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Après 30 années d’existence, le groupe Da Hopp est toujours derrière le micro. L’un des icônes du hip-hop, catégorisé « old school » peaufine actuellement son concert unique après avoir officialisé en mois de septembre dernier son partenariat avec la fameuse maison de production Ivenco, promoteur d’artistes et de talents malagasy. Il s’agit d’un partenariat marquant un nouveau départ pour ce groupe mythique.

Pour une grande première dans l'histoire des jeux de la Commission de la jeunesse et des sports de l'Océan indien (CJSOI), Madagascar brille par son absence. Organisés tous les deux ans par la CJSOI, les jeux éponymes concernent le sud-ouest de l'Océan Indien, c'est-à-dire Djibouti, les Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, les Seychelles et La Réunion. À la différence des Jeux des îles de l'océan Indien, qui concernent les sportifs confirmés, ils ne s'adressent qu'aux jeunes de la région. Les jeux de la CJSOI se déroulent cette année à l'île Maurice. La cérémonie d'ouverture a eu lieu dimanche. Par ailleurs, les compétitions ont commencé hier. Une fête à laquelle Madagascar ne prendra pas part.

Les organisateurs ont annoncé le forfait de la Grande île. Aucune explication n’a cependant été fournie par les autorités malgaches contactées. Des sources officieuses rapportent des agitations de dernière heure de responsables malgaches. Ces derniers se seraient hâtés pour envoyer nos athlètes à l'île sœur avant le début de la grand-messe, mais c'était trop tard. Madagascar ne figurait plus dans les plans des responsables mauriciens. En effet, les délais d'engagement seraient largement dépassés. 

Ce forfait est incompréhensible. Le Conseil des ministres de juillet dernier avait approuvé une communication verbale au titre du ministère des Sports relative à la participation de Madagascar à ces Jeux de la CJSOI.  Le même Conseil des ministres avait approuvé la tenue et la prise en charge des dépenses liées à l'organisation de la sixième édition des Championnats nationaux de l'Association sportive interministérielle pour l'entretien des fonctionnaires et des agents de l'État à Toliara du 20 août au 4 septembre derniers. Une manifestation qui s'est déroulée sans encombre. Pourquoi l'organisation du départ des athlètes malgaches pour les jeux des CJSOI n'a pas suivi le même chemin ?

Une honte

Avec ce forfait, Madagascar se drape de ridicule car étant la seule à ne pas participer à ces jeux. Beaucoup ont également une pensée pour les athlètes malgaches dont certains se seront préparés pendant plus d'un an. Des sanctions sont ainsi attendues à l’encontre des responsables de cette situation déplorable. 

Madagascar va devoir désormais porter le poids du regard de ses voisins. La Grande île n’est pas capable d'organiser le départ de ses sportifs à Maurice. Elle qui doit pourtant organiser et accueillir les Jeux des Îles de l'océan Indien l'hiver prochain. Des Jeux qui ne démarrent d’ailleurs pas du bon pied. Rien en effet ne semble encore avoir commencé jusqu'ici en vue d'accueillir ces Jeux, les troisièmes organisés par Madagascar après ceux de 1990 et de 2007. 

Madagascar pourra compter sur des projets présidentiels a défaut de ceux du ministère des Sports. Les appartements construits à Ivato devraient être prêts et pourront servir de Village des jeux. Le stade de Mahamasina doté d'une piste en tartan sera également apte à accueillir les compétitions d'athlétisme. Mais quid des autres sports? Les infrastructures pour la natation ou pour le football, qui ne pourra se tenir à Mahamasina si ce stade est dédié à l’athlétisme, sont sujettes à questionnement.

Aucun début de rénovation des sites probables n'a pour l'heure été annoncée. Ne parlons même pas des nouvelles infrastructures. Après la finale de l’Afrobasket U18 en août dernier, le ministre des Sports avait annoncé la création d’un nouveau gymnase d’une capacité de 8.000 places avant les Jeux des îles. A sept mois de l’échéance, aucun coup de pelle n’a encore résonné. 

Quid aussi de la préparation des athlètes ? Le Conseil des ministres cité plus haut avait approuvé, le même jour, le programme de regroupement des athlètes malgaches pour l'année 2022 dans le cadre de la préparation de la 11e édition des Jeux Des Îles de l’Océan Indien, concernant 1175 athlètes. Une poignée de fédérations seulement a annoncé le début d'un regroupement à l'heure actuelle. Une situation qui n'augure rien de bon pour le sport malgache. Notons que Madagascar va accueillir une réunion des membres du Conseil Iinternational des jeux, la semaine prochaine, à propos des Jeux des îles...

 

La Rédaction

De passage à Paris, l'ancien ministre et président du parti malgache MMM a évoqué sa préoccupation que les prochaines listes électorales en vue des présidentielles et autres élections de 2023 soient réalisées « dans les meilleures conditions possibles ». Il plaide aussi pour l'établissement d'une bonne gouvernance, mesure phare pour l'avenir du pays.

AfricaPresse.Paris (+) : Monsieur le président du MMM, le parti Malagasy Miara Miainga, vous faites étape à Paris en route pour Madagascar après un voyage au Panama, où vous avez participé au congrès de l'Internationale centriste. Quel message avez-vous voulu porter aux Latinos ?

Hajo Andrianainarivelo (=) : « En fait notre Parti MMM est membre de l'Internationale centriste. Le Comité Exécutif s'est donc déroulé au Panama pour prendre certaines résolutions sur les affaires nationales et internationales. Et Madagascar était représenté par notre parti. Parmi les points de discussions figuraient les élections dans le monde et plus particulièrement en Afrique. Nous y avons relaté les problèmes rencontrés aujourd'hui par Madagascar dans la préparation de l'élection présidentielle de 2023, qui devrait être une élection démocratique et inclusive, mais surtout une élection qui devrait renforcer la démocratie à Madagascar. »

(+) : Plus précisément… ?

(=) : « Nous avons demandé le soutien de l'Internationale centriste pour que la refonte de la liste électorale en cours à Madagascar se déroule dans les meilleures conditions possibles. À savoir, sur le plan technique, un logiciel audité par un organisme indépendant et, sur le plan juridique, que la loi électorale puisse répondre aux normes internationales et surtout aux recommandations faites par les partenaires techniques et financiers de Madagascar, ainsi que par l'ensemble des acteurs politiques du pays. Tout cela pour que l'on parvienne l'année prochaine à une élection sans contestation et, encore une fois, transparente et inclusive. »

(+) : Vous évoquez l'élection présidentielle de novembre 2023 ?

(=) : « Oui, l'élection présidentielle est prévue en novembre 2023, mais il y aura aussi les élections communales parce que les mandats des maires et des conseillers communaux arrivent à leur terme l'année prochaine. »

(+) : Quel est concrètement le problème des listes électorales à Madagascar ?

(=) : « La dernière refonte de la liste électorale remonte à 2012. Elle a été réalisée dans des conditions difficiles parce que nous étions en période de transition, donc sous sanctions de la communauté internationale. Aujourd'hui, nous pensons que cette refonte devrait s'aligner sur les normes internationales requises, mais surtout suivre l'évolution technologique, c'est-à-dire faire en sorte que l'on puisse avoir maintenant une base de données nationale, consultable par tout le monde, via Internet ou un autre moyen, et donc une liste électorale la plus transparente possible pour éviter ce qui est arrivé dans le passé : des oublis, des doublons, des noms fictifs… Notre parti MMM a donc proposé que dans un premier temps, l'on audite le logiciel et dans un deuxième temps, d'éditer des listes électorales alphanumériques, mais aussi d'y faire figurer la photo de chaque électeur. C'est faisable dans un pays où nous n'avons que 13 millions d'électeurs. Parce que vous savez aussi bien que moi que dans certains villages, beaucoup de gens ne savent encore ni lire ni écrire, mais reconnaîtront quand même le visage des gens. Donc sur le plan technologique, c'est faisable. Sur le plan juridique, des améliorations doivent être apportées à la loi électorale pour une réelle indépendance de la Commission Électorale Nationale Indépendante, comme entre autres le pouvoir de proposer la date des élections et un budget autonome. Le Gouvernement, de son côté, doit mettre en place selon les dispositions législatives l'ANRCM (l'Autorité Nationale de Régulation de la Communication Médiatisée).»

(+) : Dans la perspective de l'élection présidentielle, quelles sont les mesures phares que votre parti MMM préconise pour enfin commencer à sortir Madagascar de la grande pauvreté, voire de la misère que l'on connaît dans les provinces du Sud ?

(=) : « Je pense que l'une des mesures phares pour Madagascar, et qui englobera pas mal de choses, c'est d'établir une bonne gouvernance. Cette gouvernance est administrative, elle est économique, elle est dans la vie quotidienne… Depuis sa création, notre parti le MMM prône la décentralisation comme méthode de gouvernance. Et nous pensons qu'en appliquant cette méthode de gestion et de gouvernance, nous allons résoudre une grande partie des problèmes du pays - qui est immense, avec ses 587 000 km2, c'est quand même la troisième plus grande île au monde - et donnerons de l'espoir aux jeunes et à tous les intervenants, tous les acteurs du pays. Parce que la décentralisation vous permet de responsabiliser chacun à son niveau, quel que soit son statut. Et notre approche est précisément de responsabiliser chaque citoyen, chaque responsable malgache par rapport à l'avenir du pays : des Collectivités décentralisées à l'Administration centrale… Cela dit, les problèmes sont effectivement immenses, dans tous les domaines, mais il va falloir prioriser. Et nous pensons que la gouvernance est la première chose à améliorer. Cela inclut aussi tout ce qui est lutte contre la corruption, contre les trafics en tous genres, et donc une administration et justice indépendantes. Cela exige d'avoir une vision claire sur l'avenir des jeunes, sur le capital humain. La décentralisation devrait permettre à chacun d'avoir une responsabilité, que ce soit au niveau de l'éducation, des écoles et universités, des centres de santé de base et hôpitaux, parce que le capital humain est primordial pour l'avenir d'un pays. Il y a un millier de problèmes à résoudre, mais le plus important, c'est surtout cette volonté de vouloir changer les choses et de faire en sorte qu'il y ait une gouvernance moderne dans le pays, dans tous les domaines. L'objectif est de sortir de l'extrême pauvreté les 82% de Malgaches qui s'y trouvent aujourd'hui, selon les dernières statistiques. »

(+) : Qui soutient Madagascar dans ses efforts pour accéder au développement ?

(=) : « En fait, Madagascar est soutenue par tout le monde, il n'y a pas de doute à ce sujet. Mais c'est d'abord à nous, Malgaches, de penser l'avenir du pays de nos enfants. C'est à nous de prendre nos responsabilités et de faire en sorte que ce soutien apporté par les uns et les autres, qu'il soit conséquent ou pas, puisse être transformé en vrais projets de développement pour le peuple malgache. La responsabilité nous incombe de convaincre les partenaires de Madagascar à faire un peu plus par la suite. Mais si nous-mêmes à Madagascar, ne faisons pas cet effort, ce sera vain, même si l'on déverse des milliards de dollars sur Madagascar. Le travail doit être effectué par nous-mêmes. Et le message et le débat qu'on vous annonce ici, c'est de dire à nos amis à l'étranger, quels qu'ils soient, de continuer à aider Madagascar, de croire en Madagascar, même si c'est parfois compliqué pour eux, et surtout donc d'être vigilants sur le fait que cette aide puisse vraiment apporter le vrai développement et pérenniser la démocratie dans le pays. Mais encore une fois, c'est à nous, Malgaches, de prendre notre destin en main. Nos amis, on l'espère, seront toujours là pour appuyer cette démarche. »

(+) : Avez-vous une attente particulière vis-à-vis de la France ?

(=) : « Oui ! Que la France continue à croire à Madagascar et que la France tienne sa place dans la coopération avec notre pays. Une coopération que l'on espère privilégiée car nous sommes liés par une histoire commune. C'est comme une famille, et quoi que l'on en dise, l'essentiel, est que la famille reste unie, dans le succès comme dans les difficultés. Mais bien sûr, on espère que dans la coopération entre la France et Madagascar, ce sera toujours un succès. »

(+) : Serez-vous candidat à l'élection présidentielle de novembre 2023 ?

(=) : « C'est le congrès du MMM qui décidera du candidat qu'il va présenter ou soutenir »

(+) : Quand aura lieu le congrès ?

(=) : « Le congrès du parti aura lieu durant le premier semestre de l'année prochaine, mais c'est aussi au parti de décider de la date.»

 

Alfred MIGNOT, AfricaPresse.Paris (APP)

La une du 3 décembre 2022

Publié le vendredi, 02 décembre 2022


Deux semaines après la mise en détention provisoire des quatre suspects impliqués dans l’assassinat survenu le soir du 7 novembre dernier d’Andriantiana Rabemanantsoa, alias Ntsoa (33 ans), chanteur du groupe évangélique VHF, la traque de D., le second meurtrier supposé de la victime, se poursuit. Les semaines précédentes, la gendarmerie serait sur sa piste et l’y a recherché dans une banlieue d’Antananarivo Atsimondrano où le fugitif est censé être domicilié. Mais en vain ! On n’a retrouvé aucune trace de D., du moins selon une source de la Gendarmerie. « Même le Fokontany où se trouve l’adresse indiquée, a affirmé ne pas savoir, ni avoir le moindre renseignement concernant le fugitif », déclare en substance cette source.
Et pourtant, les renseignements à propos de D. auraient été glanés auprès de ses co-accusés, actuellement en prison. De même, ces derniers auraient fourni le numéro de téléphone du fugitif. Mais il se trouve que l’appel échoue toujours. Ainsi, il n’y a absolument rien de vrai quant à la panoplie d’informations sur D. Tout ce vide amène à se poser la question comme quoi les enquêteurs auraient été simplement induits en erreur par leurs informateurs. A préciser également que c’est surtout l’autre présumé meurtrier, lequel croupit déjà à la prison de Tsiafahy, qui a dénoncé D., son complice, dans l’exécution de la victime.
Pour revenir brièvement sur les faits, l’assassinat de Ntsoa avait été réalisé du côté d’Analamahitsy, au cours d’une nuit de beuverie réunissant en même temps les suspects dans l’affaire et la victime. C’était une nuit et à bord même de la Volkswagen Cross Sport appartenant à Ntsoa. Les tueurs l’ont lardé de couteau, et l’on a enregistré au moins huit plaies sur le corps du malheureux. Après quoi, les assassins ont transféré le cadavre dans la Ssangyong Rexton, une autre voiture appartenant au défunt. Ils ont fait cette mise en scène ridicule où ils ont basculé la Rexton dans le vide - le cadavre de la victime avec,  laquelle a été retrouvée au petit matin sous un pont d’Ambohimanarivo, District de Talatavolonondry, faisant croire à un grave accident de la circulation.
Franck R.



Les jeunes sur le qui vive. À sept mois des Jeux des îles de l’Océan Indien 2023, en juillet à Madagascar, les (plus) jeunes sportifs (14-17 ans) de la zone auront droit à la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien 2022 (CJSOI), 12e du nom (décembre 2022). Un événement qui a connu plusieurs reports successifs suite à la pandémie de Covid-19
Du 4 au 12 décembre prochains se tiendront les Jeux des Jeunes à l’île Maurice, réunissant les délégations des membres de la Commission à la Jeunesse et au Sport de l’océan Indien (CJSOI), à savoir La Réunion, Mayotte, Dijbouti, île Maurice, les Seychelles et Les Comores.
Si toutes les délégations des six îles participantes sont déjà arrivées à l’île Maurice, Madagascar brille par son absence. D’ailleurs, aucune communication n’a fuité de la place Goulette à Ambohijatovo, concernant notre participation. 4 ans après les Jeux des jeunes à Djibouti en 2018, les  douzièmes Jeux comptent environ 900 jeunes âgés de 14 à 17 ans qui en découdront  à des compétitions sportives et d’activité culturelle.
Ils concourront dans onze disciplines sportives au lieu de neuf initialement envisagées en octobre dernier. Le football sur herbe sera sans aucun doute le grand absent. Les compétitions auront lieu dans sept sites.
L’athlétisme, la natation, la pétanque et le triathlon à Côte d’Or, le futsal au Phoenix Gymnasium, le tennis de table à Beau Bassin, la boxe et l’haltérophilie à Vacoas, le tennis à Petit Camp, la voile à Pointe Jérôme et le beach handball à Blue Bay. Enfin, auront lieu aussi des compétitions e-sports ainsi que des concours sur le plan culturel, e-sport, assemblée des jeunes, spectacle théâtrale et musical pour la partie culturelle. La cérémonie d’ouverture aura lieu le 4 décembre. Les jeux se termineront par une cérémonie de clôture.
A noter que la délégation mahoraise sera composée de 92 participants et 135 pour les réunionnais.

Elias Fanomezantsoa


La fête de Noël approche à grand pas. A cet effet, l’église Fjkm Tranovato sise à Ambatonakanga va démarrer les festivités dès la première dimanche de ce mois de décembre. Dans le cadre de la célébration des 50 années de son existence, la chorale Orimbato, créée au sein de cette église, sera en concert demain pour arroser ce jubilé d’or à travers un concert de Noël intitulé « Ny mpanjakako » (Mon roi).
Selon les informations, cet évènement se divisera en deux parties. D’abord, la célébration va démarrer avec un culte d’action de grâce qui aura lieu à partir de 7h du matin. Le concert musical de Noël  se tiendra au cours de la deuxième partie de l’après-midi, plus précisément à partir de 16h. Il s’agit d’un spectacle exceptionnel dont l’objectif est d’inviter le public à savourer la magie de Noël. Aussi, ce moment va démontrer l’authenticité de la chorale Orimbato dans le domaine du chant religieux. Au programme, sept titres seront interprétés en version a capella, à l’instar de la chanson « Krismasy » écrite par Naly Rakotofiringa mais interprétée avec l’arrangement musical propre à la chorale, « Tonga ny Tompo be fitia » de Pascal Ratsimanosika - l’un des chefs de chœur de la chorale Orimbato durant ses débuts, ou encore « He jereo lasa sahady va ny alina » de Ramboatiana - compositeur et chef d’orchestre à l’époque royale sous le règne de Ranavalona III (1883-1897) et lors duquel ont été créées les formations de chorales au sein du temple d’Anatirova,…
La chorale Orimbato interprétera également sept titres classiques qui ont été traduits en malagasy, entre autres des extraits de l’Oratorio « The messiah » (1741), des œuvres d’Antonio Vivaldi (1678-1741) et de John Stainer (1840-1901) telles que « Gloria » ou encore « God soloved the world ». Cette représentation incite les chrétiens à la découverte du Royaume des Cieux à travers les chants de Noël. La chorale Orimbato été fondée le 15 mars 1973 au sein de l’église FJKM Tranovato Ambatonakanga. Prêcher l’Evangile par le chant est son activité principale. Par ailleurs, elle se démarque des autres formations par sa contribution active dans la préservation des patrimoines musicaux malagasy, compatibles à la foi chrétienne. A noter que le fil conducteur des festivités est tiré de l’Apocalypse 19:6 : « Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant a pris possession de son royaume ».
Sitraka Rakotobe

Aucun District !

Publié le vendredi, 02 décembre 2022

« One District, one factory ! »  Tel est le slogan fétiche que le régime Orange met en avant afin d’atteindre les grands objectifs, entre autres, résorber le chômage, revigorer le tissu industriel et surtout franchir le cap de l’autosuffisance alimentaire.
Le Point VII du Velirano consacre l’industrialisation de Madagasikara comme un axe majeur vers le décollage du pays. L’ODOF, One District, one factory, lancé par le département de l’industrialisation, du Commerce, de la Consommation et de l’Artisanat (MICCA), à l’époque, est un instrument par excellence pour atteindre l’essor de l’industrie dans chaque District. Edgard Razafindravahy, le digne successeur de Lanto Rakotomalala dans ce département clé, au nom de la continuité de service, fonce dedans. Il compte concourir à l’épanouissement de l’industrie en amenant son savoir-faire étant lui-même un opérateur économique. Selon la consigne générale donnée par le numéro un du pays, « aucun District ne soit omis ni oublié ». Il s’agit d’installer une unité industrielle de production, du genre micro-manufacture, répondant aux besoins quotidiens de la population, capables d’assumer la production des produits de type PPN. Besoin fondamental auquel le régime n’a aucun droit de défiler. En même temps, les petites industries dans les Districts seront à même de porter des solutions sur le chômage rural qui a tendance à affecter le pays.
A Manakara lors d’une série d’inaugurations de nouvelles infrastructures dans la ville phare de la  Région de Fitovinany, le Chef de l’Etat Rajoelina confirma la pertinence de l’ODOF. Chaque District aura son lot de telle manière qu’il puisse activer le développement. Mais, Rajoelina de rajouter que les initiatives de développement toucheront aussi directement les Communes. Si le slogan « aucun District ne sera oublié », un nouveau défi viendra s’y ajouter « aucune Commune ne sera pas ignorée ». Et tout cela dans le cadre du VII ème Point du Velirano.
Seulement voilà, l’initiative de vouloir placer au centre d’intérêt dans le cadre de l’ODOF le progrès industriel n’occultera pas l’importance de l’agriculture. En fait, il ne fait que raviver le débat vieux d’au moins quatre décennies portant sur « quelle priorisation à adopter entre l’industrialisation ou le développement agricole ? » Madagasikara, un pays foncièrement agricole, peut-il mettre en balance les activités traditionnelles basées sur la culture, la pêche et l’élevage au profit des activités industrielles. Douessain, un géographe confirmé, remet toujours les pendules à l’heure sur l’importance vitale pour la Grande île de la maîtrise de l’essor agricole. Au moins soixante-quinze pour cent de la population vivent et exploitent dans le monde rural. La dépendance alimentaire qui sévit au pays actuellement est due en très grande partie de la dégradation des activités agricoles.
Dans tous les cas de figure, l’essor de l’industrie (ODOF) dans le monde rural et la revitalisation des activités agricoles partagent le même et un seul objectif : « l’autosuffisance alimentaire ». Il est inconcevable d’assister à la dépendance alimentaire dont principalement le  riz alors que le pays regorge d’espaces suffisants et de paysans cultivateurs doués aux techniques agricoles. Il leur faut davantage d’encadrement et d’initiation aux nouvelles techniques.
Aucun District et aucune Commune ne soient pas ainsi écartés dans les efforts de redressement du pays. Aux gouverneurs de faire preuve de compétences et de dynamisme étant les acteurs clés du développement.


 Jeudi dernier, la brigade des stupéfiants de la Police a arrêté deux femmes de 23 et de 35 ans ainsi qu'un homme de 36 ans à Tsiazotafo. Motif : trafic et usage de drogue dure, essentiellement de la méthamphétamine. Si l'une de ces femmes serait dealer, l'autre une passeuse, qui se met en contact avec les acheteurs. La première vend sa méthamphétamine entre 30 000 et 150 000 ariary le gramme. Et c'est le cas de cet homme de 36 ans, qui était surpris par la Police juste à sa sortie de chez la revendeuse à Tsiazotafo. Mais revenons sur les circonstances de l'arrestation des trois suspects. En effet, la Police, grâce à une investigation, savait déjà l'existence et le mode opératoire de trafiquants de drogue dure à Tsiazotafo. Après les vérifications nécessaires, les Forces de l'ordre se sont dépêchées sur les lieux pour y monter aussitôt un piège. C'était dans ces circonstances que les policiers ont repéré cet homme de 36 ans sortir de la maison suspecte. Soumis aussitôt à une série de questions, le trentenaire a avoué avoir fait l'achat de cette substance narcotique dans ladite maison. Aussitôt, la Police avait fait irruption dans l'appartement pour le fouiller de fond en comble. Après un moment de fouille, les policiers ý ont trouvé effectivement de la méthamphétamine ainsi que divers instruments servant à une prise tels que bang et autre briquet. Quant à la méthamphétamine proprement dite, elle était répartie sur 20 paquets légers, soit 8,8 grammes au total. A côté du produit nocif, il y avait trois tuyaux, dix briquets, trois bang, une balancette électronique, un chicha, une paire de ciseaux, enfin trois tubes. Quant à la femme présentée comme étant dealer, elle expliquait prendre livraison de 10 grammes de cette marchandise dans la capitale, pour 150 000 ariary le gramme. Elle serait une multirécidiviste. En août 2021, elle était sortie de prison après avoir purgé sa peine liée à son accusation de trafic de drogue. Comme ses deux co-suspects arrêtés, elle aura bientôt à répondre de ses actes devant le Parquet d'Anosy.

Franck R.



Antananarivo est dans le noir et les plaintes des usagers fusent de partout. La JIRAMA tente tant bien que mal de se stabiliser. Depuis quelques jours, différents quartiers de la Capitale sont victimes de coupures d’électricité, de jour comme de nuit. Notamment Andraharo, Ambohimanarina, Talatamaty, Ambodimita, Ivato et Soavimasoandro avant-hier. Hier, ce fut le tour d’Itaosy, d’Ampitatafika et ses environs de le subir. Sans parler de coupures survenues récemment sur presque toutes les localités le long de l’axe de la nationale 1. La compagnie nationale d’eau et d’électricité avance, à chaque fois, des pannes techniques. « Panne du réseau d’alimentation électrique. L’équipe technique de la JIRAMA est en train de réparer les dommages… La JIRAMA présente ses excuses pour les désagréments engendrés », peut-on lire sur la page facebook officielle de la compagnie depuis quelques jours en mentionnant les dizaines de quartiers tombés dans le noir. « En tant que prestataire, nos clients ne veulent rien savoir des raisons du retard des livraisons de commandes ou d’accomplissement de tâches. Certes, il est vrai que la sécurisation de nos prestations doivent être à notre charge mais là les charges en question deviennent de plus en plus insoutenables », déplore un travailleur indépendant craignant de perdre ses clients européens dans la mesure où ces derniers ne considèrent nullement une coupure de courant comme un droit à l’incapacité de travailler. « En une demi-journée, mon fonds de commerce a été réduit presque à zéro. On comprend que l’approvisionnement en carburant des groupes de la compagnie nationale n’est pas simple. Cependant, il serait plus bénéfique que ces délestages respectent scrupuleusement des calendriers annoncés et qu’ils ne durent pas autant », explique la propriétaire d’une petite poissonnerie dans l’Atsimondrano.

Emeute
La vétusté des infrastructures et des installations de la compagnie, en plus du mauvais temps, est souvent annoncée comme prétexte à ces défauts d’approvisionnement en électricité. Par moment, les responsables de la société ont admis que quelques quartiers d’Antananarivo et sa périphérie endurent ou connaissent des coupures tournantes depuis quelques jours. La première cause réside dans l’accroissement de la demande en électricité qui est plus forte en ces périodes. Cependant, pour rassurer les usagers une énième fois, les responsables de la compagnie ont tout de même promis que le contexte actuel où le délestage prédomine devrait évoluer avec l’opérationnalisation du barrage hydroélectrique qui vient tout juste d’être inauguré à Farahantsana. En somme, le délestage tournant est de retour, les consommateurs devront encore faire preuve de patience et attendre. En attendant, cela fait quelques semaines que la coupure est devenue de plus en plus sévère. Dans certains quartiers, la coupure dure des heures, voire des jours. Dans d’autres, les ampoules s’éteignent et s’allument, comme si quelqu’un joue avec l’interrupteur. Ailleurs, une chute de la tension électrique est constatée. Les abonnés de la JIRAMA en ont ras-le-bol. Les plaintes se succèdent d’un quartier à un autre et d’un jour à un autre. Programmé ou pas, les usagers affichent leur mécontentement de toutes les manières possibles, jusqu’à provoquer une émeute en pleine zone urbanisée. Le ministre de l’Energie et des hydrocarbures, Andry Ramaroson, qui a voulu jouer franc-jeu, a mis de l’huile sur le feu, en utilisant le mot « habituel » en désignant cette distribution intermittente de l’électricité pour ne plus dire « délestage ».


Hary Rakoto
 

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Editorial

  • Nettoyage général
    Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur…

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