Publié dans Société

Incendie à la cité universitaire de Maninday Toliara - Plus d’une centaine de logements d’étudiants partirent en flammes

Publié le jeudi, 10 septembre 2020

La cité Relax où logent les étudiants de l’université de Maninday à Toliara a été le théâtre d’un violent incendie, vers le début de l’après-midi hier.  Le bilan fut très lourd : plus d’une centaine de maisons, où sont logés les étudiants, sont parties en flammes.  L’on ne parle plus des autres dégâts : les victimes ont perdu tous leurs biens dans ce sinistre et on a également enregistré 2 blessés.
Notons que cet incendie s’est produit à un moment où la majorité des locataires n’étaient pas en place soit les 80% sur un total de 200 étudiants à occuper le site. Beaucoup d’entre eux sont donc rentrés dans leurs régions respectives, contexte de la crise sanitaire en relation avec la pandémie de Covid-19 oblige.  Le feu aurait démarré dans l’un de ces logements un peu vers 13h, selon plusieurs témoins.  Puisqu’il ventait assez fort hier, cela a donc accéléré le processus de destruction par des flammes particulièrement tenaces et qui s’étaient rapidement étendues sur les autres maisonnettes.  D’autant plus que celles-ci sont construites avec des matériaux locaux, constitués généralement de pailles ou « Trano ahitra », donc très inflammables.
Les étudiants, ceux qui sont restés dans la cité, se sont donné la main pour tenter de circonscrire les flammes avec des moyens du bord. Mais leurs efforts ont été vains à cause du vent et surtout le problème d’eau. Pire, les pompiers n’étaient arrivés que trente minutes après le déclenchement de l’alerte. Comme les universitaires, les sapeurs ont été confrontés à un sérieux problème d’ordre technique. Au fait, il a fallu aux soldats de feu de faire des déplacements dans un rayon d’au moins 4 km alentour avant d’en trouver une. Avec tout ce cortège de difficultés, les sapeurs n’ont pu maîtriser totalement la situation que trois heures après une lutte acharnée.
Les étudiants de l’université de Maninday ont profité de ces circonstances désastreuses pour se plaindre contre le manque de logements au campus. « Si on nous a offert des constructions en dur, les choses auraient dû se passer différemment », déplore un jeune étudiant en médecine.  De son côté, le président de l’université de Toliara s’est rendu sur les lieux. Le but de sa visite a été de tenter de trouver une solution pérenne pour loger convenablement ces universitaires. La Gendarmerie qui enquête sur ce sinistre ne s’était pas encore exprimée officiellement.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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