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LA UNE DU 18 MARS 2023

Publié le vendredi, 17 mars 2023

Déféré au Parquet pour tentative d’enlèvement, un Pakistanais d’une cinquantaine d’années a été finalement placé sous mandat de dépôt à Antanimora, hier. L’affaire a démarré près d’une église à Andavamamba, le 13 mars dernier. Les raisons. L’une des filles victimes, respectivement 12 et 14 ans, est tombée en syncope. Plusieurs sources, via surtout les réseaux sociaux, ont avancé que le suspect l’aurait droguée. Une accusation qui a valu au suspect d’avoir une meute de riverains sur son dos. Résultat : le Pakistanais en cause a failli essuyer la foudre populaire s’il n’y avait pas la Police qui, alertée, s’est dépêché rapidement sur place pour l’arrêter. 

247 cas traités depuis mars 2020. Le centre Vonjy sis dans l’enceinte de l’« Hopitaly Be » de Toliara enregistre 8 cas d’abus sexuels touchant les garçons. Les victimes sont âgées de 4 à 16 ans, tandis que les auteurs étant des adultes. Ces derniers se composent en majorité des voisins des victimes, selon les informations recueillies. « Si l’on enregistre respectivement un garçon victime de viol en 2020 et 2021, ils étaient 5 en 2022. Pour cette année, l’une des victimes sur les 26 cas traités est aussi un garçon », informe Guy Holea, point focal dudit centre de prise en charge intégrée. Dans la plupart des cas, les garçons jouaient avec leurs amis avant d’être abusés par leurs aînés. Face à cette situation, le médecin traitant auprès du centre encourage les parents à suivre de près les fréquentations de leurs enfants et à les surveiller autant que possible. Le centre Vonjy de Toliara se démarque par le fait qu’un médecin s’y assure le traitement des victimes de viols par voie anale auprès de cet établissement hospitalier. 

Dorénavant, les migrants ayant fui la Région du sud de Madagascar et squatté la réserve de Menabe Antimena, peuvent enfin jouir du programme « Titre vert » dans le village de Bezeky. Ainsi, plus de 500 ménages auront des terrains à cultiver pour subvenir à leurs besoins hors du parc. Ils pourront obtenir des certificats fonciers pour les parcelles données par le Gouvernement après qu'ils aient prouvé l'utilisation productive de la terre. Ce sera un nouveau départ pour eux et un soulagement pour cette partie de l'aire protégée déjà presque anéantie.

Dos au mur !

Publié le vendredi, 17 mars 2023

Acculé, dos au mur, Pierre Lenoble Navony se dirige vers la porte de sortie. Débouté par deux fois, le président du Haut Conseil pour la défense de la démocratie et de l'Etat de droit (HCDDED) voit son avenir compromis. 

Pierre Lenoble Navony et son équipe du HCDDED, visiblement en prise à l'acharnement contre le Chef de l'Etat Rajoelina Andry, intentent une action réitérée par une deuxième auprès de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) aux fins d'engager le processus d'empêchement du locataire d'Iavoloha. Par deux fois, les Hauts Conseillers d'Ambohidahy jugent irrecevables leurs requêtes. Les  arrêts et les décisions de la HCC sont irrévocables. Elles ne peuvent pas faire en aucun cas l'objet de recours. La route est bouchée !

27 % des femmes en Afrique optent pour le statut d’entrepreneur plutôt que celui de salarié. Il s’agit de l’un des plus gros ratios au niveau mondial selon Hassanein Hiridjee, CEO du Groupe AXIAN, lors de sa prise de parole à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Salon des femmes entrepreneures (SAFE), hier au Novotel, Ivandry. Cet évènement qui se tient jusqu’à demain a comme objectif de mettre en exergue le poids des femmes entrepreneures dans l’économie du pays. 

Une année chargée pour Ariry Andriamoratsiresy et son équipe de la compagnie Rary. L’une des plus prestigieuses compagnies de danse contemporaine malagasy fête ses 25 années d’existence, et cela depuis son intégration au sein de l’« Akademia Malagasy » au centre Tahala Rarihasina, Analakely, avec la volonté de maintenir la promotion de cet art et de présenter ses valeurs à travers la culture comme sa principale référence. 

Plusieurs hommes, des présumés membres d'un réseau de ravisseurs, ont été tués dans l'Alaotra, ces dernières semaines. Des informations en provenance de cette partie de l'île évoquent une quinzaine de décès. Ces chiffres n'ont été ni confirmés ni infirmés par les autorités. Les circonstances qui ont causé leur mort, faisant polémique actuellement, ne sont également pas connues. L'on dit que ces décès seraient intervenus dans le cadre de l'exécution de l'opération militaire appelée « harato », mise en branle suite à la série d'enlèvements ayant frappé cette partie de la Grande île dernièrement. Les individus morts seraient donc des bandits. Pourtant, de nombreuses familles des victimes affirment que leurs proches décédés ne sont pas des ravisseurs.

A la veille de l’élection du président de la FIFA, Gianni Infantino, pour un nouveau mandat de quatre ans, Ahmad, ancien président de la CAF est sorti de son silence et ce à l’issue de sa suspension de deux ans, prononcée par le comité d’éthique de la FIFA. C’est sur la Radio BBC Sport Africa qu’Ahmad a affirmé que le football africain est contrôlé par la FIFA. « Le comité d'éthique de la FIFA manque d'indépendance et l'instance dirigeante du football contrôle l'Afrique pour des raisons stratégiques ».


Mardi matin dernier, l’hôtel Mercury sis à Andravoahangy- Ambony découvre avec consternation le décès de son propriétaire prénommé Pierre, ce Français de 77 ans. La victime avait été retrouvée sur le lit de sa chambre dans l’appartement sis à l’étage, en sang. Une blessure occasionnée par la balle d’une arme à feu aurait été constatée au niveau de son menton. D’ailleurs, une arme aurait été retrouvée non loin du corps. L’objet avait été saisi par la Brigade criminelle, depuis. En tout cas, la blessure était fatale au septuagénaire.
Pour le moment, le mystère reste encore entier pour connaître l’origine de ce tir, de savoir s’il relèverait d’un suicide ou bien d’un tir accidentel. Cependant, des sources convergentes penchent pour le suicide. « Pour l’heure, la thèse d’un suicide n’est pas encore confirmée. Et au cas ou elle s’avérerait fondée, cela mettra un terme à l’enquête », précise une source policière.
Parallèlement, une autre source, cette fois-ci officieuse, souligne qu’il y eut une détonation. Et que celle-ci aurait provoqué la surprise générale chez le personnel de l’hôtel, et l’a poussé à donner l’alerte à la Police. 
Perplexe, l’un des collaborateurs de la victime, qui s’est récemment exprimé sous le couvert de l’anonymat, n’en croyait toujours pas ses yeux. «Contrairement à ce que les gens ont avancé, nous n’avons entendu aucune détonation. Seulement, le mardi matin dernier, nous étions étonnés à ce que le septuagénaire n’était toujours pas sorti de la pièce qu’il a occupée. il a alors fallu constater de visu. C’était dans ces circonstances qu’une désagréable surprise liée au constat de décès du septuagénaire,  nous a attendu ! », confie notre interlocuteur.
En attendant que l’affaire soit tirée au clair, rien ne semblait transparaître le doute à propos du Français. Pas de femme, pas d’addiction à la drogue, ni à l’alcool, etc. du moins selon ceux qui l’ont vu de son vivant. La veille du drame, la victime s’était comportée le plus normalement du monde, donc comme à ses habitudes, selon toujours une source. « Dans la chambre qui se trouve au-dessus du défunt, logent des étrangers, qui ne seraient autres que des amis du septuagénaire. Ces derniers, eux aussi affirment n’avoir rien entendu, ni vu quelque chose de suspect », continue-t-il. Et que, mardi matin dernier, c’est-à-dire juste au même moment où le drame a été consommé, ces amis de la victime n’étaient pas à l’hôtel. Ce n’était seulement qu’à leur retour à l’hôtel qu’on leur a informé du décès de Pierre. L’enquête suit son cours.
Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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