultation en vue de la réforme du Code de la Communication médiatisée lancée à l’initiative du ministère de la Communication et de la Culture. Une quarantaine de journalistes issus des Régions du Boeny, Betsiboka et de Sofia ont participé à cette première consultation qui a également vu la présence du directeur général de la Communication du MCC, du directeur des affaires juridiques du MCC, du vice-président OJM Mahajanga, des responsables des directions régionaux de Boeny, Betsiboka et Sofia ainsi que de la municipalité de la ville. La réforme du Code de la communication est un élément du contrat-programme de la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo, qui consiste à présenter au Parlement une nouvelle loi élaborée de manière participative et consensuelle par les parties prenantes de la communication en tenant compte des desiderata des acteurs et des nouvelles réalités du secteur, notamment l’échéance sur le basculement vers la Télévision numérique terrestre ou TNT, tout en protégeant les acquis de l’avant-projet de code consensuellement validé en 2015.
Ces derniers temps, un business consistant à vendre des packs de voyage en groupe (incluant les frais d’avion, l’hébergement, une partie de la restauration et des activités ludiques) vers des destinations telles que Dubaï et les Etats-Unis, a le vent en poupe. Plusieurs agences qui se sont spécialisées dans la formule font leur publicité sur la toile et jusqu’ici, ce ne sont que des échos favorables qui inondent les réseaux sociaux. Il y a cependant un fait inquiétant. L’on apprend de source avisée que J.W.R, un jeune homme qui a déjà roulé dans la farine des milliers de gens il y a quelques années à Madagascar en leur vendant ce qui se révèlera être finalement du…vent, s’est invité dans la filière à travers une agence dénommée S.V. L’individu en question s’est d’abord illustré avec une première société - qui a été liquidée depuis - ayant commercialisé un gadget censé assurer l’équilibre et le bien-être du porteur. Racolés par une publicité tapageuse, ceux qui y croyaient (et ils étaient nombreux) se sont précipités dans les pharmacies dites « agréées » lesquelles semblaient aussi être tombées dans le panneau. C’est ce qui, d’ailleurs, a crédibilisé la tromperie aux yeux de la population.
Il se trouve pourtant que, quelques mois auparavant, le gadget en question avait déjà été qualifié dans de nombreux pays d’ « arnaque du siècle », en n’étant qu’un vulgaire bout de silicone. Dans certains de ces pays, l’entreprise fabricante a été condamnée à de lourdes peines pour publicité mensongère, ainsi qu’au remboursement des millions victimes de la supercherie, le tout assorti d’une obligation d’excuse publique à l’égard de ces dernières. A Madagascar, les clients trompés, de peur sans doute d’être ridicules aux yeux du public, se sont contentés d’avaler la couleuvre sans engager la moindre action en justice.
Les services de la Police firent parvenir, pour tout public, un alarmant communiqué selon quoi l’ancienne députée élue dans la Circonscription d’Antsirabe II de la législature précédente fait l’objet d’un avis de recherche depuis le 9 avril 2019. L’ex-parlementaire en cavale, réputée proche ou très proche du régime HVM, est accusée d’abus de confiance et d’escroquerie. Délits lourdement punis par la loi ! L’affaire remontait quelques années auparavant. Mais par la magie … noire du concept de l’immunité parlementaire, elle réussit à se faufiler entre les mailles des autorités compétentes. A elle seule, l’ex-députée d’Antsirabe II, Nirina Ravelohanitra car il s’agit précisément d’elle, illustre en grandeur nature les failles du régime de Rajaonarimampianina et remet sur le tapis, pour la énième fois, le débat sur la pertinence de l’ « immunité », ce privilège délétère accordé, entre autres, aux élus du Parlement. En effet, élue lors des législatives de 2013 sous l’étendard du parti Vert, Nirina Ravelohanitra changeait de camp en optant le chemin du pouvoir et ce pour grossir les rangs des semblants-députés HVM, le parti d’Etat, à l’Assemblée nationale. D’abord, la parlementaire foulait aux pieds le principe du « mandat impératif ».
Des enfants victimes. Ces derniers temps, les personnels médicaux au sein du Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA) sont en mode alerte. Le nombre d'enfants de moins de six ans, admis au sein de leur établissement suite à une ingestion accidentelle de leurs jouets, a connu une hausse importante. En effet, un cas d'accident asphyxique par jour, provoqué par ingestion accidentelle de jouet, y est enregistré, indique le ministère de la Santé publique (MSP) à travers la Direction de la lutte contre les maladies non-transmissibles, dans une note publiée récemment.
Amoché à l’arrivée mais l’essentiel est là. La victoire. L’équipage des deux frères Ando et Rivo Randrianarivony vient de gagner sa deuxième victoire de la saison, à l’issue de la troisième manche du championnat de Madagascar de rallye 2019. Déjà vainqueur de la première manche du rallye de la saison lors du rallye Motul d’Antsirabe, en avril dernier, il s’agit de la deuxième victoire de l’équipage Ando et Rivo Randrianarivony du club Fmmsam, sur une Subaru Impreza, le weekend passé lors du Rallye Yacco Visca Power.
Près de la moitié de la population malagasy souffre d'hypertension artérielle. Selon les statistiques officielles, le taux de prévalence est de 43 à 54 %. A Madagascar, cette maladie est devenue un problème de santé publique. L'OMS (Organisation mondiale de la santé) estime que plus de 11 millions de Malagasy, soit près de la moitié de la population, sont hypertendus. De source médicale, une personne est considérée être atteinte de l'hypertension lorsque sa tension artérielle monte jusqu'à 14/9, voire plus. Dans notre pays, cette maladie dite non-transmissible touche fréquemment les personnes âgées de 18 ans et plus.
Une bonne gouvernance financière. Le ministère de l’Economie et des Finances met en place une réforme dans la gestion des finances publiques malagasy. Ainsi, un nouveau guide pratique sur l’exécution budgétaire est lancé officiellement hier au sein du ministère de tutelle, situé à l’avenue de l’Indépendance de Toamasina. Ce nouveau document sert de référence dans la procédure d’exécution du budget. « Le Président de la République ne tolère plus la gabegie dans les dépenses publiques. En plus, nous ne possédons que très peu de temps pour mettre en œuvre la loi de Finances rectificative 2019.
Madagasikara refait surface. Le pays se relève et retrouve lentement mais sûrement sa place sur la scène internationale, dans le concert des Nations libres et souveraines. Moribonde voire même éteinte, la Relation extérieure de la Grande île est désormais revigorée. En soixante ans d'indépendance, la diplomatie malagasy connut des hauts et des bas. Malmenée par les mésaventures des régimes successifs, elle galérait jusqu'à perdre le cap !
Un mauvais début. La saison touristique pour le parc national d’Ankarafantsika commence habituellement au mois de mai pour se terminer en novembre. Toutefois, les touristes ne se ruent pas à la réserve comme à leur habitude. « Chaque saison, à cette période de l’année, les touristes arrivent déjà en nombre pour visiter le parc. Mais ce n’est pas le cas cette année. En effet, en termes de statistiques, du mois de janvier au mois de mai dernier, nous n’avons accueilli que 1 125 visiteurs contre 1 350 l’année dernière à la même période, soit une baisse de 20 % », précise Tahiry Germain Ratsinjovindraihibe, chef de volet écotourisme au sein du parc national d’Ankarafantsika. La principale origine de cette baisse est l’insécurité.
Annoncée vendredi par le Président de la République Andry Rajoelina, la première séance de dialogue entre l'Etat malagasy et les opérateurs pétroliers a eu lieu, hier dans l'après-midi, au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra. Les questions relatives à la détermination de la structure de prix du carburant à la pompe et les contrats des fournisseurs de la JIRAMA sont au menu des discussions. Une rencontre à laquelle ont participé le Premier ministre Christian Ntsay, le ministre de l'Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures, le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Habitat et des Travaux publics.