Les descentes réalisées par la JIRAMA ont porté leurs fruits. Un hôtelier opérant dans le quartier d’Ambanidia a été pris en flagrant délit de vol d’électricité. Les occupants des lieux ont changé le compteur officiel de la compagnie d’eau et d’électricité. Ce matériel de substitution limitait considérablement la consommation, d’après les analyses effectuées par des techniciens qui sont venus sur place pour faire une expertise et vérifier la véracité des dénonciations reçues. Mais le lendemain, le compteur de la JIRAMA a été remis à sa place.
Répartis dans divers établissements indiens. 900 fonctionnaires et 100 étudiants malagasy ont suivi des programmes de renforcement des capacités en Inde au cours de ces 15 dernières années dans le cadre des bourses ITEC/ICCR (« Indian Technical and Economic Cooperation » / « Indian Council for Cultural Relations »). Celles-ci sont destinées pour les étudiants et fonctionnaires de divers pays qui souhaitent faire des recherches et renforcer leurs compétences professionnelles, d’après l'ambassadeur Bandaru Wilsonbabu. Les boursiers bénéficient d’une prise en charge complète, depuis leur billet d’avion jusqu’à leurs frais d’études ou de formation, en passant par l’hébergement, la restauration, les assurances, etc. « Le renforcement des capacités et le développement des compétences constituent des éléments clés de la coopération entre l’Inde et Madagascar », confirme Tahirimiakadaza Ratsimandao, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Ce haut fonctionnaire de l’Etat étant l’un des anciens élèves de l’ITEC il y a 15 ans.
Contester à tout ! Tout remettre en cause ! Chercher la petite bête partout ! Bref, s’opposer à tout bout de champ ! Tel est le comportement classique d’un opposant-type à Madagasikara.
Depuis la chute du régime PSD de feu Philibert Tsiranana en mai 1972, la Grande île est malade de ses opposants au régime en place. Il semble que le pays digère mal ou bien a mal compris les fondamentaux de la démocratie. Les supposés leaders politiques dans la sphère de l’Opposition agissent en vrais détracteurs mais non point en force de proposition. Jusqu’à ce jour, nos politiciens s’égarent dans de fausses pistes, vers nulle part. Il est navrant de devoir constater que nos acteurs politiques ont un vilain défaut, vouloir, à chaque occasion, ramener le pays vers le point zéro. Un éternel retour à la case départ qui, au final, pénalise l’avenir de tout un peuple. En soixante ans, la Grande île tourne en rond, fait du surplace ! Et le phénomène tend à s’éterniser.
L'événement architectural le plus attendu de l'année est enfin là, alors que le Salon international de l'habitat (SIH) célèbre son 25e anniversaire avec une ouverture officielle spectaculaire au Forello Tanjombato. L'événement a débuté aujourd'hui, attirant des milliers de visiteurs, de professionnels de l'industrie et de passionnés de design et d'architecture venus du monde entier pour explorer les dernières tendances en matière de construction et d'aménagement intérieur. Le Forello Tanjombato a été transformé en un véritable paradis pour les amateurs de design et de construction. Avec des stands étincelants, des présentations époustouflantes et des conférences de pointe, le Salon international de l'habitat promet d'être un événement incontournable pour quiconque s'intéresse à l'architecture et à la construction.
Fin de la vadrouille pour le collectif des 11 candidats. La Préfecture d’Antananarivo annonce qu’il est désormais interdit de tenir des manifestations politiques sans autorisation à partir de ce jour. Le collectif devra donc se conformer à certaines règles et cesser les marches quotidiennes dans les quartiers d’Antananarivo et ses environs.
« A partir de maintenant, il existe deux régimes pour les types de manifestation. D’une part, le régime d’autorisation pour les manifestations à caractère politique et d’autre part, le régime déclaratif pour les manifestations liées à la campagne électorale », explique le préfet d’Antananarivo, le Général Ravelonarivo Angelo.
Les attaques de bandits font toujours peur à Toamasina car elles sont parfois mortelles. C’est ce qui s’était produit vers 18h30 dans un quartier de cette ville portuaire de l’Est où une importatrice de produits, puisqu’il s’agit d’un femme d’une quarantaine d’années, a payé de sa vie lors d’un assaut perpétré par des individus armés. Les faits. La victime, qui est également grossiste en PPN aux 67ha dans la Capitale, a voyagé sur un tuk-tuk lorsque ses agresseurs l’ont visée, lors de son passage à Toamasina, mercredi soir dernier. Elle fut mortellement touchée d’une balle, qui l’atteignait dans le dos. Pourtant, elle n’a pas succombé sur le coup, mais l’était finalement une fois en cours de chemin qui devait la mener à l’hôpital.
« Le climat politique est tendu, on n’a pas besoin d’entrer dans les détails. Ce que nous souhaitons, c’est que le peuple malagasy puisse s’exprimer et puisse choisir son Président pour les 5 années à venir ». Ces mots sont ceux de l’ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois, à sa sortie de la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza hier.
La présence de tous les ambassadeurs des pays du G7, et notamment ceux de l’Union européenne est lourde de sens. Ils représentent en effet majoritairement l’ensemble de la communauté internationale.
Pour l’ensemble de la communauté internationale donc, la date de l’élection prévue le 16 novembre n’est plus à remettre en cause, malgré les gesticulations du collectif des candidats qui font tout pour empêcher la tenue de ces élections. « Nous prenons note de cette nouvelle date », a annoncé l’ambassadeur, « cela veut dire quoi nous prenons note ? », à cette question d’une journaliste qui insiste sur la signification de cette réponse d’Arnaud Guillois, il a clairement affirmé que « le premier tour des élections présidentielles doit se tenir le 16 novembre prochain ».
Voilà qui coupe définitivement l’herbe sous les pieds des candidats qui veulent s’arroger le droit de confisquer le pouvoir du peuple malagasy à disposer de sa souveraineté et choisir ses représentants élus par la voie des élections.
Ces candidats avaient tellement espéré que les membres de la communauté internationale cautionnent leurs mouvements, ils multiplient les actes de provocation et de violence dans leurs manifestations quotidiennes où ils cherchent à tout prix le chaos afin de justifier le report sine die des échéances électorales. Mardi, il fallait même déplorer le décès d’une partisane du candidat numéro 3 qui a fait campagne à Andavamamba et qui a croisé le chemin des manifestants dirigés par le collectif des candidats. Le véhicule blindé de l’ancien Président Marc Ravalomanana a littéralement foncé sur la dame qui a été projetée par terre. Elle a perdu la vie peu de temps après.
La condamnation est unanime au sein de l’opinion, malgré cela, le collectif des candidats fait comme si de rien n’était, hier, ils se sont livrés à des discours de haine extrêmes, Hajo Andrianainarivelo a même ouvertement appelé ses partisans à « détruire tous les biens qui se trouvent à Ambatobe », faisant clairement allusion au domicile du candidat numéro 3, Andry Rajoelina.
Bref, leurs mouvements ne sont plus de simples revendications dans le cadre du processus électoral, ils virent clairement dans la violence, cherchant à mettre le pays à feu et à sang pour ne pas aller aux élections. La communauté internationale, bien que défendant les libertés d’expression et de réunion, se désolidarise clairement du collectif des candidats. On peut affirmer sans ambages qu’elle ne peut plus cautionner les dérives de ce collectif et pousse maintenant fermement vers la tenue des élections.
Faut-il juste rappeler à ces candidats que le boycott de la campagne électorale, voire de l’élection par les candidats n’est pas un motif d’annulation ou de report de l’échéance électorale. A l’instar de ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire en 2020, Allassane Ouattara a été élu président malgré le boycott des autres candidats de la campagne et de l’élection.
« Mamy indray ny miaina » débarque en France. Après avoir fait un concert à « Sold Out » le 2 avril dernier à l’occasion de la célébration de ses 90 ans, le chanteur Henri Ratsimbazafy s’envole pour la France afin de donner un dernier concert à la diaspora et ses fans. Puisqu’une année de plus se fête automatiquement, il est impensable de laisser passer 90 années sans faire une grande célébration. C’est ainsi qu’il a décidé d’emmener pour la dernière fois en France son concert « Mamy indray ny miaina », littéralement dans la langue de Molière, « La vie est encore belle ». Ce dernier concert sera pour le dimanche 29 octobre au Théâtre Longjumeau. Certes, Dear Henri ne peut se résoudre à abandonner sa passion, mais il a décidé finalement de mettre un terme à ses rendez-vous en France après ce concert. Une dernière occasion pour la diaspora en France de revivre le bon vieux temps, à travers les tubes que le public n’a jamais oubliés. Comme un anniversaire ne se fête pas tout seul, le chanteur invitera quelques artistes à cette occasion pour célébrer dignement l’événement. Le connaissant, le chanteur offrira aux heureux privilégiés des moments inoubliables, en réinterprétant ses tubes intemporels tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan’ankizy », « Ianao », « Indro tazako », ou encore le fameux « Lamba blanc », sans oublier les nombreux autres titres, exactement comme on les a vus et entendus sur scène, il y a des décennies.
Icône
Comme il l’a dit, « je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », Henri ne peut pas s’éloigner du monde artistique. Puisque la musique, c’est sa vie, une passion qu’il n’a pas perdue même après plus d’un demi-siècle passé derrière le micro. Il faut savoir que ce chanteur, auteur et compositeur de renom a fait son entrée dans la sphère musicale dans les années 60. En 1962 et 1963, il a remporté deux fois consécutives au concours « Grand prix de la chanson française à Madagascar », organisé par le Centre culturel Albert Camus et le ministère de l’Information, grâce à ses titres « Samba tyrolienne » et « Dans tes yeux ». La différence entre les autres chanteurs c’est que Dear Henry n’interprète que ses propres compositions. Il a expliqué que c’est par crainte de commettre l’irréparable, c’est-à-dire faire une fausse interprétation, qu’il ne chante pas les morceaux des autres artistes. Le chanteur possède à son actif plus de 200 chansons. Bref, à 90 ans, avec une longue carrière, Henri Ratsimbazafy ne cesse d’étonner. Cependant, ce sera la dernière fois qu’il se produira sur le sol français.
Sitraka Rakotobe
Comme annoncé, l’ancien Président Andry Rajoelina s’est exprimé sur les chaînes France24 et Rfi dans la soirée d’hier. Il a été l’invité des journalistes Laurent Correau et Marc Pelerman au cours d’une interview spéciale diffusée sur les deux chaînes. D’emblée, les journalistes ont évoqué la situation politique « tendue » dans le pays, en mettant particulièrement l’accent sur le boycott de la campagne électorale en vue de la Présidentielle par les 11 candidats. « En termes de démocratie, c’est le peuple qui choisit celui qui doit diriger le pays. L’Opposition cherche par tous les moyens à empêcher la tenue des élections car ils savent pertinemment que je serai élu », indique – t – il.
Interrogé sur un éventuel cas de « deux poids, deux mesures » dans le traitement des concurrents à la course présidentielle, le candidat portant le dossard numéro 3 répond par la négation. Selon lui « les candidats ont le droit de tenir des meetings dans le cadre de la campagne électorale ». En revanche, il déplore le fait que « l'Opposition essaie de manœuvrer pour aller vers une transition (…). Cette pratique a pourtant détruit le pays depuis des décennies ».
Besoin d’un rassembleur
Sur cette lancée, Andry Rajoelina condamne toute action qui tend à diviser les Malagasy car, d’après lui, « Madagascar a besoin d’un leader qui rassemble et qui unit le peuple (…). Nous avons besoin de paix et de stabilité ».
Concernant la sempiternelle question liée à son acquisition de la nationalité française, l’ancien Président de déclarer que « le débat a déjà été clos ». Il rappelle qu’il a demandé à acquérir la nationalité française par filiation afin de permettre à ses enfants de poursuivre leurs études. « Mais j’aimerais vous dire que ce bout de papier n'enlève en rien le sang qui coule en moi, le patriotisme en moi et surtout le devoir de faire avancer mon pays », a – t – il déclaré fermement. Il ne manque pas d’insister sur le fait que la Haute Cour constitutionnelle a rendu sa décision arrêtant la liste des candidats et aucun décret déclarant une perte de nationalité selon l’article 42 portant code de nationalité n’a été pris depuis son application.
A propos du cas de l’ex – président du Sénat, Herimanana Razafimahefa qui aurait été forcé à renoncer au poste de Président par intérim. Andry Rajoelina réfute toute pression sur le concerné et qu’il a renoncé de son plein gré. Il reconnaît néanmoins une guerre fratricide au sein de son parti avec comme enjeu le pouvoir.
Des défis de développement
Les révélations sur le logiciel Predator qui aurait été acheté par les dirigeants malagasy ont également été abordées par les journalistes de RFI et France24. « Chaque État a besoin d’un système d’information pour éradiquer toute menace extérieure et intérieure. Tout se fait dans la légalité », explique – t – il, tout en reconnaissant qu’une phase de test a été effectuée mais les matériels ont été rendus en France, par la suite.
Enfin, à la question liée au taux de pauvreté dans la Grande île estimé à 81% par la Banque mondiale, Andry Rajoelina d’argumenter que la croissance économique moyenne en Afrique était de 3,6% en Afrique en 2022 tandis que Madagascar a enregistré un taux de 4,4%. « Cela signifie que le pays avance mais la pauvreté persiste. Beaucoup reste à faire pour éradiquer le fléau et les défis sont énormes », conclut – il.
La Rédaction