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Queue de poisson

Publié le jeudi, 22 juin 2023

On n’en parle plus ou presque. Où en sommes-nous exactement sur le dossier « Iles Eparses » ? En aurait-on abandonné ou laissé pourrir dans la mare aux dossiers qui fâchent ouenfoui dans les casiers des dossiers qui gênent ?
En 2018, la lutte pour la restitution des Iles Eparses dans le giron du territoire de la République malagasy fut l’un des fers de lance de la campagne électorale du candidat n° 13 dans la course pour la magistrature suprême du pays. Acquis à la cause, le peuple marche avec ! Le concept acté pour le retour au bercail de ces « petites merveilles » séduit l’opinion. Et tout le monde voire tout Malagasy qui se respecte soutient le combat. Et quand le candidat TGV/ IRD ayant, haut la main, réussi l’épreuve du feu annonça publiquement que les Iles Eparses seront de retour à la « maison » avant les Fêtes de l’indépendance (2020) déclenchait l’euphorie générale. Seulement, raté ! Au moins, pour deux causes. La première, la Covid 19. Une crise sanitaire sans précédent apparait en Chine en novembre 2019 et qui affectait le monde dont Madagasikara. La propagation rapide du virus, par simple contact entre les hommes, ne laissait aucune chance à toutes activités quelles qu’elles soient. L’univers Terre est paralysé ! La seconde, cette fois-ci plutôt discrète mais ayant une capacité de blocage que le processus peine à démarrer, à savoir le refus catégoriquement diplomatique de l’ancienne puissance coloniale.
La France, d’une manière ou d’une autre, rejette le principe selon quoi les Iles Eparses appartiennent aux zones de compétence territoriale de la République malagasy. Un refus qu’elle entend maintenir en dépit des pressions internationales dont entre autres celles des Nations unies ou de la SADC. En effet, à deux reprises, l’Assemblée générale de l’ONU votait deux résolutions, en 1979 et 1981, reconnaissant l’attachement territorial de ces îles à la Grande île. Et demande ou « oblige », c’est selon, la France d’engager le processus de restitution. Mais, 44 ans après, aucun signe positif allant dans ce sens ! Pire, la déclaration d’Emmanuel Macron, Président français, aux îles Les Glorieuses « Ici, c’est la France » le 23 octobre 2019, paralyse tout. Une déclaration arrogante et provocatrice que le Président français en a le secret.
Toujours est-il que Rajoelina Andry, le Président de la République malgache, maintient le cap jusqu’à un certain moment où les observateurs semblent constater un silence compromettant. En tout cas, ces derniers mois, depuis 2020 plus exactement, on n’en parle plus de la restitution des Iles Eparses. Le deuxième « round » de la négociation entre les deux parties, Madagasikara - France, se fait attendre éternellement. On doute fort que les deux Chefs d’Etat daignent parler de ce dossier brûlant, gênant et fâcheux lors de leur dernière rencontre à l’Elysée.
Question : « le dossier Iles Eparses est-il abandonné ? » Ou tout simplement laissé en suspens au gré d’autres cas prioritaires ! Et on verra ultérieurement ! Mais quand ?
Compte tenu du contexte sulfureux sinon électrique qui prévaut en cette période pré-électorale, il est difficile de s’engager dans de vaines spéculations. Toutefois, on ose espérer que le sort des Iles Eparses ne finira pas en queue de poisson !
Ndrianaivo


Le Sénat a adopté hier le projet de loi qui modifie l'annexe numéro un de la loi sur les Collectivités territoriales décentralisées (CTD), aux modalités d'élections ainsi qu'à l'organisation, au fonctionnement, et aux attributions de leurs organes. Ce texte consacre la mise en place de la vingt-quatrième Région, celle qui sera dénommée Ambatosoa, formée de deux Districts, à savoir Mananara- Avaratra et Maroantsetra. Ces deux Districts sont aujourd’hui dépendants de la Région d’Analanjirofo.
Le texte validé, il y a quelques semaines, a donc passé tous les paliers parlementaires. L'Assemblée nationale a adopté le texte la semaine dernière. Pour que la nouvelle loi entre effectivement en vigueur, il ne reste plus qu'un passage par la Haute Cour constitutionnelle pour le contrôle de conformité à la Constitution. Cette étape est préalable à sa promulgation par le Président de la République.
« La mise en place d'Ambatosoa va changer l'histoire de Mananara- Avaratra et de Maroantsetra. Elle va changer l'histoire du pays », a commenté le vice-président du Sénat pour la partie Nord de Madagascar. Le sénateur Eric Besoa, au cours d'une conférence de presse dans la foulée de la séance d'adoption du texte, indique que la mise en place de cette Région est la preuve de la volonté du Gouvernement actuel de mettre en place une décentralisation effective.
Enumérant les avantages de la mise en place de cette Région, le sénateur évoque l’allègement des charges des habitants des deux Districts formant Ambatosoa pour l’obtention de certaines paperasses administratives. « Tout se fera soit à Mananara- Avaratra soit à Maroantsetra», poursuit-il.
Globalement, Ambatosoa permettra, selon Eric Besoa, un développement plus rapide des deux Districts qui la composent. « A partir d'aujourd'hui, 100% des redevances sur les produits d'importation, tels que le girofle ou le café, mais également les produits halieutiques ; et celles du tourisme, sachant que Masoala est un haut lieu du tourisme, reviendront intégralement aux deux Districts», précise le numéro deux du Sénat. Il évoque en outre le fait que les subventions de l'Etat, consacrées aux Régions, bénéficieront à deux Districts seulement.
Le vice- président du Sénat tient à cet égard à adresser ses reconnaissances envers le Président de la République d'avoir accédé à cette demande de la population de Maroantsetra et de Mananara- Avaratra. Il salue un Président "qui ose" prendre des décisions répondant aux besoins de la population pour la mise en place ou le retour de cette Région d’Ambatosoa.
Celle-ci était l’une des 28 Régions créées par la loi 1994-001, mais elle a été supprimée par la loi 2004- 001 portant création de 22 Régions, rappelle-t-il. Eric Besoa espère voir désormais Ambatosoa devenir une Région pilote. « D'ici deux ans, nous espérons que la nouvelle Région sera celle qui se développe le plus et servira ainsi d'exemple », confie-t-il.
Recueillis par L.A.


Les traditionnels feux d’artifice auront lieu cette année dans deux lieux en simultané. L’un sera comme d’habitude au lac Anosy, le second au stade Barea de Mahamasina. Cependant, dans un souci de sécurité pour le public, le jardin du lac Anosy ne sera pas accessible. Par conséquent, le parc tout entier sera fermé afin d’empêcher les gens de se rapprocher du bord du lac. Un périmètre de sécurité sera aussi installé tout autour.
Selon les explications de l’équipe du ministère de la Défense nationale, chargée de mettre en place le dispositif, des étincelles et des débris enflammés pourraient tomber sur les spectateurs. « Les feux d’artifice sont très dangereux. Ils sont préparés à partir d’éléments explosifs. Des accidents graves pourraient se produire lors des shows ». Contrairement aux feux d’artifice « maisons » réservés aux particuliers, ceux employés à Anosy sont d’un autre niveau. Et même les feux d’artifice lancés lors des cérémonies de mariage et d’autres événements familiaux doivent obtenir l’aval des autorités.
A cet effet, il n’est pas anodin que dans la plupart du temps, des lieux comprenant des étendues d’eau à proximité ont été choisis pour réaliser ce genre de spectacle, et cela afin que les feux puissent s’éteindre rapidement. C’est la raison pour laquelle aucun spectacle pyrotechnique n’est plus organisé près du « Rova » de Manjakamiadana. Les étincelles peuvent être l’origine d’un incendie ayant des proportions dramatiques dans les quartiers de la haute ville, surtout près du palais royal et d’autres maisons antiques qui ont d’importantes valeurs patrimoniales.
Les pointeurs lasers bannis des lieux
En plus de cette mesure de distanciation des spectateurs sur les lieux de lancement des feux d’artifice, les autorités ont également prévenu les utilisateurs de pointeurs lasers. « Ce gadget sera interdit dans tout le quartier d’Anosy et de Mahamasina. Des mesures strictes seront prises aux contrevenants, en plus de la confiscation de l’objet ».
Le rayon laser pointé vers les cartouches des feux d’artifice pourrait déclencher un tir accidentel. Cela va mettre en danger l’équipe chargée de la mis à feu, mais également le public. Ce gadget pourrait aussi constituer un gène pour les techniciens dans leur tâche qui demande une concentration maximale pour offrir un spectacle bien synchronisé. Le plus simple est donc de laisser son laser dans la poche jusqu’à la fin des feux d’artifice.
En ce qui concerne ceux qui vont admirer le spectacle dans l’enceinte du stade, ils sont priés de ne pas sortir qu’à la fin du spectacle. Il est à noter que le show au stade Barea débutera avec un gala évangélique dédié à la Nation.
Nikki Razaf



Mettre en avant les investissements verts. C’est en ce sens que la banque MCB a mis en avant le succès du programme SUNREF à Madagascar. Ainsi dans le cadre d'un atelier qui s’est tenu au siège de la banque à Antananarivo, sur le thème « SUNREF, un instrument pour accélérer vos projets et des success stories inspirantes », la MCB Madagascar et l’équipe de l’assistance technique de SUNREF (Sustainable Use of Natural Resources and Energy Finance, ou Financement de l’utilisation durable de l’énergie et des ressources naturelles) ont présenté avec fierté les avancées du programme sur la Grande île. En mettant en lumière les projets et les investissements verts déjà en cours, la MCB démontre son engagement continu pour une démarche écoresponsable et durable. Rappelons que SUNREF est un programme initié par l‘AFD et bénéficie d’un apport financier de l'Union européenne. Lors de cette rencontre, les participants ont pu découvrir les multiples projets touchant divers domaines tels que les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, le recyclage et l'économie circulaire, la gestion durable des ressources naturelles, ainsi que la gestion des déchets, tout comme celle des eaux usées. Cet événement a également permis de partager des expériences, des bonnes pratiques et mettre en exergue les initiatives vertes de différentes entreprises bénéficiaires. Dans ce contexte, des success stories ont été mises en avant, telles que Kaloes, entreprise exportatrice de produits artisanaux en fibre végétale, qui a investi dans une station d'épuration des eaux et des équipements éco énergétiques, afin de renforcer son autonomie et réduire son empreinte carbone.
Défis environnementaux
Par ailleurs, LABO OI, laboratoire de prothèses dentaires, a opté pour l'énergie solaire avec l'installation de panneaux photovoltaïques pour son activité industrielle, tout en mettant l'accent sur le traitement et le recyclage des eaux. Une autre entreprise modèle, Moringa Wave, spécialisée dans la production et la valorisation d'huiles essentielles, a réussi à aménager et développer ses unités de production pour répondre à une demande croissante, tout en privilégiant les pratiques durables. De son côté, Futurmap, expert en traitement de données géographiques et modélisation 3D, a franchi une étape importante pour tendre vers l'autonomie énergétique, ce grâce à l'installation de panneaux solaires de dernière génération. Face aux défis environnementaux actuels, tous les participants ont pris conscience de la nécessité d'adopter une démarche davantage verte, gage du développement durable du pays, déjà fortement impacté par le réchauffement climatique. D’autres ateliers seront initiés durant l’année 2023, ainsi que l’année prochaine, afin de continuer à sensibiliser les entreprises locales et promouvoir les différentes solutions offertes. Pour rappel, le programme SUNREF Madagascar s'inscrit dans le soutien au développement initié par l'Agence française de développement (AFD) sous la forme d'un label « finance verte », et bénéficie d’un apport financier de l'Union européenne. Il vise à faciliter la transition énergétique et écologique malgache, en offrant des financements bancaires adaptés aux porteurs de projets engagés dans les domaines des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.

La rédaction



Une grande première. La Journée du Corps des agents des eaux et forêts a été célébrée pour la première fois à Madagascar. Une initiative du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). La célébration s’est tenue hier dans l’enceinte de la Direction générale de la gouvernance environnementale, sise à Nanisana, sous le thème « Corps des eaux et forêts uni, pilier du développement durable ». Actuellement, ils sont au total 338 agents en service, répartis en Corps des ingénieurs, adjoints techniques et agents techniques des eaux et forêts pour s’occuper de 9 millions d’hectares de forêts. Autrement dit, un agent est responsable en moyenne d’une superficie de 200.000 ha de forêts.
« Les forestiers jouent un rôle prépondérant dans la protection de nos forêts. Pour la première fois, nous avons marqué ce jour de célébration pour eux, en guise de reconnaissance pour les combats de tous les jours qu’ils mènent pour notre pays. Il s’agit de la pression que l’on fasse subir sur nos forêts, perpétrée par une minorité qui ne se soucie pas de la future génération », tonne la ministre de tutelle Marie-Orléa Vina, hier durant la cérémonie d’ouverture.
Ces 5 dernières années, le MEDD ne rechigne pas sur les moyens pour établir une stratégie afin de pallier le manque de ressources humaines. Des VOI (« Vondron’Olona Ifotony ») ont été mandatés pour contribuer à la gestion et la protection de nos ressources naturelles. Grâce à l’implication des VOI, la couverture forestière de Madagascar a augmenté de 270.000 hectares, constitués de forêts et de mangroves. De plus, la superficie des aires protégées a augmenté de 6 millions à 9 millions d’hectares. La reforestation de Madagascar a connu un taux de réussite de 60 % en 2021 et cela a connu une hausse de 78 % pour 2022.
« Malgré cette hausse, il nous faut augmenter l’effectif des agents des eaux et forêts. Il s’agit d’une structure paramilitaire au service de la gestion durable des ressources forestières et de la biodiversité unique de Madagascar. Ce Corps constitue un pilier dans la mise œuvre de la Politique générale de l’Etat et du "Velirano" n° 10 relatifs à la gestion durable des ressources naturelles », renchérit la ministre. Ces agents du MEDD, actifs tant au niveau central, régional que local, veillent à l’équilibre harmonieux entre les besoins de développement économique et la préservation des services écologiques de nos forêts.
Notons que le Corps des agents des eaux et forêts assure la mise en œuvre de la politique forestière, traduite en Plan directeur forestier national. Ce plan comprend plusieurs programmes dont le reboisement et la restauration des paysages, la lutte contre le trafic des ressources naturelles et le financement durable de la gestion de ces ressources.
E.F.


LA UNE DU 22 JUIN 2023

Publié le mercredi, 21 juin 2023

La population tananarivienne a ras-le-bol des coupures d’électricité qui n’ont cessé de s’amplifier cette semaine. Ainsi, du côté de Tsarasaotra Soavimasoandro, les riverains ont érigé des barrages de feu, coupant ainsi le trafic.

A part Soavimasoandro, des dizaines de quartiers ont été également touchés par ces coupures qui ont duré des heures. On citera par exemple, Andohalo, la Haute ville, Tsimbazaza, en passant par Ambohipo, Tsiadana, jusqu’à Tsarahonenana. Dans certains cas, le courant n’a fonctionné que 4 heures, au total, toute la journée.

Un Centre de réception et de régulation des appels (CRRA) bientôt opérationnel au sein du ministère de la Santé publique. Comme les services pompiers, la Police, le ministère de la Santé publique aura, d'ici peu, un centre d'appel pour recevoir les urgences médicales. 

" Le centre de réception et de régulation des appels a pour objectif de donner des conseils médicaux au téléphone, dont le premier soin, la gestion des crises en cas d'urgence ou encore d'orienter les patients vers le service qu'ils devraient consulter. C'est un système pré-hospitalier", soutient le Pr Nicole Rakotoarison, directeur du centre d'aide médicale d'urgence de Madagascar au sein du ministère de la Santé publique.

Un nul prometteur !

Publié le mercredi, 21 juin 2023

En voilà enfin un score qui promet. Un zéro à zéro qui ravive l’espoir. Un chiffre qui frise l’échec mais dénote tout de même un résultat qui tranche d’une série de mésaventures et une ouverture vers de nouveaux horizons. Les espoirs, de nouveau permis !

Les Barea (A) de Madagasikara, les poulains de Romuald Rakotondrabe dit Roro, le nouveau coach, ont réalisé l’essentiel en tenant en échec l’équipe nationale ghanéenne les « Black stars » au Stade  Barea (Mahamasina) dimanche dernier. Certes, il s’agit d’une rencontre sans enjeu majeur pour Madagasikara du fait que notre Onze national est déjà éliminé de la course. Seulement, le fait d’avoir su garder un score vierge les 90 minutes durant face à l’une des brillantes formations du Continent illustre une avancée notable.

Réajustement. Le Conseil des ministres d’hier vient d’annoncer la signature du renouvellement de la convention d’établissement de QIT Madagascar Minerals SA. Pour rappel, l’ancienne convention a expiré au mois de février dernier après avoir été appliquée durant un quart de siècle. Pour la nouvelle convention, l’Etat entend mettre les points sur les « i » en apportant des conditionnalités plus avantageuses pour la partie malagasy. Notamment sur la révision du taux de redevance qui est passé à 2.5 % au lieu de 2% dans l’accord précédent ou encore le versement de dividende anticipé par QMM au profit de l’Etat d’une valeur de 12 millions de dollars pour cette année d’activité en cours.

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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